689 résultats pour "moralement"
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Montesquieu et la politique
L'effet naturel du commerce est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l'une a intérêt d'acheter, l'autre a intérêt de vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. Mais, si l'esprit de commerce unit les nations, il n'unit pas de même les particuliers. Nous voyons que dans les pays où l'on n'est affecté que de l'esprit de commerce, on trafique de toutes les actions humaines, et de toutes les vertus morales : les p...
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Le Beau et le Sublime
Dans la langue commune, le sublime semble désigner le degré extrême ou l'apothéose de la beauté. Mais, à partir du XVIIIe siècle, le beau et le sublime s'imposent comme deux notions distinctes et complémentaires. Leur analyse constitue le passage obligé de cette nouvelle forme de science qu'est l'esthétique. De l'objet au sujet Pour désigner certains états profonds et intenses déclenchés par la contemplation de réalités naturelles ou artistiques particulières, le terme de «beau» paraît insu...
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La morale : le critère du bien et du
mal réside dans la sensation (Epicure)
Thème 502 La morale : le critère du bien et du mal réside dans la sensation (Épicure) La morale : le critère du bien et du mal réside dans la sensation : « le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. Nous reconnaissons que c'est là notre Bien essentiel et naturel et il nous guide dans nos choix ». Mais si le plaisir est en lui-même un bien, tous les plaisirs ne doivent pas être recherchés. Il faut distinguer : - les désirs à la fois naturels et nécessaires : manger un morceau d...
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Nietzsche
On appelle esprit libre celui qui pense autrement qu'on ne l'attend de lui à cause de son origine, de ses relations, de sa situation et de son emploi ou à cause des vues régnantes du temps. Il est l'exception, les esprits serfs sont la règle ; ceux-ci lui reprochent que ses libres principes doivent communiquer un mal à leur origine, ou bien aboutir à des actions libres, c'est-à-dire à des actions qui ne se concilient pas avec la morale dépendante. De temps à autre, on dit aussi que tels ou tels...
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Exposez ett discutez les formules kantiennes de la loi morale
Il ne suffit pas de savoir qu'il faut agir par devoir (impératif catégorique); il faut encore connaître les actes que le devoir impose. A. —Première règle. — « Agis de telle sorte que tu puisses vouloir que ta maxime d'action devienne universelle. » — Cette maxime d'universalisation de l'acte est le critérium donné par Kant pour reconnaître l'impératif catégorique. Par exemple : je ne dois pas mentir. Cela pourrait m'être utile dans tel ou tel cas déterminé, mais que deviendrait la confiance néc...
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A travers le roman et l'adaptation filmique de Frears des Liaisons Dangereuses, comment expliquer que tant de personnages se dévoilent et se confessent, alors que dans un contexte religieux et culturel du XVIIIe siècle, seul un homme d'église est habilit
Introduction : Choderlos de Laclos publie les Liaisons Dangereuses en 1782 ; comme l'indique notre sujet la parution d'un tel ouvrage au XVIIIe siècle ne va pas de soi. En effet, le XVIIIe siècle est le siècle des Lumières, de la Raison et de la Morale alors que ce roman épistolaire se présente comme une apologie du plaisir malgré sa visée morale. La marquise de Merteuil est au cœur des différentes correspondances, c'est elle qui organise la mécanique bien huilée qui sert à corrompre la vertu, l...
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Nietzsche: La volonté de puissance comme essence de la vie
La règle de conduite commune aux individus est la réciprocité, à la condition qu'ils appartiennent au même corps social, avec les mêmes valeurs et les mêmes critères. Chacun considère ainsi la volonté d'autrui comme égale à la sienne, s'abstient par conséquent de commettre des actes de violence, d'offenser ou de voler, afin qu'il ne lui soit pas fait de même. Nous vivons d'ordinaire sous l'impératif de la moralité évangélique : "Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'il te fasse...
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l'essor des techniques contemporaines appelle-t-il la fondation d'une nouvelle morale ?
C'est une question qui peut apparaître étrange si on juge que la technique et la morale sont des domaines séparés et étrangers l'un à l'autre. Mais la question prend une autre tournure si l'on réfléchit aux modifications qu'ont apportées les nouvelles techniques et aux défis qu'elles engendrent. La pollution, les modifications génétiques des organismes, la cybernétique, Internet, la communication de masse posent de nouveaux problèmes inédits dans l'histoire qui réclament certainement une nouvell...
