1694 résultats pour "philo les+passions+sont+elles+toutes+condamnables+"
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Platon: L'homme est-il la mesure de
toute vérité ?
"Protagoras: — Car j'affirme moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère infiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci et autres à celui-là. Quant à la sagesse et à l'homme sage, je suis bien loin d'en nier l'existence; mais par homme sage j'entends précisément celui qui changeant la face des objets, les fait apparaître et être bons, à celui à qui il...
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La notion d'inconscient détruit-elle toute moralité ?
La conscience morale désigne la faculté de discerner le bien du mal, donc de choisir entre le bien et le mal. Ce choix suppose un sujet conscient, libre de penser tout ce qu'il pense, non déterminé. Mais Freud a mis l'accent sur l'importance du déterminisme psychique dans la vie de chacun. Je peux toujours faire appel à l'hypothèse de l'inconscient pour justifier que telle action contraire à l'exigence morale et ne dépendant pas de ma volonté est excusable. Mais tout d'abord, qu'est-ce qui peut...
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Peut-on penser sans images ? l'image est-elle toute l'idée ?
DÉVELOPPEMENT Le problème de la généralisation soulève la question des rapports de l'idée et de l'image. Les empiriques à ce propos ont fait une remarque qui ne manque pas d'une certaine justesse, c'est qu'on ne pense pas sans image. Avant Berkeley et Hume, Bossuet l'avait déjà reconnu. « L'entendement ne se forme point l'idée du triangle ou du cercle que l'imagination ne s'en figure un. Il se mêle des images sensibles dans la considération des choses les plus spirituelles, par exemple de Dieu e...
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La reconnaissance de l'inconscient nous délivre-t-elle de toute responsabilité ?
Définition des termes du sujet: DÉTERMINISME : Relation nécessaire entre une cause et son effet. Comme doctrine, c'est l'affirmation qu'aucune réalité n'échappe à cette relation, que tout est déterminé ou conditionné par des causes. Conséquences: 1) Le déterminisme permet la connaissance scientifique des phénomènes, qui peuvent être reliés par des lois, c'està-dire par des relations de causalité constantes et universelles (nécessaires). 2) Dès lors, la connaissance des causes permet la prévision...
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Est-ce sur la confiance que repose toute l'existence de l'homme ?
La confiance est le pilier de la vie sociale, puisque, loin de représenter pour nous une menace, autrui nous apporte quotidiennement une aide que nous sommes prêts à lui fournir en réciprocité : la société fonctionne alors comme une immense entreprise coopérative. Elle ne se scinde pas en deux catégories bien distinctes d'usagers et de prestataires de service, mais l'ordre social offre l'image d'une combinaison d'actions individuelles dont l'efficacité se mesure à la conscience de chacun d'être...
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Dissertation philo - La richesse corrompt-elle les hommes ?
DISSERTATION : La richesse corrompt-elle les hommes ? Le terme richesse représente la capacité de se procurer abondamment de bien et de commodités contrairement au « pauvre » ainsi que de ne pas avoir à travailler pour vivre, tandis que « corrompre » au sens philosophique signifie dépraver, rendre mauvais. Ainsi, nous pouvons nous demander si l’abondance de biens et de commodités peut rendre une personne mauvaise. A première vue, les personnes fortunées ont souvent tendance à changer et...
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Faut-il renoncer à toute objectivité en science ?
Hume a fait voler en éclats l'idée courante selon laquelle l'expérience et l'expérimentation valident les lois scientifiques. Or le plus grand philosophe d e l'époque, Kant, est persuadé de la vérité de la physique d e Newton, que l'on dit dérivée des observations. Kant est par ailleurs sensible à l'argumentation de Hume ce qui le conduit à une contradiction. « Je l'avoue franchement ce fut l'avertissement d e David Hume qui interrompit d'abord, voilà bien des années, mon sommeil dogmatique... »...
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commentaire philo Leibniz Monadologie et la justice
Commentaire de texte Leibniz philo Intro : présenter auteur/ livre / sujet général Expliquer question du texte / arguments pour et contre / donner réponse de l’auteur Plan entre 2 et 4 parties avec les lignes 15 lignes Développement : expliquer texte phrase par phrase : la reformuler / définit un mot important / exemple + citer élément phrase / Conclusion : rappeler question auteur + sa réponse / résumer parties Introduction : Ce texte nommé Méditation sur la notion de commune justice e...
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cours philo LE TRAVAIL LIBERE-T-IL L’HOMME ?
