223 résultats pour "lois"
-
Alain
La mentalité de l'homme moderne, de l'homme de l'Occident', s'est, depuis le début du xviie siècle, et surtout, selon Alain, sous l'influence de Descartes', tout imprégnée de l'esprit scientifique. La science, aussi bien par l'extension des connaissances que par le développement de ses applications, a progressivement chassé devant elle la superstition et fait disparaître les pratiques magiques. Le monde est devenu pour l'homme moderne le lieu de l'indifférence. C'est ce monde que décrit ici Alai...
-
Des lois justes suffisent-elles à assurer la justice ?
1) SENS DU SUJET : La justice se réduit-elle à la seule application de lois justes ? La justice ne doit-elle pas transcender son domaine d'application? Rapport du droit et de la justice. Rapport théorique-pratique. Problème du fondement du droit. La justice se réduit-elle à une idée ? 2) DÉLIMITATION DU SUJET : Justice et norme du droit. Justice comme idéal. 3) LES REFERENCES : J.RAWLS "LA THEORIE DE LA JUSTICE" PLATON "GORGIAS" ARISTOTE "ETHIQUE A NICOMAQUE" 1° PARTIE Qu'est-ce qu'une loi juste...
-
Le citoyen n'a-t-il le droit de s'opposer aux lois qu'en paroles ?
APPROCHE: Dans une démocratie respectueuse des personnes, ces dernières ont là possibilité d'exprimer leur opposition à telle ou telle loi, dans la mesure où elles choisissent pour ce faire le mode du discours, de la discussion ou de la revendication verbale, signes que l'on renonce à la violence physique. Mais est-ce là véritablement le seul mode possible d'opposition ? Après avoir rappelé la façon dont Spinoza justifie ce point de vue, nous-nous demanderons dans quelle mesure un recours à d'au...
-
Les lois de la cité politique ont-elles pur but la paix ou la vertu ?
Introduction. La Cité politique, c'est l'État, l'ensemble des institutions qui organisent l'exercice de l'autorité légitime à l'intérieur d'une communauté nationale. Les lois de la Cité sont les règles définies par cette autorité souveraine. Par ailleurs, la vertu, dans son sens large, désigne une « disposition permanente à vouloir le bien » (Lalande). Il s'agit donc d'un concept qui renvoie à la morale, et celle-ci a pour objet les règles de la conduite, que ces règles soient celles de l'habitu...
-
L'État doit-il susciter notre méfiance ?
L'État ne se confond pas avec la société, il en est la L colonne vertébrale, le principe d'organisation, il dispose d'institutions et d'organes politiques, administratifs, juridiques, etc. Il exerce le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, le gouvernement le représente et il détient le monopole de la violence légitime par son droit de sanction pénale. L'État possède une autorité souveraine qu'il exerce sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoire déterminés. Si, à l'origine, il s'est cons...
-
David Hume Comment la raison
établit-elle les lois de la nature ?
"Le soleil ne se lèvera pas demain, cette proposition n'est pas moins intelligible et elle n'implique pas plus contradiction que l'affirmation : il se lèvera. Nous tenterions donc en vain d'en démontrer la fausseté. Si elle était démonstrativement fausse, elle impliquerait contradiction et l'esprit ne pourrait jamais la concevoir distinctement. C'est donc peut-être un sujet digne d'éveiller la curiosité que de rechercher quelle est la nature de cette évidence qui nous assure de la réalité d'une...
-
Est-il possible de concilier l'existence de lois psychologiques avec l'affirmation de notre liberté spirituelle ?
INTRODUCTION. - Le problème de la liberté met le penseur devant une pénible alternative : s'il le résout par la négative, il renonce au devoir et à la morale; d'autre part, une solution affirmative, soustrayant la vie psychologique au domaine du déterminisme, semble la rendre irrationnelle et inintelligible. Pour satisfaire l'esprit, il faudrait concilier l'existence de lois psychologiques avec l'affirmation de notre liberté spirituelle. Cette conciliation est-elle possible ? I. — THÈSE : LES lO...
-
La connaissance des lois de l'inconscient nous console-t-elle du désordre
de notre conscience ?