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Bergson: La religion renforce et discipline
BERGSON : LA RELIGION RENFORCE ET DISCIPLINE Selon Bergson, il faut distinguer la religion dynamique (qui tire son principe de l'élan vital et s'achève dans le mysticisme où l'homme prolonge l'action divine et se confond avec elle) et la religion statique qui a une fonction essentiellement sociale et pratique, celle de protéger la vie contre « le pouvoir dissolvant de l'intelligence », en constituant une « assurance » contre la désorganisation sociale et contre la dépression morale devant la mor...
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KANT
"Avant l'éveil de la raison, il n'y avait ni prescription ni interdiction, par conséquent encore aucune infraction, mais, lorsqu'elle commença d'exercer son action et, toute faible qu'elle était, à lutter corps à corps avec l'animalité dans toute sa force, c'est alors que durent apparaître des maux et, ce qui est pire, au stade de la raison cultivée, des vices qui étaient totalement étrangers à l'état d'ignorance et, par conséquent, d'innocence. Le premier pas hors de cet état fut donc du point...
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FREUD: Le moi n'est pas maitre dans sa propre maison.
Freud va être amené à concevoir que bon nombre de maladies, mais aussi d'actes quotidiens s'expliquent si l'on admet l'hypothèse de l'inconscient. Il y aurait en nous u « réservoir » de forces et de désirs (ou pulsions) dont nous n'aurions pas conscience, mais qui agiraient sur nous.. P our le dire brutalement, en ce sens, l'homme n'agirait pas (ne choisirait pas ses actes e toute connaissance de cause, dans la clarté), mais serait agi (c'est-à-dire subirait, malgré lui, des forces le contrai...
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ROUSSEAU: De la religion naturelle.
Vous ne voyez dans mon exposé que la religion naturelle : il est bien étrange qu'il en faille une autre. Par où connaîtrai-je cette nécessité ? De quoi puis-je être coupable en servant Dieu selon les lumières qu'il donne à mon esprit et selon les sentiments qu'il inspire à mon coeur ? Quelle pureté de morale, quel dogme utile à l'homme et honorable à son auteur puis-je tirer d'une doctrine positive, que je ne puisse tirer sans elle du bon usage de mes facultés ? Montrez-moi ce qu'on peut ajouter...
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Texte Bergson: un Supplément d'âme
Demande d'échange de corrigé de Gonthier Blaise ([email protected]). Sujet déposé : Texte Bergson: un Supplément d'âme Comment le mysticisme se propagerait-il [...]dans une humanité absorbée par la crainte de ne pas manger à sa faim ? L'homme ne se soulèvera au-dessus de la terre que si un outillage puissant lui fournit le point d'appui. Il devra peser sur la matière s'il veut se détacher d'elle. En d'autres termes, la mystique appelle la mécanique. On ne l'a pas assez remarqué, parce que...
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Areté
Aretē A pivotal term of ancient Greek ethics, aretē is conventionally translated 'virtue', but is more properly 'goodness' - the quality of being a good human being. Philosophy came, largely through Plato, to recognize four cardinal aretai: wisdom (phronēsis), moderation (sōphrosynē), courage (andreia) and justice (dikaiosynē). Others, considered either coordinate with these or their sub-species, included piety, liberality and magnanimity. The term generated many controversies. For example, is a...
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Le sentiment de l'honneur - La dignité personnelle ?
LE SENTIMENT DE LA VALEUR DE LA PERSONNE Si la valeur de la personne contient la règle de la moralité et si cette règle est une forme qui ne peut, pour des raisons empiriques, être toujours actuellement dans la conscience, il doit exister une vertu qui en médiatise l'exercice, un sentiment qui la contienne. LE SENTIMENT DE L'HONNEUR Ce sentiment ne peut pas être l'honneur. Quoi qu'en ait pensé VIGNY qui aurait voulu fonder une éthique sur l'honneur, l'honneur est un sentiment immoral. Être honor...
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Sommes-nous responsables de nos sentiments ?
Intro: - Être responsable d'un acte ou d'un fait signifie en être la cause. Nous sommes responsables de ce dont nous sommes l'auteur, c'est-à-dire de ce qui existe par notre volonté. C'est pourquoi la possibilité de juger moralement quelqu'un dépend de sa responsabilité: nous ne pouvons être jugé pour un acte ou un fait que si nous en sommes responsables. - Un sentiment n'est pas d'abord un de ces actes qui dépend de la volonté d'un sujet. En effet, un sentiment exprime la manière dont un évènem...
