352 résultats pour "quelqu"
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Le Code noir de Colbert
Le Code noir de Colbert En mars 1685, Colbert accompagne les mesures prises en faveur de la traite en octroyant la première protection légale des esclaves en soixante articles connue sous le nom de Code Noir. Cette ordonnance concerne le régime, la police et le commerce des esclaves dans les îles françaises de l'Amérique - puis de l'océan Indien en 1723. Il s'agit, en théorie, de définir les droits et les devoirs des esclaves et des maîtres les uns envers les autres. En pratique, et quand ils s...
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KANT
Le philosophe doit se pencher aussi sur la question de la pratique. Que répondre à la question « que dois-je faire ? » ? « Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de...
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DESCARTES et le mécanisme
"Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seule compose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ou autres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grands que leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corps naturels sont ordinairement trop...
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KANT
Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de tout autre but, objectivement nécessaire. (...) Il y a un impératif qui nous ordonne immédiatement une certaine conduite,...
- DESCARTES: Que ce qui est passion au regard d'un sujet est toujours action à quelque autre égard
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La force, la violence peuvent quelque chose, mais non pas toujours tout (Montaigne)
« La force, la violence, peuvent quelque chose, mais non pas toujours tout. » Montaigne Commentaire d'une citation Explication de la citation ● La citation discute les limites du pouvoir de la force et de la violence. Le plus notable, et l'intérêt de cette affirmation de Montaigne, est l'emploi de deux indéfinis : quelque chose, et non pas toujours tout. Il est en effet paradoxal de définir l'extention et les limites d'une notion par deux indéfinis : c'est ainsi l'existence même de la limite...
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Epictète
INSPIREZ-V OUS DE C ES LIGNES. NE LES REC OPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui...
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Epictète: Les choses elles-memes sont indifferentes
INSPIREZ-VOUS DE C ES LIGNES. NE LES RECOPIEZ PA S ;-) "Les choses elles-mêmes sont indifférentes, mais l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment donc pourra-t-on sauvegarder la fermeté d'âme, le calme, et garder en même temps un esprit attentif et aussi éloigné de l'irréflexion que de la nonchalance? Il suffit d'imiter les joueurs de dés. Les jetons sont indifférents, les dés sont indifférents. Comment saurais-je donc ce qui va tomber? Mais jouer avec attention et avec habileté celui -q...
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HOBBES: Dieu tout-puissant est incompréhensible
« Comme le Dieu tout-puissant est incompréhensible, il s'ensuit que nous ne pouvons avoir de conception ou d'image de la Divinité ; conséquemment tous ses attributs n'annoncent que l'impossibilité de concevoir quelque chose touchant sa nature dont nous n'avons d'autre conception, sinon que Dieu existe. Nous reconnaissons naturellement que les effets annoncent un pouvoir de les produire avant qu'ils aient été produits, et ce pouvoir suppose l'existence antérieure de quelque Être revêtu de...
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HUSSERL: «Toute conscience est
conscience de quelque chose.»
HUSSERL: «Toute conscience est conscience de quelque chose.» La conception transcendantale de la conscience. «Toute conscience est conscience de quelque chose. » Husserl, Méditations cartésiennes (1929). • Dans le prolongement de Kant, Husserl développe la conception «transcendantale» de la conscience, à savoir que la conscience construit, par la perception et par l'entendement, les objets qui lui apparaissent. Autrement dit, elle n'est pas un réceptacle passif, mais elle n'est pas non plus une...
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La poésie peut-elle quelque chose contre la laideur du monde ?
LA POÉSIE PEUT-ELLE QUELQUE CHOSE CONTRE LA LAIDEUR DU MONDE ? « Est-ce que c'est la rime qui compte, les vers bien troussés, ou est-ce que ce sont les mots, tels qu'on les dit, des phrases simples qui expriment la réalité ? À moins que ce soit tout simplement les bruits, ceux de la rue, de la vie quotidienne, le vacarme des usines et les hurlements des combats. » Cette citation de Xavier Mauméjean (Wayne Barrow) suggère que la poésie existe aussi grâce à la réalité terrestre, souvent du...
