928 résultats pour "pensaient"
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Sören KIERKEGAARD (1813-1855)
« Le sérieux comprend que si la mort est une nuit, la vie est le jour, que si l'on peut travailler la nuit, on peut agir le jour, et comme le mot bref de la mort, l'appel concis, mais stimulant de la vie, c'est : aujourd'hui-même. Car la mort envisagée dans le sérieux est une source d'énergie comme nulle autre; elle rend vigilant comme rien d'autre. La mort incite l'homme charnel à dire : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. » Mais c'est là le lâche désir de vivre de la sensualité, ce...
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KANT: L'homme est un être destiné à la société
« L'homme est un être destiné à la société (bien qu'il soit aussi, pourtant, insociable), et en cultivant l'état de société il éprouve puissamment le besoin de s'ouvrir à d'autres (même sans viser par là quelque but) ; mais d'un autre côté, embarrassé et averti par la crainte du mauvais usage que d'autres pourraient faire du dévoilement de ses pensées, il se voit contraint de renfermer en lui-même une bonne partie de ses jugements (particulièrement quand ils portent sur d'autres hommes). C...
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LOCKE: l'âme est une table rase
Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? À cela, je réponds en...
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Un critique contemporain, M. André Thérive, écrit : « La littérature dans son ensemble sert à faire mieux connaître l'homme. Au temps des classiques, la vérité générale, l'homme abstrait, suffisait encore. L'homme concret est une conquête de l'époque mod
Un critique contemporain, M. André Thérive, écrit : « La littérature dans son ensemble sert à faire mieux connaître l'homme. Au temps des classiques, la vérité générale, l'homme abstrait, suffisait encore. L'homme concret est une conquête de l'époque moderne ». Vous montrerez comment cette « conquête » a été préparée par les écrivains du XVIIIe siècle. INTRODUCTION Pour tout Français, penser au XVIIIe siècle, c'est penser à la Révolution. Et sans doute n'est-il pas illusoire de retrouver presque...
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Gaston Bachelard: La science
s'oppose-t-elle à l'opinion ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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Blaise PASCAL: Cette superbe puissance, ennemie de la raison
PRESENTATION DES "PENSEES" DE PASCAL Pascal (1623-1662) rédige les Pensées durant les dernières années de sa vie ; il collectionne sur de petits papiers les éléments d'une oeuvre à visée apologétique. Le texte sera publié une première fois de manière posthume par ses proches de l'abbaye de Port Royal, foyer de la pensée janséniste, et ne cessera d'être remanié par des éditions successives (nous choisissons ici le classement établi par Lafuma). L'oeuvre est originale tant par les aléas édito...
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DE SAINT AUGUSTIN A SAINT THOMAS
C'est par saint Augustin avant tout que l'inspiration platonicienne va se perpétuer ; mais il faut ajouter à cette prestigieuse influence celle d'un auteur inconnu qui se donnait pour saint Denys, disciple de saint Paul. C'est le Pseudo-Denys, Denys l'Aréopagite auteur au Ve siècle d'ouvrages tels que : Les n o m s divins, la Hiérarchie céleste. Le sens d e son œuvre est celui d'une transposition chrétienne d e la philosophie de Plotin : Dieu est transcendant et ineffable, mais il est le princip...
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Bergson
« Quand un musicien compose une symphonie, son oeuvre était-elle possible avant d'être réelle ? Oui, si l'on entend par là qu’il n'y avait pas d'obstacle insurmontable à sa réalisation. Mais de ce sens tout négatif du mot on passe, sans y prendre garde, à un sens positif : on se figure que toute chose qui se produit aurait pu être aperçue d'avance par quelque esprit suffisamment informé, et qu'elle préexistait ainsi, sous forme d'idée, à sa réalisation; - conception absurde dans le cas d'une oeu...
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Que pensez-vous de cette affirmation placée par Edmond Rostand dans la bouche de Cyrano de Bergerac : « Oui! mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Vous ne vous placerez pas, pour discuter cette question, sur le seul plan littéraire, mais vou
Que pensez-vous de cette affirmation placée par Edmond Rostand dans la bouche de Cyrano de Bergerac : « Oui! mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Vous ne vous placerez pas, pour discuter cette question, sur le seul plan littéraire, mais vous envisagerez le problème dans son ensemble. Cyrano de Bergerac, au moment où la mort le menace, la brave une dernière fois et, à quelqu'un qui lui fait remarquer combien son geste de bravade est absurde, il répond : « Oui! mais c'est bien plus...