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La technique a-t-elle moins de valeur que l'art ?
Le terme d'art a pendant longtemps été assimilé à la technique. Du mort grec « technè » l'art s'apparente en effet tout d'abord à la technique. Or, à partir du XIIIème siècle on entend par « art » tout ce qui suppose la beauté, la notion d'esthétique. Pourtant, on continue à comparer technique et art. Car tout art est le résultat d'une technique mais la technique ne prétend pas se servir de l'art et les fins de l'un et de l'autre ne sont pas les mêmes. La technique cherche à atteindre des résult...
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HEGEL et les passions des grands hommes
Ces grands hommes semblent obéir uniquement à leur passion, à leur caprice. Mais ce qu'ils veulent est l'universel. (... ) C'est la psychologie des maîtres d'école qui sépare ces deux aspects. Ayant réduit la passion à une manie, elle rend suspecte la morale de ces hommes; ensuite, elle tient les conséquences de leurs actes pour leurs vrais motifs et leurs actes mêmes pour des moyens au service de ces buts : leurs actions s'expliquent par la manie des grandeurs ou la manie des conquêtes. A...
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ROUSSEAU: la pitié est un sentiment naturel
Il est donc bien certain que la pitié est un sentiment naturel qui, modérant dans chaque individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la conservation mutuelle de toute l'espèce. C'est elle qui nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir; c'est elle qui, dans l'état de nature, tient lieu de lois, de moeurs et de vertu, avec cet avantage que nul n'est tenté de désobéir à sa douce voix; c'est elle qui détournera tout sauvage robuste d'enlever à un faible en...
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Nietzsche
Pour Nietzsche, le christianisme est le dernier symptôme de valeurs. la décadence, contre lequel il faut opérer un renversement des Nietzsche forme une attaque virulente contre la religion, et principalement le christianisme, dont saint Paul est, pour lui, le véritable fondateur. Mais la religion chrétienne n’est que l’aboutissement extrême de l’idéalisme, du moralisme, qui se font jour dès « le cas Socrate ». comprendre les attaques de Nietzsche, c’est comprendre ce qu’il entend par le renver...
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HEGEL: Dans l'histoire universelle...
Dans l'histoire universelle nous avons affaire à l'Idée telle qu'elle se manifeste dans l'élément de la volonté et de la liberté humaines. Ici la volonté est la base abstraite de la liberté, mais le produit qui en résulte forme l'existence éthique du peuple. Le premier principe est constitué par les passions humaines. Les deux ensemble forment la trame et le fil de l'histoire universelle. L'Idée en tant que telle est la réalité ; les passions sont le bras avec lequel elle gouverne […] Ici ou là,...
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Fiche de lecture: Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire
Les Fleurs du mal « Le seul éloge que je sollicite pour ce livre est qu'on reconnaisse qu'il n'est pas un pur album et qu'il a un commencement et une fin. » Auteur : Charles Baudelaire Date : 1857-1861 Genre : Recueil de poèmes. Composition : Baudelaire a hésité entre plusieurs titres, notamment celui de Limbes. Son manuscrit, regroupant des poèmes écrits depuis des années, est finalement publié. La première édition de 1857 comporte 100 poèmes dont 48 antérieurement publiés dans des revues...
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Lorsque l'on dit: "l'histoire jugera", suppose-t-on que l'histoire acquitte ou condamne d'un point de vue moral ?
Introduction. — Les grandes décisions engageant l'avenir d'un pays, par exemple une déclaration de guerre, doivent rallier l'unanimité morale de la nation. Or, il se présente parfois des problèmes d'une extrême gravité pour la solution desquels cet accord unanime est bien loin d'être atteint. Il faut cependant agir, à moins qu'on se laisse mener par les autres. Parfois, alors, pour sortir d'un attentisme dangereux, un chef auquel sa situation et son prestige personnel permettent des initiatives...
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Tout savoir sur ÉPICTÈTE & MARC-AURÈLE...
