190 résultats pour "causé"
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Bergson et l'intelligence
"L'intelligence humaine se sent chez elle tant qu'on la laisse parmi les objets inertes, plus spécialement parmi les solides, où notre action trouve son point d'appui et notre industrie ses instruments de travail, [...] Nos concepts ont été formés à l'image des solides, [...] ; notre logique est surtout la logique des solides [...] ; par là même, notre intelligence triomphe dans la géométrie, où se révèle la parenté de la pensée logique avec la matière inerte, et où l'intelligence n'a qu'à suivr...
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Montaigne: L'ignorance s'oppose-t-elle à la vérité ?
Comme l'a montré Platon, il faut faire un effort, une sorte de pari, pour penser la vérité, pour concevoir l'idée d'une vérité qui serait autre chose qu'une simple opinion parmi d'autres. Une telle idée semble naître de deux sources. D'abord, nous sommes toujours contraints de comparer nos idées à celles des autres, si bien qu'on en vient naturellement à se demander s'il n'existerait pas une mesure extérieure aux diverses considérations exprimées, une mesure fiable et connaissable, capable de dé...
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Le logos comme rapport et raison.
Introduction Nous allons étudier le concept de logos au sens de rapport et de raison. Selon Platon, le logos est un raisonnement, un rapport entre des propositions. Pour Aristote, il n'y a pas de logos divin car Dieu est seul. Le logos est par conséquent un concept relationnel. Les Grecs ont toujours pensé le rapport comme un lien qui est un des sens du mot logos. Donner la cause, c'est donner raison, c'est penser la cause comme raison. Le logos grec est d'abord lié à l'homme. Chez les présocrat...
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Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
Le désir a été considéré comme inhérent à la nature humaine. Certains philosophes tels Schopenhauer ou Spinoza ont même vu en lui l'essence de l'homme. Qu'est-ce que cela signifie ? Le sujet présuppose ici que le désir est involontaire. Ce terme désigne un mouvement ou une activité qui n'est pas choisie par la volonté et donc par le sujet. Nous exécutons un geste involontaire quand nous ne sommes pas la cause véritable de nos actions. Or, le fait de pouvoir être la cause de ses actions, de pouvo...
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LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ?
LES HOMMES ONT-ILS PEUR DE LA VERITE ? Introduction : Déf. : la vérité : vérité d'un fait, (que s'est-il passé ?), qu'il s'agisse de notre histoire personnelle ou de l'Histoire de l'humanité ; vérité d'une affirmation (me dit-il la vérité ?), vérités scientifiques (quelle est la cause de tel phénomène ?), vérités métaphysiques (Dieu, l'origine de l'homme…).Découvrir la vérité serait donc découvrir ce que les choses sont en elles-mêmes, retirer le voile qui les cache (vérité en grec se...
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Les causes de l'erreur ?
• Reformulation de la question: On remarque que l'énoncé ne dit pas que nous sommes trompés, mais que nous nous trompons. L'erreur dépendraitelle de nous ? Comment le comprendre si nous sommes attachés à la vérité ? Alors par quels mécanismes s'explique l'erreur? Et quelles raisons justifieraient qu'on y reste ? • Démarche Possible Partir de la notion-clé de l'énoncé pour en éclaircir le sens et les conditions. Les hommes se trompent, tels des prisonniers attachés au fond d'une caverne, le regar...
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Comment La Bruyère remet en cause la supériorité morale et intellectuelle des Grands?
Introduction Dans le 9ème livre “ aux grands”, LB parle des puissants du royaume qui ont normalement,une grande noblesse d’âme. Nous pouvons noter un lien avec le fragment 56, en effet LB écrit sur les puissants alors que dans le fragment ci-dessus il nous invite à ne pas le faire ( l’on doit se taire sur les puissants ). Ainsi dans cette section le moraliste analyse la personnalité des Grands dans la société de son siècle et démasque les faiblesse des êtres humains. Nous pouvons citer la...
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Les limites de la connaissance remettent-elles en cause la possibilité d'atteindre le vrai?
Termes du sujet: LIMITE (n. f.) 1. — Ce qui sépare deux portions d'espace ; par anal., ce qui borne une étendue, un temps, une fonction. 2. — Extension extrême d'une étendue, d'une faculté, sans que pour autant on ait à concevoir quelque chose qui lui serve de borne ; en ce sens, KANT oppose limite à borne. 3. — (Math.) Un nombre A est la limite d'une série croissante S, si, quel que soit ∑ aussi petit que l'on veut, il existe toujours un nombre B appartenant à s, tel que A - B < ∑. VRAI: * Se d...