Les lapsus, les actes manqués sont des actes qui montrent que notre comportement conscient a ses failles. Or la psychanalyse en mettant au jour les lois de l'inconscient a pu donner une signification à ses actes apparemment anodins. Ainsi la connaissance des lois de l'inconscients nous console-t-elle du désordre de notre conscience ? La psychanalyse comme science du psychisme a montré que la vie psychique regroupait plusieurs instances dont chacune obéissait a ses propres règles. Elle a montré q...
-
-
PEUT-ON DIRE QUE, SI LES SAVANTS VISENT À DÉFINIR LES LOIS DU RÉEL, L'ARTISTE, LUI, IGNORE TOUTE LOI ?
Comparer art et science est assez banal. On est cette fois invité à comparer, pour souligner une éventuelle différence, entre deux pratiques: celle, d'une part, des savants, dont tout le travail paraît lié au «réel» et aux lois qui le déterminent, celle, d'autre part, de l'artiste (on pourra se demander pourquoi il est ainsi au singulier) qui serait «ignorant» de toute loi. Mais qu'est-ce qu'ignorer? Ne pas connaître, ou connaître et passer outre? Et peut-on admettre que la pratique artistique s...
-
l'homme est-il plus libre en obéissant aux lois de la cité qu'en obéissant a lui seul ?
L'homme est-il plus libre en obéissant aux lois de la cité qu'en obéissant à lui seul ? L'homme est un être politique, c'est-à-dire que, au sein du vivre-ensemble, il est contraint d'obéir à des lois. Or, cette obéissance même à des lois constitue un choix (même s'il est tacite ou implicite) pris par l'individu, au sens où il choisit de lui-même de rester au sein de la cité et de se soumettre à ses lois, même quand celles-ci sont injustes : ainsi, dans le Criton, Socrate préfère obéir à la loi a...
-
Peut-on dire que, si les savants visent à définir les lois du réel, l'artiste, lui, ignore toute loi ?
Comparer art et science est assez banal. On est cette fois invité à comparer, pour souligner une éventuelle différence, entre deux pratiques: celle, d'une part, des savants, dont tout le travail paraît lié au «réel» et aux lois qui le déterminent, celle, d'autre part, de l'artiste (on pourra se demander pourquoi il est ainsi au singulier) qui serait « ignorant» de toute loi. Mais qu'est-ce qu'ignorer? Ne pas connaître, ou connaître et passer outre? Et peut-on admettre que la pratique artistique...
-
PEUT-ON DIRE QUE, SI LES SAVANTS VISENT À DÉFINIR LES LOIS DU RÉEL, L'ARTISTE, LUI, IGNORE TOUTE LOI ?
Comparer art et science est assez banal. On est cette fois invité à comparer, pour souligner une éventuelle différence, entre deux pratiques: celle, d'une part, des savants, dont tout le travail paraît lié au «réel» et aux lois qui le déterminent, celle, d'autre part, de l'artiste (on pourra se demander pourquoi il est ainsi au singulier) qui serait « ignorant» de toute loi. Mais qu'est-ce qu'ignorer? Ne pas connaître, ou connaître et passer outre? Et peut-on admettre que la pratique artistique...
-
Saint Thomas d'Aquin et la loi
Texte de Thomas d’Aquin (Bac L de juin 1994, Toulouse) " Nous avons dit, à propos de l'étude des lois, que les actes humains soumis aux lois portent sur des situations singulières qui peuvent varier à l'infini. Il est donc impossible d'instituer une loi qui ne serait jamais dans aucun cas en défaut. Pour établir une loi, les législateurs considèrent les conditions générales ; mais l'observance de cette loi serait dans certaines situations contraire à la justice et au bien commun que la loi e...
-
En quoi la technique est-elle dangereuse ?
Demande d'échange de corrigé de Yigit Esen ([email protected]). Sujet déposé : EST-IL SAGE DE CROIRE AUX MIRACLES DE LA TECHNIQUE ? Le progrès technique est la fierté de nos sociétés. On plaint Galilée de n'avoir pas eu nos télescopes pour observer le ciel, Littré d'avoir dû faire son grand dictionnaire sans ordinateur. Mais peut-être voyons-nous les gains sans mesurer les pertes: "est - il sage de croire aux miracles de la technique".pour répondre a ce sujet nous allons commencer par une pre...