LE TRAVAIL LIBERE-T-IL L’HOMME ? Dans son acception la plus large, « travail » est synonyme d’activité métabolique : travailler, c’est trouver l’énergie nécessaire pour dépenser sa vie ; produire ses moyens d’existence. « Travailler » se confond alors avec vivre, puisque tout organisme absorbe de l’énergie et la dépense. Le travail ainsi considéré ne peut être qu’une contrainte répétitive, laquelle n’a rien de spécifiquement humain : tous les animaux « gagnent leur pain ». Une vie vraiment...
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Pourquoi un tel privilège accordé aux mathématiques ?
Introduction Non content de leur donner une priorité logique et chronologique, A. COMTE faisait des Mathématiques plutôt qu'une science particulière, « l'enveloppe » de toutes les autres sciences. C'est dire que, pour lui, aucune connaissance positive ne pouvait se dispenser de l'instrument mathématique. Avant lui, depuis Platon qui inscrivait à la porte de son école : « Nul n'entre ici, s'il n'est géomètre », jusqu'à Descartes qui admirait « ces longues chaînes de raisons toutes simples et faci...
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Lao-tseu
Lao-tseu vers 570-490 av. JC Nom d'un ouvrage attribué à Lao Tan (Lao-tseu) philosophe qui aurait été un contemporain de Confucius. Cependant, il paraît certain que le texte actuel du Lao-tseu n'est pas antérieur au IIIe siècle av. JC, bien que le fond des idées soit plus ancien. Le Livre de la Voie et de la Vertu (Tao-Tö-King) expose dans une série de paraboles une doctrine mystique : Le " Tao " (Voie), principe ineffable et unité originaire, qui n'est ni être ni non-être, produit et accomplit...
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DESCARTES: le corps comme une machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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DESCARTES: le corps comme statue et comme machine
Je suppose que le Corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin qu'elle imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, e...
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LOCKE
Bien que la terre et toutes les créatures inférieures appartiennent en commun à tous les hommes, chacun garde la propriété de sa propre personne. Sur celle-ci, nul n'a droit que lui-même. Le travail de son corps et l'ouvrage de ses mains, pouvons-nous dire sont vraiment à lui. Toutes les fois qu'il fait sortir un objet de l'état où la nature l'a mis et l'a laissé, il y mêle son travail, il y joint quelque chose qui lui appartient et de ce fait il se l'approprie. Cet objet, soustrait par lui à l'...
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Epictète: liberté et désirs
Puisque l’homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout m’arrive comme il me plaît. - Eh! Mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle, mais très raisonnable et il n’y a rien de plus absurde ni de plus raisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j’ai le nom de Dion à écrire, il faut que je l’éc...
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KANT
« La métaphysique, cette science tout à fait à part qui consiste dans des connaissances rationnelles spéculatives et qui s'élève au dessus des instructions de l'expérience en ne s'appuyant que sur de simples concepts (et non pas comme les mathématiques en appliquant ces concepts à l'intuition) et où par conséquent la raison n'a d'autre maîtresse qu'elle même, cette science n'a pas encore été assez favorisée du sort pour entrer dans le sûr chemin de la science. Et pourtant elle est plus vieille q...
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Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession de foi du vicaire savoyard (dans Émile)
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) Profession 1u vicaire savoya'.d (dans Émile). « Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse. dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir e:éder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles...
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Descartes: désir et liberté
Il me semble que l'erreur qu'on commet le plus ordinairement touchant les désirs est qu'on ne distingue pas assez les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point: car, pour celles qui ne dépendent que de nous, c'est-à-dire de notre libre arbitre, il suffit de savoir qu'elles sont bonnes pour ne les pouvoir désirer avec trop d'ardeur, à cause que c'est suivre la vertu que de faire les choses bonnes qui dépendent de nous. Et il est certain qu'on ne saurait avoir un...
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Descartes: les conditions de la connaissance vraie
Introduction La règle 3 énonce l'un des points de départ fondamentaux de la méthode telle que la conçoit Descartes. Dans une recherche scientifique il ne faut pas tenir compte de ce que pensent les autres, les anciens, mais uniquement de ce que l'on connait avec évidence. Ce point de départ est donc révolutionnaire en ce sens qu'il refuse tout argument d'autorité, rompant avec la scolastique médiévale qui recevait comme convenable les arguments de la forme « Aritoteles dixit... », « Aristote a d...