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Pascal a dit : « Ceux à qui Dieu a donné la religion par sentiment du coeur sont bien heureux et bien légitimement persuadés. Mais ceux qui ne l'ont pas, nous ne pouvons la leur donner que par raisonnement en attendant que Dieu la leur donne par sentimen
Pascal a dit : « Ceux à qui Dieu a donné la religion par sentiment du cœur sont bien heureux et bien légitimement persuadés. Mais ceux qui ne l'ont pas, nous ne pouvons la leur donner que par raisonnement en attendant que Dieu la leur donne par sentiment du cœur. » Vous montrerez comment Pascal a suivi ce dessein dans les Pensées. Cette dissertation est de même nature que la précédente. Il s'agit de comparer cette phrase, conçue comme une sorte de programme, avec ce que nous trouvons dans les Pe...
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De nombreux jeunes gens risquent leur vie dans des tentatives dangereuses, téméraires, pour battre des records ou réaliser des exploits inédits. Pensez à l'alpinisme, aux courses automobiles, aux tentatives pour traverser les mers ou explorer des régions
De nombreux jeunes gens risquent leur vie dans des tentatives dangereuses, téméraires, pour battre des records ou réaliser des exploits inédits. Pensez à l'alpinisme, aux courses automobiles, aux tentatives pour traverser les mers ou explorer des régions inconnues, etc. Partagez-vous ce goût du risque ? ou, au contraire, le blâmez-vous ? Pensez-vous que de telles tentatives présentent un intérêt ? Donnez votre avis à l'aide d'exemples. CONSEILS Le goût du risque chez les jeunes est un thème éter...
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MALEBRANCHE: Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avance si on a seulement appris a douter.
MALEBRANCHE : APPRENDRE À DOUTER Comme le notait Alain, il manque à la pensée fanatique « cette pointe de diamant, le doute, qui creuse toujours ». Il faut donc apprendre à douter : Malebranche nous y invite, dans la perspective inaugurée par le doute de Descartes, ce doute systématique et méthodique qui ouvre à la certitude du "Je pense", à la conscience inébranlable d'une vérité absolument indubitable. « Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avancé si on a seulement appris à douter. Savoir douter...
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Toutes les Leçons en philosophie - Tronc commun: cours rédigés et méthodologie
INTRODUCTION A LA PHILOSOPHIE I. Qu’est-ce que la philosophie ? E La question qu’est-ce que la philosophie est sans doute une des questions les plus redoutables que l’on puisse adresser à un philosophe ; au point qu’un célèbre professeur français Jules Lachelier disait qu’il était plus sage de répondre « je ne sais rien ». L’embarras dans lequel nous plonge une telle question est révélateur de la complexité d’une telle discipline. En effet, la philosophie se présente surtout comm...
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DESCARTES et la puissance de bien juger
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien...
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Le travail humain est-il facteur de détérioration ou d'épanouissement ?
Le travail a acquis de nos jours une valeur fondamentale et constitue d'ailleurs un problème très présent. La fonction sociale est rattachée au travail et il s'agit pour tous d'avoir accès à l'emploi. Il n'en a pas toujours été ainsi. Le travail se définit généralement comme une activité orientée vers une fin autre qu'elle même à la différence du jeu qui comporte sa finalité en lui-même. On considère le travail comme ce qui est utile socialement. En ce sens, le terme renvoie aussi bien au labeur...
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MARC AURELE et le mal
Commentaire de Marc Aurèle, Pensées pour moi-même 1. Marc Aurèle fait partie du courant de pensée appelé stoïcisme duquel fait partie aussi Epictète et Sénèque. Il reprend dans ce texte une doctrine courante de cette école, à savoir que le bonheur est moins à chercher dans le monde extérieur qui ne dépend de nous qu'à l'intérieur de nous-mêmes et dans l'ordonnance de nos passions. - Marc Aurèle commence par mettre en évidence la pratique commune des hommes qui cherchent toujours les meilleurs e...
