234 résultats pour "animal"
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Interactions animaux entre plantes
Vidéo en svt Bonjour, aujourd’hui nous allons parler des tanins. Tout d’abord, qu’est-ce-que les tanins ? Les tanins sont d’origine végétale. Ce sont des métabolites secondaires de la photosynthèse. Ils sont également des molécules de type polyphénol. Les tanins ont la capacité de précipiter les protéines. Ceux-ci sont antibactériens et antifongiques, ils jouent donc un rôle de protection contre les moisissures mais aussi contre certains animaux. Ainsi, nous allons déterminer le rôle des...
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Pourquoi Rousseau peut-il affirmer: "l'homme qui médite est un animal dépravé". ?
INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : Cette citation provient du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes et plus précisément de la première partie où Rousseau dresse le portrait de l'homme civilisé et de l'homme sauvage. Loin d'être la source de la corruption humaine la faculté de pensée se révèle plutôt être ce qui différencie l'homme de l'animal et lui confère une nature supérieure. Parler de dépravation ou de corruption à l'endroit de cette...
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DESCARTES: machine et corps
Enfin il n’y a aucune de nos actions extérieures qui puisse assurer ceux qui les examinent que notre corps n’est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu’il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles, ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en mêmes façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour...
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Est-il vrai de dire que l'homme a des désirs et que l'animal n'a que des besoins ?
« L'homme n'est ni un ange, ni une bête » (Pascal) autrement dit il n'est ni soumis exclusivement à la satisfaction de ses besoins comme un animal, ni un pur esprit exclusivement guidée par une volonté rationnelle. Il est donc à la fois nature et esprit. En somme, l'homme est un être de désir. C'est par ailleurs toute son ambiguïté. Etymologiquement, le désir signifie la nostalgie d'une étoile. Le désir suppose donc le manque ou l'absence de quelque chose. Cependant, il n'est pas naturel d'où la...
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Est-il vrai de dire que l'homme a des désirs alors que l'animal a des besoins?
« L'homme n'est ni un ange, ni une bête » (Pascal) autrement dit il n'est ni soumis exclusivement à la satisfaction de ses besoins comme un animal, ni un pur esprit exclusivement guidée par une volonté rationnelle. Il est donc à la fois nature et esprit. En somme, l'homme est un être de désir. C'est par ailleurs toute son ambiguïté. Etymologiquement, le désir signifie la nostalgie d'une étoile. Le désir suppose donc le manque ou l'absence de quelque chose. Cependant, il n'est pas naturel d'où la...
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exposé "La cohabitation entre l’homme et l’animal, est-ce possible et dans quelle dimension ?"
La Faune sauvage : Question : La cohabitation entre l’homme et l’animal, est-ce possible et dans quelle dimension ? A- RECHERCHES COMPLÉMENTAIRES Recherches : - l’expansion du territoire humain réduit les espaces naturels. - les animaux augmentent considérablement leur activité nocturne (Ex => Ours brun passe de 33 % à 76 % de vie nocturne / sanglier : 50 % à 90%) - conséquences : affectent leur survie et reproduction parce que pas possible de se repérer / communiquer / chasser / se cac...
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l'animal s'adapte à la nature, l'homme adapte la nature
Introduction. — La matière brute est régie par un mécanisme rigoureux qui ne lui laisse aucune faculté de choix. Avec la vie, au contraire, apparaît une certaine souplesse, une frappante possibilité d'adaptation. Mais ce pouvoir de s'adapter n'est pas le même chez tous les vivants : « L'animal s'adapte à la nature, a-t-on dit, l'homme adapte la nature ». Que faut-il penser de cette affirmation ? I. — L'ANIMAL A. La faculté que possède l'animal de s'adapter à la nature est incontestable. La pierr...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l’antiquité, à travers l’existence de Socrate et de Platon, l’origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l’homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu’est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans ce te...
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Bergson: La technique est-elle spécifiquement humaine ?
