108 résultats pour "veut"
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KELSEN: «Une théorie positiviste, et
cela veut dire réaliste, du droit ne prétend pas qu'il n'y a pas de
justice, mais qu'en fait, un grand nombre de normes de justice
différentes et contradictoires sont présupposées.»
Thème 389 KELSEN: «Une théorie positiviste, et cela veut dire réaliste, du droit ne prétend pas qu'il n'y a pas de justice, mais qu'en fait, un grand nombre de normes de justice différentes et contradictoires sont présupposées.» Le droit, un ordre de contrainte qui peut reposer sur des notions de justice très diverses. «Une théorie positiviste, et cela veut dire réaliste, du droit ne prétend pas qu'il n'y a pas de justice, mais qu'en fait, un grand nombre de normes de justice différentes et cont...
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Le gouvernement pour le peuple engendre-t-il spontanément la liberté ?
Introduction : Le gouvernement est l'ensemble des institutions qui ont pour but de conduire l'Etat. Le gouvernement pour et par le peuple désigne la démocratie (étymologiquement le pouvoir du peuple). La liberté se laisse comprendre en son sens le plus général comme le pouvoir de faire ce que l'on veut et dans son acception spécifiquement politique, comme le fait d'être gouverné par des lois que l'on a soi-même choisi. Dans la mesure où le peuple ne peut vouloir servir que son intérêt, il s...
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Pourquoi veut-on changer le monde ?
Analyse du sujet : Le monde, au sens propre, est l'ensemble de ce qui est, c'est-à-dire l'univers. De manière plus restreinte, il désigne la Terre. Au sens figuré, nous parlons par exemple du monde de l'ouvrier, du monde de l'art, du monde de l'entreprise, etc. Un monde est alors un ensemble d'institutions, de pratiques, d'habitudes, etc. Nous pourrions le qualifier de monde social. Le monde peut également être attaché à une unique subjectivité : le monde de Pierre désigne par exemple les habitu...
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Pourquoi veut-on changer le monde ?
Analyse du sujet : Le monde, au sens propre, est l'ensemble de ce qui est, c'est-à-dire l'univers. De manière plus restreinte, il désigne la Terre. Au sens figuré, nous parlons par exemple du monde de l'ouvrier, du monde de l'art, du monde de l'entreprise, etc. Un monde est alors un ensemble d'institutions, de pratiques, d'habitudes, etc. Nous pourrions le qualifier de monde social. Le monde peut également être attaché à une unique subjectivité : le monde de Pierre désigne par exemple les...
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Nietzsche
« Tu vois maintenant une erreur dans cette chose que tu aimas autrefois comme vraie ou comme probable : tu la rejettes loin de toi et tu te figures que ta raison vient de remporter une victoire. Mais peut-être cette erreur, jadis, alors que tu étais un autre –on ne cesse jamais d’être un autre- t’était-elle aussi nécessaire que tes « vérités » d’aujourd’hui ; c’était une sorte de peau qui te cachait, te voilait bien des choses que tu n’avais pas encore le droit de voir- c’est ta nouvelle vie, ce...
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Nietzsche
De l'origine de notre « connaissance ». — L'explication suivante m'a été suggérée dans la rue : j'entendais un homme du peuple dire : « il m'a reconnu » — et je me demandais aussitôt : qu'est-ce que le peuple peut bien entendre par la connaissance? Que veut-il, quand il veut de la « connaissance »? Rien d'autre que ceci : ramener quelque chose d'étranger à quelque chose de connu. Et nous autres philosophes — aurions-nous entendu davantage par le terme connaissance? Le connu signifie : ce à quoi...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Commentaire du texte de Merleau Ponty
Nom: Perrier Prénom: Anne Adresse e-mail: [email protected] (il y a un _ entre ANNE et 81100) Sujet du commentaire de texte proposé: Commentaire du texte de Merleau Ponty suivant: Quelle est l'attitude du savant face au monde ? Celle de l'ingéniosité, de l'habileté. Il s'agit toujours pour lui de manipuler les choses, de monter des dispositifs efficaces, d'inviter la nature à répondre à ses questions. Galilée l'a résumé d'un mot : l'essayeur. Homme de l'artifice, le savant est un activiste....
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Nietzsche
La science elle-même repose sur une croyance ; il n'est pas de science sans postulat. "La science est-elle nécessaire ?" Il faut, pour qu'elle puisse se former, que cette question ait reçu auparavant une réponse non seulement affirmative, mais affirmative à tel point qu'elle exprime ce principe, cette foi, cette conviction : "Rien n'est plus nécessaire que le vrai ; rien, à son prix, n'a d'importance que secondaire." Qu'est-ce que cette volonté absolue de vérité ? Est-ce volonté de NE PAS SE LAI...