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Pensez-vous comme André Malraux que la vie privée des grands créateurs n'est qu'un « misérable tas de petits secrets » dont le lecteur n'a guère besoin, ou croyez-vous au contraire qu'une telle connaissance contribue précieusement à la bonne intelligence
La plupart des bonnes maisons d'édition, lorsqu'elles publient l'oeuvre intégrale d'un artiste, y adjoignent une biographie détaillée de l'auteur. Des gens intelligents, critiques et universitaires, travaillent thèses et mémoires. Or, notoirement, la majorité du public ne consulte que très peu ces pages. Et André Malraux le justifie en écrivant : « La vie privée des grands créateurs n'est qu'un misérable tas de petits secrets », dont le lecteur n'aurait que faire, tant il est vrai qu'un artiste...
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Bachelard: L'opinion constitue-t-
elle un obstacle à la connaissance ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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“Parler de soi est égoïste”. Pensez vous que cette définition caractérise la littérature du je ?
Marie Hourdin LS2 Dissertation de français “Parler de soi est égoïste”. Pensez vous que cette définition caractérise la littérature du je ? On dit souvent que parler de soi est égoïste. En effet, quelqu’un qui s'appesantirait un peu trop sur son vécu et son intérieur serait vite considéré comme auto-centré et peu enclin à s'intéresser aux êtres et aux choses qui l’entourent. Alors qu’un tel tabou lié au fait de parler de soi et de paraître égoïste est présent en société, on peut se...
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Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quar
Sujet : Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quarante ans.) A notre époque la société est régie par les adultes. Les lois sont constituées, votées par eux ; les pays gouvernés par eux. Tout est dirigé par ce que l'on appelle « l'expérience et la sagesse ». Mais peut-on être sûr que la v...
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F. HEGEL: Les choses de la nature
Les choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon, tandis que l’homme, parce qu’il est esprit, a une double existence ; il existe d’une part au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part, il existe aussi pour soi. Il se contemple, se représente à lui-même, se pense et n’est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Cette conscience de soi, l’homme l’acquiert de deux manières : primo, théoriquement, parce qu’il doit se pencher sur lu...
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Y a-t-il compatibilité entre liberté et déterminisme ?
Lorsqu'on pense à la liberté, une antithèse surgit aussitôt dans l'esprit : on lui oppose spontanément le déterminisme naturel, c'est-à-dire l'idée d'un ordre immanent aux choses et qui les régisse de telle sorte qu'elles ne puissent être autrement qu'elles ne sont, en vertu des lois de la nature et des conditions qui les déterminent nécessairement. Loi générale du monde, le déterminisme pourrait être la négation de la liberté spirituelle : il suffirait qu'il s'élève des profondeurs de la ma...
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La raison du plus fort est toujours la meilleure, qu'en pensez vous ?
Définition et problématique : La raison désigne la faculté de calculer, puis d'analyser, d'élaborer. Cette faculté semble bien au premier abord nécessiter une certaine puissance, tout du moins de l'esprit. Mais quand on parle du plus fort, on évoque plutôt celui qui s'exprime le plus fort, celui qui parvient à imposer ses idées. Celui-ci a-t-il plus raison qu'un autre ? I – La raison, une méthode 1) Raisonner c'est appliquer une méthode Descartes nous explique que pour avoir une raison qui soi...
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Doit-on excuser les actes dont-on pense qu'ils émanent de l'inconscient ?
Introduction Il est fréquent, en justice, de voir des prévenus et leurs défenseurs invoquer des motifs psychologiques ou même psychanalytiques au titre de circonstances atténuantes. Le libellé, qui demande si pareil recours peut aller jusqu'à l'excuse, n'échappe pas à cette tonalité judiciaire. L'inconscient peut-il me disculper, m'ôter toute responsabilité ? Doit-on excuser les actes dont-on pense qu'ils émanent de l'inconscient ? Lignes directrices. I. Admettre l'hypothèse d'un inconscient psy...
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En quoi la machine offre-t-elle un modèle pour penser le vivant ?
Introduction C e sujet propose aux sciences de la nature un modèle mécanique, et fait reposer tout son enjeu sur l'ambiguïté de cette notion de modèle. Le modèle peut en effet se comprendre en un premier sens comme modèle d'intelligibilité, c'est-à-dire comme modèle pour comprendre, au sens d'une analogie. Mais l'analogie peut se muer en une comparaison, qui confronte un comparant à un comparé. Le comparant n'est pas seulement un modèle pour comprendre, mais il pose aussi un devoir-être, un modè...
