312 résultats pour "seules"
-
Une science qui s'arrêterait dans un système resterait stationnaire et s'isolerait, car la systématisation est un véritable enkystement scientifique, et toute partie enkystée dans un organisme cesse de participer à la vie générale de cet organisme. Les s
Une science qui s'arrêterait dans un système resterait stationnaire et s'isolerait, car la systématisation est un véritable enkystement scientifique, et toute partie enkystée dans un organisme cesse de participer à la vie générale de cet organisme. Les systèmes tendent donc à asservir l'esprit humain, et la seule utilité que l'on puisse, selon moi, leur trouver, c'est de susciter des combats qui les détruisent en agitant et en excitant la vitalité de la science. Claude Bernard. Commentez ces aff...
-
Peut-on mieux connaître autrui que soi-même ?
Introduction L'homme a une conscience immédiate du monde et de lui-même. Notre intériorité n'est pas distincte de nous (c'est pourquoi il serait même délicat de dire que nous la comprenons ou que nous y avons accès). Or, cette conscience peut donner l'impression d'être une connaissance : qui peut mieux me connaître que moi, qui ressens ce que je ressens et pense ce que je pense ? Pourtant, cette immédiateté implique également un manque de recul qui peut faire obstacle à la connaissance : la conn...
-
Aristote
Il est manifeste [...] que la cité fait partie des choses naturelles, et que l'homme est par nature un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain, et il est comme celui qui est décrié en ces termes par Homère : « sans famille, sans loi, sans maison ». Car un tel homme est du même coup naturellement passionné de guerre, étant comme un pion isolé dans un jeu. C'est pourquoi il est...
-
STUART MILL
Introduction P our expliquer ce texte de M ill, extrait de l’introduction à De la liberté, on partira de ce qu’on pourrait peut-être appeler le point aveugle du texte, à partir duquel ses enjeux s’expliciteront. En effet, comment légitimer la contrainte, c’est-à-dire le fait d’agir, individuellement ou collectivement, pour empêcher autrui d’agir, dès lors que l’on postule comme fondement de la théorie politique la liberté d’agir, c’est-à-dire le droit souverain de ne pas être contraint ? C ’est...
-
Cicéron
"Ce qu'il y a de plus insensé, c'est de croire que tout ce qui est réglé par les institutions ou les lois des peuples est juste. Quoi ! même les lois des tyrans ? Si les Trente avaient voulu imposer aux Athéniens des lois, et si tous les Athéniens avaient aimé ces lois dictées par des tyrans, devrait-on les tenir pour justes ? [...] Le seul droit est celui qui sert de lien à la société, et une seule loi l'institue : cette loi qui établit selon la droite raison des obligations et des interdiction...
-
Le bonheur doit-il etre une affaire privée ou d'Etat ?
La mise en place de l'Etat providence en France après la seconde guerre mondiale nous a conduit à en attendre beaucoup de l'Etat. Trop disent certains. Poussée à son paroxysme, l'idée d'Etat providence peut amener à affirmer que le bonheur doit être une affaire d'Etat, alors que nos sociétés modernes et libérales véhiculent plutôt l'idée que le bonheur est affaire privée. C'est pourquoi il semble pertinent de se poser la question de savoir si le bonheur doit être une affaire privée ou d'Etat....
-
Hobbes: Hors de l'état civil
Texte de Hobbes : Dès le début du XV Ième siècle, une crise religieuse entraîne la remise en question de la légitimité du pouvoir et de l'organisation de la société. C e qui est remis en cause c'est bien l'obéissance qui vient d'une perte de valeur. C'est pourquoi des penseurs comme Hobbes, Spinoza, Rousseau se sont efforcés de construire une théorie rationnelle de l'état. Il s'agit dans ce texte de montrer que la société civile est la meilleure solution, qu'elle apporte paix et bonheur. C ommen...
-
STUART MILL: L'objet de cet essai...