Le travail peut-il être élevé au rang d'une valeur? Encore faudrait-il savoir si cette valeur, il la possède en lui-même, ou si elle ne lui serait pas plutôt conférée de l'extérieur. On peut ainsi penser qu'un travail n'a de valeur que relativement à l'intention qui l'anime ou au sens qu'on lui donne. Ainsi en va-t-il pour le travail comme vecteur d'intégration sociale : est-ce par simple souci d'efficacité, ou afin de pouvoir contribuer à la société ? Pour soi ou pour les autres ? Mais pour que...
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Les outils inventés par l'homme sont-ils supérieurs aux moyens de défense des animaux ?
Les outils inventés par l'homme sont-ils supérieurs aux moyens de défense des animaux ? La question signifie : la technique a-t-elle rendu l'homme maître de la nature, particulièrement des animaux ? Que vaut cette maîtrise ? • La technique a permis de combler la fragilité originaire de l'homme. Dépourvu de ressources naturelles face à la nature, donc face aux animaux, l'homme n'a pu survivre que grâce à cet artifice qu'est la technique. • Mais la question utilise le mot « supérieur ». Supérieur...
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La fontaine les animaux malade de la peste etude linéaire
Objet d’étude : La littérature d’idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle. Parcours associé : Écrire et combattre pour l’égalité. La Fontaine, Fables, « Les Animaux malades de la peste », 1678. (Explication linéaire) Introduction : Le XVIIe siècle a été marqué par la figure dominante du roi Louis XIV, et la contestation de ses prérogatives et des privilèges des nobles était chose risquée. Mais La Fontaine, dans ses Fables écrites en 1678, et sous le masque de l’animalité, dirige une critiqu...
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Les outils inventés par l'homme sont-ils supérieurs aux moyens de défense des animaux ?
La question signifie : la technique a-t-elle rendu l'homme maître de la nature, particulièrement des animaux ? Que vaut cette maîtrise ? • La technique a permis de combler la fragilité originaire de l'homme. Dépourvu de ressources naturelles face à la nature, donc face aux animaux, l'homme n'a pu survivre que grâce à cet artifice qu'est la technique. • Mais la question utilise le mot « supérieur ». Supérieur signifie qui est plus haut, qui est au-dessus, qui vaut plus. La technique, chose artifi...
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La loi morale et la loi physique ?
La loi morale et la loi physique sont opposées traditionnellement pour exprimer la différence entre l'obligation et la nécessité. La nécessité exclut la liberté, l'obligation la requiert. Nous avons eu ci-dessus l'occasion de comparer obligation et nécessité en comparant les sociétés humaines aux sociétés animales. Dans celles-ci règne la nécessité de la loi biologique, dans la mesure où l'on peut considérer la société animale comme un organisme dont les individus sont les fonctions. De ce point...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
MARX : MÊME L'INDIVIDUALISME EST PRODUIT SOCIAL Chaque homme se développe dans une société, ensemble plus vaste que lui. Mais ce développement peut paradoxalement être celui de l'individualisme : les liens sociaux peuvent devenir si complexes qu'ils font éclater les solidarités traditionnelles et le thème de l'incommunicabilité, auquel nous sommes si sensibles, accompagne un développement sans précédent des rapports sociaux. « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et p...
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KANT: L'agréable, le beau, le bon et le plaisir
« L'agréable, le beau, le bon désignent [...] trois relations différentes des représentations au sentiment de plaisir et de peine, en fonction duquel nous distinguons les uns des autres les objets ou les modes de représentation. Aussi bien les expressions adéquates pour désigner leur agrément propre ne sont pas identiques. Chacun appelle agréable ce qui lui FAIT PLAISIR, beau ce qui lui PLAÎT simplement ; bon ce qu'il ESTIME, approuve, c'est-à-dire ce à quoi il attribue une valeur objectiv...
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Alain: Peut-on refuser l'inconscient ?
