245 résultats pour "point"
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DESCARTES: qu'il me trompe tant qu'il voudra
Je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps ; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis s'il me trompe ; et qu'il me trompe t...
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Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétatio
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? C'est traditionnellement à l'auteur de la Poétique et de...
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Le pari de Pascal.
Que l'on demande à la raison une preuve ou que l'on cherche dans une expérience privilégiée une révélation de Dieu, dans un cas comme dans l'autre, on veut d'abord savoir que Dieu existe afin de se fixer ensuite une conduite. Une autre attitude est possible, dont Pascal nous offre un exemple typique. Examinons donc la théorie pascalienne du pari, au prix d'un retour en arrière dans le cours de l'histoire. a) D'une chose quelconque on peut envisager soit l'existence, soit la nature ; avant mê...
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DESCARTES: ouvrir les yeux et philosophie
C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher; et le plaisir de voir toutes les choses que notre vue découvre n'est point comparable à la satisfaction que donne la connaissance de celles qu'on trouve par la philosophie; et enfin, cette étude est plus nécessaire pour régler nos moeurs et nous conduire en cette vie, que n'est l'usage de nos yeux pour guider nos pas. Les bêtes brutes, qui n'ont que leur corps à conserver, s'occupent co...
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MALEBRANCHE et l'erreur
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'aute...
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Notes de cours: LES MATHÉMATIQUES.
Le mathématicien construit ses notions, parvient à rattacher à leurs fondements logiques les vérités qu'il découvre, n'admet d'autre évidence que rationnelle. L'objet des mathématiques semble donc appartenir à l'essence même de l'esprit, et ne le point contraindre. En fait, il est nature, mais nature si abstraite que la pensée peut le connaître en raisonnant selon ses propres lois. Satisfait par cette reconstruction parfaite, l'homme a toujours rêvé d'étendre à toutes sciences la méthode mat...
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Toutes les Leçons en philosophie - Tronc commun: cours rédigés et méthodologie
INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE I. Qu’est-ce que la philosophie ? E La question qu’est-ce que la philosophie est sans doute une des questions les plus redoutables que l’on puisse adresser à un philosophe ; au point qu’un célèbre professeur français Jules Lachelier disait qu’il était plus sage de répondre « je ne sais rien ». L’embarras dans lequel nous plonge une telle question est révélateur de la complexité d’une telle discipline. En effet, la philosophie se présente surtout comm...
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L'opinion est-elle pour la connaissance scientifique un point d'appui ou un obstacle ?
Le point de départ de la connaissance, c'est toujours un certain nombre d'opinions déjà acquises. Cela est vrai même du processus d'élaboration des connaissances scientifiques, domaine étudié par l'épistémologie. Au moment où les savants entreprenaient d'élucider, par exemple, la nature de la chaleur, de l'électricité ou de la pesanteur, leur esprit était déjà habité par des images, des croyances, des explications séduisantes, bref par des opinions sans aucun fondement objectif. Selon Bachelard,...
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Mill: Le travail engendre-t-il l'inégalité entre les hommes ?
ill: Dans une société coopérative de production, est-il juste ou non que le talent ou l'habileté donnent droit à une rémunération plus élevée ? Ceux qui répondent négativement à la question font valoir l'argument suivant : celui qui fait ce qu'il peut a le même mérite et ne doit pas, en toute justice, être placé dans une position d'infériorité s'il n'y a pas faute de sa part ; les aptitudes supérieures constituent déjà des avantages plus que suffisants, par l'admiration qu'elles excitent, par l'...
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Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite
Philo tronc commun Lecture d’une œuvre suivie Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolite, Editions Bordas. Auteur, philosophe prussien, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ». Date/Lieu de naissance : 22 avril 1724, Königsberg Date de décès : 12 février 1804, Königsberg Introduction Kant Définition du rationalisme : - Doctrine philosophique selon laquelle toutes connaissances certaines provient d’une...
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Le Code noir de Colbert
Le Code noir de Colbert En mars 1685, Colbert accompagne les mesures prises en faveur de la traite en octroyant la première protection légale des esclaves en soixante articles connue sous le nom de Code Noir. Cette ordonnance concerne le régime, la police et le commerce des esclaves dans les îles françaises de l'Amérique - puis de l'océan Indien en 1723. Il s'agit, en théorie, de définir les droits et les devoirs des esclaves et des maîtres les uns envers les autres. En pratique, et quand ils s...
