189 résultats pour "volonté"
-
Qu'est-ce qui caractérise au plus haut point l'homme: le désir ou la volonté ?
Termes du sujet: VOLONTÉ / VOULOIR: Du latin voluntas, «volonté», «désir», «intention». 1. Faculté de vouloir, pouvoir de se déterminer pour des motifs raisonnables. 2. Acte particulier de la faculté de vouloir (exemple: ses «dernières volontés»), volition. 3. Chez Schopenhauer, vouloir-vivre universel, «poussée aveugle et irrésistible» qui vise, en tout être vivant, la survie de l'espèce. Un acte est volontaire quand il trouve son principe dans une libre décision du sujet. À la différence du dé...
-
La bonne volonté a-t-elle une valeur en morale ?
Emmanuel Kant 1 785 La b n n e vo o nté a -t-e l l u ne v le u r ? � La valeur morale se situe dans la bonne volonté qui consiste à faire son devoir par respect de la loi. La bonne volonté est une fiction. 48 L'homme agit toujours selon ses désirs, ses inclinations ou ses intérêts.
-
DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre
« L'indifférence est le plus bas degré de la liberté » Le « je pense, puis la parole m'ont manifesté la liberté : je ne suis pas déterminé par un enchaînement causal, à la différence des animaux ou les êtres matériels en général. Mais la liberté se définit-elle seulement de façon négative, comme le fait de ne pas être déterminé ? « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague...
-
KANT et la Loi fondamentale de la raison pure pratique
Loi fondamentale de la raison pure pratique. Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse toujours valoir en même temps comme principe d'une législation universelle [...] L'autonomie de la volonté est le principe unique de toutes les lois morales et des devoirs qui y sont conformes ; au contraire toute hétéronomie du libre choix, non seulement n'est la base d'aucune obligation, mais elle est plutôt opposée au principe de l'obligation et à la moralité de la volonté. Le principe uni...
-
Nietzsche: La foi nous empêche-t-
elle d'être libre ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
-
HEGEL: Dans l'histoire universelle...
Dans l'histoire universelle nous avons affaire à l'Idée telle qu'elle se manifeste dans l'élément de la volonté et de la liberté humaines. Ici la volonté est la base abstraite de la liberté, mais le produit qui en résulte forme l'existence éthique du peuple. Le premier principe est constitué par les passions humaines. Les deux ensemble forment la trame et le fil de l'histoire universelle. L'Idée en tant que telle est la réalité ; les passions sont le bras avec lequel elle gouverne […] Ici ou là,...
-
La raison seule ou la volonté suffisent-elle a fonder l'obligation morale ?
La raison seule ou la volonté suffisent-elle a fonder l'obligation morale? A. — La raison fondement de l'obligation. — Le bien est obligatoire uniquement parce que c'est le bien en non parce que Dieu le commande. Il s'impose à la volonté parce qu'il est connu par la raison et il ne tient son autorité que de lui-même. (Théorie de la Morale indépendante). Critique. — a) S'il en était ainsi il faudrait conclure que tout bien connu par la raison est formellement obligatoire. Or, il est, certain que...
-
Le contrat social de Rousseau extrait 7: la volonté générale
Philosophie Explication de l'extrait n°7 Du contrat social de Rousseau Introduction : Tout au long de notre exposé nous expliquerons un passage du chapitre III du livre II issu du Contrat social de Rousseau, situé aux pages 64-65 lecture du passage ( ne pas lire trop vite ). Après avoir lu l'extrait nous pouvons constater que le thème de celui-ci est relatif à la volonté générale notamment à la politique et au bonheur. Plus spécifiquement il s'agit de faire valoir que l'accès au bien po...
-
-
Nietzsche: La volonté de puissance comme essence de la vie
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse." Cep...
-
Le sexe, sphinx ou volonté de savoir ? Michel Foucault
Le sexe, sphinx ou volonté de savoir ? Michel Foucault Signe du destin ou ironie du sort,, Michel Foucault à l'oral de l'agrégation avait eu à traiter comme sujet de leçon: la sexualité. Thème osé pour r époque et l'institution. Histoire de la sexualité, tel sera en effet son dernier titre, qui fait comme pendant à l'un des tout premiers, Histoire de la folie. Avant de s'étonner que la sexualité se monnaie dans sa vision en Volonté de savoir, Usage des plaisirs et Souci de soi (1985), ce...
