114 résultats pour "croire"
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Entre croire et savoir y a -t-il une différence de nature ?
La croyance peut être en accord avec le savoir. De prime abord, la croyance, qui est subjective, s'oppose au savoir, qui est objectif et rationnel. D'un côté, la foi; de l'autre, la raison. Cependant, les rapports entre croyance et savoir sont plus complexes qu'il n'y paraît d'emblée. En effet, si la croyance peut, parfois, être totalement irrationnelle et s'imposer de manière démagogique, sans jamais faire appel à la capacité de réflexion, tel n'est pas toujours le cas. La croyance peut aussi,...
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Alain
L'Inconscient est une méprise sur le Moi, c'est une idolâtrie du corps. On a peur de son Inconscient ; là se trouve logée la faute capitale. Un autre Moi me conduite qui me connaît et que je connais mal. L'hérédité est un fantôme du même genre. « Voilà mon père qui se réveille, voilà celui qui me conduit. Je suis par lui possédé » [...] On voit que toute l'erreur consiste à gonfler un terme technique qui n'est qu'un genre de folie. La vertu de l'enfance est une simplicité qui fuit de telles pens...
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Cicéron
"Ce qu'il y a de plus insensé, c'est de croire que tout ce qui est réglé par les institutions ou les lois des peuples est juste. Quoi ! même les lois des tyrans ? Si les Trente avaient voulu imposer aux Athéniens des lois, et si tous les Athéniens avaient aimé ces lois dictées par des tyrans, devrait-on les tenir pour justes ? [...] Le seul droit est celui qui sert de lien à la société, et une seule loi l'institue : cette loi qui établit selon la droite raison des obligations et des interdiction...
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Aristote: Langage et vérité
Attacher une valeur égale aux opinions et aux imaginations de ceux qui sont en désaccord entre eux, c'est une sottise. Il est clair, en effet, que ou les uns ou les autres doivent nécessairement se tromper. On peut s'en rendre compte à la lumière de ce qui se passe dans la connaissance sensible : jamais, en effet, la même chose ne paraît, aux uns, douce, et, aux autres, le contraire du doux, à moins que, chez les uns, l'organe sensoriel qui juge des saveurs en question ne soit vicié et endommagé...
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Aristote
"Attacher une valeur égale aux opinions et aux imaginations de ceux qui sont en désaccord entre eux, c'est une sottise. Il est clair, en effet, que les uns ou les autres doivent nécessairement se tromper. On peut s'en rendre compte à la lumière de ce qui se passe dans la connaissance sensible : jamais, en effet, la même chose ne paraît, aux uns, douce, et aux autres, le contraire du doux, à moins que, chez les uns, l'organe sensoriel qui juge des saveurs en question ne soit vicié et endommagé. M...
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FREUD: Religion & Exigences de la raison
[La religion ne peut se soustraire aux exigences de la raison] « [...] Les doctrines religieuses sont soustraites aux exigences de la raison ; elles sont au-dessus de la raison. Il faut sentir intérieurement leur vérité ; point n'est nécessaire de la comprendre. Seulement ce Credo n'est intéressant qu'à titre de confession individuelle ; en tant que décret, il ne lie personne. Puis-je être contraint de croire à toutes les absurdités ? Et si tel n'est pas le cas, pourquoi justement à celle-ci ? I...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" Par métaphysique, j'entends tout ce qui a la prétention d'être une connaissance dépassant l'expérience, c'est-à-dire les phénomènes donnés, et qui tend à expliquer par quoi la nature est conditionnée dans un sens ou dans l'autre, ou, pour parler vulgairement, à montrer ce qu'il y a derrière la nature et qui la rend possible. Or, la grande diversité originelle des intelligences, à laquelle s'ajoute encore la différence des éducations, qui exigent tant de loisirs, tout cela distingue si profondé...
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Platon
"Or, que ceux-là même qui pratiquent la justice par impuissance de commettre l'injustice la pratiquent contre leur gré, c'est ce que nous comprendrions au mieux si nous imaginions le cas suivant : ayant donné également au juste et à l'injuste la liberté pour chacun des deux de faire ce qui pourrait leur plaire, nous les suivrions ensuite en observant où le désir mènerait chacun d'eux. Nous prendrions alors sur le fait le juste marchant vers le même but que l'injuste, poussé par la cupidité insat...
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Résumé du Tartuffe de Molière ?
Résumé de Tartuffe, Molière Cette comédie en cinq actes et en vers de Molière a été créée au théâtre du Palais Royal à Paris le 5 février 1669 et a été publiée la même année chez Pierre Ribou. Acte I Acte I : La vieille et atrabilaire Madame Pernelle, rangée du côté de son fils Orgon, reproche à son entourage , ses petits enfants Damis et Marianne , sa bru Elmire et le frère de celle-ci, Cléante, ainsi qu 'à Dorine, la suivante , une attitude trop mondaine , en totale contradiction avec le...
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Croire et raisonner
Raison Croi re, est-ce re nonce r à l ' usage de l a ra iso n ? • � La foi est contraire à la raison en tant qu'elle n'est que superstition. Foi et raison ne sont pas incompatibles, notamment pour la plupart des philosophes rationalistes.
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Peut-on croire au Diable ?
Comme le dit Kant dans, La critique de la raison pure, (Théorie transcendantale de la Méthode), la croyance n'est suffisante et valable que subjectivement et non objectivement. A partir de là statuer sur la légitimité d'une croyance paraît inutile voire illégitime, parce que d'une part toute croyance est porteuse en en sens de la conscience de son insuffisance, puisqu'elle est subjective, mais plus encore parce que toute croyance religieuse relève de la sphère privée. Cependant, la croyance au d...
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Croire et savoir ?
Causalité et habitude • Si je tourne la clé pour allumer mon moteur, c'est que je crois que les choses vont se passer comme prévu : j'attends qu'un effet se produise (le bruit du moteur) si la cause est présente (je tourne la clé) : la cause est ce qui est tel que, lorsqu'elle est posée, l'effet s'ensuit. Mais sur quoi cette attente est-elle fondée ? Jusqu'à présent, j'ai toujours constaté qu'il en allait ainsi. Je suis incapable de justifier ce qui n'est fondé que sur l'habitude et un vague sen...
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La Fontaine avait beaucoup de goût pour les lectures et discussions philosophiques. Il lisait, s'il faut l'en croire, Platon; il discutait le système de Descartes; il s'engouait, grâce à son ami Bernier, de la philosophie de Gassendi, etc. Dans quelle me
La Fontaine avait beaucoup de goût pour les lectures et discussions philosophiques. Il lisait, s'il faut l'en croire, Platon; il discutait le système de Descartes; il s'engouait, grâce à son ami Bernier, de la philosophie de Gassendi, etc. Dans quelle mesure, selon vous, peut-on trouver dans les Fables un intérêt philosophique ? Il y a lieu, tout d'abord, d'éviter une méprise. Ne pas confondre philosophie et morale. La nature de la morale de La Fontaine n'en fait pas un philosophe. On n'est pas...
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Le cru et le su s'excluent-ils ?
Incipit : Depuis au moins le Théétète de Platon, et avant lui le Poème de Parménide, la relation du savoir au croire est une constante dans l'histoire de la réflexion philosophique. Et ceci s'explique pour deux raisons au moins : d'une part, il s'agit d'obtenir une définition de ce qu'est le savoir, ou de ce que c'est que savoir, et cette définition doit en permettre l'identification distinctive (éviter toute confusion avec ce qui n'est pas savoir), et d'autre part, mais c'est un corollaire de l...