-
Baruch SPINOZA
«Par droit de nature, donc, j'entends les lois mêmes ou règles de la Nature suivant lesquelles tout arrive, c'est-à-dire la puissance même de la nature. Par suite le droit naturel de la Nature entière et conséquemment de chaque individu s'étend jusqu'où va sa puissance, et donc tout ce que fait un homme suivant les lois de sa propre nature, il le fait en vertu d'un droit de nature souverain, et il a sur la nature autant de droit qu'il a de puissance. Si donc la nature humaine était disposée de t...
-
Kant: La logique est la science des lois nécessaires de l'entendement
Thème 69 Kant: La logique est la science des lois nécessaires de l'entendement De même que la totalité de la nature est un ensemble de phénomènes interdépendants liés par des règles, notre entendement en ses actes est lui aussi régi par des règles. Plus encore, il est la source et la faculté de penser les règles. Dans l'acte de connaître, notre sensibilité nous fournit des intuitions, et l'entendement soumet ces représentations sensorielles à des règles. La logique a pour objet les règles auxqu...
-
-
Etre juste et obéir aux lois, est-ce la même chose ?
La loi est très diverse. Elle peut être positive, c'est-à-dire être écrite et concernant tout un peuple ; elle peut être naturelle, c'est-a-dire précéder toute loi écrite, elle peut être morale ou divine. Obéir à ces différentes lois semble être nécessaire pour être juste. Mais est-ce la seule condition à la justice ? Ne doit-on pas penser que d'autres conditions existent ? Être juste, est-ce forcément obéir à la loi ou peut-on le définir autrement ? Doit-on penser qu'on est juste toujours relat...
-
LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR ?
LA VALEUR MORALE DU TRAVAIL ET LE PROBLÈME DU LOISIR Préambule. Notions élémentaires concernant la production Karl MARX a montré que le premier objet — et peut-être le seul objet — de l'économie politique est la production. Il ne peut y avoir distribution ni consommation avant que les choses utiles ne soient produites. Et il est historiquement certain que les modes de production ont déterminé les modes de répartition des richesses sans que jamais l'inverse se produise. Mais la notion de producti...
-
Montesquieu
"Comme dans les démocraties le peuple paraît à peu près faire ce qu'il veut, on a mis la liberté dans ces sortes de gouvernements, et on a confondu le pouvoir du peuple avec la liberté du peuple. Il est vrai que dans les démocraties le peuple paraît faire ce qu'il veut ; mais la liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un État, c'està-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point con...
-
Platon
"Si un médecin qui entend bien son métier, au lieu d'user de persuasion, contraint son malade à suivre un meilleur traitement en dépit des préceptes écrits, quel nom donnera-t-on à une telle violence? Tout autre nom que celui de la faute contre l'art ou l'erreur fatale à la santé, n'est-ce pas? Quand on a fait, contre les lois écrites et l'usage traditionnel, des choses plus justes, meilleures et plus belles qu'auparavant, ne sera-t-on pas autorisé à tout dire plutôt que de prétendre que les vic...
-
Le gouvernement pour le peuple engendre-t-il spontanément la liberté ?
Introduction : Le gouvernement est l'ensemble des institutions qui ont pour but de conduire l'Etat. Le gouvernement pour et par le peuple désigne la démocratie (étymologiquement le pouvoir du peuple). La liberté se laisse comprendre en son sens le plus général comme le pouvoir de faire ce que l'on veut et dans son acception spécifiquement politique, comme le fait d'être gouverné par des lois que l'on a soi-même choisi. Dans la mesure où le peuple ne peut vouloir servir que son intérêt, il s...
-
La liberté de l'esprit a t-elle pour condition le travail ou le loisir ?
Pour l'opinion, la question paraît relever de l'humour le plus noir, et la réponse aller de soi: il semble évident qu'on a plus de liberté dans le loisir (ou l'on fait ce que l'on veut — ou croit vouloir?) que dans le travail, en général perçu comme contraignant et, en ce sens, contraire à la liberté. Mais il s'agit ici de la liberté de l'esprit — et de se demander si celle-ci est conditionnée par le fait que l'homme travaille ou par son loisir, autrement dit si elle résulte de l'un ou de l'autr...
-
LA LIBERTÉ DE L'ESPRIT A-T-ELLE POUR CONDITION LE LOISIR OU LE TRAVAIL ?