-
Nietzsche
Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que d'exiger de la faiblesse qu'elle manifeste de la force. Une quantité de force répond exactement à la même quantité d'instinct, de volonté, d'action — bien plus, la résultante n'est autre chose que cet instinct, cette volonté, cette action même, et il ne peut en paraître autrement que grâce aux séd...
-
Nietzsche
L'affirmation des valeurs suppose d'abord un renversement des illusions aliénantes : il faut se libérer de l'illusion de l'au-delà, de l'illusion des « arrière-mondes ». Derrière les actes il y aurait un sujet, un moi : tel est le grand postulat de toute morale. Mais est-ce réellement pensable ? « Exiger de la force qu'elle ne se manifeste pas comme telle, qu'elle ne soit pas une volonté de terrasser et d'assujettir, une soif d'ennemis, de résistance et de triomphes, c'est tout aussi insensé que...
-
La sagesse est-elle dans la soumission à l'ordre du monde ou dans la volonté de le transformer
La sagesse est-elle dans la soumission à l'ordre du monde ou dans la volonté de le transformer ? INTRODUCTION. - Tout naturellement, cherchant à satisfaire ses désirs et à réaliser ses rêves, l'homme, dans la mesure même de ses capacités physiques et morales, entreprend de domestiquer la nature et de s'en rendre maître. Il lui faut des échecs répétés pour que, déçu, il renonce à une lutte inégale et se résigne à se contenter du possible. Si, au lieu de s'abandonner à l'entraînement naturel, il a...
-
L'ordre des choses dépend-il d'une volonté divine ?
[L'ordre des choses, dans sa complexité et sa perfection, ne peut pas s'expliquer autrement que par l'intervention d'une volonté divine. Le monde n'est pas né de rien. Son infinité, sa complexité et sa perfection ne peuvent qu'être le résultat d'une volonté supérieure. L'ordre des choses a donc bien une origine divine.] Rien ne peut surgir du néant Du rien, on ne peut pas extraire la matière qui constitue le monde lui-même. Ou bien alors, ce serait croire en une sorte de génération spontanée, l...
-
DESCARTES: «Il n'y a que la seule
volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas
l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue...»
Thème 364 DESCARTES: «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue...» La volonté ne connaît pas de limite. «Il n'y a que la seule volonté, que j'expérimente en moi être si grande que je ne conçois pas l'idée d'aucune autre plus ample et plus étendue : en sorte que c'est elle principalement qui me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu.» Descartes, Méditations métaphysiques (1...
-
KANT
Devoir ! nom sublime et grand, toi qui ne renfermes rien en toi d'agréable, rien qui implique insinuation, mais qui réclames la soumission, qui cependant ne menaces de rien de ce qui éveille dans l'âme une aversion naturelle et épouvante, pour mettre en mouvement la volonté, mais poses simplement une loi qui trouve d'ellemême accès dans l'âme et qui cependant gagne elle-même, malgré nous, la vénération (sinon toujours l'obéissance), devant laquelle se taisent tous les penchants, quoiqu'ils agiss...
-
-
Arthur SCHOPENHAUER: Homme, animal métaphysique
Si on situe généralement la naissance de la philosophie dans l'antiquité, à travers l'existence de Socrate et de Platon, l'origine même du sentiment philosophique reste un problème. On reconnaît certes que l'homme est un être qui fait exception dans la nature, de par sa conscience. Il est vrai que seuls, les hommes ont réellement bâti des civilisations et la philosophie apparaît souvent comme une haute forme de culture. Pourtant, qu'est-ce qui nous pousse à philosopher ? Schopenhauer, dans...
-
Commenter : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté,
c'est-à-dire la règle à laquelle tu obéis, puisse revêtir la forme d'un principe de législation universelle » ?
Observation. — On reconnaît ici le premier principe de la Raison pratique dans la Morale de Kant. Mais le texte est quelque peu altéré. Le texte authentique est le suivant : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir qu'elle devienne une loi universelle. » Un peu plus bas, Kant donne- cette autre version de la formule : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature » (Fondement de la Métaphysique des Moeurs, 2e sec...