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David HUME
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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KANT: Les jugements mathématiques sont tous synthétiques a priori
« Les jugements mathématiques sont tous synthétiques. Cette proposition semble avoir échappé jusqu'ici à l'observation de tous ceux qui ont analysé la raison humaine, et elle paraît même en opposition avec toutes leurs suppositions ; elle est pourtant incontestablement certaine, et elle a une grande importance par ses résultats. En effet, comme on trouvait que les raisonnements des mathématiques procédaient tous suivant le principe de contradiction (ainsi que l'exige la nature de toute cer...
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Rousseau et l’homme de la nature
Rousseau et l'homme de la nature La pensée de Rousseau se rattache-t-elle vraiment à la philo sophie des Lumières? Une longue tradition de notre histoire littéraire voit plutôt dans l'auteur des Confessions un précurseur du romantisme. Mais ne trouve-t-on pas du préromantisme dans I' œuvre de Diderot et faudrait-il pour autant exclure le directeur de 1 'Encyclopédie du rationalisme des Lumières?Les thèmes de la nature, du sentiment, du génie lui appartiennent tout autant qu'à la pensée...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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HOBBES: Lorsqu'un homme a observé assez souvent
Texte : Lorsqu'un homme a observé assez souvent que les mêmes causes antécédentes sont suivies des mêmes conséquences, pour que toutes les fois qu'il voit l'antécédent il s'attende à voir la conséquence ; ou que lorsque qu'il voit la conséquence il compte qu'il y a eu le même antécédent, alors il dit que l'antécédent et le conséquent sont des signes l'un de l'autre ; c'est ainsi qu'il dit que les nuages sont des signes de la pluie qui doit venir, et que la pluie est un des signes des nuages...
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Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ?
Quels sont les problèmes moraux, métaphysiques et psychologiques engagés dans la question de la liberté ou libre arbitre et du déterminisme ? INTRODUCTION. - « Je trouve bon, dit PASCAL, qu'on n'approfondisse pas l'opinion de COPERNIC : mais ceci... ! Il importe à toute la vie de savoir si l'âme est immortelle. » En effet, s'il peut rester indifférent à certains problèmes qui ont préoccupé les savants, l'homme cultivé ne peut se désintéresser de questions qui le concernent, surtout des problèmes...
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MÉMENTO DES AUTEURS: Les présocratiques.
MÉMENTO DES AUTEURS: Les présocratiques. · Thalès — l'eau est le principe explicatif et constitutif de l'univers. · Anaximandre - l'infini est le principe explicatif et constitutif de l'univers. · Pythagore - le nombre est le principe explicatif et constitutif de l'univers. Il existe une harmonie des sphères. (cf. le nombre d'or) · Héraclite - tout change, tout s'écoule : c'est le règne du devenir. Le conflit est le père de toutes choses et gouverne le monde. Héraclite est le premier penseur de...
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Aristote: Si tous les hommes recherchent le bonheur
Si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne l'entendent pas pour autant de la même manière. Il semble donc qu'il n'y a pas un Souverain Bien mais plusieurs (plaisir, honneur, richesse, vertu). Aristote en déduit que le Bien n'est pas universel et qu'on ne peut donc pas en faire la science. Le Bien ne transcende pas le monde humain comme s'il siégeait "au delà de l'être". Il va s'agir alors de définir un Bien "praticable" proprement humain. Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement...
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Blaise PASCAL
"Nous connaissons la vérité non seulement par la raison mais encore par le coeur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non...
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Quelle est la signification et la portée de L'Allégorie de la Caverne de Platon ?
L'allégorie de la caverne retrace le chemin que doit parcourir l'homme pour parvenir à la connaissance. Elle est une ascension à partir d'un degré de connaissance très faible, le plus courant, qui est symbolisé par les ombres des objets fabriqués projetées sur le mur de la caverne par un feu ; le second degré est la vision des objets fabriqués eux-mêmes puis - troisième degré - celle des réalités de la nature, et enfin, dernier stade du savoir, celle du soleil qui permet de voir toute chose....
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Hegel: L'histoire peut-elle libérer
l'homme ?