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Saint Augustin et le démon
« Quand, du fond le plus intérieur, ma pensée eut retiré et amassé toute ma misère devant les yeux de mon cœur, il s'y éleva un affreux orage, chargé d'une pluie de larmes. Et pour les répandre avec tous mes soupirs, je me levai […] et j'allai m'étendre, je ne sais comment, sous un figuier, et je lâchai les rênes à mes larmes, et les sources de mes yeux ruisselèrent, comme le sang d'un sacrifice agréable. Et je vous parlai, non pas en ces termes, mais en ce sens : « Eh ! Jusques à quand, Seigneu...
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Heidegger: parole et langage
Texte de Martin Heidegger (1889-1976) Martin Heidegger est un philosophe allemand contemporain adepte d’un « retour aux choses mêmes »[1]. Auteur d’un mode de questionnement nouveau, il propose une lecture de la tradition philosophique à partir de la question, longtemps oubliée, du sens de l’Être. Il s’interroge entre autres sur ce qui fait l’être de l’homme, sur sa nature, sur ce qui fait que l’homme est homme et non autre chose. Pour ce faire, il veut retourner « à la chose même » de l...
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Merleau-Ponty
L'algorithme, le projet d'une langue universelle, c'est la révolte contre le langage donné. On ne veut pas dépendre de ses confusions, on veut le refaire à la mesure de la vérité, le redéfinir selon la pensée de Dieu, recommencer à zéro l'histoire de la parole, ou plutôt arracher la parole à l'histoire. La parole de Dieu, ce langage avant le langage que nous supposons toujours, on ne la trouve plus dans les langues existantes, ni mêlée à l'histoire et au monde. C'est le verbe intérieur qui est j...
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FREUD: Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent
« Les peuples sont représentés à peu près par les États qu'ils forment; les États, par les gouvernements qui les dirigent. Chaque ressortissant d'une nation peut, avec horreur, constater au cours de cette guerre ce dont il avait déjà une vague intuition en temps de paix, à savoir que si l'État interdit à l'individu le recours à l'injustice, ce n'est pas parce qu'il veut supprimer l'injustice, mais parce qu'il veut monopoliser ce recours, comme il monopolise le sel et le tabac. L'État en gu...
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LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART
LE POUVOIR-SENTIR ET LA RÉCEPTIVITÉ EN ART Mais quel est donc ce symbolisé que je sais ne pouvoir atteindre que par son symbole ? Grâce à l'art, je forme avec moi-même une société secrète : l'artiste me confie la moitié de l'anneau, que je reconstitue dans sa totalité ; cette reconstitution, c'est la jouissance esthétique. Quelle fonction précise est donc celle du symbole, quelle est celle du symbolisé ? C'est ici le lieu de scruter la conscience de l'amateur. Le béotien ne voit pas l'oeuvre-sym...
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A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujo
A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, (1948), René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujours seul devant soi ? Qu'il quête ou non l'applaudissement, il cherche d'abord sa propre approbation. Se distinguer des autres, c'est se donner du prix à soi et pour soi : le juge suprême, c'est toujours soi. La préciosité est une « danse...
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KANT
L'objet tourne autour du sujet... La révolution copernicienne. Le premier travail de la philosophie consiste à explorer les conditions et les limites du savoir véritable. Telle est la tâche de la critique. « Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaître pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est par des objets qui frappent nos sens et qui, d'une part, produisent par eux-mêmes des représentations et,...
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ROUSSEAU: l'homme est faible
Pour Rousseau, l'homme à l'état de nature bénéficie d'une douce liberté, puisque il vit dans une indépendance. Ces besoins sont immédiatement satisfaits et n'a nullement besoin du secours des autres hommes pour bien vivre. La société apparaît selon Rousseau, non comme l'effet d'un besoin, mais naît des circonstances extérieures, qui sont d'ordres climatiques pour la plupart. En d'autres termes, la société n'a rien de nécessaires, mais est accidentelle. Ainsi selon lui : « L'extrême inégalité dan...
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Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...
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L'homme est-il fait pour être libre ?
