200 résultats pour "dieu"
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KANT: un usage pratique de la raison
Introduction: Ce texte est un extrait de la préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure. Dans cette préface, Kant explicite ce qu'est la démarche critique et en montre tous les enjeux. La critique consiste, non pas à étendre plus loin notre savoir, mais au contraire à adopter un point de vue réflexif sur la production de ce savoir et ses conditions de légitimité. Il s'agit pour la raison de se retourner sur elle-même et de déterminer les bornes de son pouvoir, les limites de so...
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La religion doit-elle refuser les idées modernes ?
Intégrism e La religion doit-elle refu· ser les idées modernes? ~ La parole de Dieu est sacrée. Il faut lui être aveuglément fidèle. La foi se fonde sur une stricte observance. ~ La religion ne peut pas nier les progrès de la raison. L'intelligence est un don divin que l'homme doit cultiver.
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Définition: ANTHROPOMORPHISME.
ANTHROPOMORPHISME. MÉTA. : Tendance de l'esprit à attribuer à Dieu les sentiments et les idées de l'homme, à expliquer ce qui n'est pas l'homme par des notions empruntées à la nature de celui-ci. « Nous ne pouvons nous faire aucune idée de Dieu, nous ne pouvons en parlant de lui, employer aucun mot, qui ne soit de l'anthropomorphisme. (Goblot.)
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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SAINT PAUL: «Je suis par
l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair
esclave de la loi du péché.»
Le fondement de la morale est rationnel. «Je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.» Saint Paul, Épître aux Romains (1er ap. J.-C.). • D'après saint Paul, l'homme est partagé entre deux lois, celle de Dieu et celle du corps. La première est comprise par l'entendement: c'est l'intellect, la raison, qui me permet de voir quels sont mes devoirs (en particulier le commandement: «Tu ne tueras point»). Si les hommes dérogent à ces command...
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DESCARTES: «J'ai en quelque façon
premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire
de Dieu que de moi-même.»
DESCARTES: «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même.» La constitution du sujet par l'extérieur. «J'ai en quelque façon premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est-à-dire de Dieu que de moi-même» Descartes, Méditations métaphysiques (1641), III. • La conception cartésienne du sujet semble gommer deux aspects de l'existence humaine: - la finitude (la fatigue, la paresse, le désir, l'hésitation, le remords),...
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Définition: LOGOS.
LOGOS. Pour Platon, c'est Dieu en tant que source des Idées. — Pour Philon, c'est un intermédiaire entre Dieu et le monde. — Pour les néoplatoniciens, c'est une forme de la divinité. — Pour Maine de Biran, c'est une « raison suprême », un principe plus haut que le moi.
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Bergson
"Qui ne voit que la cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une société de se défendre contre d'autres, et que c'est d'abord contre tous les autres hommes qu'on aime les hommes avec lesquels on vit ? Tel est l'instinct primitif. Il est encore là, heureusement dissimulé sous les apports de la civilisation; mais aujourd'hui encore nous aimons naturellement et directement nos parents et nos concitoyens, tandis que l'amour de l'humanité est indirect et acquis. A ceux-là nous...
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Bergson
Qui ne voit que la cohésion sociale est due, en grande partie, à la nécessité pour une société de se défendre contre d'autres, et que c'est d'abord contre tous les autres hommes qu'on aime les hommes avec lesquels on vit ? Tel est l'instinct primitif. Il est encore là, heureusement dissimulé sous les apports de la civilisation ; mais aujourd'hui encore nous aimons naturellement et directement nos parents et nos concitoyens, tandis que l'amour de l'humanité est indirect et acquis. À ceux-là nous...
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LA THÉORIE DE LA CONNAISSANCE chez LEIBNIZ
a) A certains égards, la théorie leibnizienne est un panlogisme. Le principe de contradiction suffit à rendre compte de toutes les propriétés d'une essence. C'est ainsi qu'on peut déduire, par la seule force de la logique, toutes les propriétés de la sphère, du triangle, à partir de leur définition initiale. b) Cependant Leibniz n'est pas spinoziste. Pour Leibniz tout ce qui n'est pas contradictoire, est possible, mais tout ce qui est possible n'est pas réel. Pour expliquer l'existence réelle de...
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Vocabulaire: ONTOLOGIQUE.