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Jean-Jacques Rousseau: Le progrès
technique est-il cause de décadence morale ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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L’ignorance des causes et de la constitution originaire du droit, Hobbes (étude de texte)
Sujet 3 commentaire de texte Expliquer le texte suivant : L’ignorance des causes et de la constitution originaire du droit, de l’équité, de la loi et de la justice conduit les gens à faire de la coutume et de l’exemple la règle de leurs actions, de telle sorte qu’ils pensent qu’une chose est injuste quand elle est punie par la coutume, et qu’une chose est juste quand ils peuvent montrer par l’exemple qu’elle n’est pas punissable et qu’on l’approuve. […] Ils sont pareils aux petits enfants...
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Les hommes se croient-ils déterminés parce qu'ils se masquent leur
responsabilité ou bien se croient-ils libres parce qu'ils ignorent les causes de leurs actes ?
Introduction Épictète, l'un des plus célèbres stoïciens (v. 50 – v. 125), s'est particulièrement intéressé à la question de la liberté humaine (C f. Ce qui dépend de nous, et aussi Manuels et entretiens ). Il fait une distinction fondamentale et préalable entre « les chos es qui ne dépendent pas de nous » (corps, biens, réputation, dignité) et « celles qui en dépendent » (opinion, désir, aversion). C e qui trompe l'humain et le rend malheureux, c'est sa croyance d'un libre pouvoir sur les premiè...
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CHINOIS: La politique de l’enfant unique en Chine a commencé en 1979 et s’est arrêtée en 2015, elle a causé des problèmes.
La politique de l’enfant unique en Chine a commencé en 1979 et s’est arrêtée en 2015, elle a causé des problèmes. Zhōngguó de dúshēng zǐnǚ zhèngcè cóng 1979 nián kāish ǐ, dào 2015 nián jiéshù, zhè dǎo chéngle hěn duō wèntí. (Jeong-gwo de dou-sheng dzï-nü zheng-tse tsong 1979 nian kai-shi, dao 2015 nian jie-shu, je dao cheng le hen duo wen-ti.) Au temps de la politique, de nombreuses familles n’avaient qu’un seul enfant, et il existait une tradition appelée « préférence pour les fils » q...
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« La psychologie, écrit Ribot, sera purement expérimentale : elle n'aura pour objet que les phénomènes, leurs lois, leurs causes immédiates; elle ne s'occupera ni de l'âme, ni de son essence, car cette question, étant au-dessus de l'expérience et en deho
« La psychologie, écrit Ribot, sera purement expérimentale : elle n'aura pour objet que les phénomènes, leurs lois, leurs causes immédiates; elle ne s'occupera ni de l'âme, ni de son essence, car cette question, étant au-dessus de l'expérience et en dehors de la vérification, appartient à la métaphysique. » Que pensez-vous de cette conception de la psychologie ? INTRO. — Le Dictionnaire de l'Académie de 1935 se contente encore de la définition qu'on lit dans l'édition de 1835 : « Psychologie : P...
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Auguste COMTE
Thème 257 Comte, Cause et loi: la science décrit les lois des phénomènes, elle n'explique pas leurs causes Indications générales Auguste Comte (1798-1857) est le fondateur de l'école positiviste. Scientifique et philosophe des sciences, il développe un projet global de refondation rationnelle de la société, à partir d'une nouvelle science – dont il invente le nom: la «sociologie», qui est pour lui le point d'aboutissement de toutes les sciences. Dans les sciences, le positivisme, s'opposant à la...
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Une libération du passé est-elle possible ?
INTRODUCTION Il arrive qu'un événement nous ait affectés au point que son souvenir nous hante. Comme on voudrait se défaire de cette rumination douloureuse ! Mais serait-ce une bonne chose que d'évacuer ce souvenir ? Est-ce simplement en oubliant le passé que l'on s'en libère ? Le méconnaître n'est peut-être pas le plus sûr moyen de s'en affranchir. Car l'ignorance favorise rarement la liberté. Or, le présent n'est pas indépendant du passé. C'est donc seulement par la connaissance des cause...
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L'histoire n'est-elle que le récit des faits tels qu'ils se sont passés ?
introduction a) A première vue, si l'on veut que l'histoire ne reste pas, comme elle l'a souvent été, leçon de morale, somme d'anecdotes distrayantes, «belles histoires» plus ou moins imaginaires, récit d'aventures merveilleuses, si l'on veut qu'elle devienne une science, une connaissance objective, il est nécessaire qu'elle soit «le simple récit des faits, tels qu'ils se sont passés ». b) le problème. Une telle conception de l'histoire, si naturelle qu'elle puisse paraître au premier abord...