Analyse du sujet ® Liberté = Selon le sens commun, est pleinement libre celui qui a la possibilité de réaliser sans aucun obstacle que ce soit, tous ses désirs. Il s'agit donc d'un pouvoir absolu de la liberté capable de se déterminer infiniment (cf. Descartes, Lettre à Mesland, 6 février 1645) ß Lorsque le terme s'entend comme liberté spécifiquement humaine, ce terme reçoit habituellement des déterminations morales, psychologiques et politiques. ß La liberté morale serait donc le pouvoir idéale...
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Que veut-on dire quand on affirme que la connaissance est relative ?
INTRODUCTION. - « Vérité au-deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » La sagesse populaire et la réflexion philosophique ont senti, comme PASCAL, combien notre connaissance est relative. Loin de nous donner l'absolu, elle dépend de tous ces facteurs subjectifs qui pèsent sur nos moyens de connaître, sens et raison : leur nature finie, qui ne leur permet de nous présenter que des vues partielles, changeantes, trompeuses; les influences sociales, comme le langage, la mentalité de notre époque, et indiv...
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Jean-Paul SARTRE
SARTRE : LE DROIT, JUSTIFICATION DE LA FORCE Mais la théorie du contrat social n'a-t-elle pas une fonction idéologique ? Ne vise-t-elle pas à défendre le droit en en faisant le produit d'un pacte librement conclu par tous? Et plutôt que d'envisager, avec Calliclès, la loi comme étant faite par la multitude des faibles contre la domination des puissants, ne doit-on pas au contraire considérer qu'elle se fonde sur la force des puissants, dont elle constituerait une justification ? C'est cette thès...
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Jean-Paul SARTRE
Quant au désespoir, cette expression a un sens extrêmement simple. Elle veut dire que nous nous bornerons à compter sur ce qui dépend de notre volonté, ou sur l'ensemble des probabilités qui rendent notre action possible. Quand on veut quelque chose, il y a toujours des éléments probables. Je puis compter sur la venue d'un ami. Cet ami vient en chemin de fer ou en tramway ; cela suppose que le chemin de fer arrivera à l'heure dite, ou que le tramway ne déraillera pas. Je reste dans le domaine de...
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Aristote
"Ceux qui ont à l'excès les dons de la fortune - force, richesse, amis et autres avantages de ce genre - ne veulent ni ne savent obéir (et ce défaut, ils le tiennent, dès l'enfance, de leur famille : à cause d'une vie trop facile, ils n'ont pas pris, même à l'école, l'habitude d'obéir), tandis que ceux qui sont privés, d'une manière excessive, de ces avantages sont trop avilis. Le résultat, c'est que ces derniers ne savent pas commander, mais seulement obéir en esclaves à l'autorité, tandis que...
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MALEBRANCHE: Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avance si on a seulement appris a douter.
MALEBRANCHE : APPRENDRE À DOUTER Comme le notait Alain, il manque à la pensée fanatique « cette pointe de diamant, le doute, qui creuse toujours ». Il faut donc apprendre à douter : Malebranche nous y invite, dans la perspective inaugurée par le doute de Descartes, ce doute systématique et méthodique qui ouvre à la certitude du "Je pense", à la conscience inébranlable d'une vérité absolument indubitable. « Qu'on ne s'imagine pas avoir peu avancé si on a seulement appris à douter. Savoir douter...
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Aristote: Ce n'est pas parce qu'il a des mains
L'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien pourvu des animaux (parce que, dit-on, il est...
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Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément
Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs. » (Fondements de la Métaphysique des Moeurs). Le texte proposé ne répond pas au problème classique : le bonheur est-il la fin générale de la conduite (problème résolu affirmativement par les eudémon...
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MALEBRANCHE
« La géométrie est très utile pour rendre l'esprit attentif aux choses dont on veut découvrir les rapports ; mais il faut avouer qu'elle nous est quelquefois occasion d'erreur, parce que nous nous occupons si fort des démonstrations évidentes et agréables que cette science nous fournit, que nous ne considérons pas assez la nature. (...) On suppose, par exemple, que les planètes décrivent par leurs mouvements des cercles et des ellipses parfaitement régulières ; ce qui n'est point vrai. On fait b...
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Nietzsche
La nature veut toujours être d'une utilité pratique, mais, pour remplir ce but, elle ne s'entend pas toujours à trouver les voies et moyens les plus adroits. C'est là son grand chagrin et c'est ce qui la rend mélancolique. Que pour l'homme elle veuille donner à l'existence une signification et une importance, en créant le philosophe et l'artiste, c'est ce qui apparaît comme certain, étant donné son aspiration à la délivrance. Mais combien incertain, combien faible et pauvre est l'effet qu'elle a...
