148 résultats pour "âme"
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Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes
Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième. d'où il suit que je suis entièrement indifférent à le nier, ou à l'assurer, ou bien même à m'abstenir d'en donner aucun jugement. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS. Et quoique le fer et le feu ne se manient jamais sans péril par des enfants ou par des imprudents, néanmoin...
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La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON.
La culture musicale, première étape vers le beau et le bien - PLATON. N'est-ce pas ce qui fait la souveraineté de la culture musicale : rien ne pénètre davantage au fond de l'âme que le rythme et l'harmonie, rien ne s'attache plus fortement à elle en apportant la beauté ? Elle la rend belle, si du moins elle a été correctement pratiquée ; car, dans le cas contraire, c'est l'inverse. D'un autre côté, celui qui l'a pratiquée comme il faut est tout particulièrement sensible à l'imperfection des oeu...
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Le bonheur consiste-t -il dans l'hédonisme ?
Introduction : L'hédonisme se comprend comme la recherche du plaisir. Or définir le bonheur comme relevant de l'hédonisme c'est dire que le bonheur se conçoit comme une recherche des plaisirs. Dès lors il semble qu'il y ait une exclusion conceptuelle entre le bonheur et le plaisir en tant que déjà temporellement, le plaisir n'est pas un état durable du corps ou de l'âme. De plus, qualitativement, le plaisir n'est pas le Souverain bien et semble alors ne pas être à la hauteur de la tâche qu'on lu...
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KANT
"Être bienfaisant, quand on le peut, est un devoir, et de plus il y a de certaines âmes si portées à la sympathie, que même sans un autre motif de vanité ou d'intérêt elles éprouvent une satisfaction intime à répandre la joie autour d'elles et qu'elles peuvent jouir du contentement d'autrui en tant qu’il est leur oeuvre. Mais je prétends que dans ce cas une telle action, si conforme au devoir, si aimable qu’elle soit, n'a pas cependant de valeur morale véritable, qu'elle va de pair avec d'autres...
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Un penseur contemporain a écrit : « l'Histoire justifie ce que l'on veut. Elfe n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout et elle donne des exemples de tout. » (Paul Valéry, « Regards sur le monde actuel »). Ce scepticisme touchant la portée
Un penseur contemporain a écrit : « L'Histoire justifie ce que l'on veut. Elfe n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient tout et elle donne des exemples de tout. » (Paul Valéry, « Regards sur le monde actuel »). Ce scepticisme touchant la portée de l'histoire vous paraît-il justifié ? Dans son « De Oratore », Cicéron a, en quelques. mots célèbres, magnifié « l'histoire témoin des siècles passés, flambeau de la vérité, âme de la mémoire, maîtresse de vie... » Ce dernier titre surtout — hi...
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Analyse psychologique du souci. ?
Analyse psychologique du souci. Dans l'arc-en-ciel de notre vie affective, nous observons des tonalités et des nuances multiples. Le plaisir calme est satisfaction ou contentement. Intense, il devient joie. S'ii envahit toute l'âme et dure longtemps, c'est le bonheur. Quand il se manifeste sous forme de mouvements spontanés et incoercibles des membres et de tout le corps, on parle d'allégresse, d'exultation. Avec la douleur, la distinction entre le physique et le moral, qui vaut aussi pour le pl...
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Epicure: C'est un grand bien, croyons- nous, que le contentement
PRESENTATION DE LA "LETTRE A MENECEE" D'EPICURE La Lettre à Ménécée est l'un des rares écrits qui nous restent de l'oeuvre immense d'Épicure (vers 341-270 av. J.-C.), que nous connaissons surtout à travers son disciple Lucrèce. Le projet du fondateur de l'École du Jardin, à une époque où la Grèce traverse une grave crise politique, économique et sociale, est de fonder une sagesse sur une physique matérialiste. Souvent mal compris et caricaturé, Épicure ne cessera d'inspirer les philosophes...