ONTOLOGIQUE. Qui concerne l'être. Pour Heidegger, ontologique est synonyme d'existential. — Preuve ontologique : argument de la preuve de l'existence de Dieu, défendu par saint Anselme, Descartes et Leibniz, selon lequel, l'existence étant une perfection, Dieu existe nécessairement.
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Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
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Nietzsche: Peut-on concevoir une société sans État ?
VOCABULAIRE: SANS: A l'exclusion de, exprime l'absence. ÉTAT: 1) Avec une minuscule, manière d'être, disposition (un état d'esprit). 2) Avec une majuscule, un ensemble d'individus soumis à une même autorité politique, ou plus précisément cette autorité politique elle-même. L'État c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. 3) État de droit: tout État qui s'applique à respecter la personne et à garantir les libertés individuelles. 4) Raison d'État:...
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Alain
La mentalité de l'homme moderne, de l'homme de l'Occident', s'est, depuis le début du xviie siècle, et surtout, selon Alain, sous l'influence de Descartes', tout imprégnée de l'esprit scientifique. La science, aussi bien par l'extension des connaissances que par le développement de ses applications, a progressivement chassé devant elle la superstition et fait disparaître les pratiques magiques. Le monde est devenu pour l'homme moderne le lieu de l'indifférence. C'est ce monde que décrit ici Alai...
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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE
PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1. La fonction du mythe (Hésiode) Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai). L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain. - Deux (tro...
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Repères: ABSOLU / RELATIF
Le terme d' ABSOLU vient du latin "ab-solutus" qui signifie: sans lien, délié de tout. Ainsi, on désigne par ce terme, ce qui existe par soi-même, sans dépendre d'aucune cause étrangère. Par exemple, pour Spinoza, Dieu est absolu car cause de lui-même (causa sui). En revanche, est relatif, ce qui ne peut exister que par et pour une extériorité, une cause étrangère. Ainsi, les créatures (comme les hommes, les animaux, etc.) ne sont que des relatifs par rapport à Dieu.
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Descartes, Cogito ergo sum : «Je pense donc je suis »
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien...
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Platon: Eros philosophe
PLATON : LE DÉSIR PEUT ÊTRE PHILOSOPHIQUE Tout désir n'est pas mauvais. Aux désirs immoraux, on peut opposer d'autres désirs. Ne peut-on découvrir, dans l'âme, un désir de savoir, de connaître la vérité et la sagesse ? Platon, au coeur du désir amoureux, met en évidence l'inquiétude d'un désir qui, s'il est bien compris, doit animer toute recherche réellement philosophique. « - Nul dieu ne philosophe, ni ne désire devenir savant (ils le sont tous) et quelqu'un de savant ne philosophe pas ; les...
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Tout ce qui est réel est-il rationnel ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Introduction à la Petite Logique in Morceaux choisis (Gallimard) de Hegel. Citation : « L'on trouve dans la préface de la Philosophie du Droit ces propositions : Ce qui est rationnel est aussi réel, et ce qui est réel est aussi rationnel. Ces propositions bien simples ont été vivement attaquées [...] Mais en ce qui concerne leur signification, pour la bien saisir, il faut se pénétrer de ce principe que Dieu est la réalité la plus haute et la seule réalité, et que, rela...
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HOBBES
«La seule façon d'ériger un tel pouvoir commun, apte à défendre les gens de l'attaque des étrangers, et des torts qu'ils pourraient se faire les uns aux autres, et ainsi à les protéger de telle sorte que par leur industrie et par les productions de la terre, ils puissent se nourrir et vivre satisfaits, c'est de confier tout leur pouvoir et toute leur force à un seul homme, ou à une seule assemblée, qui puisse réduire toutes leurs volontés, par la règle de la majorité, en une seule volonté. [...]...
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Alain: Peut-on refuser l'inconscient ?
Être conscient, c'est d'abord être affecté par quelque chose, aussi la conscience peut-elle apparaître comme essentiellement réceptive, voire passive. La conscience est-elle libre, ou déterminée ? La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut auss...
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Fiche de cours en philo : LA RELIGION .
• Il s'agit ici de décrire le phénomène religieux, présent dans toute société humaine, ainsi que les croyances qui s'y rattachent (§ 1 à 5). Faut-il, par ailleurs, accorder créance à la critique de l'illusion religieuse, telle qu'elle est développée chez Feuerbach, Marx et Freud (§ 6, 7 et 8) ? A chacun de décider, en son âme et conscience. • La religion ne se confond pas avec la magie, ensemble de rites et de procédés occultes (§ 1). C'est un système solidaire de croyances et de pratiqu...