Pour l'opinion, la question paraît relever de l'humour le plus noir, et la réponse aller de soi: il semble évident qu'on a plus de liberté dans le loisir (ou l'on fait ce que l'on veut — ou croit vouloir?) que dans le travail, en général perçu comme contraignant et, en ce sens, contraire à la liberté. Mais il s'agit ici de la liberté de l'esprit — et de se demander si celle-ci est conditionnée par le fait que l'homme travaille ou par son loisir, autrement dit si elle résulte de l'un ou de l'autr...
-
Comte, Cause et loi: la science
décrit les lois des phénomènes, elle n'explique pas leurs causes
Indications générales Auguste Comte (1798-1857) est le fondateur de l'école positiviste. Scientifique et philosophe des sciences, il développe un projet global de refondation rationnelle de la société, à partir d'une nouvelle science – dont il invente le nom: la «sociologie», qui est pour lui le point d'aboutissement de toutes les sciences. Dans les sciences, le positivisme, s'opposant à la métaphysique, substitue à la recherche du «pourquoi?» la recherche du «comment?». Citation «Le caractère f...
-
-
Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Passions: non pas l’affectivité en général, mais les affects passifs (inadéquats, dépendants). La passion est donc, chez Spinoza, la forme passive du Désir. Une action, au contraire, en est la forme active (affect actif). Une joie passive est une passion, mais il existe une joie active, adéquate réfléchie, qui est une action. Les passions expriment une servitude mais non un péché coupable ou un «vice de la nature». Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par l...
-
La liberté de penser => KANT
« La liberté de penser signifie que la raison ne se soumette à aucune autre loi que celle qu'elle se donne à elle-même. Et son contraire est la maxime d'un usage sans loi de la raison – afin, comme le génie en fait le rêve, de voir plus loin qu'en restant dans les limites de ses lois. Il s'ensuit comme naturelle conséquence que, si la raison ne veut point être soumise à la loi qu'elle se donne à elle-même, il faut qu'elle s'incline sous le joug des lois qu'un autre lui donne ; car sans la m...
-
COURNOT
Bornons-nous [...] à considérer les phénomènes naturels où les causes et les effets s'enchaînent, de l'aveu de tout le monde, d'après une nécessité rigoureuse ; alors il sera certainement vrai de dire que le présent est gros de l'avenir, et de tout l'avenir, en ce sens que toutes les phases subséquentes sont implicitement déterminées par la phase actuelle, sous l'action des lois permanentes ou des décrets éternels auxquels la nature obéit ; / mais on ne pourra pas dire sans restriction que le pr...
-
KANT
"Lorsque Galilée fit rouler ses boules sur le plan incliné par un degré d'inclinaison qu'il avait lui-même choisi, ou que Torricelli fit porter à l'air d'un poids qu'il savait d'avance égal à une colonne d'eau de lui connue, [...] ils comprirent que la raison n'aperçoit que ce qu'elle produit elle-même d'après son propre plan, qu'elle doit prendre les devants avec les principes qui commandent ses jugements selon des lois fixes et forcer la nature à répondre à ses questions, mais ne pas se laisse...
-
Etre libre, est-ce pouvoir faire ce que l'on veut ?
Introduction "Quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d'autres" (Rousseau, Lettres écrites de la montagne). Cette formule montre qu'il est naïf et dangereux d'identifier la liberté a une indépendance totale. "pouvoir faire ce que l'on veut" = aspect réducteur de la liberté. Etre libre n'est-il pas plus exigeant qu'on ne le croit? Problématique: Pour que la liberté existe vraiment, ne doit-elle pas plutôt concerner également chacun, c qui implique qu'elle soit limi...
-
Bergson et la science
Trop souvent nous nous représentons encore l'expérience comme destinée à nous apporter des faits bruts : l'intelligence, s'emparant de ces faits, les rapprochant les uns des autres, s'élèverait ainsi à des lois de plus en plus hautes. Généraliser serait donc une fonction, observer en serait une autre. Rien de plus faux que cette conception du travail de synthèse, rien de plus dangereux pour la science et pour la philosophie. Elle a conduit à croire qu'il y avait un intérêt scientifique à assembl...
-
COURNOT: Bornons-nous [...] a considerer les phenomenes naturels...