Introduction P our expliquer ce texte de M ill, extrait de l'introduction à De la liberté , on partira de ce qu'on pourrait peut-être appeler le point aveugle du texte, à partir duquel ses enjeux s'expliciteront. En effet, comment légitimer la c ontrainte, c'es t-à-dire le fait d'agir, individuellement ou collectivement, pour empêcher autrui d'agir, dès lors que l'on postule c omme fondement de la théorie politique la liberté d'agir, c 'est-à-dire le droit souverain de ne pas être contraint ? C...
-
-
Aristote
"Attacher une valeur égale aux opinions et aux imaginations de ceux qui sont en désaccord entre eux, c'est une sottise. Il est clair, en effet, que les uns ou les autres doivent nécessairement se tromper. On peut s'en rendre compte à la lumière de ce qui se passe dans la connaissance sensible : jamais, en effet, la même chose ne paraît, aux uns, douce, et aux autres, le contraire du doux, à moins que, chez les uns, l'organe sensoriel qui juge des saveurs en question ne soit vicié et endommagé. M...
-
L'existence a-t-elle un sens ?
Pour analyser la question, c'est à dire dégager ses présupposés et ses implications, il faut mettre de côté, au moins au début, le caractère affectif de la question, les joies et les tristesses du moment qui pourraient empêcher l'analyse de se développer. Sens : orientation, ordre, but ultime, finalité Existence : vie. Tout être vivant par définition vit, mais seul l'être humain existe parce qu'il est le seul à se rapporter à lui même. La problématique qui s'impose est de savoir si l'existence h...
-
DEVOIR 2 SES peut-on dire que le sexe et la position dans le cycle de vie sont les seuls facteurs de structuration et de hiérarchisation de l’espace social ?
Saisir les différentes informations demandées puis commencez à saisir votre devoir en page 2. Votre texte passera automatiquement à la ligne pour laisser une marge au correcteur (Marge obligatoire sur chaque feuille, ne pas modifier). Commencez à saisir votre devoir ci-dessous : Karl Marx a dit : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de lutte des classes ». Cette citation nous montre bien que l’espace social est influencé et hiérarchisé par de nombreux f...
-
Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que' chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup p...
-
Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
-
Les lois seules sont-elles assez puissantes pour réaliser la justice ?
Définition des termes du sujet: LOI (n. f.) 1. — (Juridique) Prescription promulguée par l'autorité souveraine d'un pays et dont la transgression est poursuivie ; synonyme de loi positive ; par analogie, lois divines : décrets supposés émaner de la volonté divine et gouvernant tant la nature que les actions humaines. 2. — Par ext., règle suivie avec une certaine régularité dans une société, et dont la transgression est considérée comme une faute, même si elle n'est pas obligatoirement suivie de...
-
Le langage peut-il seul garantir la communication entre les hommes ?
PREMIERE CORRECTION Au sens large, le langage apparaît comme un moyen d'expression et de communication, par l'usage de signes. Si la communication apparaît ainsi comme une des fonctions principales du langage, on peut néanmoins s'interroger sur le fait que le langage représente une condition suffisante pour la communication entre les hommes : suffit-il de posséder un langage pour communiquer, ou bien la communication requiert-elle d'autres conditions qui ne sont pas garanties par le langage ? La...
-
Le langage seul peut-il garantir la communication entre les hommes ?
PREMIERE CORRECTION Au sens large, le langage apparaît comme un moyen d'expression et de communication, par l'usage de signes. Si la communication apparaît ainsi comme une des fonctions principales du langage, on peut néanmoins s'interroger sur le fait que le langage représente une condition suffisante pour la communication entre les hommes : suffit-il de posséder un langage pour communiquer, ou bien la communication requiert-elle d'autres conditions qui ne sont pas garanties par le langage ? La...
-
-
HOBBES et la guerre
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
-
Le langage est le propre de l'homme
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup pl...