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« Bossuet instruit les vivants par l'exemple des morts », avait dit le Cardinal de Polignac dans son discours de réception à l'Académie française, où il faisait l'éloge de son prédécesseur (3 août 1704). Commentez ces paroles à l'aide des oraisons funèbr
« Bossuet instruit les vivants par l'exemple des morts », avait dit le Cardinal de Polignac dans son discours de réception à l'Académie française, où il faisait l'éloge de son prédécesseur (3 août 1704). Commentez ces paroles à l'aide des oraisons funèbres que vous avez étudiées. PLAN Début. — Bossuet a profondément transformé l'Oraison funèbre, genre qui n'avait rien fourni de remarquable avant lui, et il a réalisé des chefs-d'œuvre d'éloquence sous l'inspiration de son génie oratoire et de son...
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Philosopher, est-ce apprendre à vivre ?
Incipit : A l'intitulé de l'énoncé s'associe immédiatement la définition contraire, donnée par Montaigne dans s e s Essais, de la philosophie comme apprentissage à mourir. Ceci se rapporte au traumatisme par lequel, d'une certaine manière, l'acte de philosopher s'est institué en tant que profession de foi faite à l'endroit du savoir, c'est-à-dire, à la mort de Socrate rapportée dans le Phédon de Platon. L'opportunité de l'énoncé consiste donc dans la possibilité qu'il offre de réfuter une app...
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Vous développerez, autant que possible à l'aide de souvenirs personnels et précis, ces lignes de George Sand : « Oh ! Quel est celui de nous qui ne se rappelle avec amour les premiers ouvrages qu'il a dévorés ou savourés ? La couverture d'un bouquin poud
La vie cultive, façonne les dispositions innées de l'enfant pour en faire un homme dans le coeur duquel subsisteront néanmoins les premiers sentiments, les premières impressions. Aussi est-ce avec ferveur que vous revoyez, devenu grand, les témoins et les confidents de votre enfance, jouets, livres, livres surtout. Leur consultation vous rappelle de chers souvenirs: citer comme exemple des livres évocateurs de votre passé. « La forme d'une ville change plus vite, hélas! que le coeur d'un mortel...
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Dissertation sur la citation de Louis Belmontet « Le travail est pour l’homme sa flamme : l’oisiveté est la rouille de son âme »
Sujet : « Le travail est pour l’homme sa flamme : l’oisiveté est la rouille de son âme », Louis Belmontet Nietzsche disait que : « On travaille encore car le travail est un divertissement. Mais on prend soin que le divertissement ne soit pas trop fatiguant », questionnant le glissement du rôle du travail dans l’Allemagne du XIXème siècle. Mais depuis l’Antiquité, les philosophes s’interrogent sur la place que l’on doit accorder au travail au sein de nos vies et plus généralement dans nos...
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KANT
« Devoir! toi nom grand et sublime, qui ne contiens rien en toi d'aimable qui enferme en soi insinuation, mais qui exige soumission, qui pourtant ne menaces non plus de rien qui éveille dans l'âme une aversion naturelle et effraye afin de mouvoir la volonté, mais poses simplement une loi qui d'elle-même trouve accès dans l'âme, et qui pourtant s'attire elle-même contre notre gré vénération (sinon toujours pour autant obéissance), loi devant laquelle toutes les inclinations se taisent, bien qu'el...
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KANT
Devoir ! nom sublime et grand, toi qui ne renfermes rien en toi d'agréable, rien qui implique insinuation, mais qui réclames la soumission, qui cependant ne menaces de rien de ce qui éveille dans l'âme une aversion naturelle et épouvante, pour mettre en mouvement la volonté, mais poses simplement une loi qui trouve d'ellemême accès dans l'âme et qui cependant gagne elle-même, malgré nous, la vénération (sinon toujours l'obéissance), devant laquelle se taisent tous les penchants, quoiqu'ils agiss...
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Sommes-nous impuissants devant les passions ?