L'homme semble prisonnier du temps et incapable d'y échapper. Mais les facultés de son esprit, comme la raison, la volonté ou la mémoire lui permettent de s'y inscrire de façon délibérée, voire de le considérer comme le support indispensable de sa progression vers la maturité, ou de l'ignorer. Ainsi la mort qui, à première vue, met irrémédiablement fin à tout projet, peut aussi stimuler l'être humain en le poussant à réaliser une oeuvre qui lui survivra, sans qu'il cherche inutilement à oublier...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
La valeur de la force de travail est déterminée par la quantité de travail nécessaire à son entretien ou à sa production, mais l'usage de cette force de travail n'est limité que par l'énergie agissante et la force physique de l'ouvrier. La valeur journalière ou hebdomadaire de la force de travail est tout à fait différente de l'exercice journalier ou hebdomadaire de cette force, tout comme la nourriture dont un cheval a besoin et le temps qu'il peut porter son cavalier sont deux choses tout à fa...
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Kierkegaard et l'oisiveté
"On a l'habitude de dire que l'oisiveté est la mère de tous les maux. On recommande le travail pour empêcher le mal. Mais aussi bien la cause redoutée que le moyen recommandé vous convaincront facilement que toute cette réflexion est d'origine plébéienne (1). L'oisiveté, en tant qu'oisiveté, n'est nullement la mère de tous les maux, au contraire, c'est une vie vraiment divine lorsqu'elle ne s'accompagne pas d'ennui. Elle peut faire, il est vrai, qu'on perde sa fortune, etc. ; toutefois, une natu...
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David HUME: Différence entre jugement et sentiment
La différence (...) est très vaste entre le jugement et le sentiment. Tout sentiment est juste, parce que le sentiment n'a référence à rien au-delà de lui-même et qu'il est partout réel où l'homme en est conscient. Mais toutes les déterminations de l'entendement ne sont pas justes, parce qu'elles portent référence à quelque chose au-delà d'elles-mêmes, c'est-à-dire, à la réalité, et qu'elles ne sont pas toujours conformes à cette norme. (...) Au contraire, un millier de sentiments différents, ex...
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Les Encyclopédistes ?
Les Encyclopédistes L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, imprimée en 1772, résume à elle seule toute la philosophie des Lumières. C'est un projet complètement fou qui aura demandé vingt-sept ans de travail. L'Encyclopédie de Chambers qu'un libraire, Le Breton, envisage de faire traduire en 1745 est à l'origine de cette aventure. S'apercevant rapidement qu'elle n'est plus d'actualité, il demande à Diderot et à Le Rond d'Alemb...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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Platon
La justice condition de la vraie cité. L'analyse de la justice nous conduit à une réflexion de type politique : comment donc penser la cité idéale ? « Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l...
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Aristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique
Demande d'échange de corrigé de Bouniol Nicolas ([email protected]). Sujet déposé : A ristote, Métaphysique : L'Etonnement philosophique « C 'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. A u début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lu...
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Kant: Le conflit met-il en danger la société ?
PRESENTATION DE "IDEE D'UNE HISTOIRE UNIVERSELLE D'UN POINT DE VUE COSMOPOLITIQUE" DE KANT Cet opuscule marque la première intervention de Kant (1724-1804) dans les débats de ses contemporains sur l'histoire. Il défend la croyance au progrès de l'humanité contre les ennemis des Lumières, qui prônent le conservatisme en affirmant la supériorité des traditions sur la raison (Burke) et contre certains penseurs des Lumières, qui rejettent l'idée d'un progrès global et uniforme de l'humanité (Mendels...
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Pourquoi croit-on ?
Pourquoi croit-on ? On peut en effet se demander qu'est-ce qui pousse à donner son assentiment aux croyances religieuses. Se demander si les croyances religieuses ne seraient pas déterminée par des sentiments, des passions qui tous ont quelque chose à voir avec la détresse, le tragique, la souffrance, l'impuissance, la misère, l'insignifiance, la crainte, l'ignorance, l'injustice auxquels les croyances religieuses apportent une réponse. Les croyances religieuses ne répondent-elles pas à un besoi...
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HUGO: L'art et le peuple, Livre I, 9
HUGO: L'art et le peuple, Livre I, 9 L'art, c'est la gloire et la joie ; Dans la tempête il flamboie, Il éclaire le ciel bleu. L'art, splendeur universelle, Au front du peuple étincelle, Comme l'astre au front de Dieu. L'art est un chant magnifique Qui plaît au cœur pacifique, Que la cité dit aux bois, Que l'homme dit à la femme, Que toutes les voix de l'âme Chantent en choeur à la fois ! L'art, c'est la pensée humaine Qui va brisant toute chaîne ! L'art, c'est le doux conquérant ! À lui le Rhin...
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La poésie n'est elle que l'art de faire des vers?