-
Kant: le jugement de gout et le jugement d'agrément
En ce qui concerne l'agréable, chacun consent à ce que son jugement fondé sur un sentiment particulier et par lequel il affirme qu'un objet lui plaît, soit restreint à une seule personne. Il admet donc quand il dit: le vin des Canaries est agréable, qu'un autre corrige l'expression et lui rappelle qu'il doit dire : il m'est agréable ; il en est ainsi non seulement pour le goût de la langue, du palais et du gosier, mais aussi pour ce qui plaît aux yeux et aux oreilles de chacun (...). Il en...
-
Baruch SPINOZA
Une société, garantie par les lois et par le pouvoir de se conserver, s'appelle cité, et ceux qu'elle défend de son droit, citoyens; par où l'on comprend aisément qu'il n'y a dans l'état naturel rien qui soit bien ou mal de l'avis unanime; puisque chacun, dans l'état naturel, ne veille qu'à son utilité, et décide du bien et du mal selon son tempérament et en n'ayant pour règle que son utilité, et que personne ne l'oblige à obéir à une loi, que lui seul. Et, par suite, dans l'état naturel le péch...
-
KANT et la légitimité universelle
"Mais quelle peut être enfin cette loi dont la représentation doit déterminer la volonté par elle seule et indépendamment de la considération de l'effet attendu, pour que la volonté puisse être appelée bonne absolument et sans restriction ? Puisque j'ai écarté de la volonté toutes les impulsions qu'elle pourrait trouver dans l'espérance de ce que promettrait l'exécution d'une loi, il ne reste plus que la légitimité universelle des actions en général qui puisse lui servir de principe, c'est...
-
MARC AURÈLE (121-180)
Dusses-tu vivre trois mille ans et autant de fois dix mille ans, souviens-toi pourtant que personne ne perd une autre vie que celle qu'il vit, et qu'il n'en vit pas d'autre que celle qu'il perd. Donc le plus long et le plus court reviennent au même. Car le présent est égal pour tous ; est donc égal aussi ce qui périt ; et la perte apparaît ainsi comme instantanée ; car on ne peut perdre ni le passé ni l'avenir ; comment en effet pourrait-on vous enlever ce que vous ne possédez pas ? Il faut donc...
-
Alexis de TOCQUEVILLE
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA DEMOCRATIE EN AMERIQUE" DE TOCQUEVILLE Alexis de Tocqueville (1805-1859) est issu d'une famille noble traumatisée par la Révolution et restée fidèle aux valeurs de l'Ancien Régime. Influencé par les philosophes des Lumières, il rompt avec l'héritage familial et voit dans 1789 l'avènement inéluctable d'un nouvel ordre social et politique, fondé sur les principes démocratiques. Mais, dans la France de l'après-Révolution, marquée par les crises politiques et sociale...
-
Descartes et le langage
Tous les hommes sans exception, même fous ou stupides, sont capables de parler ou d'employer des signes pour faire connaître leur pensée. Au contraire, il n'existe aucun animal qui soit capable d'employer le langage, sinon pour le répéter sans le comprendre (les pies ou les perroquets par exemple). Si les animaux ne parlent pas, ce n'est donc pas par défaut d'organes convenables les imitations peuvent être très bonnes pour certains oiseaux -, mais ils ne pensent pas ce qu'ils disent, et ne...
-
-
Ni la justice, ni la charité seules ne peuvent servir de fondement à la morale ?
Ni la justice, ni la charité seules ne peuvent servir de fondement à la morale. — Ces quelques remarques nous permettent d'apprécier les théories des philosophes qui voudraient fonder uniquement la morale sur l'une ou sur l'autre de ces deux vertus : la justice ou la charité. Nous savons déjà quels titres la charité peut invoquer pour justifier le choix de ceux qui la préfèrent, mais il est douteux que ces titres soient tout à fait suffisants. Comme la sensibilité dont elle est surtout tributair...