Bornons-nous [...] à considérer les phénomènes naturels où les causes et les effets s'enchaînent, de l'aveu de tout le monde, d'après une nécessité rigoureuse ; alors il sera certainement vrai de dire que le présent est gros de l'avenir, et de tout l'avenir, en ce sens que toutes les phases subséquentes sont implicitement déterminées par la phase actuelle, sous l'action des lois permanentes ou des décrets éternels auxquels la nature obéit ; / mais on ne pourra pas dire sans restriction que le pr...
-
Baruch SPINOZA
Plus on prendra de soin pour ravir aux hommes la liberté de la parole, plus obstinément ils résisteront, non pas les avides, les flatteurs et les autres hommes sans force morale, pour qui le salut suprême consiste à contempler des écus dans une cassette et à avoir le ventre trop rempli, mais ceux à qui une bonne éducation, la pureté des moeurs et la vertu donnent un peu de liberté. Les hommes sont ainsi faits qu'ils ne supportent rien plus malaisément que de voir les opinions qu'ils croient vrai...
-
-
La Politique et le droit
Cours 2: La politique et le droit Introduction: Qu’est-ce que la politique ? Qu’est-ce qui fait la spécificité de la politique ? Au sens moderne, la politique désigne l’art de gouverner, plus spécifiquement tout ce qui concerne l’Etat ou le gouvernement. Mais le terme avait un sens plus large au départ. Dans la conception antique, le terme de politique (du grec politikos= qui concerne les citoyens; polis= la cité) désigne ce qui concerne l’ensemble des citoyens ou la vie de la Cité. La po...
-
KANT: triangle et géométrie
Le premier qui démontra le triangle isocèle (qu'il s'appelât Thalès ou comme l'on voudra) eut une grande lumière; car il trouva qu'il ne devait pas suivre à la trace ce qu'il voyait dans la figure, ni s'attacher au simple concept de cette figure comme si cela devait lui en apprendre les propriétés, mais qu'il lui fallait réaliser cette figure, au moyen de ce qu'il y pensait et s'y représentait lui-même a priori par concepts (c'est-à-dire par construction), et que, pour connaître sûrement qu...
-
KANT
« Le premier qui démontra le triangle isocèle (qu'il s'appelât Thalès, ou de tout autre nom) fut frappé d'une grande lumière ; car il trouva qu'il ne devait pas s'attacher à ce qu'il voyait dans la figure, ou même au simple concept qu'il en avait, pour en apprendre en quelque sorte les propriétés, mais qu'il n'avait qu'à dégager ce que lui-même y faisait entrer par la pensée et construisait a priori, et que, pour connaître certainement une chose a priori, il ne devait attribuer à cette chose que...
-
Explication linéaire n°2 Montesquieu : De l’esprit des lois (1748)
Explication linéaire n°2 Montesquieu : De l’esprit des lois (1748) Introduction : De l’esprit des lois est un essai de réflexion politique. Montesquieu cherche à y définir des Institutions qui garantiraient l’égalité entre les Hommes. 5 mvts : - mvt mvt mvt mvt mvt 1 2 3 4 5 (l.1-2) : mise en place d’une énonciation ironique (l.3-6) : arguments économiques (l.7-16) : arguments physiques (l.17-22) : arguments de l’esprit (l.23-fin) : appel au prince Pblm : Comment Mo...
-
En l'absence des lois, les hommes seraient-ils vraiment réduits à l'état de bêtes sauvages ?
En l'absence des lois, les hommes seraient-ils vraiment réduits à l'état de bêtes sauvages ? • C'est la thèse qui a été développée par certains théoriciens du contrat social, par Hobbes notamment, qui voit dans l'état de nature un état de guerre de tous contre tous, où «l'homme est un loup pour l'homme”.. Le contrat social, instaurant l'État et le droit, aurait pour but de mettre fin à cet état de conflit continuel des hommes et à la crainte permanente qui en résulte. Hobbes est considéré, avec...
-
KANT
« La République de Platon est devenue proverbiale, comme exemple prétendu frappant d'une perfection imaginaire qui ne peut avoir son siège que dans le cerveau d'un penseur oisif. Mais il vaudrait bien mieux s'attacher davantage à cette idée et (là où cet homme éminent nous laisse sans secours) la mettre en lumière grâce à de nouveaux efforts, que de la rejeter comme inutile, sous le très misérable et très honteux prétexte qu'elle est irréalisable. Une constitution ayant pour but la plus grande l...