Sommes deva uissants ions? ~Nous sommes faits d'un corps et d'une âme. L'âme peut être amenée à subir ce qui vient du corps. 48 La raison a tout pouvoir sur les passions. Il suffit de vouloir les dominer pour être capable de le faire.
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NIETZSCHE: C'est pour l'écrivain une surprise toujours renouvelée ...
[L'oeuvre échappe à son auteur] «C'est pour l'écrivain une surprise toujours renouvelée que son livre continue à vivre de sa vie propre dès qu'il s'est détaché de lui il a l'impression qu'aurait un insecte dont une partie se serait séparée pour aller désormais son chemin à elle. Il se peut qu'il l'oublie presque complètement, qu'il s'élève au-dessus des idées qu'il y a mises, qu'il ne le comprenne même plus et qu'il ait perdu ces ailes dont le vol l'emportait du temps qu'il méditait ce livre : c...
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Le plaisir physique suffit-il à nous rendre heureux ?
Définition des termes du sujet La formulation du sujet demande que l'on mette en question une équivalence entre deux termes : celui de « recherche du bonheur » et celui de « recherche du plaisir ». Ces deux termes ont en commun l'élément de la « recherche », ce qui suppose une attitude active de l'homme, et met donc en jeu une position générale de l'homme par rapport à la conduite de sa vie, position qu'il choisit sciemment. Les deux termes qu'il faut évaluer l'un par rapport à l'autre sont « bo...
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Bergson
Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage. Car les mots (à l'exception des noms propres) désignent des genres... Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d'âme qui se dérobent à nous dans ce qu'ils ont d'intime, de personnel, d'originalement vécu. Quand nous éprouvons de l'amour ou de la haine, quand...
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MALEBRANCHE: Quand la lune se lève ou qu'elle se couche
Cette illusion pose un problème presque deux fois millénaire. Ptolémée (150 ap. J.-C.) remarque déjà que l'on juge de la grandeur des objets d'après une appréciation préalable de leur distance; cette distance paraît plus considérable lorsqu'il y a beaucoup de choses entre l'oeil et la chose observée. C'est ce qui a lieu, en particulier, lorsque les corps célestes sont voisins de l'horizon. Il faut préciser tout de suite que le diamètre de la lune à l'horizon est sensiblement le même que celu...
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« Nommer un objet, prétend Stéphane Mallarmé, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve... Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, - il
DIFFICULTÉS... CONSEILS... PROPOSITIONS... • Malgré la phrase « c'est le but de la littérature », l'intitulé vous invite expressément à restreindre votre réflexion au domaine de la poésie. • Comme souvent lorsqu'il s'agit de commenter une opinion tranchée, le plan s'impose facilement : montrer ce que les propos de Mallarmé contiennent du vrai, puis les discuter. Vous pourrez élargir ensuite le débat en les replaçant dans les diverses tendances de la poésie. • Il est bien entendu indispensable de...
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La technique a-t-elle moins de valeur que l'art ?
Le terme d'art a pendant longtemps été assimilé à la technique. Du mort grec « technè » l'art s'apparente en effet tout d'abord à la technique. Or, à partir du XIIIème siècle on entend par « art » tout ce qui suppose la beauté, la notion d'esthétique. Pourtant, on continue à comparer technique et art. Car tout art est le résultat d'une technique mais la technique ne prétend pas se servir de l'art et les fins de l'un et de l'autre ne sont pas les mêmes. La technique cherche à atteindre des résult...
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Bergson
"Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les...
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Bergson: Langage et généralité
"Enfin, pour tout dire, nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s'est encore accentuée sous l'influence du langage, car les mots (à l'exception des noms propres) désignent tous des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s'insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les...
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Charles Bonnet
Charles Bonnet 1720-1793 Naturaliste et philosophe suisse, né à Genève. Il publie, en 1745, un Traité d'insectologie, en 1754, De l'usage des Feuilles. La fatigue du travail au microscope des méditations d'ordre plus général : en 1762, il publie ses Considérations sur les corps organisés ; en 1764, sa Contemplation de la Nature ; en 1754, un Essai de psychologie, et en 1759, un Essai analytique sur les facultés de l'âme. Son œuvre est celle d'un biologiste qui a médité le finalisme de Malebranch...