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KANT: Civilisation, culture et moralité
Nous sommes hautement cultivés dans le domaine de l'art et de la science. Nous sommes civilisés, au point d'en être accablés, pour ce qui est de l'urbanité et des bienséances sociales de tout ordre. Mais quant à nous considérer comme déjà moralises, il s'en faut encore de beaucoup. Car l'idée de la moralité appartient encore à la culture; par contre, l'application de cette idée, qui aboutit seulement à une apparence de moralité dans l'honneur et la bienséance extérieure, constitue simplement...
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Autrui me connaît-il mieux que je ne me connais moi-même ?
remière définition de connaître De quelque manière qu'on l'envisage, la connaissance pose le problème du rapport de n remarquera que le plan de la pensée à un objet. Connaître c'est avant tout saisir quelque chose par la pensée, et de introduction correspond au plan façon plus précise le saisir adéquatement. Mais ce problème prend un tour aigu si l'on u développement. envisage la connaissance de soi confrontée à celle qu'autrui peut avoir de nous-mêmes. ifférence entre ce dont j'ai L'ob...
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Nietzsche: le brouillard de l'ignorance.
La plupart des gens, quoi qu'ils puissent penser et dire de leur "égoïsme", ne font malgré tout, leur vie durant, rien pour leur ego et tout pour le fantôme d'ego qui s'est formé d'eux dans l'esprit de leur entourage qui le leur a ensuite communiqué. En conséquence, ils vivent tous dans un brouillard d'opinions impersonnelles ou à demi personnelles et d'appréciations de valeur arbitraires et pour ainsi dire poétiques, toujours l'un dans l'esprit de l'autre qui, à son tour, vit dans d'autres espr...
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Que pensez-vous du roman de Reverdy ?
Demande d'échange de corrigé de POTICO-BABIX Jessica ([email protected]). Sujet déposé : Que pensez-vous du roman de Reverdy ? La publication au XVIIe du premier grand texte écrit en prose poétique, Les Aventures de Télémaque, provoque en France un débat littéraire : cette oeuvre est-elle plutôt un roman ou plutôt un poème lyrique ? L'hésitation marque la difficulté d'établir à l'époque une distinction nette entre roman et poème. Au XX° siècle, Pierre Reverdy s'y essaie encore sans utiliser les...
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Bergson: Quand un musicien compose une symphonie...
« Quand un musicien compose une symphonie, son oeuvre était-elle possible avant d'être réelle ? Oui, si l'on entend par là qu'il n'y avait pas d'obstacle insurmontable à sa réalisation. Mais de ce sens tout négatif du mot on passe, sans y prendre garde, à un sens positif : on se figure que toute chose qui se produit aurait pu être aperçue d'avance par quelque esprit suffisamment informé, et qu'elle préexistait ainsi, sous forme d'idée, à sa réalisation; conception absurde dans le cas d'une oeuvr...
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Bachelard: L'opinion constitue-t-elle un obstacle à la connaissance ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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cours sur l'art
B. Quelle est la finalité de l’Art ? Nous traiterons les problématiques suivantes : les points communs et les différences avec la technique. -Suffit-il de maîtriser une technique pour faire l’art ? Une œuvre est-elle un objet technique comme les autres ? Le processus de création en art est-il semblable à la production technique ? L’artiste est-il un technicien comme les autres ? -A quoi sert l’art ? Quels sont les buts de l’art ? -Qu’est-ce que le beau ? L’art a-t-il toujours pour finalit...
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Par opposition à la science, à l'activité sociale, à l'esthétique, la philosophie ne vous apparaît-elle pas comme narcissisme stérile, barricadée dans un solipsisme qui prend ses désirs pour des réalités et aboutissant tout au plus à une oeuvre littérair
Par opposition à la science, à l'activité sociale, à l'esthétique, la philosophie ne vous apparaît-elle pas comme narcissisme stérile, barricadée dans un solipsisme qui prend ses désirs pour des réalités et aboutissant tout au plus à une oeuvre littéraire, donc esthétique, perdue parmi les autres ? INTRO: "La raison humaine, remarque Kant, a cette destinée singulière dans une partie de ses connaissance d'être accablée de certaines questions qu'elle ne saurait éviter". Dès qu'il a pensé, l'homme...