ÉPICTÈTE 50-130 MARC-AURÈLE 121-180 L'histoire n'est pas toujours un mauvais filtre : il arrive qu'elle garde l'essentiel ; nous n'avons retenu du stoïcisme, jusqu'à faire de ce mot un nom commun, que la morale, et ne nous sont parvenues intactes que les oeuvres d'un esclave affranchi, Epictète, et d'un empereur, Marc-Aurèle. Nous avons donc oublié que le stoïcisme tire son nom du Portique (en grec, Stoa), à Athènes, galerie ornée de peintures de Polygnote où enseignait Zénon de Citium (3322...
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L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ?
Demande d'échange de corrigé de Moha Tarek ([email protected]). Sujet déposé : L'obéissance à la loi doit-elle être absolue ? Toute transgression de la loi entraîne systématiquement la réprobation de la plupart des citoyens, l'action de la police qui arrête les coupables et de la justice qui les juge et les sanctionne. Toute société suppose un ordre dont le cadre est posé par les lois et dont la permanence est assurée par une force qui contraint chacun au respect de ces lois. Dans cette pe...
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Un problème moral admet-il une solution certaine ?
O n parle de désobéissance civile lorsque des citoyens, mus par des motivations éthiques, transgressent délibérément, d e manière publique, concertée et n o n violente, une loi en vigueur, pour exercer une pression visant à faire abroger o u a m e n d e r ladite loi par le législateur (désobéissance civile directe) ou à faire changer une décision politique prise par le pouvoir exécutif (désobéissance civile indirecte). La désobéissance est souvent civile dans la mesure où c'est le citoyen qui dé...
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INTUITION ET « DISCURSIVITÉ » ?
Bien que la conscience soit bien entendu susceptible de multiples applications pratiques correspondant en fait à autant d'objets sur lesquels il lui est possible d'exercer son activité, il importe de remarquer qu'il s'attache également à sa définition la plus traditionnelle l'idée d'une connaissance intuitive, donc immédiate et en quelque sorte spontanée. C'est d'ailleurs là ce qui explique le caractère fréquent d'une certaine « soudaineté » se manifestant dans la « prise de conscience ». Et, aj...
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Peut-on désirer sans responsabilité ?
Demande d'échange de corrigé de delgado claudia ([email protected]). Sujet déposé : Sommes- nous responsables de nos désirs ? Introduction : >Le désir humain atteste le manque, l'absence d'un objet, d'une chose ou d'un état. Ainsi le désir est, selon Malebranche, l'idée d'un bien que l'on ne possède pas mais que l'on espère posséder. On le différencie généralement du besoin en tant que tendant vers le superflu, voire l'inutile, alors que le besoin, lui, tend vers un objet vital, comme l'ea...
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Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi p
Rien ne semble plus faux que la maxime socratique : « Connais-toi toi-même. » C'est absurde, on ne se connaît pas soi-même, parce que le fond de soi-même n'est rien, c'est le néant. Le vrai moyen de se connaître serait plutôt : « Oublie-toi. Oublie-toi pour être absorbé dans le spectacle qui s'offre à toi. » (P. CLAUDEL, N.R.F., juin 1953.). Appréciez la valeur littéraire de ces deux attitudes en face de l'homme et du monde. Comme l'indique l'adjectif « littéraire » de la consigne formulée...
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DESCARTES
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'el...
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DESCARTES et le machinisme
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines, qui eussent les organes et le figure d'un singe, ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître...
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Dans l'article "Philosophe" de l'Encyclopédie, DUMARSAIS propose cette définition: L'esprit philosophique est donc un esprit d'observation et de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes; mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cul
Le plan Puisque vous n'aurez à procéder qu'à quelques retouches, vous ne sauriez constituer toute une partie critique. Dès lors le texte va vous indiquer à lui seul le plan à suivre : I. Les qualités intellectuelles du philosophe : 1. L'esprit d'observation; 2. L'esprit de justesse. II. Les qualités sociales et morales du philosophe : 1. Le souci de plaire; 2. Le souci d'être utile. Introduction Le mot « philosophe » est un de ces vocables dont il serait certainement passionnant d'étudier de pr...
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DESCARTES: de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure
Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que, s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que, s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour re...
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Qu'est ce qu'être soi-même ?
Demande d'échange de corrigé de desegaulx laure ([email protected]). Sujet déposé : Qu'est ce qu'être soi même ? Etre soi-même : c'est l'attitude prônée par le sens commun, qui veut dire par là « être naturel », « faire ce que l'on veut » (ce que ce même sens commun appelle « être libre »).Pourtant, si être soi-même revenait à s'abstenir, à se laisser aller à nos désirs, à faire ce que l'on veut, on n'éprouverait pas tant d'inquiétude. Or, l'inquiétude, la recherche d'un équilibre et du bonheu...