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Blaise PASCAL
Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime - t -il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime - t - on moi ? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi - même. Où donc est ce moi, s'il n'est ni dans le corps ni dans l'âme ? et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables ? car...
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David HUME
«Quand se présente un objet ou un événement naturels, toute notre sagacité et toute notre pénétration sont impuissantes à découvrir ou même à conjecturer sans expérience quel événement en résultera ou à porter nos prévisions au-delà de l'objet immédiatement présent à la mémoire et aux sens. Même après un cas ou une expérience unique où nous avons observé qu'un événement en suivait un autre, nous ne sommes pas autorisés à former une règle générale ou à prédire ce qui arrivera dans des cas analogu...
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L'ETHIQUE DE SPINOZA (Analyse et critique) ?
La doctrine philosophique de Spinoza est surtout renfermée dans les cinq livres de l'Ethique. Cet ouvrage est ainsi appelé à cause des conclusions morales qui découlent du spinozisme. Le premier livre traite de Dieu ; le second, de la nature humaine ; le troisième, des passions; le quatrième, de la servitude humaine; le cinquième, de la liberté humaine. Le spinozisme, tel que nous le trouvons dans l'Ethique, est exposé d'une manière géométrique, par axiomes, définitions et corollaires. Spinoza p...
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Saint Augustin: Lorsqu'on déclare voir l'avenir...
" Lorsqu'on déclare voir l'avenir, ce que l'on voit, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, qui ne sont pas encore, autrement dit qui sont futurs, ce sont leurs causes ou peut-être les signes qui les annoncent et qui les uns et les autres existent déjà : ils ne sont pas futurs, mais déjà présents aux voyants et c'est grâce à eux que l'avenir est conçu par l'esprit et prédit. Ces conceptions existent déjà, et ceux qui prédisent l'avenir les voient présentes en eux-mêmes. Je voudrais faire appel...
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Saint Augustin
" Lorsqu'on déclare voir l'avenir, ce que l'on voit, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, qui ne sont pas encore, autrement dit qui sont futurs, ce sont leurs causes ou peut-être les signes qui les annoncent et qui les uns et les autres existent déjà : ils ne sont pas futurs, mais déjà présents aux voyants et c'est grâce à eux que l'avenir est conçu par l'esprit et prédit. Ces conceptions existent déjà, et ceux qui prédisent l'avenir les voient présentes en eux-mêmes. Je voudrais faire appel...
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L'erreur peut-elle contribuer à la découverte de la vérité ?
La vérité n'est pas la réalité ; la réalité est objective, indépendante du sujet qui la pense ; la vérité est un discours particulier qui implique nécessairement un jugement. Or un jugement s'élabore et par là même, nous pouvons parler d'une élaboration de la vérité, c'est-à-dire que la vérité suppose une réflexion, un travail, une recherche. Or s'il y a un travail à fournir, une recherche à faire, cela signifie que la vérité ne s'impose pas, ce qui veut dire que le risque de faire des erreurs e...
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PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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Lucrèce
LUCRÈCE : LE FINALISME RENVERSE LE RAPPORT DES CHOSES PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationne...
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Baruch SPINOZA
Plus on prendra de soin pour ravir aux hommes la liberté de la parole, plus obstinément ils résisteront, non pas les avides, les flatteurs et les autres hommes sans force morale, pour qui le salut suprême consiste à contempler des écus dans une cassette et à avoir le ventre trop rempli, mais ceux à qui une bonne éducation, la pureté des moeurs et la vertu donnent un peu de liberté. Les hommes sont ainsi faits qu'ils ne supportent rien plus malaisément que de voir les opinions qu'ils croient vrai...
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Le monde n'est-il qu'une combinaison hasardeuse d'atomes ?
Leucippe Le monde n'est·il qu' ne combi· naison h sardeuse datomes? ~La génération des agrégats ou assemblages atomiques ne relève que de deux principes: les atomes et le vide. CS- Il y a un principe organisateur qui donne sens et cohérence à l 'ensemble de la réalité.
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Lucrèce: la fonction et l'organe
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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Peut-on désirer sans responsabilité ?