-
DESCARTES: les bêtes sont dénuées de pensée
De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plus aisément que d'autres ce qu'on leur enseigne ; et bien que toutes nous signifient très facilement leurs impulsions naturelles, telles que la colère, la crainte, la faim, ou d'...
-
Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
-
Aristote
" Ce fut l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l’Univers. Apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (et c’est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
-
DESCARTES
Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours...
-
L'apologue vous semble-t-il être la seule arme de contestation dans la littérature d'idée ?
Anthony Lousse [email protected] L'apologue vous semble-t-il être la seule arme de contestation dans la littérature d'idée? L'apologue est une oeuvre à teneur didactique, à visée pédagogique. C'est un récit allégorique ou une histoire (vers ou proses) mettant en scène plusieurs types de personnages (humain, végétaux,animaux) dont le lecteur peut tirer une leçon morale, un enseignement. Ainsi, dans la littérature d'idées, l'apologue s'est développé comme une arme de contestation pour démo...
-
Jean-Paul SARTRE
Dans L'Etre et le Néant, Sartre va poursuivre une analyse phénoménologique de la théorie hégélienne. "L'essence des rapports entre consciences n'est pas le "Mitsein" (être-avec), mais le conflit." Ailleurs il dira même que c'est la violence qui fait le fond de toute relation humaine. Quelle est l'origine du conflit ? La seule existence de l'Autre fait que j'ai un dehors, une extériorité pour autrui, une nature. Des sentiments tels que la honte ou la fierté n'ont de sens que par rapport à cette n...
-
Rousseau: La nature est-elle une
entrave à la liberté humaine ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
-
-
SPINOZA, le désir comme essence de l'homme
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité,...
-
Baruch SPINOZA
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité, ent...
-
ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un
homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il
était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité
disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et
Thème 417 ROUSSEAU: «Mais dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre, dès qu'on s'aperçut qu'il était utile à un seul d'avoir des provisions pour deux, l'égalité disparut, la propriété s'introduisit, le travail devint nécessaire, et les vastes forêt PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités....
-
Aristote: étonnement et philosophie
" Ce fut l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, ce furent les difficultés les plus apparentes qui les frappèrent, puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils cherchèrent à résoudre des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (et c'est pourquoi aimer les mythes est, en quelq...
-
dissertation ses; L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ?
L’augmentation des facteurs de production est elle la seule source de croissance économique ? Les facteurs de productions sont les moyens nécessaires à produire. Ils existent deux facteurs de production important, le facteur capital ainsi que le facteur travail. Leurs augmentations jouent un rôle important dans la croissance économique. La croissance économique est l’augmentation sur une longue période du produit intérieur brut (PIB) en volume. Le PIB est la somme de toutes les valeurs ajo...
-
Dissert ses Les limites écologiques sont-elles le seul défi posé par la croissance économique ?
DM N1 SES Les limites écologiques sont-elles le seul défi posé par la croissance économique ? La situation actuelle dans le monde liés aux émissions de gazs à effet de serre est à toute sorte de pollution devient de plus en plus préoccupante. L’origine de ce phénomène est la croissance économique, c’est à dire une hausse de la production dans un pays sur une durée donnée d’une certaine quantité de biens et de services. À l'heure où les conséquences du changement climatique et de la dégrad...
-
Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
-
Le sentiment est-il seul à l'œuvre dans la création artistique ou la raison y tient-elle une place ?
Il n'y a pas de recette pour réaliser un chef-d'œuvre, les faussaires procèdent selon des techniques précises qui relèvent de l'artisanat, mais la création artistique en elle-même ne procède pas de façon mécanique. L'artiste n'est pas un artisan ni un mécanicien, la formation de son œuvre ne tient pas à la réalisation rationnelle d'un plan. Ce n'est pas la raison mais le sentiment qui guide l'artiste, l'inspire, lui indique quel chemin prendre et quel geste abandonner. Cependant il nous faut dem...
-
-
Arthur Sshopenhauer: L'histoire
est-elle une science ?
