584 résultats pour "droits"
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
" L'État, ce chef-d'oeuvre de l'égoïsme intelligent et raisonné, ce total de tous les égoïsmes individuels, a remis les droits de chacun aux mains d'un pouvoir infiniment supérieur au pouvoir de l'individu, et qui le force à respecter le droit des autres. C'est ainsi que sont rejetés dans l'ombre l'égoïsme démesuré de presque tous, la méchanceté de beaucoup, la férocité de quelques-uns : la contrainte les tient enchaînés, il en résulte une apparence trompeuse. Mais que le pouvoir protecteur de l...
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Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art ?
Est-il possible d'expliquer l'oeuvre d'art? Dans notre société actuelle de biens de consommation, tout objet se vendant cher dans une galerie est estimé comme une oeuvre d'art, c'est-à-dire comme expression plastique ou physique de la beauté même: en effet notre société de consommation a pour échelle de valeur celle de son porte-monnaie. Ce n'est plus l'idée de beau que l'on recherche à travers l'art mais en tant qu'incitation à la réflexion de l'esprit. L'art n'est plus esthétique mais philosop...
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Cours sur la notion de DEVOIR.
Certains fondent toute morale sur le devoir, tenu pour une obligation inconditionnée et absolue; d'autres sur un droit positif, défini à partir de la force (Hobbes), ou d'une réalité donnée. Les uns et les autres aboutissent à des morales de l'obligation, où la conscience a surtout à se soumettre. On peut penser au contraire que le devoir et le droit n'ont de sens que par rapport au Bien, valeur que la conscience morale oppose à ce qui est, valeur qui lui paraît plus désirable que contraignante,...
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L'Etat restreint-il les libertés ?
L'Etat restreint-il les libertés ? Avant toute analyse du sujet, voici deux ou trois petites choses à savoir pour mûrir la réflexion : 1) L'Etat est une institution L'Etat est une entité créée par l'homme. Cette entité est politique : elle orchestre la manière dont les hommes vivent ensemble. Cette création est amenée à changer, à évoluer comme le montrent les révolutions ou les réformes de la Constitution de l'Etat, c'est-à-dire des lois qui définissent le fonctionnement du système politique...
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De quelle liberté l'art témoigne-t-il ?
Donner une définition simple et univoque de la liberté n'est possible qu'au prix d'une simplification inacceptable du concept de liberté. En effet, pour définir la liberté, il faut nécessairement faire référence à un terme qui s'oppose à elle. Ainsi on peut définir la liberté par opposition à l'esclavage : alors elle est la condition d'une personne qui n'est pas sous la dépendance d'une autre. Elle s'oppose également à la contrainte, puisqu'elle est le pouvoir de faire ce que l'on veut ; mais el...
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Nietzsche: Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu"
Notre sérénité. — Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le Dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité — commence déjà à jeter ses premières ombres sur l'Europe. Peu de gens, il est vrai, ont la vue assez bonne, la suspicion assez avertie pour percevoir un tel spectacle; du moins semble-t-il à ceux-ci qu'un Soleil vient de se coucher, qu'une ancienne et profonde confiance est devenue doute : notre vieux monde leur paraît fat...
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HEGEL: Dans l'histoire universelle...
Dans l'histoire universelle nous avons affaire à l'Idée telle qu'elle se manifeste dans l'élément de la volonté et de la liberté humaines. Ici la volonté est la base abstraite de la liberté, mais le produit qui en résulte forme l'existence éthique du peuple. Le premier principe est constitué par les passions humaines. Les deux ensemble forment la trame et le fil de l'histoire universelle. L'Idée en tant que telle est la réalité ; les passions sont le bras avec lequel elle gouverne […] Ici ou là,...
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Le système leibnizien
1. VIE ET ŒUVRES. a) Lorsque naît à Leipzig, en 1646, le philosophe de l'harmonie préétablie et du meilleur des mondes possibles, la guerre de Trente Ans n'est pas finie et l'Allemagne se trouve dans une situation désastreuse dont les ravages de nos guerres modernes eux-mêmes ne peuvent nous donner aucune idée. La misère effroyable, les maladies ont fait tomber la population de ce pays de 15 à 5 millions d'habitants. Il n'y a presque plus d'animaux de ferme. La famine règne. b) Leibniz, il est v...
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Le bonheur est-il idéal de l'imagination ou réalité ?