Demande d'échange de corrigé de delgado claudia ([email protected]). Sujet déposé : Sommes- nous responsables de nos désirs ? Introduction : >Le désir humain atteste le manque, l'absence d'un objet, d'une chose ou d'un état. Ainsi le désir est, selon Malebranche, l'idée d'un bien que l'on ne possède pas mais que l'on espère posséder. On le différencie généralement du besoin en tant que tendant vers le superflu, voire l'inutile, alors que le besoin, lui, tend vers un objet vital, comme l'ea...
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SPINOZA, le désir comme essence de l'homme
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité,...
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Baruch SPINOZA
Le désir est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est conçue comme déterminée, par une quelconque affection d'elle-même, à faire quelque chose. EXPLICATION : Nous avons dit plus haut, dans le scolie de la proposition de cette partie, que le désir est l'appétit qui a conscience de lui-même, et que l'appétit est l'essence même de l'homme, en tant qu'elle est déterminée à faire les choses qui sont utiles à sa conservation. Mais, dans le même scolie, j'ai fait observer aussi qu'en réalité, ent...
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Baruch SPINOZA
J'ai achevé ici ce que je voulais établir concernant la puissance de l'Âme sur ses affections et la liberté de l'âme. Il apparaît par là combien vaut le Sage et combien il l'emporte en pouvoir sur l'ignorant conduit par le seul appétit sensuel. L'ignorant, outre qu'il est de beaucoup de manières ballotté par les causes extérieures et ne possède jamais le vrai contentement intérieur, est dans une inconscience presque complète de lui-même, de Dieu et des choses et, sitôt qu'il cesse de pâtir, il c...
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Spinoza: Morale et politique
Tout homme est sous la dépendance d'un autre, aussi longtemps que cet autre le tient en sa puissance. Il est indépendant, aussi longtemps qu'il est capable de tenir tête à n'importe quelle force, de se venger à son gré de tout préjudice qui lui serait causé, en un mot aussi longtemps qu'il peut vivre exactement comme bon lui semble. Pour parvenir à garder un autre individu en sa puissance, on peut avoir recours à différents procédés. On peut l'avoir immobilisé par des liens, on peut lui avoir en...
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Baruch Spinoza: Le droit peut-il
être injuste ?
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Baruch SPINOZA
J'ai achevé ici ce que je voulais établir concernant la puissance de l'âme sur ses affections et la liberté de l'âme. Il apparaît par là combien vaut le Sage et combien il l'emporte en pouvoir sur l'ignorant conduit par le seul appétit sensuel. L'ignorant, outre qu'il est de beaucoup de manières ballotté par les causes extérieures et ne possède jamais le vrai contentement intérieur, est dans une inconscience presque complète de lui-même, de Dieu et des choses et, sitôt qu'il cesse de pâtir, il c...
- La dissertation philosophique (méthodologie)
- Kant: Suffit-il d'être indépendant pour être libre ?
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La Vérité (cours complet de philosophie)
Séquence n°5 – La vérité Depuis Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, tout le monde semble s’accorder pour définir la vérité comme correspondance ou adéquation entre ce qui est conçu par l’intelligence/l’esprit et la réalité. En d’autres termes, la proposition « Il pleut » est vraie si et seulement s’il pleut dans les faits. Cette définition comporte une conséquence importante : la vérité serait une propriété du langage et non du réel. « Vrai » et « faux » sont donc des qualificatifs qui s’appl...
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Baruch SPINOZA: La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée
Thème 3081 Baruch SPINOZA ... La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée par celle des causes extérieures; nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapter à notre usage les choses extérieures. Nous supporterons, toutefois, d'une âme égale les événements contraires à ce qu'exige la considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et av...
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Que peut la raison ?
La raison c'est l'usage de son esprit dans le but de différencier les choses telles que le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l'injuste… Mais la raison c'est aussi comment l'Homme se qualifie à l'heure actuelle ; il se dit Homme de raison de par son comportement, sa façon de penser. La raison de cet Homme peut être assimilée aux travaux de démonstrations qu'ils soient Mathématiques ou d'autres sciences ; la raison c'est alors à convaincre ou alors comme caractéristique du comportement, c'...
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Aristote
« Les actions dont les principes sont en nous dépendent elles-mêmes de nous et sont volontaires. En faveur de ces considérations, on peut, semble-t-il, appeler en témoignage à la fois le comportement des individus dans leur vie privée et la pratique des législateurs eux-mêmes : on châtie, en effet, et on oblige à réparation ceux qui commettent des actions mauvaises, à moins qu'ils n'aient agi sous la contrainte ou par une ignorance dont ils ne sont pas eux-mêmes causes. En effet, nous punissons...