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Saint Augustin: passé, présent et futur
Mais comment l'avenir, qui n'est pas encore, peut-il s'amoindrir et s'épuiser? Comment le passé, qui n'est plus, peut-il s'accroître, si ce n'est parce que dans l'esprit, auteur de ces transformations, il s'accomplit trois actes: l'esprit attend, il est attentif et il se souvient. L'objet de son attente passe par son attention et se change en souvenir. Qui donc ose nier que le futur ne soit pas encore? Cependant l'attente du futur est déjà dans l'esprit. Et qui conteste que le passé ne soit...
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
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Baruch SPINOZA
Il nous reste à montrer, en conclusion, qu’entre la foi et la théologie d’une part, la philosophie de l’autre, il n’y a aucun rapport, aucune affinité. Pour ne point savoir cela, il faudrait tout ignorer du but et du principe de ces deux disciplines, radicalement incompatibles. La philosophie ne se propose que la vérité, et la foi, comme nous l’avons abondamment démontré, que l’obéissance, la ferveur de la conduite. En outre, la philosophie a pour principes des notions généralement valables et e...
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Blaise PASCAL
Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l'avenir comme trop lent venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé, pour l'arrêter comme trop prompt : si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul qui nous appartient : et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C'est que le présent, d'ordinaire, nous, blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu'il no...
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DESCARTES: s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,...
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Gaston Bachelard: La science, dans son besoin d'achèvement
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses...
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ARISTOTE: «Comme la politique utilise
les autres sciences pratiques, qu'elle légifère sur ce qu'il faut
faire et éviter, la fin qu'elle poursuit peut embrasser la fin des
autres sciences, au point d'être le bien suprême de l'homme.»
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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LEIBNIZ et l'espace
On admet généralement et à juste titre que Kant a renouvelé les conceptions de l'espace et du temps. Mais il ne faut pas méconnaître l'importance fondamentale des analyses de Leibniz qui lui a préparé la voie en ramenant l'espace à l'ordre des coexistences et le temps à l'ordre des successions. C'est la polémique engagée par Leibniz avec C larke, disciple zélé de Newton, qui l'a amené à prendre position avec la plus grande netteté contre cette idée que l'espace et le temps seraient des réalit...
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STRAUSS: «...il y a dans l'homme
quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par
conséquent [...] nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher
un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comm
Le droit ne peut pas faire abstraction de la notion de justice. «Mais le simple fait que nous puissions nous demander ce que vaut l'idéal de notre société montre qu'il y a dans l'homme quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comme de tout autre.» Léo Strauss, Droit naturel et histoire (1953). • Pour Léo Strauss, qui réagit contre le p...
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Alain
"Un sage, qui cultive son jardin et ne parle guère, se vante d'avoir fait tenir toute la doctrine de l'action en deux chapitres dont chacun n'a qu'un mot. Premier chapitre, continuer, deuxième chapitre, commencer. L'ordre, qui étonne, fait presque toute l'idée [...]. Continuer, c'est le seul moyen de changer. Quand l'idée vous vient de changer, c'est signe que le métier commence à entrer et à piquer, au lieu de caresser. C'est le moment rugueux; c'est l'épreuve de l'homme. Un métier qui n'est pa...
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Bergson: attention, passé, présent et durée.
Thème 3971 Notre conscience nous dit que, lorsque nous parlons de notre présent, c'est à un certain intervalle de durée que nous pensons. Quelle durée ? Impossible de la fixer exactement ; c'est quelque chose d'assez flottant. Mon présent, en ce moment, est la phrase que je suis occupé à prononcer Mais il en est ainsi parce qu'il me plaît de limiter à ma phrase le champ de mon attention. Cette attention est chose qui peut s'allonger et se raccourcir, comme l'intervalle entre les deux pointes d'u...
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DESCARTES: Savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables...
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux, à que...
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Alain et l'erreur
Commentaire de texte Alain. «Quiconque pense commence toujours par se tromper. L'esprit juste se trompe d'abord tout autant qu'un autre ; son travail propre est de revenir, de ne point s'obstiner, de corriger selon l'objet la première esquisse. Mais il faut une première esquisse ; il faut un contour fermé. L'abstrait est défini par là. Toutes nos erreurs sont des jugements téméraires, et toutes nos vérités, sans exception, sont des erreurs redressées. On comprend que le liseur ne regarde pas à u...
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DESCARTES: Les animaux sont comme des machines.
Je sais bien que les bêtes font beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m'en étonne pas ; car cela même sert à prouver qu'elles agissent naturellement et par ressorts, ainsi qu'une horloge, laquelle montre bien mieux l'heure qu'il est que notre jugement ne nous l'enseigne. Et sans doute que, lorsque les hirondelles viennent au printemps, elles agissent en cela comme des horloges. Tout ce que font les mouches à miel est de même nature et l'ordre que tiennent les grues en volant, et cel...
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NIETZSCHE: No future !
Texte : L'histoire est en second lieu le bien de l'homme qui veut conserver et vénérer le passé, de celui qui jette un regard fidèle et aimant vers ses origines, vers le monde où il a grandi ; par cette piété il s'acquitte en quelque sorte de sa dette de reconnaissance envers le passé. Entretenir d'une main pieuse, au profit de ceux qui viendront après lui, ce qui a toujours été, les conditions dans lesquelles il est né, c'est sa façon de servir la vie. La possession du bric-à-brac des ancêtres...
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En vous appuyant sur un ou plusieurs exemples, montrez qu'il est souvent préférable de
convaincre que de contraindre.
Préparation aux épreuves Rédaction Sujets de concours commentés Sujet 5 En vous appuyant sur un ou plusieurs exemples, montrez qu’il est souvent préférable de convaincre que de contraindre. Commentaires Une simple lecture du sujet fait apparaître : • du point de vue du fond : deux termes sont à définir : convaincre, contraindre ; • du point de la forme du devoir : ce devra être un devoir dans lequel les exemples tiendront une grande place. On pourra même, si l’on s’en tient à la lettre du texte...
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Connais-toi toi-même disait Socrate. Mais par quels moyens et jusqu'à quel point est-il possible d'y parvenir ?
Sujet : « Connais-toi toi-même », disait Socrate. Mais par quels moyens et jusqu'à quel point est-il possible d'y parvenir ? INTRODUCTION SOCRATE passant un jour devant le temple de Delphes lut sur le fronton cette inscription : « Connais-toi toi-même. » Ce fut pour lui une révélation. Il y découvrit comme un résumé de cette « sagesse » qu'il cherchait à définir. Mais en quoi consiste exactement cet idéal socratique ? Comment SOCRATE l'entendait-il ? N'avons-nous pas aujourd'hui des moyens supér...
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Descartes: Qu'est-ce que la nature
?
Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de nécessité qu'il doit y avoir plusieurs chan...
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DESCARTES et la divinisation de la Nature
Sujet 2072 Qu'est-ce que la nature ? Sachez donc, premièrement, que par la Nature je n'entends point ici quelque Déesse, ou quelque autre sorte de puissance imaginaire, mais que je me sers de ce mot pour signifier la Matière même en tant que je la considère avec toutes les qualités que je lui ai attribuées comprises toutes ensemble, et sous cette condition que Dieu continue de la conserver en la même façon qu'il l'a créée. Car, de cela seul qu'il continue ainsi de la conserver, il suit de...
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DESCARTES: le désir, le regret ou le repentir
Il n'y a rien que le désir, et le regret ou le repentir, qui nous puissent empêcher d'être contents: mais si nous faisons toujours tout ce que nous dicte notre raison, nous n'aurons jamais aucun sujet de nous repentir, encore que les événements nous fissent voir, par après, que nous nous sommes trompés, parce que ce n'est point par notre faute. Et ce qui fait que nous ne désirons point d'avoir, par exemple, plus de bras ou plus de langues que nous n'en avons, mais que nous désirons bien d'...
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HOBBES: Les enfants ne sont doués d'aucune raison
Les enfants ne sont doués d'aucune raison avant d'avoir acquis l'usage de la parole ; mais on les appelle des créatures raisonnables à cause de la possibilité qui apparaît chez eux d'avoir l'usage de la raison dans l'avenir. Et la plupart des hommes, encore qu'ils aient assez d'usage du raisonnement pour faire quelques pas dans ce domaine (pour ce qui est, par exemple, de manier les nombres jusqu'à un certain point), n'en font guère d'usage dans la vie courante : dans celle-ci, en effet, i...
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Hilary Putnam
Hilary Putnam né en 1926 Logicien de formation, le philosophe américan Hilary Putnam a particulièrement prêté attention aux vieux paradoxes logiques fondés sur des affirmations telles que " Toute proposition est fausse ", " Rien n'est certain " ou encore " Tout n'est qu'illusion ". L'observation de ces paradoxes et des tentatives faites pour les résoudre (par exemple la distinction entre langage et métalangage) l'amène à postuler qu'il n'y a, en aucun domaine de la connaissance, " de point...
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Blaise PASCAL
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas éditoriaux...
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Roy Lichtenstein
Roy Lichtenstein Peintre américain né à New York, il est l'une des figures majeures du Pop Art. En 1961, il a l'idée (en même temps que Warhol) de peindre l'image d'une bande dessinée en l'agrandissant : point de départ d'une série qu'il poursuit jusqu'en 1964. En fait, les peintures se démarquent de l'image initiale : Lichtenstein exagère et redéfinit les éléments formels issus des contraintes technico-commerciales. Il reprend l'épais trait noir qui cerne grossièrement les figures, les points (...
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Saint Augustin: mémoire et temps
"Les choses futures ni les choses passées ne sont point, et c'est improprement que l'on dit : il y a trois temps, le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des choses présentes et l'attente présente d...
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Rousseau et la morale
"Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir céder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles, mais il dépendit d'eux de ne pas le devenir. O que nous resterions aisément maîtres de nous...
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Commentez et discutez ce texte de Claude Bernard : « Nos idées ne sont que des instruments intellectuels qui nous servent à pénétrer les phénomènes. Il faut les changer quand elles ont rempli leur rôle comme on change de bistouri quand il a servi trop lo
Commentez et discutez ce texte de Claude Bernard : « Nos idées ne sont que des instruments intellectuels qui nous servent à pénétrer les phénomènes. Il faut les changer quand elles ont rempli leur rôle comme on change de bistouri quand il a servi trop longtemps. » Introduction. — Les recherches scientifiques comme la réflexion philosophique ne tendent qu'à nous donner une connaissance plus étendue et plus compréhensive, des idées plus nombreuses et plus justes. Or, de ces idées que nous considér...
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Saint Augustin: il y a trois temps : le passé, le présent, le futur
"Il est maintenant clair et évident que les choses futures ni les choses passées ne sont point, et que c'est improprement qu'on dit : il y a trois temps : le passé, le présent, le futur, mais sans doute dirait-on correctement : il y a trois temps, le présent des choses passées, le présent des choses présentes, le présent des choses futures. Car ces trois sortes de choses sont bien dans l'âme et je ne les vois point ailleurs : la mémoire présente des choses passées, la conscience présente des...
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Alain
« Il y a longtemps que je suis las d'entendre dire que l'un est intelligent et l'autre non. Je suis effrayé, comme de la pire sottise, de cette légèreté à juger les esprits. Quel est l'homme, aussi médiocre qu'on le juge, qui ne se rendra maître de la géométrie, s'il va par ordre et ne se rebute point? De la géométrie aux plus hautes recherches et aux plus ardues, le passage est le même que de l'imagination errante à la géométrie : les difficultés sont les mêmes ; insurmontables pour l'impatient...
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Bachelard: L'opinion constitue-t-
elle un obstacle à la connaissance ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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Alain
Il y a l'avenir qui se fait et l'avenir qu'on fait. L'avenir réel se compose des deux. Au sujet de l'avenir qui se fait, comme orage ou éclipse, il ne sert à rien d'espérer, il faut savoir, et observer avec des yeux secs. Comme on essuie le verre de la lunette, ainsi il faut essuyer la buée des passions sur les yeux. J'entends bien. Les choses du ciel, que nous ne modifions jamais, nous ont appris la résignation et l'esprit géomètre qui sont une bonne partie de la sagesse. Mais dans les choses t...
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NIETZSCHE: La science, croyance métaphysique en la vérité.
PREMIERE CORRECTION Ce texte est un extrait du Gai Savoir, œuvre de Friedrich Nietzsche où le philosophe expose son point de vue concernant les fondements de la science et étudie le rapport entre la vérité et les sciences, réfutant l'objectivité absolue accordée généralement à la science au XIXe siècle. Ainsi, l'auteur assoit sa thèse en débutant avec cet à priori même : « […] dans le domaine de la science, les convictions n'ont pas droit de cité » mais il opère plus tard à un renversement, en p...
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Karl Heinrich MARX (1818-1883)
MARX : MÊME L'INDIVIDUALISME EST PRODUIT SOCIAL Chaque homme se développe dans une société, ensemble plus vaste que lui. Mais ce développement peut paradoxalement être celui de l'individualisme : les liens sociaux peuvent devenir si complexes qu'ils font éclater les solidarités traditionnelles et le thème de l'incommunicabilité, auquel nous sommes si sensibles, accompagne un développement sans précédent des rapports sociaux. « Plus on remonte dans le cours de l'histoire, plus l'individu - et p...
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Pouvons nous dire que seul aujourd'hui compte ?
Introduction Le présent est déjà mort à l'instant où on le dit. S'il persiste pour la conscience, c'est parce qu'il est toujours gros d'un passé et d'un futur, d'une mémoire (individuelle et collective) et de projets. L'estime ne revient au présent qu'en en tant qu'il est pensé par une conscience lucide des modalités existentielles qui la déterminent. Et c'est sur ce point que se terminera ce sujet, quand l'authenticité (qui peut rejoindre d'ailleurs des conceptions spirituelles orientales, indi...
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Suffit-il de vouloir pour pouvoir ?
Vouloir : La volonté se définit comme la faculté de choix : pouvoir de se déterminer librement à agir ou à s'abstenir d'agir, en vertu de motifs. La volonté implique une délibération consciente : par ce trait, l'acte volontaire s'oppose à l'acte qui procède de l'instinct, de l'impulsion, d'un réflexe ou d'une habitude. Vouloir, c'est donc poursuivre une fin déterminée et conscient. On peut déjà noter que la volonté inclue également une faculté de représentation. Pouvoir : Etre en capacité de fai...
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Lucrèce et le finalisme divin
"Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles ; qu'en conséquence leur admirable ouvrage mérite toutes nos louanges ; qu'il faut le croire éternel et voué à l'immortalité ; que cet édifice bâti par l'antique sagesse des dieux à l'intention du genre humain et fondé sur l'éternité, il est sacrilège de l'ébranler sur les bases par aucune attaque, de le malmener dans ses discours, et de vouloir le renverser de fond en comble ; tous ces propos, e...
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Pour convaincre est il préférable d'illustrer son point de vue a travers une histoire ou de présenter directement ses arguments ?
Définition des termes du sujet Le sujet invite à se prononcer pour une des deux formes d'argumentation que l'on distingue généralement. La première étape du travail sera donc de définir, dès l'introduction, ces deux formes d'argumentation. L'argumentation directe, d'abord, est une forme d'argumentation qui se donne comme telle : elle est de nature strictement démonstrative – toute démonstration logique, par exemple, est une argumentation directe, elle procède selon un ordre que l'on peut qualifi...
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DESCARTES: Bonheur et Raison
Il n'y a rien que le désir, et le regret ou le repentir, qui nous puissent empêcher d'être contents: mais si nous faisons toujours tout ce que nous dicte notre raison, nous n'aurons jamais aucun sujet de nous repentir, encore que les événements nous fissent voir, par après, que nous nous sommes trompés, parce que ce n'est point par notre faute. Et ce qui fait que nous ne désirons point d'avoir, par exemple, plus de bras ou plus de langues que nous n'en avons, mais que nous désirons bien d'avoir...
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Peut-on inventer sans travailler ?
Analyse des termes du sujet Peut-on : est-il possible… Inventer : l'invention est u n e production nouvelle dans l'ordre du monde. Elle le transforme inéluctablement, elle ne vient pas simplement s'y inscrire, elle ne vient pas s'y additionner, elle le modifie dans sa structure elle-même. Pensons par exemple à l'invention de la roue et aux répercussions que cette dernière a pu avoir sur la manière de vivre à l'époque. Partons du principe qu'inventer, c'est transformer le monde. Sans : pose une e...