-
La sagesse consiste-t-elle dans la soumission a l'ordre du monde ou dans la volonté de le transformer ?
INTRODUCTION. - Tout naturellement, cherchant à satisfaire ses désirs et à réaliser ses rêves, l'homme, dans la mesure même de ses capacités physiques et morales, entreprend de domestiquer la nature et de s'en rendre maître. Il lui faut des échecs répétés pour que, déçu, il renonce à une lutte inégale et se résigne à se contenter du possible. Si, au lieu de s'abandonner à l'entraînement naturel, il avait réfléchi comme il convient au sage, se serait-il donné tant de peine et n'aurait-il pas acce...
-
DESCARTES
Mais, parce que nous savons que l'erreur dépend de notre volonté, et que personne n'a la volonté de se tromper, on s'étonnera peut-être qu'il y ait de l'erreur en nos jugements. Mais il faut remarquer qu'il y a bien de la différence entre vouloir être trompé et vouloir donner son consentement à des opinions qui sont cause que nous nous trompons quelquefois. Car encore qu'il n'y ait personne qui veuille expressément se méprendre, il ne s'en trouve presque pas un qui ne veuille donner son consente...
-
Peut-on prendre pour excuse le fait d'avoir agi inconsciemment ?
Demande d'échange de corrigé de GARDE Maxime ([email protected]). \Sujet déposé : Peut-on prendre pour excuse le fait d\'avoir agi inconsciemment ? Lorsque quelqu'un cherche une excuse à sa conduite, c'est parce-que ses actes paraissent répréhensibles. Il s'agit dans la plupart des cas de persuader qu'on ne l'a pas fait exprès, c'est-à-dire que la volonté propre n'est pas rentrée en jeu. Dans ce contexte, prétendre avoir agi inconsciemment semble faire allusion à ce qui peut, en effet, soit...
-
Nietzsche
La valeur d'une chose réside parfois non dans ce qu'on gagne en l'obtenant, mais dans ce qu'on paye pour l'acquérir, - dans ce qu'elle coûte. Je cite un exemple. Les institutions libérales cessent d'être libérales aussitôt qu'elles sont acquises : il n'y a, dans la suite, rien de plus foncièrement nuisible à la liberté que les institutions libérales. On sait bien à quoi elles aboutissent : elles minent sourdement la volonté de puissance, elles sont le nivellement de la montagne et de la vallée é...
-
Le bonheur dépend-il de notre volonté ou des circonstances extérieures ?
Introduction : Tous les hommes recherchent le bonheur, et pourtant, il est bien difficile de déterminer avec certitude ce qui peut les rendre heureux. Y a-t-il des causes au bonheur, des situations qui garantissent à l'homme un état heureux ? Si tel est le cas, rechercher le bonheur serait alors rechercher des circonstances particulières, de sorte que le bonheur serait indissociable de ces circonstances. Mais si le bonheur est affaire de circonstances, cela peut aussi impliquer que le bonheur so...
-
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Position de Spinoza. — Lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre une chose qui est agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir. » — « Éthique » I. Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont reliés à la substance par une nécessité rationnelle; tout ce qui est possible est. L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de sens que par cette totalité; l'idée qu'il s'en fait à l'occasion de ses sensati...
-
-
L'État doit-il susciter notre méfiance ?
L'État ne se confond pas avec la société, il en est la L colonne vertébrale, le principe d'organisation, il dispose d'institutions et d'organes politiques, administratifs, juridiques, etc. Il exerce le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, le gouvernement le représente et il détient le monopole de la violence légitime par son droit de sanction pénale. L'État possède une autorité souveraine qu'il exerce sur l'ensemble d'un peuple et d'un territoire déterminés. Si, à l'origine, il s'est cons...
-
Karl Heinrich MARX (1818-1883)
Notre point de départ, c'est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l'homme. Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ses cellules l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue dès l'abord le plus mauvais architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit, préexiste idéalement dans l...