-
Bergson
Trop souvent nous nous représentons encore l'expérience comme destinée à nous apporter des faits bruts : l'intelligence, s'emparant de ces faits, les rapprochant les uns des autres, s'élèverait ainsi à des lois d e p l u s en plus hautes. Généraliser serait donc une fonction, observer en serait une autre. Rien de plus faux que cette conception du travail de synthèse, rien de plus dangereux pour la science et pour la philosophie. Elle a conduit à croire qu'il y avait un intérêt scientifique à ass...
-
LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE chez LEIBNIZ
a) A certains égards, la théorie leibnizienne est un panlogisme. Le principe de contradiction suffit à rendre compte de toutes les propriétés d'une essence. C'est ainsi qu'on peut déduire, par la seule force de la logique, toutes les propriétés de la sphère, du triangle, à partir de leur définition initiale. b) Cependant Leibniz n'est pas spinoziste. Pour Leibniz tout ce qui n'est pas contradictoire, est possible, mais tout ce qui est possible n'est pas réel. Pour expliquer l'existence réelle de...
-
-
Baruch SPINOZA
Il convient de ne jamais oublier le but poursuivi par l'état de société. Ce but n'est autre que la paix et la sécurité de la vie. Le meilleur État, par conséquent, est celui où les hommes vivent dans la concorde, et où la législation nationale est protégée contre toute atteinte. En effet, il est certain que les séditions, les guerres, l'indifférence systématique ou les infractions effectives aux lois sont bien plus imputables aux défauts d'un État donné qu'à la méchanceté des hommes. Car les hom...
-
Platon
"Il est, décidément, indispensable aux hommes de se donner des lois et de vivre conformément à ces lois ; autrement, il n'y a aucune différence entre eux et les animaux qui, sous tous les rapports, sont les plus sauvages. Et voici quelle en est la raison : il y a absolument pas d'homme qui naisse avec une aptitude naturelle, aussi bien à discerner par la pensée ce qui est avantageux pour l'humanité en vue de l'organisation politique, que, une fois cela discerné, à posséder constamment la possibi...
-
Emmanuel Kant, Métaphysique des moeurs, Première partie : Doctrine du droit.
La raison ( ... ) énonce en nous son veto irrésistible : Il ne doit y avoir aucune guerre ; ni celle entre toi et moi dans l'état de nature, ni celle entre nous en tant qu'Etats, qui bien qu'ils se trouvent intérieurement dans un état légal, sont cependant extérieurement (dans leur rapport réciproque) dans un état dépourvu de lois - car ce n'est pas ainsi que chacun doit chercher son droit. Aussi la question n'est plus de savoir si la paix perpétuelle est quelque chose de réel ou si ce n'est qu'...
-
Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que...
-
Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que la...
-
Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
-
Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
-
Kant, Leçons d'éthique
Kant Leçons d'Ethique Sujet : « L'éthique peut proposer des lois de moralité qui sont indulgentes et qui s'ordonnent aux faiblesses de la nature humaine, et ainsi elle s'accommode à cette nature en ne demandant rien de plus à l'homme que ce qu'il est en mesure d'accomplir. Mais l'éthique peut aussi être rigoureuse et réclamer la plus haute perfection morale. En fait, la loi morale doit elle-même être rigoureuse. Une telle loi, que l'homme soit en mesure ou non de l'accomplir, ne doit pas être i...
-
-
Baruch SPINOZA
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une ne peut être rationnellement conçue sans l’autre. Le déploiement existentiel des conséquences nécessaires est le déterminisme. Les lois de la Nature découlent nécessairement de l’essence de la substance. Vérité: c e n’est pas seulement l’accord de l’idée et de son objet extérieur: c’est aussi et surtout l’accord de cette idée avec elle-même, et l’évidence intérieure et immédiat...
-
Dans quel but les hommes se donnent-ils des lois ?
Cette superbe puissance ennemie de la raison, qui se plaît à la contrôler et à la dominer, pour montrer combien elle peut en toutes choses a établi en l'homme une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malheureux, ses sains, ses malades, ses riches, ses pauvres. Elle fait croire, douter, nier la raison Elle suspend les sens, elle les fait sentir. Elle a ses fous et ses sages. Et rien ne nous dépite davantage que de voir qu'elle remplit ses hôtes d'une satisfaction autrement pleine et entière qu...