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HOBBES: La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes
La cause finale, le but, le dessein que poursuivent les hommes, eux qui par nature aiment la liberté et l'empire exercé sur autrui, lorsqu'ils se sont imposé des restrictions au sein desquelles on les voit vivre dans les républiques, c'est le souci de pourvoir à leur propre préservation et de vivre plus heureusement par ce moyen : autrement dit de s'arracher à ce misérable état de guerre qui est, je l'ai montré, la conséquence nécessaire des passions naturelles des hommes, quand il n'exist...
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Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII
Commentaire : ZOLA - L'Assommoir - l'Oie - extrait du chapitre VII Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette ; c'est-à-dire que personne de la société ne se souvenait de s'être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassé sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d'ailleur...
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LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ?
LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ? Introduction : Déf. : la vérité : vérité d'un fait, (que s'est-il passé ?), qu'il s'agisse de notre histoire personnelle ou de l'Histoire de l'humanité ; vérité d'une affirmation (me dit-il la vérité ?), vérités scientifiques (quelle est la cause de tel phénomène ?), vérités métaphysiques (Dieu, l'origine de l'homme…).Découvrir la vérité serait donc découvrir ce que les choses sont en elles-mêmes, retirer le voile qui les cache (vérité en grec se...
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Nietzsche
Où est allé Dieu ? Je vais vous le dire ! Nous l'avons tué - vous et moi ! Nous sommes tous ses assassins ! « Ce tout ce qui est écrit, je n'aime que ce que l'on écrit avec son sang. » Cette phrase de Nietzsche suffit à caractériser son œuvre. Car, même si Nietzsche a beaucoup lu, le véritable laboratoire de sa pensée est son propre vécu. D'où une pensée angoissée, lucide, qui oscille entre le pessimisme et la gaieté. Une pensée éclatée, contradictoire. Un immense pied de nez à la morale hypocr...
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Le progrès des sciences a-t-il fortifié ou affaibli la preuve de l'existence de
Dieu, dite des causes finales ?
Le progrès des sciences a-t-il fortifié ou affaibli la preuve de l'existence de Dieu, dite des causes finales ? A. — Il y en a qui prétendent qu'il l'a affaiblie. La science, disent-ils, est l'ennemie de la finalité. Tous les progrès de la science ont été des progrès du mécanisme. A mesure qu'on a mieux connu le inonde, on a interprété dans un autre sens des laits qui semblaient.. auparavant. des preuves de finalité. L'horizon s'est élargi ; la terre et l'homme ont cessé d'occuper le centre des...
- Aristote
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LEIBNIZ et la raison paresseuse
Les hommes presque de tout temps ont été troublés par un sophisme que les anciens appelaient la raison paresseuse, parce qu’il allait à ne rien faire ou du moins à n’avoir soin de rien, et à ne suivre que les plaisirs présents. Car, disaiton, si l’avenir est nécessaire, ce qui doit arriver arrivera quoi que je puisse faire. Or l’avenir, disait-on, est nécessaire, soit parce que la divinité prévoit tout, et le préétablit même, en gouvernant toutes les choses de l’univers ; soit parce que cel...
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DESCARTES: raison et chimères
"... soit que nous veillons, soit que nous dormions, nous ne nous devons jamais laisser persuader qu'à l'évidence de notre raison. Et il est à remarquer que je dis de notre raison, et non point de notre imagination ni de nos sens : comme encore que nous voyons le soleil très clairement, nous ne devons pas juger pour cela qu'il ne soit que de la grandeur que nous le voyons ; et nous pouvons bien imaginer distinctement une tête de lion entée sur le corps d'une chèvre, sans qu'il faille concl...
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Peut-on concevoir une religion scientifique ?
Auguste Comte 1857 Peu -on concevoir une reli ion sciemtifique? ~ Le positivisme scientifique doit aboutir à une nouvelle religion vouée à l'humanité . . , Comte s'est égaré dans des considérations mystiques étrangères à l'esprit scientifique.
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Philon d'Alexandrie
Philon d'Alexandrie 40 av. JC-40 ap. JC Philon occupait une place en une dans la riche communauté juive d'Alexandrie. C'était un milieu où la culture grecque avait acquis depuis longtemps droit de cité sans doute lisait-on toujours la Bible, mais dans sa traduction grecque, et conıme le note Bréhier, on l'expliquait comme les Grecs expliquaient Homère, par la méthode allégorique. Ce point est très important, car la Genèse ainsi entendue, par exemple, s'ouvre sur l'histoire d'une intelligence pur...