-
Baruch SPINOZA
Et il ne faut pas oublier ici que les partisans de cette doctrine, qui ont voulu faire étalage de leur talent en assignant des fins aux choses, ont, pour prouver leur doctrine, apporté un nouveau mode d’argumentation : la réduction, non à l’impossible, mais à l’ignorance ; ce qui montre qu’il n’y avait aucun autre moyen d’argumenter en faveur de cette doctrine. Si, par exemple, une pierre est tombée d’un toit sur la tête de quelqu’un et l’a tué, ils démontreront que la pierre est tombée pour tue...
-
Baruch SPINOZA
" Et il ne faut pas oublier ici que les partisans de cette doctrine, qui ont voulu faire étalage de leur talent en assignant des fins aux choses, ont, pour prouver leur doctrine, apporté un nouveau mode d’argumentation : la réduction, non à l’impossible, mais à l’ignorance ; ce qui montre qu’il n’y avait aucun autre moyen d’argumenter en faveur de cette doctrine. Si, par exemple, une pierre est tombée d’un toit sur la tête de quelqu’un et l’a tué, ils démontreront que la pierre est tombée pour t...
-
Rousseau: L'État est-il l'ennemi
de la liberté ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
-
Sommes-nous responsables de nos sentiments ?
Intro: - Être responsable d'un acte ou d'un fait signifie en être la cause. Nous sommes responsables de ce dont nous sommes l'auteur, c'est-à-dire de ce qui existe par notre volonté. C'est pourquoi la possibilité de juger moralement quelqu'un dépend de sa responsabilité: nous ne pouvons être jugé pour un acte ou un fait que si nous en sommes responsables. - Un sentiment n'est pas d'abord un de ces actes qui dépend de la volonté d'un sujet. En effet, un sentiment exprime la manière dont un évènem...
-
La Politique et le droit
Cours 2: La politique et le droit Introduction: Qu’est-ce que la politique ? Qu’est-ce qui fait la spécificité de la politique ? Au sens moderne, la politique désigne l’art de gouverner, plus spécifiquement tout ce qui concerne l’Etat ou le gouvernement. Mais le terme avait un sens plus large au départ. Dans la conception antique, le terme de politique (du grec politikos= qui concerne les citoyens; polis= la cité) désigne ce qui concerne l’ensemble des citoyens ou la vie de la Cité. La po...
-
La réalité : qu'entendons-nous par là ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Indications lorsqu'on tente de définir la notion de « réalité ». Le terme réalité se dédouble de la façon la plus simple en « réalité sensible » (matrice de l'apparence, du fictif, de l'imaginaire) et en « réalité intelligible » (lieu de la « vraie » réalité, de la certitude). Que l'homme se débarrasse du négatif de l'erreur qui le séduit ou par lequel il se séduit lui-même, qu'il renonce à ce qui lui semble son intérêt, mais qui n'est que le désir de la partie non raisonna...
-
-
LA SAGESSE MORALE selon EPICTÈTE
Thème 3973 LA SAGESSE MORALE selon ÉPICTÈTE « Dans tout ce qui ne relève pas de ton libre arbitre, sois plein d'assurance ; mais dans tout ce qui en relève, tiens-toi sur tes gardes. Car si le mal est dans un jugement ou dans une volonté coupables, c'est contre ce jugement et contre cette volonté seuls qu'il faut se tenir en garde ; et si toutes les choses qui ne relèvent pas de notre libre arbitre, et qui ne dépendent pas de nous ne sont rien par rapport à nous, il faut user d'assurance vis-à-v...
-
Quels sont les moyens dont la volonté dispose pour agir sur les passions?
J'ai été enclin à la passion de l'envie. Jusqu'à un certain point, je m'y suis abandonné, et j'ai été un envieux : tout succès d'un camarade, tout éloge décerné à un autre, toute supériorité constatée me portait ombrage, et m'incitait à la haine. Je me suis corrigé peu à peu de ce vice; à force de volonté, je l'ai dompté. Tout d'abord, j'en souffrais sans bien m'en rendre compte, je ne m'ana- lysais pas, je ne me connaissais pas. On m'a ouvert les yeux, et j'ai commencé à m'étudier moi-même, pou...
-
Le droit est-il fondé sur la nature des choses ou sur la volonté du législateur ?