Être conscient, c'est d'abord être affecté par quelque chose, aussi la conscience peut-elle apparaître comme essentiellement réceptive, voire passive. La conscience est-elle libre, ou déterminée ? La conscience signifie-t-elle l'acceptation résignée de l'ordre des choses, ou se définit-elle au contraire par sa capacité à le transcender, voire à le refuser ? Se définit-elle dans la soumission ou dans la révolte ? Paradoxalement, le fait de prendre conscience de sa propre impuissance peut auss...
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Karl Heinrich MARX : Plus on remonte dans le cours de l'histoire...
MARX : MÊME L'INDIVIDUALISME EST PRODUIT SOCIAL Chaque homme se développe dans une société, ensemble plus vaste que lui. Mais ce développement peut paradoxalement être celui de l'individualisme : les liens sociaux peuvent devenir si complexes qu'ils font éclater les solidarités traditionnelles et le thème de l'incommunicabilité, auquel nous sommes si sensibles, accompagne un développement sans précédent des rapports sociaux. « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et p...
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Texte de KANT: L'homme est un animal qui, du moment où il vit parmi d'autres individus de son espèce, a besoin d'un maître...
Demande d'échange de corrigé de Kalac Mikail ([email protected]). Sujet déposé : L'homme est un animal qui, du moment où il vit parmi d'autres individus de son espèce, a besoin d'un maître. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l'égard de ses semblables ; et, quoique, en tant que créature raisonnable, il souhaite une loi qui limite la liberté de tous, son penchant animal à l'égoïsme l'incite toutefois à se réserver dans toute la mesure du possible un régime d'exception pour lui-même. Il lui...
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DESCARTES: «S'il y avait de telles
machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou
de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour
reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'i...
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Peut-on considérer l'être humain comme un animal créateur d'oeuvre d'art ?
Aristote dans le Politique considère l'homme comme un animal politique. En somme, c'est ce qui fait la spécificité de l'être humain par rapport aux autres animaux, ce qui en donne une meilleure définition. Aussi, il s'agit de se demander, si l'art peut être considéré comme une spécificité humaine essentielle pour le définir en tant que tel. Ou en d'autres termes, si on peut concevoir l'homme sans l'art. Il faudra percevoir la nécessité que peut avoir l'homme de produire des œuvres d'art, quelle...
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ARISTOTE: «Il appartient au
naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, et, sinon de
toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.»
ARISTOTE: «Il appartient au naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, et, sinon de toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.» Il y a dans les êtres vivants un principe immatériel de cohésion et de mouvement : l'âme. «Il appartient au naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, sinon de toute l'âme, du moins de ce qui fait de l'animal ce qu'il est.» Aristote, Des parties des animaux (Ive siècle av. J.-C.). • Pour Aristote, ce qui fait la spécificit...
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Bergson
« Radicale est la différence entre la conscience de l'animal, même le plus intelligent, et la conscience humaine. Car la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l'être vivant dispose ; elle est coextensive à la frange d'action possible qui entoure l'action réelle : conscience est synonyme d'invention et de liberté. Or, chez l'animal, l'invention n'est jamais qu'une variation sur le thème de la routine. Enfermé dans les habitudes de l'espèce, il arrivera sans doute à les éla...
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Blaise PASCAL
"Les ruches des abeilles étaient aussi bien mesurées il y a mille ans qu'aujourd'hui, et chacune d'elles forme cet hexagone aussi exactement la première fois que la dernière. Il en est de même de tout ce que les animaux produisent par ce mouvement occulte. La nature les instruit à mesure que la nécessité les presse, mais cette science fragile se perd avec les besoins qu'ils en ont : comme ils la reçoivent sans étude, ils n'ont pas le bonheur de la conserver ; et toutes les fois qu'elle leur est...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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KANT: Les relations de pouvoir entre l’Etat et les citoyens
Commentaire de texte « De même que l'on peut dire des plantes (par exemple, des pommes de terre) et des animaux domestiques, dans la mesure où, du point de vue de leur abondance, ils constituent l'oeuvre de l'homme, qu'on est en droit de les utiliser, de les exploiter et de les consommer (de les faire abattre), de même, semble-t-il, on pourrait dire aussi du pouvoir suprême de l'État, du souverain, qu'il a le droit de mener ses sujets, qui sont, pour la plus grande part, son propre produ...