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LEIBNIZ: l'ordre universel du monde
LEIBNIZ : TOUT DANS L'UNIVERS RÉPOND À UN ORDRE LOGIQUE Pour Leibniz, la vérité logique équivaut à la réalité matérielle : les lois de la logique pure, celles de l'entendement, s'identifient avec les lois de la nature. Le désordre n'est donc pas pensable et la rationalité du réel est absolue puisqu'exister c'est être ordonné. « Ainsi, ce qui passe pour extraordinaire, ne l'est qu'à l'égard de quelque ordre particulier établi parmi les créatures. Car, quant à l'ordre universel, tout y e...
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HOBBES: L'universalité d'un même nom donné à plusieurs choses
L'universalité d'un même nom donné à plusieurs choses est cause que les hommes ont cru que ces choses étaient universelles elles-mêmes, et ont soutenu sérieusement qu'outre Pierre, Jean et le reste des hommes existants qui ont été ou qui seront dans le monde il devait encore y avoir quelque autre chose que nous appelons l'homme en général ; ils se sont trompés en prenant la dénomination générale ou universelle pour la chose qu'elle signifie. En effet lorsque quelqu'un demande à un peintre...
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L'oeuvre d'art peut-elle nous apprendre quelque chose ?
Termes du sujet: CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne la réalité, envisagée comme déterminée et statique, existant hors de la représentation ; en ce sens, KANT utilise l'expression « chose en soi ». 3. — (Par ext.) À partir du sens 2, désigne la réalité inanimée, hors de son rapport à la pensée (le monde des choses). Rem. : la chose se distingue de l'objet en ce que ce dernier es...
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L'art nous révèle t-il quelque chose du réel ?
Remarques sur l'intitulé du sujet : · A priori, l'art est : 1- copie du réel ou 2- divertissement, donc éloignement de la réalité · Dans les deux cas, l'art ne révèle rien, car révéler = faire connaître à quelqu'un quelque chose qui était ignoré, inconnu, ou caché (= dévoiler). · Mais d'emblée, on a un paradoxe : comment révéler quelque chose du réel puisque le réel est, par définition, ce qui est donné et non absent ? · D'où le présupposé du sujet : le réel ne se donne pas immédiatement....
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Une théorie sans expérience nous apprend-elle quelque chose?
Théorie et expérience sont deux notions souvent associées, car elles entretiennent un rapport complexe. En effet toutes deux permettent la connaissance : l'une la permet par l'intellection et la réflexion, tandis que l'autre l'apporte par l'action. D'ailleurs, en grec théorie vient de theôria et signifie contemplation, regard désintéressé. Pratique se dit prattein et veut dire agir. Ces deux modes de connaissance semblent s'opposer et se nécessiter dans le même temps. En effet, la théorie nécess...
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Kant et le jugement de goût
Lorsque quelqu'un ne trouve pas beau un édifice, un paysage ou un poème, cent avis qui au contraire les apprécient ne lui imposeront pas intérieurement un assentiment. Bien entendu, il peut faire' comme si la chose lui plaisait afin de ne pas passer pour manquer de goût ; il peut même commencer à douter d'avoir assez formé son goût par la connaissance d'un nombre suffisant d'objets d'un certain type (comme quelqu'un qui, de loin, s'imaginant reconnaître une forêt, tandis que d'autres v voi...
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Y a-t-il quelque chose que l'expérience ne puisse pas nous apprendre ?
VOCABULAIRE: EXPÉRIENCE: a) Sens courant (expérience vécue): instruction acquise par une longue pratique des choses (l'expérience de la vie). b) Connaissance acquise par les données ou impressions des sens. c) En science, observation méthodique et réfléchie de certains phénomènes, en vue de vérifier une hypothèse (synonyme d'expérimentation). CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne...
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Une théorie sans expérience nous apprend-elle quelque chose ?
VOCABULAIRE: EXPÉRIENCE: a) Sens courant (expérience vécue): instruction acquise par une longue pratique des choses (l'expérience de la vie). b) Connaissance acquise par les données ou impressions des sens. c) En science, observation méthodique et réfléchie de certains phénomènes, en vue de vérifier une hypothèse (synonyme d'expérimentation). CHOSE (n. f.) 1. — Désigne la réalité (res en latin : chose) en gén. ; cf. DESCARTES : « chose pensante » (âme), « chose étendue » (matière). 2. — Désigne...
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Le scandale ?