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POPPER: La méthode scientifique
Popper Misère de l'historicisme Texte : « La méthode scientifique elle-même a des aspects sociaux. La science, et plus spécialement le progrès scientifique, est le résultat non pas d'efforts isolés mais de la libre concurrence de la pensée. Car la science réclame toujours plus de concurrence entre les hypothèses et toujours plus de rigueur dans les tests, et les hypothèses en compétition réclament une représentation personnelle, pour ainsi dire : elles ont besoin d'avocats, d'un jury et...
- « Il faut considérer que nous pensons à quantités de choses à la fois, mais nous ne prenons garde qu'aux pensées qui sont les plus distinguées : et la chose ne saurait aller autrement, car, si nous prenions garde à tout, il faudrait penser avec attentio
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Il faut parier. Blaise Pascal
Il faut parier. Blaise Pascal Pascal (1623-1662), qui se proposait d'écrire une apologie (c'est-à-dire une défense) du christianisme, ne put mener son projet à terme. Il laissa donc à sa mort une masse de textes plus ou moins classés et plus ou moins élaborés. A côté de notes brèves jetées sur le papier figurent des développements qui ont déjà fait l'objet d'une mise au point. Ces papiers furent classés par ses héritiers et publiés dans ce qui constitue « l'édition de Port-Royal » des Pensée...
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David HUME
Pour moi, quand je pénètre le plus intimement dans ce que j'appelle moimême, je tombe toujours sur une perception particulière ou sur une autre, de chaleur, de froid, de lumière ou d'ombre, d'amour ou de haine, de douleur ou de plaisir. Je ne parviens jamais, à aucun moment, à me saisir moi-même sans une perception et je ne peux jamais rien observer d'autre que la perception. Quand mes perceptions sont absentes pour quelque temps, quand je dors profondément, par exemple, je suis, pendant tout ce...
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Bergson
Une énorme tuile, arrachée par le vent, tombe et assomme un passant. Nous disons que c'est un hasard. Le dirions nous, si la tuile s'était simplement brisée sur le sol ? Peut être, mais c'est que nous penserions vaguement alors à un homme qui aurait pu se trouver là, ou parce que, pour une raison ou pour une autre, ce point spécial du trottoir nous intéressait particulièrement, de telle sorte que la tuile semble l'avoir choisi pour y tomber. Dans les deux cas, il n'y a de hasard que parce qu'un...
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Les sciences peuvent-elles produire des vérités ?
Introduction : La science est une discipline qui vise la connaissance, et se propose pour cela comme un moyen permettant d'accéder à la vérité. Fondées sur les opérations intellectuelles de l'entendement, les sciences, qu'elles soient sciences de la nature (physique, biologie, …), sciences abstraites (arithmétique) ou sciences humaines (histoire, sociologie…), consistent en une activité rationnelle, méthodique, opérant par le moyen de la pensée conceptuelle et du calcul. Elles se fondent sur un...
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Jean-Paul SARTRE
VOCABULAIRE SARTRIEN: Liberté : ce n'est pas une propriété parmi d'autres de l'homme, c'est l'étoffe même de son existence, qui renvoie à cette indétermination (« l'existence précède l'essence ») et à cette ouverture aux possibles qui caractérisent la réalité humaine. Selon une formule récurrente de Sartre, « l'homme est condamné à être libre ». De cette liberté découle sa responsabilité. Elle s'éprouve dans l'angoisse. Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de parti...
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« c'est dans son incertitude même que réside largement la valeur de la philosophie... » (Russell). Qu'en pensez-vous ?
Problèmes de Philosophie (Bertrand RUSSEL) « c'est dans son incertitude même que réside largement la valeur de la philosophie... » Dans son texte extrait de Problèmes de philosophie, Bertrand RUSSEL s'interroge sur la véritable valeur de la philosophie. Il utilisera la thèse de l'opinion commune pour approfondir la sienne et l'exprimer : l'incomplétude et l'incertitude caractéristique de la philosophie en font sa valeur. Cette opinion lui permettra de montrer à quel point ce paradoxe s'avère v...
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Abstraire, est-ce se couper du réel ?
