165 résultats pour "commune"
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La science: La science s’oppose-t-elle au sens commun ?
La science LES QUESTIONS DU CHAPITRE 1. La science s’oppose-t-elle au sens commun ? 2. Qu’est-ce qu’une expérience scientifique ? 3. À quoi reconnaît-on une expérience scientifique ? 4. La pluralité des sciences fait-elle obstacle à l’unité de la science ? 5. La science se borne-t-elle à établir des faits ? 6. La science peut-elle se connaître elle-même ? Introduction Dans l’imaginaire collectif, la science apparaît comme le garant de l’objectivité et de la vérité. Les images et les sl...
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Le peuple peut-il connaître et aimer le bien commun ou l'intérêt général ?
I. La démocratie, tyrannie de l'ignorance ? Pour que la volonté soit générale, il faut qu'elle s e porte vers l'intérêt général. Or, le peuple est-il toujours apte à le connaître? Car, comme le dit Rousseau, «on veut toujours son bien mais on ne le voit pas toujours» (Du Contrat social, livre II, chap. III «Si la volonté générale peut errer»). Le peuple veut son bien car nul ne peut nuire au tout sans se nuire à luimême; nul ne peut non plus vouloir léser autrui puisque, la loi étant générale, e...
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Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite
Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite, Editions Bordas. Auteur, philosophe prussien, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ». Date/Lieu de naissance : 22 avril 1724, Königsberg Date de décès : 12 février 1804, Königsberg Introduction Kant Définition du rationalisme : - Doctrine philosophique selon laquelle toutes connaissances certaines provient d’une...
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« Trouver une forme d'association
qui défende et protège de toute la force commune la personne et les
biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous
n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant»
(Ro
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DU CONTRAT SOCIAL" DE ROUSSEAU Ouvrage majeur de la philosophie politique moderne et inspirateur des futurs courants révolutionnaires, le Contrat social défend le principe de souveraineté populaire conçue comme pilier de l'état de droit. Ses innovations théoriques ne doivent pas faire oublier que Rousseau (1712-1778) doit beaucoup aux jurisconsultes de son temps, comme Grotius ou Pufendorf : comme lui, ils assignent, à travers des théories contractualistes, une origine...
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Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avi
Alors que la plupart des moralistes recommandent à l'homme de limiter ses besoins, économistes et sociologues s'accordent assez communément pour voir, dans la multiplication des besoins, le signe d'une civilisation plus avancée. S'agit-il là, à votre avis, d'un irréductible conflit entre deux conceptions de l'homme ? Introduction. — Nous sommes les témoins, et les victimes, de mouvements revendicatifs dont l'arme essentielle est la grève. Or que demandent généralement ces grévistes ? Une augment...
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FREUD et l'interdit du meurtre (Malaise dans la civilisation)
Si la culture a établi le commandement de ne pas tuer le voisin que l'on hait, qui nous fait obstacle et dont on convoite les biens, cela fut manifestement dans l'intérêt de la vie en commun des hommes qui, autrement, serait impraticable. Car le meurtrier attirerait sur lui la vengeance des proches de la victime du meurtre et la sourde envie des autres, qui intérieurement se sentent enclins à un tel acte de violence. Il ne jouerait donc pas longtemps de sa vengeance ou de son butin, il aur...
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David HUME
Certains penseurs ont affirmé que la justice naît de conventions humaines et qu'elle procède du choix volontaire, du consentement ou des combinaisons des hommes. Si, par convention, on entend ici promesse (et c'est le sens le plus habituel du mot), il ne peut rien y avoir de plus absurde que cette thèse. L'observation des promesses est elle-même l'une des parties les plus importantes de la justice et nous ne sommes certainement pas tenus de tenir parole parce que nous avons donné notre parole de...
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Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l'antiquité, à travers l'existence de Socrate et de Platon, l'origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l'homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu'est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans...
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HOBBES
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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L'homme n'est il qu'un animal civilisé ? ?
Incipit : V ouloir donner une définition de l'homme est pratique courante dans l'histoire de la philosophie, en partant du bipède sans plumes de Platon (rallié par Diogène) jusqu'à l'animal raisonnable des classiques, héritiers d'A ristote. Mais progres sivement, la question de la définition correcte s e réduit à n'être qu'exemple de logique et perd de sa teneur ontologique essentielle, ou essentialis te. A ujourd'hui, tenter une définition de l'homme, individu ou genre, tend à s e faire s ur le...
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Malebranche: passions et amitié
Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les grands...
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Saint Thomas d'Aquin et la loi
Texte de Thomas d’Aquin (Bac L de juin 1994, Toulouse) " Nous avons dit, à propos de l'étude des lois, que les actes humains soumis aux lois portent sur des situations singulières qui peuvent varier à l'infini. Il est donc impossible d'instituer une loi qui ne serait jamais dans aucun cas en défaut. Pour établir une loi, les législateurs considèrent les conditions générales ; mais l'observance de cette loi serait dans certaines situations contraire à la justice et au bien commun que la loi e...
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MALEBRANCHE: Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable...
« Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les gr...
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HOBBES et la guerre
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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KANT
« Si l'on demande quelle est donc à proprement parler la pure moralité, à laquelle, comme à une pierre de touche, on doit éprouver la valeur morale de chaque action, alors je dois avouer que seuls des philosophes peuvent rendre douteuse la solution de cette question; car dans la raison commune des hommes elle est, non à la vérité par des formules générales abstraites, mais cependant par l'usage habituel, résolue depuis longtemps comme la différence entre la main droite et la gauche. Aussi voulon...