Le scandale. Il y a trois sortes de scandales. D'abord le scandale « psychologique » qui est simplement l'affirmation d'un paradoxe dans n'importe quel domaine, intellectuel, esthétique ou moral, dans l'intention de montrer sa supériorité sur ceux que l'on « scandalise ». C'est un scandale fondé sur le mépris d'autrui et sur la vanité. Il attire l'attention et la protestation verbale mêlée d'une admiration pour celui qui peut se permettre d'«oser faire ce scandale». Il y a du cynisme dans cette...
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Nietzsche
"Que des martyrs prouvent quelque chose quant à la vérité d'une cause, cela est si peu vrai que je veux montrer qu'aucun martyr n'eut jamais le moindre rapport avec la vérité. Dans la façon qu'a un martyr de jeter sa certitude à la face de l'univers s'exprime un si bas degré d'honnêteté intellectuelle, une telle fermeture d'esprit devant la question de la vérité, que cela ne vaut jamais la peine qu'on le réfute. La vérité n'est pas une chose que l'un posséderait et l'autre non (…). Plus on s'ava...
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Lévinas
"[L']approche de la mort indique que nous sommes en relation avec quelque chose qui est absolument autre, quelque chose portant l'altérité, non pas comme une détermination provisoire, que nous pouvons assimiler par la jouissance, mais quelque chose dont l'existence même est faite d'altérité. Ma solitude ainsi n'est pas confirmée par la mort, mais brisée par la mort. Par là, disons-le tout de suite, l'existence est pluraliste. Le pluriel n'est pas ici une multiplicité d'existants, il apparaît dan...
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David HUME: Passion déraisonnable et jugement
HUME : LA RAISON EST ÉTRANGÈRE À LA MORALE Malebranche, comme Descartes, voit dans la raison une faculté de bien juger en général, c'est-à-dire de distinguer tant le bien du mal que le vrai du faux. Mais n'est-ce pas là une conception erronée de la raison ? En effet (comme le remarque ici Hume à propos des passions) la raison étant la faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner logiquement des concepts ou des propositions, elle ne peut se prononcer que sur le vrai et le faux, et non pas...
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Leibniz: La raison provient-elle de l'expérience sensible ?
On peut identifier deux sources de la connaissance : les sens et la raison. Elles semblent à la fois distinctes et inséparables. Distinctes car elles sont contraires par un aspect essentiel : les sens saisissent immédiatement leur objet, alors que la raison ne peut saisir un objet qu'à travers des médiations, de façon indirecte. Mais en même temps inséparables, car il est tout aussi difficile de comprendre ce que serait une raison pure – un raisonnement sans objet donné – que de comprendre ce qu...
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Comment vous expliquez-vous que le thème de l'amour et celui de la mort occupent une place capitale dans la littérature et y soient si souvent mêlés l'un à l'autre ?
Comment vous expliquez-vous que le thème de l'amour et celui de la mort occupent une place capitale dans la littérature et y soient si souvent mêlés l'un à l'autre ? N.-B. : A première vue le sujet est plutôt philosophique. Il vous appartiendra de puiser dans votre culture personnelle suffisamment d'exemples pour lui donner une couleur littéraire. Dans l'Introduction, rappeler la présence et l'importance de ces deux thèmes dans toutes les littératures et à toutes les époques. Penser, par exemple...
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DESCARTES
[...] obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment la religion en laquelle Dieu m'a fait la grâce d'être instruit dès mon enfance, et me gouvernant, en toute autre chose, suivant les opinions les plus modérées, et les plus éloignées de l'excès, qui fussent communément reçues en pratique par les mieux sensés avec lesquels j'aurais à vivre. [...] Et entre plusieurs opinions également reçues, je ne choisissais que les plus modérées : tant à cause que ce sont toujours les plus co...
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Husserl: La perception et la conscience
On trouve cette citation dans la seconde partie des « Méditations cartésiennes » (1929). Husserl (1859-1938) est le fondateur de la phénoménologie et le précurseur de ce que l’on nomme l’existentialisme. Le mot d’ordre de la phénoménologie est le retour aux choses mêmes. Il s’agit de se battre contre une conception positiviste de la science et contre les faux savoirs, pour s’interroger à nouveaux frais sur la façon dot les choses nous apparaissent. Notre citation apparaît dans les « Médit...