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Alain
ALAIN : TOUTE CONSCIENCE EST IMPLICITEMENT MORALE Le langage commun ne distingue pas entre la "conscience psychologique" et la "conscience morale". Il faut lui donner raison, nous dit Alain, car « la conscience est toujours implicitement morale ». En effet, la conscience « suppose réflexion et division », opposition entre soi et soi, soi et le monde : elle enveloppe toujours un refus et un jugement, et par là elle est toujours « doute » et « scrupule ». « Les animaux, autant que l'on peut devi...
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Sciences & Techniques: La naissance du "behaviorisme"
Sciences & Techniques: La naissance du "behaviorisme" Rompant avec l'étude de la conscience humaine et des facultés de l'esprit, la psychologie de John Watson se tourne vers celle du seul comportement : le béhaviorisme est né. " La psychologie, telle que la conçoit le béhavioriste, est une branche parfaitement objective des sciences de la nature. Elle a pour objectif théorique la prédiction et le contrôle du comportement. Le béhavioriste, dans sa recherche sur le comportement, n'admet pas de li...
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Saint Thomas d'Aquin
L'homme est libre: sans quoi conseils, exhortations, préceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains. Pour mettre en évidence cette liberté, on doit remarquer que certains êtres agissent sans discernement, comme la pierre qui tombe, et il en est ainsi de tous les êtres privés du pouvoir de connaître. D'autres, comme les animaux, agissent par un discernement, mais qui n'est pas libre. En voyant le loup, la brebis juge bon de fuir, mais par un discernement naturel et non libre,...
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KANT
« La discipline transforme l'animalité en humanité. Par son instinct un animal est déjà tout ce qu'il peut être ; une raison étrangère a déjà pris soin de tout pour lui. Mais l'homme doit user de sa propre raison. Il n'a point d'instinct et doit se fixer lui - même le plan de sa conduite. Or puisqu'il n'est pas immédiatement capable de le faire, mais au contraire vient au monde [pour ainsi dire] à l'état brut, il faut que d'autres le fassent pour lui. (...) L'homme ne peut devenir homme que par...
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FREUD: la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis
" Dans le cours des siècles, la science a infligé à l'égoïsme naïf de l'humanité deux graves démentis. La première fois, ce fut lorsqu'elle a montré que la Terre, loin d'être le centre de l'univers, ne forme qu'une parcelle insignifiante du système solaire dont nous pouvons à peine nous représenter la grandeur... Le second démenti fut infligé à l'humanité par la recherche biologique, lorsqu'elle a réduit à rien les prétentions de l'homme à une place privilégiée dans l'ordre de la création,...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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Le langage est le propre de l'homme - DESCARTES
Le langage est le propre de l'homme Il n'y a pas de préjugé auquel nous ne soyons tous plus accoutumés qu'à celui qui nous a persuadés depuis notre enfance que les bêtes pensent. De tous les arguments qui nous persuadent que les bêtes sont dénuées de pensée, le principal, à mon avis, est que bien que les unes soient plus parfaites que les autres dans une même espèce, tout de même que chez les hommes, comme on peut voir chez les chevaux et chez les chiens, dont les uns apprennent beaucoup plu...
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Alain et la technique
Il est remarquable que le monde animal ne fasse point voir la moindre trace d'une action par outil. Il est vrai que les animaux n'ont point de monuments ni aucun genre d'écriture. Aucun langage véritable ne lie une génération à l'autre. Ils ne reçoivent en héritage que leur forme ; aussi n'ont-ils d'autres instruments que leurs pattes et mandibules, ou, pour mieux dire, leur corps entier qui se fait place. Ils travaillent comme ils déchirent, mastiquement et digèrent, réduisent en pulpe tout ce...