Dans le Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig affirme : « La poésie ne se trouve pas que dans les vers [1]». Vous direz si vous partagez son point de vue dans un développement argumenté, en vous appuyant sur les textes du corpus, sur ceux que vous avez étudiés en classe ou lus personnellement. Ce sujet est à lire à partir du texte de Dantzig figurant dans le corpus. Idées principales de ce texte => la poésie est activité de l'imagination humaine, non don divin ; la po...
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KANT
PRESENTATION DE "IDEE D'UNE HISTOIRE UNIVERSELLE D'UN POINT DE VUE COSMOPOLITIQUE" DE KANT Cet opuscule marque la première intervention de Kant (1724-1804) dans les débats de ses contemporains sur l'histoire. Il défend la croyance au progrès de l'humanité contre les ennemis des Lumières, qui prônent le conservatisme en affirmant la supériorité des traditions sur la raison (Burke) et contre certains penseurs des Lumières, qui rejettent l'idée d'un progrès global et uniforme de l'humanité (Mendels...
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Disons-nous la vérité par respect de la vérité ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « la vérité » : c'est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Il ne faut pas la confondre avec la réalité car contrairement à cette dernière, la vérité est de l'ordre du discours. - « Par respect » : c'est le fai...
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Bergson, l'âme et le corps (1912), in l'Energie spirituelle
Chacun de nous est un corps, soumis aux mêmes lois que toutes les autres portions de matière. Si on le pousse, il avance ; si on le tire, il recule ; si on le soulève et qu'on l'abandonne, il retombe. Mais, à coté de ces mouvements qui sont provoqués mécaniquement par une cause extérieur, il en est d'autres qui semblent venir du dedans et qui tranchent sur les précédents par leur caractère imprévu : on les appellent « volontaires ». Quelle en est la cause ? C'est ce que chacun de nous désigne pa...
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Alain: La raison modifie-t-elle la perception sensorielle ?
Les données sensibles, plus immédiates et passives, permettent d'appliquer des raisonnements par induction dont la pertinence logique est tout aussi incertaine que ceux de la déduction. Ce qui nous fait soupçonner que les erreurs des sens pourraient parfois être des illusions de la raison elle-même. Cette dernière n'est-elle qu'un artifice ? Passer de l'idée d'avoir raison à la raison met en lumière l'importance de l'activité proprement argumentative de la raison. On peut en gros distinguer troi...
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Freud: droit, justice, nature
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'interprétat...
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Platon
Un homme est juste de la même manière que l'État est juste. – C'est une conclusion qui est aussi de toute nécessité. – Mais nous n'avons pas oublié que l'État est juste par le fait que chacun des trois ordres qui le composent remplit sa fonction. (...) Après cela, il nous reste, je crois, à examiner l'injustice. – Évidemment. – N'est-elle pas nécessairement un désaccord de ces trois parties, une ingérence indiscrète, un empiétement des unes sur les fonctions des autres, et la révolte de certaine...
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Les formes de l'Etat.
Les formes de l'Etat. Déjà la discussion sur les origines de la souveraineté, c'est-à-dire sur les sources et les justifications de l'autorité de l'État, nous engageait dans la discussion des formes de l'État. Les doctrines politiques sont des philosophies de la souveraineté et de la forme de l'État, débouchant sur l'action politique, c'est-à-dire sur le militantisme (recrutement, organisation de l'action, structuration du parti) en vue d'opérer un changement historique de l'Etat ou de maintenir...
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Epictète: Qu'est-ce qu'un homme libre ?
Puisque l'homme libre est celui à qui tout arrive comme il le désire, me dit un fou, je veux aussi que tout m'arrive comme il me plaît. - Eh! Mon ami, la folie et la liberté ne se trouvent jamais ensemble. La liberté est une chose non seulement très belle, mais très raisonnable et il n'y a rien de plus absurde ni de plus raisonnable que de former des désirs téméraires et de vouloir que les choses arrivent comme nous les avons pensées. Quand j'ai le nom de Dion à écrire, il faut que je l'écrive,...
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Qu'est-ce qu'un mot ?
Qu'est-ce qu'un mot ? Le langage est un produit de la vie en société ayant pour fin la communication. C'est un système de signes qui sont utilisés intentionnellement par un sujet et qui se traduisent dans différentes langues réelles. Le langage est donc éminemment humain : une abeille n'utilise pas intentionnellement son code, elle l'effectue d'instinct, comme un programme. Et pour toutes les abeilles, il n'y a qu'un seul code, une seule et même "danse" signifiante. Leur réseau de signes est na...