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Nietzsche
Comme nous avons bonne opinion de nous-mêmes, mais sans aller jusqu'à nous attendre à jamais pouvoir faire même l'ébauche d'une toile de Raphaël ou une scène comparable à celles d'un drame de Shakespeare, nous nous persuadons que pareilles facultés tiennent d'un prodige vraiment au-dessus de la moyenne, représentent un hasard extrêmement rare, ou, si nous avons encore des sentiments religieux, une grâce d'en haut. C'est ainsi notre vanité, notre amourpropre qui nous poussent au culte du génie :...
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Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ress
Commenter ce texte de Poincaré : « La foi du savant ne ressemble pas à celle que les orthodoxes puisent dans le besoin de certitude. Il ne faut pas croire que l'amour de la vérité se confonde avec l'amour de la certitude [...]; non, la foi du savant ressemblerait plutôt à la foi inquiète de l'hérétique, à celle qui cherche toujours et qui n'est jamais satisfaite.» INTRODUCTION Les étonnants progrès réalisés par la science moderne dès le milieu du XIXe siècle ont engendré de grands espoirs. En én...
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DESCARTES: l'exemple du morceau de cire
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il été recueilli ; sa figure, sa couleur, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent faire distinctement connaître un corps se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, pendant que je parle, on l'a...
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L'artiste travaille-t-il quand il crée ?
Un artiste est un individu qui pratique cette activité singulière qu'est l'art. Jusqu'au dix-huitième siècle, le terme « art » désignait l'ensemble des techniques de production d'artefacts : tel était encore le cas dans le Discours sur les sciences et les arts (1750) de Jean-Jacques Rousseau. Aujourd'hui, par art nous entendons plutôt une activité créatrice gratuite, mais sérieuse, qui représente dans des œuvres un état de la sensibilité et de la pensée d'une époque, en s'opposant à la fois...
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DESCARTES
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il été recueilli ; sa figure, sa couleur, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent faire distinctement connaître un corps se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, pendant que je parle, on l'a...
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DESCARTES: le morceau de cire et la connaissance
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
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DESCARTES: Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
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Que faire des croyances héritées de l'enfance ? ?
Incipit : Le syntagme “ croyances héritées de l'enfance ” fait évidemment référence à la Première méditation de Descartes. M ais la question n'est pas neuve. A vrai dire, on pourrait aller jusqu'à affirmer qu'elle est elle-même héritée des investigations socratico-platoniciennes et de la mise en œuvre, dans les dialogues de jeunesse en particulier, de la méthode de la définition par divisions successives. C ar dans le cadre desdits dialogues, l'instrument qu'est le concept, si la fonction en est...
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Blaise PASCAL: Cette superbe puissance, ennemie de la raison
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas édito...
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POPPER: La méthode scientifique
Popper Misère de l'historicisme Texte : « La méthode scientifique elle-même a des aspects sociaux. La science, et plus spécialement le progrès scientifique, est le résultat non pas d'efforts isolés mais de la libre concurrence de la pensée. Car la science réclame toujours plus de concurrence entre les hypothèses et toujours plus de rigueur dans les tests, et les hypothèses en compétition réclament une représentation personnelle, pour ainsi dire : elles ont besoin d'avocats, d'un jury et...
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Que pensez-vous de cette assertion dun philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles
Que pensez-vous de cette assertion d'un philosophe contemporain : « Les opinions auxquelles nous tenons le plus sont celles dont nous pourrions le plus malaisément rendre compte, et les raisons mêmes par lesquelles nous les justifions sont rarement celles qui nous ont déterminés à les adopter » Ce texte de Bergson se trouve dans le chapitre II des Données immédiates de la conscience (dans les anciennes éditions, p. 102). Ce chapitre a pour but de montrer que, à la différence de l'espace dans leq...
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KANT: l'agréable et le beau
PRESENTATION DE LA "CRITIQUE DE LA FACULTE DE JUGER" DE KANT Dans cette troisième et dernière Critique, Kant (1724-1804) obéit à des motifs apparemment disparates. Un objectif interne de complétude architecturale : il s'agit de trouver un moyen terme de liaison entre le monde nouménal de la liberté transcendantale constitué par la raison dans son usage pratique et le monde naturel de la nécessité mécanique constitué par l'entendement, moyen terme qui permettrait de saisir dans le monde les effet...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...