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Jean-Paul SARTRE: L'existentialisme athée, que je représente, est plus cohérent
L'existentialisme athée, que je représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être, c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité-humaine. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le c...
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Jean-Paul SARTRE: Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ?
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialiste, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. L'homme est seulement, non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se...
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Le bonheur est-il dans le futur ?
Introduction : Le bonheur peut se définir comme un état complet et durable de satisfaction. Cependant, ce bonheur ne semble pas aller de soi. On ne peut pas dire que nous soyons heureux constamment. Il semble alors que le bonheur soit un but à atteindre, le but d'une vie ou d'une recherche permanente. Dans ce cas, le bonheur se place essentiellement dans le futur en tant qu'il est à venir. Pourtant à force de supposer un bonheur futur ne risque-t-on pas de passer à côté de notre bonheur à cause...
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Jean-Paul SARTRE: L'existentialisme athée
L'existentialisme athée, que je représente, est plus cohérent. Il déclare que si Dieu n'existe pas, il y a au moins un être chez qui l'existence précède l'essence, un être qui existe avant de pouvoir être défini par aucun concept et que cet être, c'est l'homme ou, comme dit Heidegger, la réalité-humaine. Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme, tel que le c...
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Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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L'oeuvre d'art nous éloigne-t-elle de la réalité ?
Paradoxalement c'est Balzac, romancier que l'on qualifie de réaliste qui dans Le chef d'œuvre inconnu, nous mon l'impuissance de l'artiste à égaler le réel. Si Frenhofer le peintre génial, sombre dans la folie et finalement meurt, c moins parce qu'il veut imiter le réel, représenter la vie, mais la créer. Par-là ne veut-il pas dépasser les limites de condition humaine, se faire l'égal d'un dieu ? Mais l'art n'est au fond pas l'affaire des dieux. Lié à la finitude de l'être humain il pourrait sem...
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Merleau-Ponty: Liberté et déterminisme
Qu'est-ce donc que la liberté ? Naître, c'est à la fois naître du monde et naître au monde. Le monde est déjà constitué, mais aussi jamais complètement constitué. Sous le premier rapport, nous sommes sollicités, sous le second nous sommes ouverts à une infinité de possibles. Mais cette analyse est encore abstraite, car nous existons sous les deux rapports à la fois. Il n'y a donc jamais déterminisme et jamais choix absolu, jamais je ne suis chose et jamais conscience nue. En particulier, même no...
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Baruch SPINOZA
Une opinion vulgairement répandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre, et homme libre celui qui se conduit comme il le veut. Cette manière de voir n'est pas tout à fait conforme à la vérité. En fait, l'individu entraîné par une concupiscence personnelle au point de ne plus rien voir ni faire de ce qu'exige son intérêt authentique est soumis au pire des esclavages. Au contraire, on devra proclamer libre l'individu qui choisit volontairement de guider sa vie sur la raison. Quant à...
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KANT
Que toute notre connaissance commence avec l'expérience, cela ne soulève aucun doute. En effet, par quoi notre pouvoir de connaître pourrait-il être éveillé et mis en action, si ce n'est par des objets qui frappent nos sens et qui, d'une part, produisent par eux-mêmes des représentations et, d'autre part, mettent en mouvement notre faculté intellectuelle, afin qu'elle compare, lie ou sépare ces représentations, et travaille ainsi la matière brute des impressions sensibles pour en tirer une conna...
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Alain et le pianisme !
«Comment expliquer qu'un pianiste, qui croit mourir de peur en entrant sur la scène, soit immédiatement guéri dès qu'il joue? On dira qu'il ne pense plus alors à avoir peur, et c'est vrai; mais j'aime mieux réfléchir plus près de la peur ellemême, et comprendre que l'artiste secoue sa peur et la défait par ces souples mouvements des doigts. Car, comme tout se tient en notre machine, les doigts ne peuvent se délier si la poitrine ne l'est aussi; la souplesse, comme la raideur, envahit tout; et, d...
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Explication du texte de Kant Réflexion sur l'éducation : Comment faut-il éduquer un enfant pour qu'il devienne autonome ?
Explication du texte de Kant Réflexion sur l'éducation : Comment faut-il éduquer un enfant pour qu'il devienne autonome ? [le problème] ? Kant montre ici la difficulté de la tâche, dans la mesure où il faut à la fois le détacher de ses penchants naturels, donc l'habituer à obéir, et le rendre capable de juger et de décider par lui-même, faute de quoi l'éducation ne serait qu'un conditionnement. Un des plus grands problèmes de l'éducation est le suivant : comment unir la soumission sous une contr...