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Nietzsche
Dans le christianisme, ni la morale, ni la religion ne sont en contact avec la réalité. Rien que des causes imaginaires (« Dieu », « l’âme », « moi », « esprit », « libre arbitre » - ou même l’arbitre qui n ‘est « pas libre ») ; rien que des effets imaginaires (« le péché », « le salut », « la grâce », « l’expiation », « le pardon des péchés »). Une relation entre des êtres imaginaires (« Dieu », « esprits », « âmes ») ; une imaginaire science naturelle (anthropocentrique ; une absence totale de...
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En quoi les Fables de La Fontaine que vous avez lues et étudiées sont-elles des fables ?
La Fontaine a tant renouvelé le genre de la fable qu'il est impossible d'en donner une définition unique. Si certaines fables sont de véritables fables, d'autres sont modifiées pour devenir une forme ouverte propre à toutes les adaptations. I. Des fables véritables Le poète respecte la définition ésopique de l'apologue et s'y conforme fréquemment. La définition ésopique Depuis les origines, la fable se compose de deux parties inégales : le «corps », qui est le récit; et l'«âme» qui est la mora...
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Bergson: Pouvons-nous concevoir un rapport entre le beau et le vrai ?
On s'accorde en général à lier l'idée de la beauté avec celle du plaisir : le beau, c'est d'abord, semble-t-il, ce qui plaît. Cette notion nous renvoie au domaine des sens ou de la sensibilité. Le statut de la pensée, ou de la réflexion, devient dès lors problématique : doit-elle être exclue du plaisir esthétique, comme quelque chose qui en quelque sorte le " parasiterait », ou peut-elle au contraire y être associée ? Quels rapports entretiennent alors la sensibilité et la raison dans l'expérien...
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Tocqueville: Le conformisme est-il
une absence de liberté ?
La création d'une nouvelle société en Amérique au milieu du siècle constitue un terrain d'observation privilégié des mutations politiques en Occident. Les deux fondements idéologiques de la Révolution française, l'égalité et la liberté, y apparaissent dans un rapport qui semble conflictuel : une certaine forme d'égalité nuit à la liberté politique. Tocqueville: Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d'hommes s...
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Platon
"SOCRATE : Mais avant tout mettons-nous en garde contre un danger. PHÉDON : Lequel ? dis-je. S. – C'est, dit-il, de devenir misologues, comme on devient misanthrope ; car il ne peut rien arriver de pire à un homme que de prendre en haine les raisonnements. Et la misologie vient de la même source que la misanthropie. Or, la misanthropie se glisse dans l'âme quand, faute de connaissance, on a mis une confiance excessive en quelqu'un que l'on croyait vrai, sain et digne de foi, et que, peu de temps...
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Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier to
Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier toutefois que la vie humaine restera toujours, de par sa nature même, précaire et misérable. Mais on peut, pensons-nous, trouver une autre raison d'aimer l'effort scientifique, en appréciant la valeur de ce qu'il représente. En effet, comme toutes...
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Epictète: Ce qui dépend de nous...
Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous C'est la règle à comprendre. Tout le malheur des hommes vient de ce qu'ils confondent ce qui est en leur pouvoir et ce qui n'est pas en leur pouvoir. Ils désirent ainsi ce qui ne dépend pas d'eux (envie, jalousie), s'affligent de ce qui leur échappe (deuil...) et sont ainsi esclaves des événements, des autres, du jugement des autres : du monde extérieur. Le but est donc de redevenir maître de soi, d'exercer sa maîtrise sur les seules ch...
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Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...
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Platon
Apollodore donne le récit d'un banquet offert par Agathon. Les convives brillent par de beaux discours au sujet de l'amour. Socrate y rapporte les propos qu'il entendit un jour de la bouche d'une femme de Mantinée, Diotime. « Il faut, sache-le, quand on va droitement à cette fin, que, dès la jeunesse, on commence par aller à la beauté physique, et que, tout d'abord, si droite est la direction donnée par le dirigeant de l'initiation, on commence par n'aimer qu'un unique beau corps, et par engendr...