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Aristote: Ce n'est pas parce qu'il a des mains
L'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien pourvu des animaux (parce que, dit-on, il est...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Il [l'animal] produit seulement ce dont il a immédiatement besoin pour lui ou pour son petit ; il produit d'une façon unilatérale, tandis que l'homme produit d'une façon universelle ; il ne produit que sous l'empire du besoin physique immédiat, tandis que l'homme produit même libéré du besoin physique et ne produit vraiment que lorsqu'il en est libéré. [�] C'est précisément dans le fait d'élaborer le monde objectif que l'homme commence donc à faire réellement ses preuves d'être générique. Cette...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Il [l'animal] produit seulement ce dont il a immédiatement besoin pour lui ou pour son petit ; il produit d'une façon unilatérale, tandis que l'homme produit d'une façon universelle ; il ne produit que sous l'empire du besoin physique immédiat, tandis que l'homme produit même libéré du besoin physique et ne produit vraiment que lorsqu'il en est libéré. [�] C'est précisément dans le fait d'élaborer le monde objectif que l'homme commence donc à faire réellement ses preuves d'être générique. Cette...
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La Fontaine définit ses Fables comme « Une ample comédie à cent actes divers / Et dont la scène est l'univers / Hommes, dieux, animaux tout y fait quelque rôle.» Dans quelle mesure les fables que vous avez étudiées, justifient-elles cette affirmation du
La Fontaine insiste sur la variété intrinsèque de son oeuvre, le mot «comédie» ne renvoyant pas ici au théâtre, mais à une représentation de I'« univers» (au sens où Balzac, au xixe siècle, regroupera l'ensemble de ses romans sous le titre général de «comédie humaine »). De fait, les fables créent un vaste monde où le lecteur est invité à pénétrer; de là découle sa diversité. Cet «univers» n'en possède pas moins son unité organique. I. La création d'un univers D'un genre voué depuis ses origi...
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DESCARTES
On peut aussi connaître la différence qui est entre les hommes et les bêtes. Car c'est une chose bien remarquable, qu'il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger ensemble diverses paroles, et d'en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées; et qu'au contraire, il n'y a point d'autre animal, tant parfait et tant heureusement né qu'il puisse être, qui fasse le semblable. Ce qui n'arrive pas de c...
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Dans quelle mesure l'homme social peut-il se définir comme un animal
imitateur ?
Dans quelle mesure l'homme social peut-il se définir comme un animal imitateur ? L'instinct d'imitation, que l'on trouve très développé chez beaucoup d'animaux, est un des plus généraux de la nature humaine. Un penseur contemporain éminent, Gabriel Tarde, a fait de ce phénomène et de ses conséquences l'objet d'un travail de sociologie: Les lois de l'imitation, qui est un des plus considérables de la seconde moitié du XIXe siècle. Selon cet auteur, l'imitation est le fait social par excellence,...
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Vivre et exister, est-ce la même chose ?
Les êtres vivants viennent au monde avec le même bagage; c'est cette force mystérieuse qui leur donne la capacité de se mouvoir, de produire de la matière d'eux-mêmes, de se reproduire : la vie. Ainsi, l'on pourrait dire des animaux ou des hommes qu'ils possèdent, dès le départ, par nature, la même animation vitale en tant qu'ils appartiennent tous les deux à l'ordre du vivant et c'est là le fondement même de leur existence. Mais le sujet nous invite pourtant à distinguer ces deux notions qui...
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DESCARTES
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'el...
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DESCARTES et le machinisme
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître...