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KANT
Le vice produit la vertu... L'insociable sociabilité de l'homme. La pratique ne se limite pas à l'action personnelle. Il faut aussi comprendre les actions collectives... mais le comportement de l'homme ne se ramène pas aisément à des lois générales. « Considérons les hommes tendant à réaliser leurs aspirations : ils ne suivent pas seulement leurs instincts comme les animaux ; ils n'agissent pas non plus cependant comme des citoyens raisonnables du monde selon un plan déterminé dans ses grandes l...
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KANT
Considérons les hommes tendant à réaliser leurs aspirations : ils ne suivent pas seulement leurs instincts comme les animaux ; ils n'agissent pas non plus cependant comme des citoyens raisonnables du monde selon un plan déterminé dans ses grandes lignes. Aussi une histoire ordonnée (comme par exemple celle des abeilles ou des castors) ne semble pas possible en ce qui les concerne. (...) Puisqu'il est impossible (au philosophe) de présupposer dans l'ensemble chez les hommes et dans le jeu de leur...
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Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la mo
Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie." Introduction Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à la quête d'une morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'u...
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Etre moral, est-ce vouloir le bien d'autrui ?
Analyse du sujet - - - - - Etre moral consiste moins en un état de fait que dans une action perpétuelle. La moralité n'est pas à proprement parler, elle s'exerce sans cesse, elle fait l'épreuve de la réalité. Et c'est pour cette raison que la question de la morale relativement au rapport qu'elle doit entretenir avec autrui est fondamentale. On peut en effet, parce que la morale est avant tout un exercice de soi en tant qu'on se rapporte au monde et à ceux qui le composent, s'interroger sur...
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Résumé du Tartuffe de Molière ?
Résumé de Tartuffe, Molière Cette comédie en cinq actes et en vers de Molière a été créée au théâtre du Palais Royal à Paris le 5 février 1669 et a été publiée la même année chez Pierre Ribou. Acte I Acte I : La vieille et atrabilaire Madame Pernelle, rangée du côté de son fils Orgon, reproche à son entourage , ses petits enfants Damis et Marianne , sa bru Elmire et le frère de celle-ci, Cléante, ainsi qu 'à Dorine, la suivante , une attitude trop mondaine , en totale contradiction avec le...
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Que veut dire "la conscience est-elle toujours implicitement morale" ?
Introduction La phrase est extraite d'un livre du philosophe Alain, Les arts et les dieux. Se poser la question du sens de cette question, c'est réussir à voir en quoi elle pose problème, et quels enjeux elle véhicule, quelle transformation de la définition de la conscience et de la morale elle peut impliquer. On peut y parvenir en s'appuyant sur la notion d'implicite. En effet, soit la conscience se présente comme pur phénomène psychologique, sans aucun lien direct avec la morale, soit au contr...
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Que veut-on dire lorsqu'on dit de quelqu'un qu'il manque de personnalité ?
Introduction. — Tout homme est une personne et, par là même, on doit lui reconnaître le caractère dénommé personnalité. Comment, dès lors, peut-on dire de certains qu'ils manquent de personnalité et qu'entend-on par là ? I. Nous pouvons répondre tout d'abord que, comme les autres êtres, l'homme peut réaliser plus ou moins bien le type de son espèce. Raisonnable, d'après la définition courante, il peut l'être plus ou moins, et de même du point de vue de la personnalité : sont dits en manquer ceux...
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Est-il vrai, comme le veut Auguste Comte, qu'une science positive de l'esprit ne fasse aucune place à l'introspection ?
Est-il vrai, comme le veut Auguste Comte, qu'une science positive de l'esprit ne fasse aucune place à l'introspection ? CONSEILS Les philosophes ont jugé sévèrement l'étroitesse de la doctrine de Comte concernant l'observation subjective. Avant de juger une thèse, il faut voir ce qui la motive. Quelles raisons avait Comte de condamner l'introspection? Si vous les ignorez, examinez en quelle mesure la psychologie actuelle réussit à se passer de ce procédé de recherche. Introduction. Si la psychol...
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COMMENTEZ: « Si on ne voulait être qu'heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont ». Mes Pensées. Montesquieu, Char
COMMENTEZ: « Si on ne voulait être qu'heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont ». Mes Pensées. Montesquieu, Charles de Secondat, baron de Analyse : Le bonheur se définit simplement comme un état de plénitude et de satisfaction complet et durable. Or le paradoxe de cette réside en plusieurs point. Premièrement, Montesquieu affirme que le bonheur est un r...
- HOBBES