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KANT
« Si l'on demande quelle est donc à proprement parler la pure moralité, à laquelle, comme à une pierre de touche, on doit éprouver la valeur morale de chaque action, alors je dois avouer que seuls des philosophes peuvent rendre douteuse la solution de cette question; car dans la raison commune des hommes elle est, non à la vérité par des formules générales abstraites, mais cependant par l'usage habituel, résolue depuis longtemps comme la différence entre la main droite et la gauche. Aussi voulon...
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LECTURE LINÉAIRE 12 « Mémoires d’une âme » « Melancholia », Les Contemplations, (1856), Victor Hugo
LECTURE LINÉAIRE 12 « Mémoires d’une âme » « Melancholia », Les Contemplations, (1856), Victor Hugo INTRODUCTION: Auteur: Victor Hugo (1802-1885) est certainement l’écrivain français le plus connu qui s’est imposé au 19eme siècle dans tous les grands genres littéraires. Parmi les événements qui ont marqué sa vie on peut retenir son exil juste après le coup d’Etat de Napoléon Bonaparte (Nap III). Mais un autre événement plus perso va accabler le poète: la mort de sa lle Léopoldine le 4 se...
- Locke: Sommes-nous prisonniers de nos sens ?
- Platon: Le sujet est-il une entité indivisible ?
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MALEBRANCHE: les passions et leur maîtrise par la raison
« De toutes les passions, celles dont les jugements sont les plus éloignés de la raison et les plus à craindre, sont toutes les espèces d'aversions, il n'y a point de passions qui corrompent davantage la raison en leur faveur, que la haine et que la crainte; la haine dans les bilieux principalement ou dans ceux dont les esprits sont dans une agitation continuelle, et la crainte dans les mélancoliques ou dans ceux dont les esprits grossiers et solides ne s'agitent et ne s'apaisent pas avec fac...
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Vaincre la crainte de la mort ?
Vaincre la crainte de la mort ? 1. ON NE CRAINT PAS LA MORT PARCE QU'ON LA SOUHAITE Une tradition dualiste. a. Dès l'Antiquité grecque, la tradition de pensée occidentale a manifesté une forte propension à écarteler l'individu humain en opposant en lui l'esprit et le corps. b. Aussi, pour ce qui est de notre condition posthume, Platon, les Pères de l'Eglise, et bien d'autres après eux, affirmentils ou laissent-ils supposer de diverses manières que, si la matière du corps doit retourner à la pous...
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Le passionné est-il l'esclave de sa passion ?
Approche problématique Les passions traduisent une relation de l‘esprit au corps. L'homme les subit et traditionnellement il se est soumis à celles ci car la passion a une tendance dominatrice qui force l'homme à capter toutes sa concentration sur elle. Cependant la passion traduit en même temps un pouvoir de l'homme exprimer ses sensations, tout ce que le corps peut ressentir sensiblement, elle est un moteur créateur de l'artiste. De plus cette ambivalence de la passion se trouve entre l'a...
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Peut-on attribuer à l'animal une valeur identique a celle de l'homme ?
Introduction : L'animal et l'homme sont deux vivants. Pourtant, force est de constater que nous avons tendance à considérer qu'il y a ne différence intrinsèque entre l'homme et l'animal. Mais sur quoi se fonde-t-elle ? De la conscience, de l'âme, du corps, du langage ? Sans doute pas comme nous le montre les dernières recherches sur les animaux. Dans ce cas, se pose pour nous une autre question qui pourtant est le symétrique de la précédente à savoir : peut-on attribuer à l'animal une valeur ide...