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Disons-nous la vérité par respect de la vérité ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « la vérité » : c'est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Il ne faut pas la confondre avec la réalité car contrairement à cette dernière, la vérité est de l'ordre du discours. - « Par respect » : c'est le fai...
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Vocabulaire: CONSCIENCE.
CONSCIENCE. MÉTA. : Intuition, plus ou moins claire et plus ou moins complète, mais essentiellement personnelle, que nous avons des états et des actes de notre esprit. — Conscience spontanée : sentiment global et immédiat de notre vie psychologique. — Conscience réfléchie : acte par lequel le sujet revient sur soi et se prend pour objet : il y a opposition de ce qui connaît et de ce qui est connu. — Pour Aristote, la conscience (qu'il ne nomme cependant pas) rassemble tous les faits intérieurs....
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Marx et Engels: La conscience est-elle le produit de la société ?
PRESENTATION DE "L'IDEOLOGIE ALLEMANDE" DE MARX ET ENGELS Marx (1818-1883) est né à une époque où les fabriques envahissent l'Europe, où la colonisation bat son plein, où Ricardo a théorisé l'économie libérale et capitaliste. Très tôt, il décide de lutter en faveur des opprimés, plus spécialement des ouvriers. Expulsé de Prusse, puis de France, il s'installe à Bruxelles où il rencontre Engels (1820-1895). C'est là qu'ils vont rédiger en 1847 L'Idéologie allemande, manuscrits qui resteront inédit...
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Kant: L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?
ANT: Le Je » prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultat. J'ai conscience des déterminations et des actions, et un sujet qui a conscience de ses déterminations et de ses actions a une absolue liberté. Que le sujet possède une liberté absolue, parce qu'il est conscient, prouve qu'il n'est pas un sujet qui pâtit, mais qui agit. C'est seulement dans la mesure où j'ai conscience d'une action effective, dans la mesure où j'agis à partir du principe interne de l'activité...
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Résumé de la première partie du "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Rousseau ?
Demande d'échange de corrigé de Cuiza Sebastian ([email protected]). Sujet déposé : Résumé de la première partie du discours de Rousseau Dans la première partie du Discours, Rousseau s'attache à montrer que la notion d'inégalité admet un tout autre sens pour l'homme naturel. L'inégalité évolue en fonction des besoins, et les besoins physiques et moraux de l'homme naturel sont très différents de ceux de l'homme social. Cela le conduit à définir la nature de l'inégalité naturelle en cherchant si c...
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La finalité de la philosophie est-elle son propre apprentissage ?
Incipit : Il est courant de reprocher à la philosophie son absence de finalité autre que l'entretien perpétuel de son activité. Ce qui lui est alors reproché est son manque de prise sur le réel, son inefficacité, son inutilité pratique efficiente. La philosophie n'aurait-elle donc pour finalité que celle de son propre apprentissage ? A cela, le philosophe répond, pour autant qu'il soit un minimum hégélien (E. Weil, La logique de la philosophie), qu'accepter de discuter l'inutilité de la philosop...
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POPPER: La méthode scientifique
Popper Misère de l'historicisme Texte : « La méthode scientifique elle-même a des aspects sociaux. La science, et plus spécialement le progrès scientifique, est le résultat non pas d'efforts isolés mais de la libre concurrence de la pensée. Car la science réclame toujours plus de concurrence entre les hypothèses et toujours plus de rigueur dans les tests, et les hypothèses en compétition réclament une représentation personnelle, pour ainsi dire : elles ont besoin d'avocats, d'un jury et...
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L'homme est-il fait pour être libre ?
Analyse du sujet ® Liberté = Selon le sens commun, est pleinement libre celui qui a la possibilité de réaliser sans aucun obstacle que ce soit, tous ses désirs. Il s'agit donc d'un pouvoir absolu de la liberté capable de se déterminer infiniment (cf. Descartes, Lettre à Mesland, 6 février 1645) ß Lorsque le terme s'entend comme liberté spécifiquement humaine, ce terme reçoit habituellement des déterminations morales, psychologiques et politiques. ß La liberté morale serait donc le pouvoir idéale...
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Aristote: La morale et le sujet
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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La morale d'Aristote ?
1° Exposé de l'eudémonisme rationnel. - Avec une méthode différente, Aristote aboutit à une conclusion analogue à celle de Platon. Pour lui aussi le bien d'un être, sa fin. c'est la réalisation de son essence, c'est son acte propre, et dans cette perfection de sa nature, il trouve son bonheur, car le plaisir est l'achèvement de l'acte. Or, le propre de l'homme, c'est la raison ; s'a vertu, son bonheur se trouveront donc dans une vie raisonnable. Voici en quoi consiste, d'après Aristote, cette vi...
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Le travail a-t-il une valeur morale ?
Analyse du sujet: Il faut tout d'abord remarquer l'emploi de « toujours » qui change la question de façon considérable. Le sujet suppose, en effet, que le travail a pu être une valeur fondamentale par le passé et qu'il pourrait avoir perdu cette valeur. Or, peut-on prétendre que le travail a été une valeur par le passé et, dans un second temps, que cette valeur est disparue ? Tout dépend de quel passé on parle, le travail n'a pas en effet été toujours valorisé. Ensuite, il faut remarquer que la...
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Chapitre 6 - Philosophie morale et politique (mars 2023)
Chapitre 6 - Philosophie morale et politique (mars 2023) A - La politique b) L’Etat INTRODUCTION : Le terme “État” désigne l’ensemble des institutions légales qui doivent assurer le bon fonctionnement d’une société. Il peut se confondre avec le pouvoir personnel d’un homme (le Prince, le Léviathan, le tyran) ou avec une administration, une bureaucratie anonyme, où plus personne ne détient de pouvoir en nom propre. Ambiguïté de l’État : il est à la fois issu de la société, et n’est pas la...
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Philosophie morale et politique CM 5 Malebranche puis Leibniz
Philosophie morale et politique CM 5 Malebranche puis Leibniz I. Malebranche Dans son Traité de la nature et de la grâce, Malebranche distincte volonté, libre-arbitre et liberté. Pour lui, la volonté a le bien souverain (Dieu) pour objet prédéfini. Le libre-arbitre pervertit la volonté et lui fait rechercher des biens particuliers, ou simplement lui fait arrêter son désir perpétuel. Il explique que l’inquiétude (l’absence de repos) est l’état de l’âme qui s’arrête sur un bien partic...
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Le progrès est-il une donnée positive des sciences humaines ou bien une valeur philosophique et morale ?
Position de la question. L'idée de progrès a été entendue en des sens assez divers. D'autre part, après avoir connu au xviiie et au XIXe siècle une fortune extraordinaire, cette idée rencontre aujourd'hui plus de scepticisme. Pour apprécier sa valeur, essayons de préciser d'abord sa signification. I. Le progrès comme donnée positive. On peut d'abord considérer le progrès comme un fait, comme une donnée positive. Cette conception s'est présentée, tantôt sous une forme plutôt théorique qui relève...
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Dissertation Marivaux: Le stratagème imaginé par le couple théâtral que forment le valet Dubois et son protégé Dorante est-il moral ?
Dissertation théâtre Les comédies de Marivaux décrivent une histoire émotionnelle, ponctuée d'obstacles et menant à l'amour. Connu pour Le Jeu de l’amour et du hasard ou encore L’Île des esclaves, Marivaux écrit Les Fausses Confidences en 1737. Dans cette pièce à trois actes en prose, nous suivons l’histoire de Dorante, un jeune homme démuni, dans sa conquête amoureuse d’Araminte, une jeune veuve fortunée. Il est assisté par Dubois, son ancien valet fidèle, qui orchestre des coups et des ma...
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Devoir maison - Questions sur un article de l’encyclopédie Universalis et analyse comparative Platon/Spinoza - L2 Philosophie morale
Devoir maison - Questions sur un article de l’encyclopédie Universalis et analyse comparative Platon/Spinoza - L2 Philosophie morale I. Compréhension : la pensée de Spinoza 1) Non, le Dieu de Spinoza n’est pas un Dieu transcendant le monde. Sa philosophie repose en effet sur un immanentisme radical et, plus encore, sur un déterminisme absolu de sorte que la notion spinoziste de Dieu doit être assimilée - de manière totale - à celle de déterminisme absolu. Pour mieux comprendre cela, il c...