Le droit est ce qui nous permet de vivre ensemble, en effet, chaque individu a des droits qui sont les mêmes que son voisin ainsi l'égalité, grâce au droit, a cours. C'est parce que chaque homme retrouve dans autrui les mêmes droits que les siens, que l'entente préalable crée par le contrat social peut perdurer. Mais alors, quel est le fondement du droit ? Est-il naturel ou artificiel ? Autrement dit s'institut-il naturellement sans l'intervention d'un être humain, ou bien est-il le fruit d'un s...
-
Est-ce la volonté du plus grand nombre qui fonde le droit ?
Vous pouvez ainsi remarquer tout d'abord qu'il s'agit de s'interroger sur le fondement du droit, c'est-à-dire sur ce sans quoi le droit ne peut véritablement être conçu. Montrez donc que le droit étant l'ensemble des lois qui régissent la vie de la collectivité, celui-ci acquiert valeur et force dès lors que tous acceptent de s'y soumettre , ne faudrait-il pas en déduire qu'il suffit que le droit s'accompagne de la force pour qu'on le respecte ? Demandezvous alors si un tel système aurait bien l...
-
Épictète: Faut-il raisonner pour
être libre ?
Epictète: [...] L'homme de bien soumet sa volonté à l'administrateur de l'univers comme les bons citoyens soumettent la leur à la loi de la cité. Mais celui qui s'instruit doit venir à la leçon du maître avec cette pensée : « Comment pourrais-je suivre en tout les dieux ? Comment pourrais-je être content du gouvernement des dieux ? Comment pourrais-je devenir libre ? Car l'homme libre, c'est celui à qui tout advient selon sa volonté, celui à qui personne ne peut faire obstacle. Quoi ? La liberté...
-
Quel est le rôle de la volonté dans la croyance ?
Introduction. — L'erreur étant d'une expérience courante, nous ne nous en étonnons plus, mais le philosophe s'en scandalise : comment l'esprit, que l'évidence de la vérité devrait seule convaincre, peut-il admettre le faux ? Pour le disculper, on allègue les apparences trompeuses d'après lesquelles il juge et on croit par là avoir déplacé la responsabilité de l'erreur : on le trompe ; il ne se trompe pas. Goethe n'admet pas cette apologie : « On n'est jamais trompé », déclare t il, « on se tromp...
-
Fiche de cours en philo : LE DESIR .
• Le thème essentiel de cette fiche est celui de la signification ambiguë du désir. Il représente, dans notre existence, le manque par excellence, car nous ne désirons que ce qui nous manque, mais aussi une production effective de soi-même. Il est à la fois un creux au coeur de l'homme (§ 1, 2, 3) et une création authentique (§ 5 et 6). Si le désir est un manque perpétuel parce qu'il n'est jamais totalement satisfait, il est aussi le mouvement par lequel on peut accroître les perfections de...
-
Jean-Paul SARTRE
Quant au désespoir, cette expression a un sens extrêmement simple. Elle veut dire que nous nous bornerons à compter sur ce qui dépend de notre volonté, ou sur l'ensemble des probabilités qui rendent notre action possible. Quand on veut quelque chose, il y a toujours des éléments probables. Je puis compter sur la venue d'un ami. Cet ami vient en chemin de fer ou en tramway ; cela suppose que le chemin de fer arrivera à l'heure dite, ou que le tramway ne déraillera pas. Je reste dans le domaine de...
-
-
« Savoir, c'est pouvoir », a dît François Bacon. « Pour pouvoir, il faut croire et vouloir », a dit un sage. Vous vous efforcerez de déterminer dans quelle mesure savoir, croire et vouloir sont nécessaires à l'homme pour pouvoir, et vous chercherez si l'
« Savoir, c'est pouvoir », a dît François Bacon. « Pour pouvoir, il faut croire et vouloir », a dit un sage. Vous vous efforcerez de déterminer dans quelle mesure savoir, croire et vouloir sont nécessaires à l'homme pour pouvoir, et vous chercherez si l'une de ces deux conditions ou deux d'entre elles y sont suffisantes. Introduction. —: « Au commencement était l'action », a écrit Gœthe. Le besoin d'agir est le plus essentiel à l'homme. Cependant, notre action effective ou productrice est b...