Analyse du sujet - - - - - - Etymologiquement, le bonheur vient du latin bonum agurium, « chance, bonne fortune ». Au sens général, il s'agit d'un état de satisfaction complète, caractérisé par sa plénitude et sa stabilité. Chez Aristote, le bonheur est la fin que tout homme poursuit (même si les hommes ne s'entendent pas sur sa nature), doit être rapporté à la réussite de l'activité. Or l'activité la plus élevée est celle de l'intelligence : penser vrai procure donc le plus grand bonheur....
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FREUD et l'agressivité humaine
"L'homme n'est point cet être débonnaire, au coeur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n'est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédom...
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A-t-on besoin d'une culture universelle ?
L'idéal unificateur de l'Humanisme est-il en train de devenir réalité, une réalité qui tournerait au cauchemar, identifié par Jacques Lesourne sous l'expression de «culture universelle »? Celle-ci paraît être d'abord le produit d'une époque de communication. Elle s'exprime en anglais, dans les aéroports, les grands hôtels, les centres économiques des mégapoles, les séminaires des chercheurs. Bref, c'est la culture d'une certaine jet set qui ne concerne qu'une « élite » internationale, habituée a...
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A-ton le droit de désobéir ?
Dissertation de philosophie Tout d’abord le thème de ce texte est la communication au sens large. Dans ce texte nous allons voir l’importance du langage et de la parole dans la communication. Premièrement, nous allons étudier le sens d’un mot n’est pas dans le mot, Puis nous allons voir qu’il n’est pas non plus dans l’esprit de celui qui l’utilise, enfin nous allons observer la comparaison en ce sens de la peinture et du langage: le mot fait sens. Premièreme...
- Marx: Autrui favorise-t-il ma liberté ?
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Étude linéaire du Préambule la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne Olympe de Gouges
Quelques pistes pour l’étude linéaire du préambule -Rappeler la structure de l’œuvre. Ce texte est le pendant du préambule. On voit qu’ODG est très soucieuse de la réception de son traité. Elle sait que son texte ne va pas de soi et qu’il doit être expliqué et défendu. Toujours bien donner le caractère du texte, c’est montrer une sensibilité littéraire. On sent partout dans cet extrait, une forme d’urgence, comme une impatience. Le cadre a été posé, il faut maintenant agir et appliquer l...
- HOBBES
- Spinoza: L'État est-il une fin en soi ?
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- Karl Heinrich MARX (1818-1883)
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FREUD: La vie en commun
La vie en commun ne devient possible que lorsqu'une pluralité parvient à former un groupement plus puissant que ne l'est lui-même chacun de ses membres, et à maintenir une forte cohésion en face de tout individu pris en particulier. La puissance de cette communauté en tant que « Droit » s'oppose alors à celle de l'individu, flétrie' du nom de force brutale. En opérant cette substitution de la puissance collective à la force individuelle, la civilisation fait un pas décisif. Son caractère e...
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La fonction de l'État : assurer la liberté
La fonction de l'État : assurer la liberté Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de b...
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La force d'une nation repose-t-elle sur l'égalité ?
Ernest Renan 1869 La for e d'une ation repose-t elle sur 1égalité? ~ Il n'existe pas de justice sans égalité. La justice unit les hommes. Cette union fait la force d'une nation. l'individualisme. Or, la force d'une nation repose sur le sacrifice des individus. Q> L'égalité favorise
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Peut-on parler d'une inégalité entre les races ?
Claude Lévi-Strau ss 1952 Peut- n parler d'une inégalite entre les races? ~ Sans soutenir des thèses racistes, il apparaît néanmoins que la race blanche est en avance sur les autres races . . . La notion de progrès est une notion très relative. La différence entre les cultures n'implique pas l'idée d'inégalité.
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LE CONTRAT SOCIAL ?
Théorie politique et philosophique développée aux XVIIe et XVIIIe siècles, la notion de contrat social dessine les contours de la démocratie moderne. Du droit divin au contrat social Depuis le Moyen Âge, le pouvoir civil trouve son fondement dans l'autorité religieuse. Les souverains, qui tiennent de Dieu leurs droits et leurs capacités à gouverner, exercent le pouvoir au sommet d'une organisation féodale de la société avec le consentement de leurs sujets et dans le cadre du droit fondamental (r...
- HOBBES
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HOBBES
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous a pour conséquence que rien ne peut être injuste. Les notions de droit et de tort, de justice et d'injustice n'ont dans cette situation aucune place. Là où il n'y a pas de Pouvoir commun il n'y a pas de loi ; là où il n'y a pas de loi il n'y a pas d'injustice: Force et ruse sont à la guerre les vertus cardinales. Justice et injustice n'appartiennent pas à la liste des facultés naturelles de l'Esprit ou du Corps ; car dans ce cas elles pourraient...
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Les hommes peuvent ils être à la fois libres, égaux et différents ?
Un article célèbre de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que les hommes naissent libres et égaux en droit. Une telle proposition exprime davantage une pensée politique qu'un fait réel, l'optimisme qui s'en dégage a souvent été pris pour de la naïveté y compris par des philosophes. Nous nous demanderons si, au-delà de leur naissance, les hommes peuvent effectivement être libre, égaux mais également différents. L'intégration de ce dernier critère répond à une volonté de confr...
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La place de la femme dans l'histoire
Le XIXème siècle L’INÉGALITÉ ENTRE L’HOMME ET LA FEMME, EXCLUE DU VOTE ET INFÉRIEURE JURIDIQUEMENT La place de la femme dans l’histoire L’Antiquité La femme reste une mineure sous la tutelle d’un maître (père, mari, enfants mâles). Elle n’a aucun droit politique et fait partie des exclues. Le Moyen-Âge Les conditions de vie des femmes dépendent de leur rang social : les filles de la noblesse n’ont la choix qu’entre un mariage arrangé ou le couvent, les filles paysannes participent à la vie de la...
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STUART MILL
Introduction P our expliquer ce texte de M ill, extrait de l’introduction à De la liberté, on partira de ce qu’on pourrait peut-être appeler le point aveugle du texte, à partir duquel ses enjeux s’expliciteront. En effet, comment légitimer la contrainte, c’est-à-dire le fait d’agir, individuellement ou collectivement, pour empêcher autrui d’agir, dès lors que l’on postule comme fondement de la théorie politique la liberté d’agir, c’est-à-dire le droit souverain de ne pas être contraint ? C ’est...
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Une culture peut-elle être universelle ?
Une culture peut-elle être universelle ? Ce sujet est plutôt "actuel" mais il interroge autant notre monde contemporain que la philosophie. En effet aujourd'hui on reproche aux occidentaux de vouloir imposer la déclaration des droits de l'homme, notamment, parce que soi disant ce serait vouloir imposer à d'autres cultures que la nôtre une conception de l'humanité. La question est de savoir précisément si l'on peut ou non parler d'une conception unique de l'humanité. Ou bien s'il n'existe que des...
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La fonction de l'Etat est d'assurer la liberté (SPINOZA)
Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contrai...
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L'égalité est-elle plus importante que la liberté individuelle ?
L'égalité e que la 1 mportante uelle? ~Une société n'est juste que si tous ses membres sont égaux. L'individualité doit se soumettre à la majorité . . . Le principe d 'égalité conduit à une uniformisation des comportements. La liberté individuelle est primordiale.
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Baruch SPINOZA
Il est extrêmement rare que les souveraines Puissances * donnent des ordres d'une extrême absurdité, car, dans leur propre intérêt et afin de conserver leur pouvoir, il leur importe avant tout de veiller au bien général et de fonder leur gouvernement sur les critères raisonnables. (...) On sait que le but et le principe de l'organisation en société consistent à soustraire les hommes au règne absurde de la convoitise et de les faire avancer - autant que possible - sur la voie de la raison, de sor...
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Baruch SPINOZA
Il convient de ne jamais oublier le but poursuivi par l'état de société. Ce but n'est autre que la paix et la sécurité de la vie. Le meilleur État, par conséquent, est celui où les hommes vivent dans la concorde, et où la législation nationale est protégée contre toute atteinte. En effet, il est certain que les séditions, les guerres, l'indifférence systématique ou les infractions effectives aux lois sont bien plus imputables aux défauts d'un État donné qu'à la méchanceté des hommes. Car les hom...
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Est ce pour prévenir la récidive que la justice punit ?
Justice Est-ce pour prévenir la réci· dive que la justice punit? ~ Châtier un criminel a pour finalité , non de réparer la faute , mais de le dissuader de commettre un autre crime. La peine n 'a jamais empêché la récidive. La justice punit au nom de l'ordre, de l'équité et de la paix sociale.
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La justice et la loi chez Blaise PASCAL
La justice et la loi chez Blaise P A SC A L "Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants ; la force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste. La justice...