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David HUME
Il semble, à première vue, que de tous les animaux qui peuplent le globe terrestre, il n’y en ait pas un à l’égard duquel la nature ait usé de plus de cruauté qu’envers l’homme: elle l’a accablé de besoins et de nécessités innombrables et l’a doté de moyens insuffisants pour y subvenir. Chez les autres créatures, ces deux éléments se compensent l’un l’autre. Si nous regardons le lion en tant qu’animal carnivore et vorace, nous aurons tôt fait de découvrir qu’il est très nécessiteux; mais si nous...
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L'homme est il un animal politique?
Introduction et énoncé du problème Aristote définit la nature humaine en la qualifiant de «politique». Une référence hâtive à l'étymologie peut nous inciter à assimiler « politique » et « social » ; mais, à la réflexion, cette équivalence semble réductrice. En outre, définir la nature de l'homme par son caractère «politique» paraît exclure bon nombre d'individus, qui ne jouissent pas de droits civiques. L'exposé portera donc sur le sens à donner à l'adjectif «politique ». Nous commencerons par c...
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KANT
"Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature 1 et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit. La première fois qu'il dit au mouton : « la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée », qu'il lui retira et s'en revêtit, il découvrit un privilège, qu'il avait, en raison de sa nature, sur...
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Thomas et la liberté
"L'homme est libre : sans quoi conseils, exhortations, préceptes, interdictions, récompenses et châtiments seraient vains. Pour mettre en évidence cette liberté, on doit remarquer que certains êtres agissent sans discernement, comme la pierre qui tombe, et il en est ainsi de tous les êtres privés du pouvoir de connaître. D'autres, comme les animaux, agissent par un discernement, mais qui n'est pas libre. En voyant le loup, la brebis juge bon de fuir, mais par un discernement naturel et non libre...
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Diderot et matérialisme
Diderot et l,e matérialisme Le matérialisme propre de Diderot ne se reconnaît guère qu'en quelques endroits de !'Encyclopédie, en particulier dans les lignes consacrées aux « spinozistes modernes», à la suite d'un article très conformiste sur Spinoza : « Le principe général de ceux-ci c'est que la matière est sensible, ce qu'ils démontrent par le développement de l' œuf, corps inerte qui, par le seul instru ment de la chaleur graduée, passe à l'état d'être sentant et vivant ; et par l'a...
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Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE
Beauté et finalité règnent dans la nature - ARISTOTE À vrai dire, certains des êtres vivants n'offrent pas un aspect agréable ; pourtant la Nature qui les a produits avec art procure des plaisirs inexprimables à ceux qui, lorsqu'ils les contemplent, peuvent connaître les causes et qui sont philosophes de race. Et d'ailleurs il serait déraisonnable et absurde que nous trouvions du plaisir à contempler les images de ces êtres, parce que nous y saisissons en même temps l'art, par exemple du sculpte...
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KANT et le respect de la personne humaine
"Le respect s'applique toujours uniquement aux personnes, jamais aux choses. Les choses peuvent exciter en nous de l'inclination et même de l'amour; si ce sont des animaux (par exemple des chevaux, des chiens, etc.), ou aussi de la crainte, comme la mer, un volcan, une bête féroce, mais jamais de respect. Une chose qui se rapproche beaucoup de ce sentiment., c'est l'admiration et l'admiration comme affection, c'est-à-dire l'étonnement, peut aussi s' appliquer aux choses, aux montagnes qui...
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« J'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature et que l'homme qui médite est un animal dépravé. » Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1754. Commentez.
1 1 1 1 1 60 • Dépravation / 303 ... l'homme qui médite est un animal dépravé. Jean-Jacques Rousseau ► Dans le premier Discours, le Discours sur les sciences et les arts (1750), Jean-Jacques Rousseau avait montré que le prétendu progrès de la civilisation avait contribué à rendre l'homme moins bon et moins heureux. Dans le second Discours, le Discours sur l'inégalité (1755), il va plus loin encore dans sa démonstration pour montrer les méfaits ôu progrès technique. Les premières pages de...