122 résultats pour "puissances"
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
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Qu'est ce qu'être soi-même ?
Demande d'échange de corrigé de desegaulx laure ([email protected]). Sujet déposé : Qu'est ce qu'être soi même ? Etre soi-même : c'est l'attitude prônée par le sens commun, qui veut dire par là « être naturel », « faire ce que l'on veut » (ce que ce même sens commun appelle « être libre »).Pourtant, si être soi-même revenait à s'abstenir, à se laisser aller à nos désirs, à faire ce que l'on veut, on n'éprouverait pas tant d'inquiétude. Or, l'inquiétude, la recherche d'un équilibre et du bonheu...
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KANT: théologie et morale
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. On n'y aura d'autres sentiments que celui de la crainte, d'une part, et l'espoir de la récompense de l'autre, ce qui ne produira qu'un culte superstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que la théologie la suive, et c'est là ce qui s'appelle la religion. La loi considérée en nous s'appelle la conscience. La conscience est proprement l'application de nos actions à cette loi. Les...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que...
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Locke: Le droit de propriété est-il une entrave à la vie en société ?
Locke: La raison pour laquelle les hommes entrent en société, c'est qu'ils veulent sauvegarder leur propriété ; la fin qu'ils se proposent lorsqu'ils choisissent et habilitent un pouvoir législatif, c'est de faire adopter des lois et établir des règles, qui servent de protection et de clôture à la propriété dans la société entière, de façon que chaque élément, ou chaque membre de celle-ci, détienne seulement un pouvoir limité et une autorité tempérée. En aucun cas, on ne saurait imaginer que la...
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Saint Augustin: D'où vient le mal ?
« Dans le voisinage de nos vignes était un poirier chargé de fruits qui n'avaient aucun attrait de saveur ou de beauté. Nous allâmes, une troupe de jeunes vauriens, secouer et dépouiller cet arbre, vers le milieu de la nuit, ayant prolongé nos jeux jusqu'à cette heure, selon notre détestable habitude, et nous en rapportâmes de grandes charges, non pour en faire régal, si toutefois nous y goûtâmes, mais ne fût-ce que pour les jeter aux pourceaux : simple plaisir de faire ce qui était défendu....
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DESCARTES: libre arbitre et volonté
Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes. Et ce qui me semble bien remarquable en cet endroit, est que de toutes les autres choses qui sont en moi, il n'y en a aucune si parfaite et si étendue, que je ne reconnaisse bien qu'elle pourrait être encore plus parfaite. Car, par exemple, si je considère la faculté de con...
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DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre
« L'indifférence est le plus bas degré de la liberté » Le « je pense, puis la parole m'ont manifesté la liberté : je ne suis pas déterminé par un enchaînement causal, à la différence des animaux ou les êtres matériels en général. Mais la liberté se définit-elle seulement de façon négative, comme le fait de ne pas être déterminé ? « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague...
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Epictète: Ce qui dépend de nous...
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules ch...
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HOBBES: Egalité naturelle et violence à l'état de nature.
La nature a fait les hommes si égaux quant aux facultés du corps et de l'esprit, que, bien qu'on puisse parfois trouver un homme manifestement plus fort corporellement, ou d'un esprit plus prompt qu'un autre, néanmoins, la différence d'un homme avec un autre n'est pas si importante que quelqu'un puisse de ce fait réclamer pour luimême un avantage auquel un autre ne puisse pas prétendre aussi bien que lui ( ... ). De cette égalité des aptitudes découle une égalité dans l'espoir d'atteindre nos fi...
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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE
PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1. La fonction du mythe (Hésiode) Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai). L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain. - Deux (tro...
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Bergson: La conscience est mémoire, puissance de choix et liberté
La conscience est plongée dans le temps. Pour Bergson, elle est conscience de la durée même, propre temporalité. Alors que l'entendement est spatial, analytique, immobile, la conscience est saisie de la durée intime comme flux ininterrompu. L'entendement est une faculté qui organise, classe, ordonne, hiérarchise, formalise souvent sous le modèle du classique mécanisme ; la conscience est une continuité indécomposable d'instants qui s'agencent à la manière des notes dans une symphonie musicale. I...
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CHAPITRE III : DEUX PUISSANCES REGIONALES AFRICAINES: l'Afrique du Sud
CHAPITRE III : DEUX PUISSANCES REGIONALES AFRICAINES (8 heures) Leçon 1- La République Sud-africaine (4 heures) Introduction La République Sud-africaine (cap. Adm. Pretoria) est un pays situé à l’extrémité sud du continent africain. Elle s’étend sur une superficie de 1 220 000Km2. Elle fait frontière au Nord avec la Namibie, le Botswana, et le Zimbabwe et au Nord-Est avec le Mozambique et le Swaziland. L’Afrique du Sud comptait 50, 59 millions d’habitants en 2011. Jusqu’en 1991, la Répub...
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LE TEMPS, dit Lagneau, EST LA FORME DE MON IMPUISSANCE, L'ÉTENDUE, LA FORME DE MA PUISSANCE ». Qu'en pensez-vous ?
L'espace et le temps, disait Unamuno, sont « nos plus cruels tyrans ». Ils figurent concrètement cet Infini qui m'enveloppe et que je ne puis comprendre, puisque je peux toujours imaginer un « après » et un u plus loin ». Surtout l'espace et le temps me signifient nia propre finitude et la contingence de ma situation. Pourquoi êtes-vous né à cette date et pourquoi en tel lieu ? C'est ainsi, vous n'y pouvez rien. Vous êtes tributaire du hic et du nunc. de l'ici et du maintenant. Vous n'avez pas l...
- Marx et Engels: La société représente-t-elle l'aliénation de l'individu ?
- DESCARTES: erreur et volonté chez l'homme
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- Hobbes: L'État doit-il se soumettre au peuple ?
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Nietzsche
La valeur d'une chose réside parfois non dans ce qu'on gagne en l'obtenant, mais dans ce qu'on paye pour l'acquérir, - dans ce qu'elle coûte. Je cite un exemple. Les institutions libérales cessent d'être libérales aussitôt qu'elles sont acquises : il n'y a, dans la suite, rien de plus foncièrement nuisible à la liberté que les institutions libérales. On sait bien à quoi elles aboutissent : elles minent sourdement la volonté de puissance, elles sont le nivellement de la montagne et de la vallée é...
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Auguste COMTE
"On ne doit pas, sans doute, exagérer l'influence de l'intelligence sur la conduite des hommes. Mais, certainement, la force de la démonstration a une importance très supérieure à celle qu'on lui a supposée jusqu'ici. L'histoire de l'esprit humain prouve que cette force a souvent déterminé, à elle seule, des changements dans lesquels elle avait à lutter contre les plus grandes forces humaines réunies. Pour n'en citer que l'exemple le plus remarquable, c'est la seule puissance des démonstrations...
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Hobbes: Hors de l'état civil
Texte de Hobbes : Dès le début du XV Ième siècle, une crise religieuse entraîne la remise en question de la légitimité du pouvoir et de l'organisation de la société. C e qui est remis en cause c'est bien l'obéissance qui vient d'une perte de valeur. C'est pourquoi des penseurs comme Hobbes, Spinoza, Rousseau se sont efforcés de construire une théorie rationnelle de l'état. Il s'agit dans ce texte de montrer que la société civile est la meilleure solution, qu'elle apporte paix et bonheur. C ommen...
- Montesquieu
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...