-
KANT et l' inclination animale égoïste (explication de texte)
« L’homme est un animal qui, lorsqu’il vit parmi d’autres membres de son espèce, a besoin d’un maître. Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l’égard de ses semblables ; et quoique en tant que créature raisonnable il souhaite une loi qui pose les limites de la liberté de tous, son inclination animale égoïste l’entraîne cependant à faire exception pour lui-même quand il le peut. Il lui faut donc un maître pour briser sa volonté particulière, et le forcer à obéir à une volonté universellemen...
-
ROUSSEAU: De la religion naturelle.
Vous ne voyez dans mon exposé que la religion naturelle : il est bien étrange qu'il en faille une autre. Par où connaîtrai-je cette nécessité ? De quoi puis-je être coupable en servant Dieu selon les lumières qu'il donne à mon esprit et selon les sentiments qu'il inspire à mon coeur ? Quelle pureté de morale, quel dogme utile à l'homme et honorable à son auteur puis-je tirer d'une doctrine positive, que je ne puisse tirer sans elle du bon usage de mes facultés ? Montrez-moi ce qu'on peut ajouter...
-
MACHIAVEL: COMBIEN PEUT LA FORTUNE DANS LES CHOSES HUMAINES ET COMME ON Y PEUT FAIRE TÊTE.
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
-
L'erreur provient de l'ignorance - SPINOZA
L'erreur provient de l'ignorance L'erreur consiste dans une privation de connaissance ; mais, pour l'expliquer plus amplement, je donnerai un exemple : les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres ; et cette opinion consiste en cela seul qu'ils ont conscience de leurs actions et sont ignorants des causes par où ils sont déterminés ; ce qui constitue donc leur idée de la liberté, c'est qu'ils ne connaissent aucune cause de leurs actions. Pour ce qu'ils disent en effet : que les actions h...
-
Kant: Liberté et droit
L'homme est un "animal" qui, lorsqu'il vit parmi d'autres membres de son espèce, "a besoin d'un maître". Car il abuse à coup sûr de sa liberté à l'égard de ses semblables ; et quoique en tant que créature raisonnable il souhaite une loi qui pose les limites de la liberté de tous, son inclination animale égoïste l'entraîne cependant à faire exception pour lui-même quand il le peut. Il lui faut donc un "maître" pour briser sa volonté particulière, et le forcer à obéir à une volonté universellement...
-
La nécessité de travailler rend-elle la liberté humaine illusoire ?
Par définition, le travail est l'activité consistant à détourner les processus naturels, à les transformer, pour les mettre au service de l'homme. Le travail permet donc de subvenir à ses besoins et est censé améliorer la maîtrise de la nature par l'homme, et même de l'en libérer. Ainsi, le travail semblerait rendre l'homme plus libre. Or, le travail vient du latin tripalium, signifiant « instrument de torture à trois pales ». L'éthymologie du mot fait d'elle-même ressortir le lien qui existe en...
-
Descartes: Changer mes désirs....
« Ma troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde et généralement, de m'accoutumer à croire qu'il n'y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir, que nos pensées, en sorte qu'après que nous avons fait notre mieux, touchant les choses qui nous sont extérieures, tout ce qui manque de nous réussir est, au regard de nous, absolument impossible. Et ceci seul me semblait être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à...
-
-
KANT et l'autorité du maître et des lois
Analyse du sujet. Comment démarrer. 1. Si certains sujets de baccalauréat pèchent parfois par leur caractère unilatéral ou unidimensionnel, ce texte de Kant pèche par excès de richesse ! Il concerne la philosophie politique, le problème du pouvoir, celui de l'établissement de la justice, mais aussi l'anthropologie humaine (« Qu'est-ce que l'homme? Est-il bon? Est-il méchant? Qu'est-ce qui le définit ? Quel type de tendances? »). Mais il touche aussi à la sphère de l'éducation. Bref, c'est un...
-
KANT: la personne humaine comme fin en soi
"Or je dis: l'homme, et en général tout être raisonnable, existe comme fin en soi, et non pas simplement comme moyen dont telle ou telle volonté puisse user à son gré ; dans toutes ces actions, aussi bien dans celles qui le concernent luimême que dans celles qui concernent d'autres êtres raisonnables, il doit toujours être considéré en même temps comme fin. Tous les objets des inclinations n'ont qu'une valeur conditionnelle; car, si les inclinations et les besoins qui en dérivent n'existaie...