Seule l'histoire ne peut vraiment pas prendre rang au milieu des autres sciences, car elle ne peut pas se prévaloir du même avantage que les autres : ce qui lui manque en effet, c'est le caractère fondamental de la science, la subordination des faits connus dont elle ne peut nous offrir que la simple coordination. Il n'y a donc pas de système en histoire, comme dans toute autre science. L'histoire est une connaissance, sans être une science, car nulle part elle ne connaît le particulier par le m...
-
Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
SCHOPENHAUER : LA SOCIÉTÉ BRIDE L'INDIVIDU Toute société est faite d'êtres qui sont unis par des liens déterminés. Ces liens ne sont pas sans effet sur les individus qui composent une collectivité donnée. Schopenhauer développe ici l'idée que plus un individu a de valeur, moins il supporte la vie sociale qui limite sa liberté et bride son développement. « Et tout d'abord toute société exige nécessairement un accommodement réciproque, une volonté d'harmonie : aussi, plus elle est nombreuse, plus...
-
Aristote
"Que l'homme soit un animal politique à un plus haut degré qu'une abeille quelconque ou tout autre animal vivant à l'état grégaire, cela est évident. La nature, en effet, selon nous, ne fait rien en vain ; et l'homme, seul de tous les animaux, possède la parole. Or, tandis que la voix ne sert qu'à indiquer la joie et la peine, et appartient pour ce motif aux autres animaux également (car leur nature va jusqu'à éprouver les sensations de plaisir et de douleur, et à se les signifier les uns aux au...
-
Le seul service que l'art peut rendre à la société, c'est de lui permettre
de douter d'elle-même. Qu'en pensez-vous ?
Le terme art( ars en latin traduit le mot grec technê) désigne aussi bien le savoir-faire, que la création artistique, la recherche du beau. Mais l'art est ici à prendre dans le sens de beaux-arts, de l'artiste, qu'un talent ou un génie particulier rendent apte à créer la beauté. La société est un groupe d'individu entre lesquels il existe des rapports organisés et des services réciproques, consolidés en institutions et le plus souvent garantis par l'existence de règles, de lois et de sanctions....
-
Rousseau: Morale et politique
C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos coeurs à l'humanité, nous ne lui devrions rien si nous n'étions pas hommes. Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux. Ainsi de notre infirmité même naît notre frêle bonheur. Un être vraiment heureux est un être solitaire : Dieu seul jouit d'un bonheur absolu ; mais qui de nous en a l'idée ? Si quelque être im...
-
Rousseau: liberté et nature
Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu'ils ne s'appliquèrent qu'à des ouvrages qu'un seul pouvait faire, et qu'à des...
-
DESCARTES: «Ce que je croyais voir
par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon
esprit, que je le comprends.»
Thème 355 DESCARTES: «Ce que je croyais voir par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon esprit, que je le comprends.» La perception suppose une activité intellectuelle. [À propos d'un morceau de cire] «ce que je croyais voir par l'oeil, c'est par la seule faculté de juger, qui est en mon esprit, que je le comprends. » Descartes, Méditations métaphysiques (1641), II. • Descartes réfléchit sur ce qu'est percevoir un objet, et il a pris pour cela l'exemple d'un morceau de cire...
-
Baruch SPINOZA
Il reste à montrer enfin qu'entre la Foi ou la Théologie et la Philosophie il n'y a nul commerce, nulle parenté ; nul ne peut l'ignorer qui connaît le but et le fondement de ces deux disciplines, lesquels sont entièrement différents. Le but de la Philosophie est uniquement la vérité ; celui de la Foi, comme nous l'avons abondamment montré, uniquement l'obéissance et la piété. En second lieu, les fondements de la Philosophie sont les notions communes et doivent être tirés de la Nature seule ; ceu...
-
-
KANT
PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement, moyen terme qui permettrait de saisir dans le monde les effet...
-
Auguste COMTE
"On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. L'histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations...