156 résultats pour "intérêt"
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La défense des intérêts de l'État par le pouvoir politique justifie-t-il le recours à des pratiques
Introduction La raison d'Etat, ou l'appel aux intérêts supérieurs de l'Etat, est invoquée par les politiques lorsqu'ils veulent justifier le recours à des pratiques immorales. On fait alors valoir que si la morale garde sa valeur du point de vue des relations interpersonnelles, la défense des intérêts de l'Etat concerne la collectivité toute entière et peut exiger, à ce titre, de sacrifier temporairement celle-ci afin d'assurer la continuité de l'Etat et la survie « de tous ». Pourtant, la raiso...
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Le respect de la vie d'autrui n'est il justifié que par l'intérêt commun?
Introduction Une société ne peut pas subsister sans q u e la vie d e chaque citoyen soit protégée. L'absence d e protection fait q u e chaque individu s'isole, ce qui est synonyme de la fin de toute société. Cependant dire que le respect de la vie d'autrui est nécessaire à la société est-ce la même chose que de dire que ce respect n'est dû qu'à l'intérêt commun ? L'intérêt commun exige que la vie d'autrui soit respecté, pour autant ce respect n'a-t-il que l'intérêt commun comme source ? La vie d...
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Les intérêts de l'Etat justifient-ils le recours a des pratiques immorales ?
Introduction La raison d'Etat, ou l'appel aux intérêts supérieurs de l'Etat, est invoquée par les politiques lorsqu'ils veulent justifier le recours à des pratiques immorales. On fait alors valoir que si la morale garde sa valeur du point de vue des relations interpersonnelles, la défense des intérêts de l'Etat concerne la collectivité toute entière et peut exiger, à ce titre, de sacrifier temporairement celle-ci afin d'assurer la continuité de l'Etat et la survie « de tous ». Pourtant, la raiso...
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Le peuple peut-il connaître et aimer le bien commun ou l'intérêt général ?
I. La démocratie, tyrannie de l'ignorance ? Pour que la volonté soit générale, il faut qu'elle s e porte vers l'intérêt général. Or, le peuple est-il toujours apte à le connaître? Car, comme le dit Rousseau, «on veut toujours son bien mais on ne le voit pas toujours» (Du Contrat social, livre II, chap. III «Si la volonté générale peut errer»). Le peuple veut son bien car nul ne peut nuire au tout sans se nuire à luimême; nul ne peut non plus vouloir léser autrui puisque, la loi étant générale, e...
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La liberté est-elle compatible avec le respect de l'intérêt général ?
Discussion : La lecture du sujet conduit à une réaction immédiate : comment peut-on trouver associées deux idées qui apparaissent comme irréductibles l'une à l'autre, celle de liberté, dans le sens de la liberté individuelle, et celle d'intérêt général, intérêt dans lequel je ne suis pas nécessairement désireux de me reconnaître ? Effectivement, en première approche, on pourrait considérer que la liberté n'existe que dans l'affranchissement total, donc la répudiation de tout ce qui exerce une fo...
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Comment comprendre l'intérêt que nous portons aux oeuvres d'art ?
Demande d'échange de corrigé de b k ([email protected]). Sujet déposé : Pourquoi s'intéresse-t-on aux oeuvres d'art? Pourquoi s'intéresse-t-on aux oeuvres d'art? INTRODUCTION: Tout d'abord, l'oeuvre d'art est quelque chose de créé par l'Homme, qui est unique et qu'on ne trouve pas dans la nature. Elles existent depuis très longtemps dans le monde et elles caractérisent les civilisations car c'est un point essentiel de la culture d'une société. Ensuite, on peut se demander ce qu'appo...
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Pour le lecteur,l'intérêt des autobiographies se limite-t-il à la découverte de l'intimité de leur auteur ?
Pour le lecteur, l'intérêt des autobiographies se limite-t-il à la découverte de l'intimité de leur auteur ? But de l'autobiographie ? Est-ce uniquement la découverte de l'intimité d'un auteur ? Quel est, quels sont l'intérêt d'écrire ou de lire une autobiographie ? qu'apporte l'autobiographie, quelles sont ses limites ? I- Parler de soi, l'autobiographie A- Le genre de l'autobiographie Auto (moi)-bio (vie)- graphie (écrire) : écrire ma vie. Un auteur décide de raconter sa vie, de se raconter. P...
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POPPER: La méthode scientifique
Popper Misère de l'historicisme Texte : « La méthode scientifique elle-même a des aspects sociaux. La science, et plus spécialement le progrès scientifique, est le résultat non pas d'efforts isolés mais de la libre concurrence de la pensée. Car la science réclame toujours plus de concurrence entre les hypothèses et toujours plus de rigueur dans les tests, et les hypothèses en compétition réclament une représentation personnelle, pour ainsi dire : elles ont besoin d'avocats, d'un jury et...
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Sujet : Quel est l’intérêt de lutter contre les préjugés ?
Sujet : Quel est l’intérêt de lutter contre les préjugés ? Un préjugé est un jugement porté prématurément sur une personne, une race, un concept, une ideologie. Tout homme juge chaque chose en lui donnant une valeur, sans même en avoir fait l’expérience ou encore connaitre la véritable nature de celle ci. Ainsi le mot « préjugé » est associé à une idée préconçue, synonyme d’a priori. Nous nous demanderons quel est l’intérêt de lutter contre les préjugés. Dans les faits il est très diffic...
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Y a-t-il intérêt, pour la culture scientifique, à connaître le passé de la science ?
Un des chimistes contemporains qui a mis en oeuvre les méthodes scientifiques les plus minutieuses et les plus systématiques, M . Urbain, n'a pas hésité à nier la pérennité des méthodes les meilleures. Pour lui, il arrive un moment où l'on n'a plus intérêt à chercher le nouveau sur les traces de l'ancien et où l'esprit scientifique ne peut progresser qu'en créant des méthodes nouvelles. Faut-il pour autant renier, pour le progrès de la science, la connaissance de son passé ? Faut-il que toute la...
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Quels intérêts la littérature peut-elle trouver à représenter la violence dont les hommes sont capables
Sujet : Quels intérêts la littérature peut-elle trouver à représenter la violence dont les hommes sont capables ? Dans l'histoire de l'humanité, la violence est omniprésente. Dès que des peuples ont été formées, des conflits ont éclaté entre les hommes. Nous avons diverses traces de ces violences, comme des peintures, dessins ou gravures. Puis, les hommes ont appris à écrire et surtout à écrire la violence. La littérature raconte la vie des hommes de manière générale donc la violence fait...
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DESCARTES: Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cet terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on es...
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DESCARTES: le tout et la partie
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on e...
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DESCARTES
Bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties de cet État, de cette société, de cette famille, à laquelle on est joint par sa demeure, par son serment, par sa naissance. Et il faut toujours...
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Commentaire du texte de Freud: "L'homme n'est pas un être doux..." ?
Quoting rios vera thomas : Demande d'échange de corrigé de rios vera thomas ([email protected]). Sujet déposé : Commentaire du texte de Freud: "L'homme n'est pas un être doux..." Notre intérêt se porte ici sur un texte ou FREUD développe une conception très négative et très négative et très pessimiste de la nature humaine. Selon lui, en effet, l'homme est d'une nature violente et agressive ce qui a pour conséquence de mettre en péril le bon fonctionnement de la vie social. La première étape d...
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N' y a t-il de beauté que de l'inutile ?
Analyse : • Etymologiquement, le terme « beau » renvoie au latin bellus et bonus. Cette association entre le beau et le bon se retrouve dans des expressions courantes comme « bel et bien ». Elle est également présente dans la tradition philosophique. Socrate qualifie, dans l'Hippias majeur, de « belle » une cuiller de figuier plus apte à tourner la soupe qu'une cuiller d'or. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant désigne par la notion de beauté adhérente celle qui correspond à une fin...
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Baruch SPINOZA
Il est extrêmement rare que les souveraines Puissances * donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe avant tout de veiller au bien général et de fonder leur gouvernement sur les critères raisonnables. (...) On sait que le but et le principe de l'organisation en société consistent à soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise et de les faire avancer - autant que possible - sur la voie de la raison, de sor...
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Expliquez et appréciez cette opinion de Beaumarchais : « Que me font à moi, paisible sujet d'un état monarchique, les révolutions de Rome et d'Athènes, le meurtre d'un tyran du Péloponèse, l'immolation d'une jeune personne en Aulide ? Il n'y a rien là po
Expliquez et appréciez cette opinion de Beaumarchais : « Que me font à moi, paisible sujet d'un état monarchique, les révolutions de Rome et d'Athènes, le meurtre d'un tyran du Pélopo-nèse, l'immolation d'une jeune personne en Aulide ? Il n'y a rien là pour moi, aucune moralité qui ne convienne. » PLAN Début. — Beaumarchais conteste l'intérêt de la tragédie classique. 1. La décadence de la tragédie au XVIII0 siècle explique cette opinion. Vains essais de rajeunissement de Crébillon et Voltaire....
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LEIBNIZ: Mettez-vous à la place d'autrui
Mettez-vous à la place d'autrui, et vous serez dans le vrai point de vue pour juger ce qui est juste ou non. On a fait quelques objections contre cette grande règle, mais elles viennent de ce qu'on ne l'applique point partout. On objecte par exemple qu'un criminel peut prétendre, en vertu de cette maxime, d'être pardonné par le juge souverain, parce que le juge souhaiterait la même chose, s'il était en pareille posture. La réponse est aisée. Il faut que le juge ne se mette pas seulement d...
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KANT
"Être bienfaisant, quand on le peut, est un devoir, et de plus il y a de certaines âmes si portées à la sympathie, que même sans un autre motif de vanité ou d'intérêt elles éprouvent une satisfaction intime à répandre la joie autour d'elles et qu'elles peuvent jouir du contentement d'autrui en tant qu’il est leur oeuvre. Mais je prétends que dans ce cas une telle action, si conforme au devoir, si aimable qu’elle soit, n'a pas cependant de valeur morale véritable, qu'elle va de pair avec d'autres...
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Le travail est-il un facteur d'union ou de division entre les hommes ?
Le travail permet d'unir et de diviser à la fois les hommes. Ceci dépend de l'intérêt que nous portons au facteur travail. Le rôle du travail a été différent selon les siècles, le travail n'a pas toujours été le facteur central d'intégration et de cohésion des individus. Les racines étymologiques du mot « travail » en latin est tripalium. En d'autres termes cela signifie instrument de torture. Ceci nous amène à réfléchir au sujet du travail. Ainsi nous constatons que le travail n'a pas toujours...
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Constante d’acidité, Intérêt
Constante d’acidité, Intérêt Rappels : Monoacide : AH=> couple acide-base : AH/ABH+=> couple acide-base : BH+/B Polyacide : Diacide AH2 => couple acide-base : AH2/AH- Triacide AH3=> couples acide-base : AH3/AH2- AH-/A2AH2-/AH2- Couples acide-base de l’eau : H3O+/H2O H2O/HO- I. Constante d’acidité 1) Constante d’acidité et pKA La constante d’acidité KA d’un couple AH(aq)/A-(aq) est la constante d’équilibre associé à l’équation : AH(aq)+H2O(l) A-(aq)+H3O+(aq) KA=¿ ¿ ¿...
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KANT: Etre bienfaisant... est un devoir...
"Être bienfaisant, quand on le peut, est un devoir, et de plus il y a de certaines âmes si portées à la sympathie, que même sans un autre motif de vanité ou d'intérêt elles éprouvent une satisfaction intime à répandre la joie autour d'elles et qu'elles peuvent jouir du contentement d'autrui en tant qu'il est leur oeuvre. Mais je prétends que dans ce cas une telle action, si conforme au devoir, si aimable qu'elle soit, n'a pas cependant de valeur morale véritable, qu'elle va de pair avec d'...
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Jean-Paul SARTRE et l'objet d'art
Commentaire de texte : « Le paradoxe de l'objet d'art c'est que sa signification demeure irréelle, c'est-àdire hors du monde, et que, cependant, elle peut être la cause et la fin d'activités réelles. Un tableau met en jeu des intérêts économiques ; on l'achète, on le vend. En temps de guerre, on "l'évacue" comme s'il était une personne. À la signature du traité de paix, il peut faire l'objet d'une clause spéciale que le gouvernement vainqueur impose au gouvernement vaincu. Et, sans doute...
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Baruch SPINOZA
SPINOZA : LE DROIT, RÉSULTAT D'UN CONTRAT SOCIAL VOCABULAIRE SPINOZISTE Homme: réalité singulière, contingente, constituée par un corps et par l’idée de ce corps (esprit humain). L’existence d’un homme n’est pas logiquement nécessaire mais elle résulte du système des causes naturelles. Droit: possibilité légitime d’accomplir une action. La puissance de fait des individus définit et légitime leur droit de nature (ou droit naturel), tandis que leur puissance délimitée réciproquement, par les indiv...
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Spinoza: Morale et politique
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Aristote: L'équité comme correctif à la loi
Même quand il s'agit des lois écrites, la meilleure solution n'est pas toujours de les conserver immuables. En effet, dans l'ordre politique il est impossible de préciser par écrit tous les détails, car la loi écrite a forcément pour objet le général, tandis que les actions ont rapport aux cas particuliers. Ces considérations montrent donc avec évidence que des changements sont opportuns pour certaines lois et dans certains cas. Mais si on considère les choses sous un autre angle, une grande vig...
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Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et a
Benjamin Constant a écrit : « Cette fureur de reconnaître dans les ouvrages d'imagination des individus qu'on rencontre dans le monde est pour les ouvrages un véritable fléau. Elle les dégrade, leur imprime une direction fausse, détruit leur intérêt et anéantit leur utilité. Chercher des allusions dans un roman, c'est préférer la tracasserie à la nature et substituer le commérage à l'observation du coeur humain. » Jusqu'à quel point la protestation de Constant vous paraît-elle légitime ? INTROD...
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FREUD et l'agressivité humaine
"L'homme n'est point cet être débonnaire, au coeur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n'est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédom...
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KANT: L'agréable, le beau, le bon et le plaisir
« L'agréable, le beau, le bon désignent [...] trois relations différentes des représentations au sentiment de plaisir et de peine, en fonction duquel nous distinguons les uns des autres les objets ou les modes de représentation. Aussi bien les expressions adéquates pour désigner leur agrément propre ne sont pas identiques. Chacun appelle agréable ce qui lui FAIT PLAISIR, beau ce qui lui PLAÎT simplement ; bon ce qu'il ESTIME, approuve, c'est-à-dire ce à quoi il attribue une valeur objectiv...
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Quel est l'intérêt d'exploiter les énergies renouvelables?
Bonjour, je vais vous présenter l’intérêt d’exploiter les énergies renouvelables, en effet, en matière d’écologie et d’environnement, elles sont actuellement les solutions les plus prometteuses pour l’avenir. Dans un premier temps, je définirais la notion d’énergies renouvelables. Dans un second temps, je vous présenterais les différents types d’énergies renouvelables. Et dans un dernier temps je vous expliquerait que les energies renouvelables présentent de nombreux avantages pour réduire...
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MALEBRANCHE: Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avance si on a seulement appris a douter.
MALEBRANCHE : APPRENDRE À DOUTER Comme le notait Alain, il manque à la pensée fanatique « cette pointe de diamant, le doute, qui creuse toujours ». Il faut donc apprendre à douter : Malebranche nous y invite, dans la perspective inaugurée par le doute de Descartes, ce doute systématique et méthodique qui ouvre à la certitude du "Je pense", à la conscience inébranlable d'une vérité absolument indubitable. « Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avancé si on a seulement appris à douter. Savoir douter...
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HEGEL: Le sensible dans l'art
PRESENTATION de "ESTHETIQUE" DE HEGEL Publiées à titre posthume en 1832, les Leçons d'esthétique reprennent les cours professés par Hegel (1770-1831) à l'université de Berlin de 1818 à 1829. Dans cette introduction, l'auteur défend le projet d'une philosophie de l'art : « mode de manifestation particulier de l'esprit » (I, I, 2), l'art doit faire l'objet d'une étude rationnelle, seule à même d'en ressaisir la signification. Depuis le milieu du siècle, l'esthétique suscite de nombreux débats port...
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FREUD et la tendance à l'agression
PRESENTATION DU "MALAISE DANS LA CIVILISATION" DE FREUD Freud (1856-1939) propose ici une réflexion sur la dimension tragique de la condition humaine. Pour cerner l'origine du « malaise » de l'homme civilisé, il s'appuie sur l'hypothèse, introduite dans Au-delà du principe de plaisir (1920), d'un dualisme fondamental du psychisme humain, divisé entre les pulsions de vie (pulsions sexuelles et d'autoconservation) et les pulsions de mort (pulsions d'autodestruction et d'agressivité). L'inter...
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Bergson: Il y a une morale statique
"Il y a une morale statique, qui existe en fait, à un moment donné, dans une société donnée, elle s'est fixée dans les moeurs, les idées, les institutions ; son caractère obligatoire se ramène, en dernière analyse, à l'exigence, par la nature, de la vie en commun. Il y a d'autre part une morale dynamique, qui est élan, et qui se rattache à la vie en général, créatrice de la nature qui a crée l'exigence sociale. La première obligation, en tant que pression, est infra-rationnelle. La second...
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Platon par Victor Goldschmidt
Ses détracteurs et certains de ses amis sont d'accord : la doctrine platonicienne est le fruit d'une vocation politique manquée. A partir de là, les appréciations divergent. Ceux-ci le louent de l'intérêt porté à la chose publique et au bien commun. L'éloge n'est d'ailleurs pas sans arrière-pensée ; il est apologétique. Cet idéaliste sublime s'est penché sur les misères de son temps ; l'utopiste impénitent est le fondateur de la science sociale. Chez ceux-là, il y a entente sur la condamnation,...
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La recherche du bien-être peut-elle être une fin morale ?
THÈMES DE RÉFLEXION • La morale antique : l'eudémonisme (morale du bonheur ?). Prendre garde à ce que signifie exactement eudémonisme : eudaimôn signifie bien heureux, mais dans un sens extrêmement fort et bien particulier : eu est un préfixe grec qui marque le caractère faste, propice (littéralement : la bonne destinée). Le daimôn c'est le « démon » au sens de Socrate c'est-à-dire une entité intermédiaire (en quelque sorte) entre l' « ange gardien » et le destin favorable. C'est dire que le bon...
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
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Que vaut une preuve contre un préjugé ?
Demande d'échange de corrigé de Leray Victor ([email protected]). Sujet déposé : Que vaut une preuve contre un préjugé ? Rappel de l'analyse du sujet : - De l'analyse de la formulation du sujet, nous avons vu qu'il ne peut s'agir de montrer uniquement la supériorité de la preuve sur le préjugé d'un point de vue théorique. Ce serait éviter le problème que pose la question, à savoir : que se passe-t-il lors de la confrontation réelle entre preuve et préjugé ? La préposition « contre » i...
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Pensez-vous que la lecture des fables et des contes ne présente d'intérêt que pour les enfants?
Sujet : Pensez-vous que la lecture des fables et des contes ne présente d'intérêt que pour les enfants? Dans L'Émile, Rousseau démontre que les Fables de La Fontaine ne sont pas destinées aux enfants, qu'elles ne sont pas appropriées à leur esprit encore trop jeune. Les fables appartiennent au monde de l'enfance, tout élève a déjà appris au moins une fable et l'a récitée en classe. Pourquoi Rousseau penset-il que les Fables de La Fontaine, dédiées au petit Dauphin, ne conviennent pas à un enfant...
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L'intérêt que vous prenez à des oeuvres littéraires cinématographiques se limite-t- il à la découverte personnages qu'elles mettent en scène ?
L'intérêt que vous prenez à des oeuvres littéraires cinématographiques se limite-t- il à la découverte personnages qu'elles mettent en scène ? Au moment où l'on ouvre un livre, où le film que l'on est allé voir va commencer, notre esprit est imbibé du monde réel dans lequel on évolue. Et c'est avec une vision particulière de ce monde, la nôtre, que l'on s'apprête à découvrir celle de l'écrivain ou du réalisateur. Pour passer de l'une à l'autre, il ne suffit pas de la magie du cinéma ou de l'impr...
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KANT: la représentation de l'existence d'un objet
"On nomme intérêt la satisfaction que nous unissons à la représentation de l'existence d'un objet... il est beau et prouver que j'ai du goût." KANT. Essayons d'abord de dégager les idées principales du texte. Cette page de la Critique du jugement a pour objet essentiel de situer la faculté de juger du beau, c'est-à-dire le goût, par rapport à la notion d'intérêt. Il ressort, en effet, de l'analyse de Kant que les jugement de goût est d'un type tout à fait particulier, d'une part, parce qu...