Souvent, quand on parle d'abstraire, on est loin de donner à cette opération une quelconque valeur réelle. Abstraire, ce serait se situer uniquement du côté de l'abstrait, de la théorie et de la spéculation, alors qu'être dans le réel, ce serait toujours être du côté du concret, de la pratique et de l'action. Pourquoi alors se demander si abstraire, c'est se couper du réel ? Mais les pôles de l'abstraction et du réel laissent, tous les deux, place à la manifestation d'un sujet, ce qui invite à r...
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Jean-Paul SARTRE
« Par le je pense, contrairement à la philosophie de Descartes, contrairement à la philosophie de Kant, nous nous atteignons nousmêmes en face de l'autre, et l'autre est aussi certain pour nous que nousmêmes. Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence. Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reco...
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est-ce que la raison, avec sa façon logique de penser, exclut complètement la croyance ?
Vannier lohan Dans notre exploration constante du monde qui nous entoure, deux idées importantes se démarquent : la raison et la croyance. La raison, c'est comme une lumière qui nous aide à comprendre les choses en utilisant la logique et ce qu'on peut observer. La croyance, elle, repose sur ce en quoi on croit profondément, comme nos valeurs et nos traditions, pour donner du sens à notre vie. Ainsi, on se demande : est-ce que la raison, avec sa façon logique de penser, exclut complètemen...
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L'activité du génie diffère-t-elle de toutes les autres comme on le pense généralement ?
Introduction On postule généralement qu'il existe une opposition radicale entre le génie (naturel, inspiré, etc.) et les autres actions de l'homme. D'un côté, le don, l'inspiration et le mystère impénétrable et de l'autre, le labeur. La question est de savoir si l'activité du génie est favorisée par la nature ou les dieux ou bien si l'active intelligence rend compte de l'oeuvre d'art. Inspiration divine, nature ou labeur ? D'où le problème : suffit-il d'être doué pour être artiste ? A) Oppositi...
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Platon
La justice condition de la vraie cité. L'analyse de la justice nous conduit à une réflexion de type politique : comment donc penser la cité idéale ? « Et dès lors, Glaucon, nous dirons je pense, qu'un homme est juste de la même manière qu'est précisément juste l'État, lui aussi. — De toute nécessité. — (...) nous n'avons pas oublié, que, au moins pour l'État, la justice résultait de ceci, que chacune des trois classes dont il est formé accomplit la tâche qui est proprement la sienne. — Nous ne l...
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Penser vous que le théâtre peut châtier les moeurs tout en délivrant un enseignement moral?
Le théâtre, d'après la question posée aurait des vertus cathartiques, il serait capable de réguler les émotions humaines, en les purgeant de ce qu'elles peuvent comporter de nuisible pour la société. Il peut être le lieu où le public voit le résultat de certains comportements qui peuvent être dangereux. Le double effet que peut apporter le théâtre est d'autant plus compréhensible si on prend la peine d'examiner ce qu'est la tragédie, genre théâtrale qui est plus à même de purifier les émotions e...
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On parle souvent de la relativité de la connaissance scientifique. Que pensez-vous de cette expression ?
VOCABULAIRE: CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. — Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte. Il y a un contraste frappant entre l'id...
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Merleau-Ponty: Le malaise est essentiel a la philosophie.
Le malaise est essentiel à la philosophie. Nous l'avons un peu oublié. Le philosophe moderne est souvent un fonctionnaire, toujours un écrivain, et la liberté qui lui est laissée dans ses livres admet une contrepartie : ce qu'il dit entre d'emblée dans un univers académique où les options de la vie sont amorties et les occasions de la pensée voilées. Sans les livres, un certaine agilité de la communication aurait été impossible, et il n'y a rien à dire contre eux. Mais ils ne sont enfin que des...
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L'information est une maladie moderne qui provient évidemment de la rapidité des moyens de transmission. On sait que les agences de presse du monde se battent pour transmettre une nouvelle trente ou quarante seconde avant leurs concurrentes. On juge d'un
Sujet : L'information est une maladie moderne qui provient évidemment de la rapidité des moyens de transmission. On sait que les agences de presse du monde se battent pour transmettre une nouvelle trente ou quarante seconde avant leurs concurrentes. On juge d'un bon ou d'un mauvais correspondant sur les différences d'une minute. Dans les faits un tel esprit de compétition se conçoit. En valeur absolue cela paraît d'une absurdité complète : c'est le jeu de cache-tampon, il faut trouver le premier...