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La connaissance de l'inconscient apporte-t-elle quelque chose d'essentiel à la connaissance de l'homme ?
Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, dis...
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La connaissance de l'inconscient apporte t-elle quelque chose d'essentiel a la connaissance de l'homme ?
Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, dis...
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Changer, ce n'est pas devenir quelqu'un d'autre, c'est reconnaître ce que l'on est et l'accepter.
Analyse du sujet : Changer : acte de devenir différent, de modifier, de passer d'un état à un autre. Devenir : du latin devinere « venir en ascendant », « arriver à ». Marque le passage à un autre état et est synonyme de changer. Le devenir exprime aussi le fait d'être soumis au temps. Quelqu'un d'autre : exprime la différence et l'altérité par rapport à une identité initiale. L'autre est ce qui est étranger à moi-même. Problématique : Le temps nous fait sans cesse changer. Je ne suis déjà plus...
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L'expérience peut-elle démontrer quelque chose ?
Demande d'échange de corrigé de FREMY Marion ([email protected]). Sujet déposé : L'expérience peut-elle démontrer quelque chose? Analyse Les scientifiques sont gâtés avec des sujets qui entrent très bien dans le programme. Ce sujet donc ne déroge pas à la règle et si il a pu être préparé, il possible de s'assurer une bonne note. Bien sûr le jury a pour arrière pensée qu'une telle question correspond bien aux scientifiques et donc qu'un tel sujet les motive naturellement. De plus vous avez peut-être...
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Quelques rappels de méthode DISSERTATION
Quelques rappels de méthode DISSERTATION 1) Analysez chaque question posée – cela peut être utile de noter à côté de chaque sujet la réponse qui vous paraît évidente. Une dissertation n'est pas la récitation d'un cours, mais un travail de réflexion qui consiste à résoudre un problème posé par un sujet. 2) Les sujets de dissertation, le jour du bac, se présentent sous une forme interrogative. Formuler une problématique ce n'est pas simplement répéter cette question, c'est la transformer e...
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Peut-on dire: A quelque chose malheur est bon ?
Introduction : Ne paraît-il pas surprenant ici d'unir les deux termes de « malheur » et de bon » en une formule ? La simple étymologie ou même la logique suffirait à rapprocher le malheur du mal, et à l'inverse, d'unir les termes de bon, de bien, avec le…bonheur. Il peut donc paraître assez stupéfiant de dire que le malheur est bon à quelque chose. Cela reviendrait à dire que le mal est utile… De plus, il peut également paraître déconcertant que l'on parle ici de « chose ». En effet, il se peut...
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Avons-nous quelque chose à apprendre de nos erreurs ?
Introduction L'erreur est le contraire de la vérité. Une erreur, par définition, ne nous apprend donc rien. En revanche, nous avons sans doute quelque chose à apprendre de l'erreur démasquée. L'enseignement d'une telle découverte peut n'être que pratique : humilité, prudence, vigilance... Nos erreurs ne nous révéleraient rien d'assuré, seulement une possibilité, un risque de pouvoir encore nous tromper. Mais ne peuvent-elles pas nous apprendre davantage encore ? Toute erreur démasquée ne conduit...
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DESCARTES: «S'il y avait de telles
machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou
de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour
reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces
Thème 361 DESCARTES: «S'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux.» PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'i...
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Est ce la religion qui nous fait croire au bonheur ?
La religion, du latin religare qui signifie relier, est justement de l'ordre de ce qui relie deux entités entre elles: le créateur, parfait, nécessaire, et ses créatures, imparfaites et contingentes. L'attitude du croyant consiste à penser que l'ensemble de ce qui se situe ici bas ne prend son sens entièrement qu'à partir d'un être transcendant, il part du principe que l'immanence ne suffit pas pour lui livrer l'entièreté du sens du réel: une part lui échappe, invisible, à laquelle il n'a de ces...
- Aristote, La Politique: L'association composée de plusieurs bourgades forme dès lors une cité parfaite, possédant tous les moyens de se suffire à elle-même et ayant atteint, pour ainsi dire, le but ; née en quelque sorte du besoin de vivre, elle existe po