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KANT
"Les passions, puisqu'elles peuvent se conjuguer avec la réflexion la plus calme, qu'elles ne peuvent donc pas être irréfléchies comme les émotions et que, par conséquent, elles ne sont pas impétueuses' et passagères, mais qu'elles s'enracinent et peuvent subsister en même temps que le raisonnement, portent, on le comprend aisément, le plus grand préjudice à la liberté ; si l'émotion est une ivresse, la passion est une maladie, qui exècre toute médication 2, et qui par là est bien pire que tous...
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Spinoza Peut-on dire que la liberté
est d'abord la reconnaissance de la nécessité ?
VOCABULAIRE SPINOZISTE Nature: ensemble de la réalité. Elle est soumise à des lois déterminées, elle ne comporte aucune finalité et elle est infinie. Totalement autonome et unique, elle comporte une infinité d’aspects différents dont deux nous sont connus parce qu’ils nous constituent directement ce sont la Pensée et l’Étendue, Attributs de la substance, qui est Dieu, c’est-à-dire cette Nature même. Nécessité: lien logique entre deux essences ou entre une essence et son existence, lorsque l’une...
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Le monde gréco-romain - L’ordre du monde - La fonction du mythe (Hésiode): LA COSMOLOGIE
PLAN DU COURS : I- Le monde gréco-romain A- L’ordre du monde 1. La fonction du mythe (Hésiode) Mythe =/ Légende (=récit qui peut être vrai). L’une des fonctions premières du mythe est d’expliquer l’ordre du monde = émergence de l’ordre et du temps à partir du chaos. Les peuples primitifs et antiques trouvent le sens de leur vie dans le récit des origines, la ou les peuples modernes se réfèrent à un futur, un avenir qui est le sens du progrès humain. - Deux (tro...
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Alain et le pianisme !
«Comment expliquer qu'un pianiste, qui croit mourir de peur en entrant sur la scène, soit immédiatement guéri dès qu'il joue? On dira qu'il ne pense plus alors à avoir peur, et c'est vrai; mais j'aime mieux réfléchir plus près de la peur ellemême, et comprendre que l'artiste secoue sa peur et la défait par ces souples mouvements des doigts. Car, comme tout se tient en notre machine, les doigts ne peuvent se délier si la poitrine ne l'est aussi; la souplesse, comme la raideur, envahit tout; et, d...
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DESCARTES: Intérêt général et intérêt particulier
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties d e cet État, de cette société, d e cette famille, à laquelle on est...
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SPINOZA: RAISON ET PASSIONS
Introduction Le désir pour Spinoza est une puissance d'affirmation de soi. Le désir est source de toute évaluation, la mise en relief du monde à partir des valeurs qu'il produit. Nous ne désirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne. C'est au contraire parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. Telle est la thèse que l'on doit tirer de Ethique, Troisième partie proposition 6. Selon Spinoza le désir exprime le conatus c'est-à-dire l'effort pour persévérer dans l'être, qui défi...
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SAINT AUGUSTIN ET DIEU
Commentaire de texte (saint Augustin) Ce texte de saint Augustin mélange, comme cela arrive fréquemment chez l'auteur, confession et réflexions philosophiques. Carthage, la ville dont il nous parle ici est dotée dans son oeuvre de toute une valeur symbolique. C'est avant tout l'endroit où il fera ses études, certes, avant de prendre poste auprès de Romanius. Mais c'est surtout comme non-chrétien qu'il habitera cette ville puisqu'il n'est pas, alors, encore converti au christinianisme (il ne...
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Jean-Jacques Rousseau: La raison
peut-elle vaincre les passions ?
"Comment réprimer la passion même la plus faible, quand elle est sans contrepoids? Voilà l'inconvénient des caractères froids et tranquilles: tout va bien tant que leur froideur les garantit des tentations ; mais s'il en survient une qui les atteigne, ils sont aussitôt vaincus qu'attaqués; et la raison, qui gouverne tandis qu'elle est seule, n'a jamais de force pour résister au moindre effort. Je n'ai été tenté qu'une fois et j'ai succombé. Si l'ivresse de quelque autre passion m'eût fait vacill...