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- DESCARTES: erreur et volonté chez l'homme
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LEIBNIZ: une raison suffisante
Maintenant il faut s'élever à la Métaphysique, en nous servant du grand principe peu employé communément, qui porte que rien ne se fait sans une raison suffisante, c'est-à-dire que rien n'arrive sans qu'il soit possible à celui qui connaîtrait assez les choses, de rendre une raison qui suffise pour déterminer pourquoi il en est ainsi, et non pas autrement. Ce principe posé, la première question qu'on a droit de faire, sera pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien. Car le rien est plus...
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La religion sans la conscience morale n'est qu'un culte superstitieux.
UNIVERSITE DES LETTRES ET DES SCIENCES HUMAINES DE BAMAKO (ULSHB) FACULTÉ DES SCIENCES HUMAINES ET DES SCIENCES DE L’ÉDUCATION (FSHSE) D. E. R de PHILOSOPHIE Master de Recherche en Philosophie Spécialité 3 : Philosophie politique et morale et éthique appliquée Examen du cours MPh222 : Morale et Religion Professeur chargé du cours : Dr. Thérèse SAMAKÉ Fait par : Amadou MALÉ No : MAAM0309951400 Année universitaire 2020-2021
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Signification et portée du cogito cartésien ?
Qu'est-ce que le cogito ? C'est d'abord l'aboutissement du doute méthodique de Descartes tel que les Méditations, en particulier, l'exposent. La seule certitude à laquelle il est possible de parvenir est celle de soi en tant qu'être capable de pensée, c'est-à-dire de doute, d'erreur, d'imagination, de conceptualisation. C'est à partir de cette certitude première que Descartes, ramené à la seule connaissance d'un Moi qui n'est ni un corps ni une âme mais un carrefour de facultés intellectuell...
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L'ETHIQUE DE SPINOZA (Analyse et critique) ?
La doctrine philosophique de Spinoza est surtout renfermée dans les cinq livres de l'Ethique. Cet ouvrage est ainsi appelé à cause des conclusions morales qui découlent du spinozisme. Le premier livre traite de Dieu ; le second, de la nature humaine ; le troisième, des passions; le quatrième, de la servitude humaine; le cinquième, de la liberté humaine. Le spinozisme, tel que nous le trouvons dans l'Ethique, est exposé d'une manière géométrique, par axiomes, définitions et corollaires. Spinoza p...
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KANT: Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ?
"Qu'est-ce donc, au demeurant, la religion ? La religion est la loi présente en nous pour autant qu'elle reçoit son poids d'un législateur et juge au-dessus de nous (...). Chants de louange, prières, fréquentation de l'église ne sont destinés qu'à donner à l'homme des forces nouvelles, un courage neuf pour s'amender, ou à servir d'expression à un coeur animé de la représentation du devoir. Elles ne sont que préparations à des oeuvres de bien, mais non oeuvres de bien elles-mêmes, et l'on n...
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DE SAINT AUGUSTIN A SAINT THOMAS
C'est par saint Augustin avant tout que l'inspiration platonicienne va se perpétuer ; mais il faut ajouter à cette prestigieuse influence celle d'un auteur inconnu qui se donnait pour saint Denys, disciple de saint Paul. C'est le Pseudo-Denys, Denys l'Aréopagite auteur au Ve siècle d'ouvrages tels que : Les n o m s divins, la Hiérarchie céleste. Le sens d e son œuvre est celui d'une transposition chrétienne d e la philosophie de Plotin : Dieu est transcendant et ineffable, mais il est le princip...
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MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME
MALEBRANCHE, FOSSOYEUR DU CARTÉSIANISME ? Tous les ordres religieux enseignants ne sont pas également sensibles aux nouveautés philosophiques. Si les jésuites restent largement fidèles à la scolastique quitte à être sèchement rappelés à l'ordre par leur congrégation, comme le montre l'exemple de Rodolphe Du Tertre (1677-1762), un temps attiré par la philosophie de Malebranche, d'autres congrégations sont sensibles au cartésianisme et participent clairement à sa diffusion. C'est notam...
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La liberté de religion est-elle légitime ?