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L'esthétique de Kant
L'esthétique de Kant C'est Kant (fin du XVIIIe siècle) qui a jeté les bases de l'esthétique moderne, dans sa Critique de la faculté de juger (1790). 1. AGREABLE, BIEN, BEAU Le beau est différent de l'agréable. La satisfaction relative à l'agréable, remarque Kant, est liée à un intérêt. « C'est pourquoi on ne dit pas seulement de l'agréable : cela plaît, mais aussi : cela fait plaisir » (Critique de la faculté de juger, 1790). Le beau est différent du bien. Il y a également un intérêt relatif à l...
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FREUD et l'interdit du meurtre (Malaise dans la civilisation)
Si la culture a établi le commandement de ne pas tuer le voisin que l'on hait, qui nous fait obstacle et dont on convoite les biens, cela fut manifestement dans l'intérêt de la vie en commun des hommes qui, autrement, serait impraticable. Car le meurtrier attirerait sur lui la vengeance des proches de la victime du meurtre et la sourde envie des autres, qui intérieurement se sentent enclins à un tel acte de violence. Il ne jouerait donc pas longtemps de sa vengeance ou de son butin, il aur...
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La connaissance scientifique se distingue-t-elle de la connaissance vulgaire ?
Le terme « connaissance » recouvre deux concepts différents : d'une part, la connaissance est une faculté de compréhension et de perception du monde. Il s'agit moins d'une saisie d'un objet particulier, que d'une capacité à saisir intellectuellement les propriétés des objets en général. Ainsi entendue, la connaissance se rapproche d'un concept voisin : celui d'intelligence, ou de raison, entendues comme faculté d'appréhension intellectuelle du monde. Mais la connaissance est aussi un résultat :...
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LOCKE
Bien compris, le droit consiste moins à restreindre un agent libre et intelligent qu'à le guider au mieux de ses intérêts et il ne commande qu'en vue du bien commun de ceux qui lui sont soumis. S'ils pouvaient vivre plus heureux sans lui, le droit disparaîtrait de lui-même, comme objet inutile; ce n'est pas séquestrer quelqu'un que de lui rendre inaccessible les marécages et les précipices. Quoiqu'on s'y trompe souvent, le droit n'a pas pour fin d'abolir la liberté ni de l'entraver, mais de la c...
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David HUME
Certains penseurs ont affirmé que la justice naît de conventions humaines et qu'elle procède du choix volontaire, du consentement ou des combinaisons des hommes. Si, par convention, on entend ici promesse (et c'est le sens le plus habituel du mot), il ne peut rien y avoir de plus absurde que cette thèse. L'observation des promesses est elle-même l'une des parties les plus importantes de la justice et nous ne sommes certainement pas tenus de tenir parole parce que nous avons donné notre parole de...
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l'oubli est-il toujours involontaire ?
Introduction Rien de plus ordinaire que le simple oubli : oublier d'exécuter une tâche prévue, cela arrive couramment à chacun d'entre nous dans la vie quotidienne. Le sens commun voit en l'oubli le négatif de la mémoire et le considère, fondamentalement, comme manquement involontaire. Pourtant la question ici posée nous oblige à considérer l'éventualité d'un oubli volontaire... C ette interrogation a un intérêt capital en ce qu'elle permet de remettre en question nos conceptions les plus couran...
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LOCKE: lois et bien général des hommes
Une loi, suivant sa véritable notion, n'est pas tant faite pour limiter, que pour faire agir un agent intelligent et libre conformément à ses propres intérêts : elle ne prescrit rien que par rapport au bien général de ceux qui y sont soumis. Peuvent-ils être plus heureux sans cette loi-là ? Dès lors cette sorte de loi s'évanouit d'elle-même, comme une chose inutile ; et ce qui nous conduit dans des précipices et dans des abîmes, mérite sans doute d'être rejeté. Quoi qu'il en soit, il est cert...
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Baruch SPINOZA
Si la constitution naturelle des hommes leur faisait désirer avec le plus d'ardeur ce qui tend à leur plus haut intérêt, toute intervention expresse, en vue de faire régner la concorde et la bonne foi, serait superflue. Mais telle n'est pas la pente habituelle de la nature humaine, on le sait. l'État doit donc être organisé nécessairement de manière que tous, gouvernants et gouvernés (qu'ils agissent de bon ou de mauvais gré) n'en mettent pas moins leur conduite au service du salut général. En d...