John Locke 1689 Lettre sur la tolé rance La liberté de religion est-elle légitime? ~ La religion est une affaire privée. Le pouvoir politique ne doit pas établir de discrimination entre les différents cultes. Q> Toute religion tend au fanatisme. La liberté religieuse doit donc être étroitement surveillée.
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La religion musulmane est-elle incompatible avec la philosophie ?
La religion incompatibfe avec a eest-elle ilosophie? (mJ) L'islam est incompatible avec la philosophie; c'est du moins ce qu'affirme le théologien Al-Ghazâlî au XIIe siècle. Selon Averroès, on peut être à la fois musulman et philosophe. La loi divine appelle à étudier rationnellement les choses. cD
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LES GRANDS COURANTS : LE MOYEN ÂGE, L’EPOQUE MODERNE ET L’EPOQUE CONTEMPORAINE
Grands Courants II UCAO-Licence II 2021-2022 Père Hippolyte YOMAFOU, scj. LES GRANDS COURANTS : LE MOYEN ÂGE, L’EPOQUE MODERNE ET L’EPOQUE CONTEMPORAINE AVANT-PROPOS Que la philosophie antique ait été conçue non seulement comme une théorie, mais comme un mode de vie, c'est ce que nous avons vu l’année dernière, avec l’unité grécoromaine. Vers le Ve siècle, cette unité gréco-romaine, ou méditerranéenne, est brisée en même temps que l’unité politique. Avec la destruction des grande...
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ROUSSEAU: l'homme est faible
Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature bénéficie d'une douce liberté, puisque il vit dans une indépendance. Ces besoins sont immédiatement satisfaits et n'a nullement besoin du secours des autres hommes pour bien vivre. La société apparaît selon Rousseau, non comme l'effet d'un besoin, mais naît des circonstances extérieures, qui sont d'ordres climatiques pour la plupart. En d'autres termes, la société n'a rien de nécessaires, mais est accidentelle. Ainsi selon lui : « L'extrême inégalité dan...
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Baruch SPINOZA
SPINOZA : ORIGINE DE LA SUPERSTITION VOCABULAIRE SPINOZISTE Sagesse: attitude sereine de l’homme libre, atteinte par la connaissance philosophique. Elle est caractérisée par le sentiment d’être, et d’être éternel, cette conscience d’être étant permanente et active. Elle est donc joie. Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles....
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Nietzsche
Pour Nietzsche, le christianisme est le dernier symptôme de valeurs. la décadence, contre lequel il faut opérer un renversement des Nietzsche forme une attaque virulente contre la religion, et principalement le christianisme, dont saint Paul est, pour lui, le véritable fondateur. Mais la religion chrétienne n’est que l’aboutissement extrême de l’idéalisme, du moralisme, qui se font jour dès « le cas Socrate ». comprendre les attaques de Nietzsche, c’est comprendre ce qu’il entend par le renver...
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Alain: Ces temps de destruction mécanique
Ces temps de destruction mécanique ont offert des exemples tragiques de cette détermination par les causes sur lesquels des millions d'hommes ont réfléchi inévitablement. Un peu moins de poudre dans la charge, l'obus allait moins loin, j'étais mort. L'accident le plus ordinaire donne lieu à des remarques du même genre ; si ce passant avait trébuché, cette ardoise ne l'aurait point tué. Ainsi se forme l'idée déterministe populaire, moins rigoureuse que la scientifique, mais tout aussi raisonnable...
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DESCARTES: Considérant quelles sont mes erreurs...
Considérant quelles sont mes erreurs... je trouve qu'elles dépendent du concours de deux causes, à savoir de la puissance de connaître qui est en moi et de la puissance d'élire ou bien de mon libre arbitre : c'est-à-dire de mon entendement et ensemble de ma volonté. Car par l'entendement seul, je n'assure ni ne nie aucune chose, mais je conçois seulement les idées des choses, que je puis assurer ou nier. Or en le considérant ainsi précisément, on peut dire qu'il ne se trouve jamais en lui...
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L'Etat domine-t-il ou libère-t-il ?
L'Etat domine-t-il ou libère-t-il ? L'Etat : C'est une communauté juridique, un ensemble d'individus soumis à une même législation, une même autorité politique. L'Etat, c'est cette autorité même, c'est-à-dire l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. Ce sujet nous demande en fait de réfléchir sur le fondement de l'Etat. Parce qu'en fonction de la réponse se déterminera la nature dominatrice ou libératrice de l'Etat. I. La conception théologique de l'Etat : l'Etat divi...
- La dissertation philosophique (méthodologie)