122 résultats pour "rousseauiste"
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Rousseau: La nature
Thème 464 Rousseau: La nature 1. La perfectibilité Rousseau découvre dans la nature de l'homme la liberté de vouloir, de choisir, et la perfectibilité (Discours sur l'origine de l'inégalité). Être perfectible, c'est pouvoir s'améliorer mais aussi se dégrader. C'est pourquoi ce principe est ambivalent : le développement de l'homme est historique, et son issue indéterminée. C'est à la fois la source du bonheur et du malheur, du vice et de la vertu. 2. De l'ambivalence à la contradiction Dans l'ét...
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Rousseau et la politique
C'est beaucoup que d'avoir fait régner l'ordre et la paix dans toutes les parties de la république ; c'est beaucoup que l'État soit tranquille et la loi respectée : mais si l'on ne fait rien de plus, il y aura dans tout cela plus d'apparence que de réalité, et le gouvernement se fera difficilement obéir s'il se borne à l'obéissance. S'il est bon de savoir employer les hommes tels qu'ils sont, il vaut beaucoup mieux encore les rendre tels qu'on a besoin qu'ils soient ; l'autorité la plus absolue...
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Rousseau: La pitié
Dans L'Etre et le Néant, Sartre va poursuivre une analyse phénoménologique de la théorie hégélienne. "L'essence des rapports entre consciences n'est pas le "Mitsein" (être-avec), mais le conflit." Ailleurs il dira même que c'est la violence qui fait le fond de toute relation humaine. Quelle est l'origine du conflit ? La seule existence de l'Autre fait que j'ai un dehors, une extériorité pour autrui, une nature. Des sentiments tels que la honte ou la fierté n'ont de sens que par rapport à ce...
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Rousseau, la perfectibilité
Explication de texte : Rousseau, Second Discours, première partie, sur la « perfectibilité » Mais quand les difficultés qui environnent toutes ces questions laisseraient quelque lieu de disputer sur cette différence de l'homme et de l'animal, il y a une autre qualité très spécifique qui les distingue, et sur laquelle il ne peut y avoir de contestation, c'est la faculté de se perfectionner, faculté, qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi...
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Rousseau écrit: l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté. Cette liberté vous paraît-elle être la condition de la moralité ?
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté» Rousseau I LA CITATION LA LIBERTÉ COMME AUTONOMIE Liberté et bonheur peuvent paradoxalement s'opposer. En effet, on peut être heureux sans être libre, à l'image d'un enfant qui ne peut s'autodéterminer, mais qui occupe une place stable et assurée. Et l'on peut être libre sans être heureux en connaissant une situation inquiétante de concurrence et de rivalité. En opposant, au début du livre 1 du Contrat social, la thèse paternaliste q...
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Rousseau et la morale
"Les coupables qui se disent forcés au crime sont aussi menteurs que méchants : comment ne voient-ils point que la faiblesse dont ils se plaignent est leur propre ouvrage ; que leur première dépravation vient de leur volonté ; qu'à force de vouloir céder à leurs tentations, ils leur cèdent enfin malgré eux et les rendent irrésistibles ? Sans doute il ne dépend plus d'eux de n'être pas méchants et faibles, mais il dépendit d'eux de ne pas le devenir. O que nous resterions aisément maîtres de nous...
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Rousseau et l'âme
Rousseau et l'âme L'existence d'une âme immatérielle constitue le troisième dogme de la religion naturelle exposée par le Vicaire savoyard : " L'homme est donc libre dans ses actions et comme tel animé d'une substance immatérielle " (OC IV, p.587). La vie morale requiert l'admission de ce dogme, qui nous garantit qu'après la mort, le souvenir des actions bonnes et mauvaises fera la récompense du juste et le tourment du méchant. Toutefois, il convient de noter que Rousseau ne se prononce pas vrai...
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Rousseau et le christianisme
Rousseau et le christianisme Les rapports du Genevois au christianisme sont empreints d'une ambivalence caractéristique de son époque. D'une part, il critique en de nombreux endroits le catholicisme romain, dont certains dogmes absurdes humilient la raison. D'autre part, il identifie la meilleure expression de la religion naturelle dans l'Evangile, comme la plupart de ses contemporains. Et c'est la confession protestante qui demeure la plus fidèle à cette expression irremplaçable de la morale de...
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Rousseau: Sentiment de pitié
Thème 466 Rousseau: Sentiment de pitié 1. La pitié La réflexion sur la sociabilité de l'homme conduit Rousseau à insister sur le rôle des sentiments. Ainsi, le sentiment naturel de la pitié pour nos semblables (Discours sur l'origine de l'inégalité), qui nous pousse à nous identifier à celui qui souffre, est une manière de nous unir aux autres par affection plutôt que par intérêt. La pitié est à l'origine des vertus sociales. 2. La sincérité du coeur Le sentiment n'est pas limité au caractère so...
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Rousseau et la puissance souveraine
D'abord la puissance législative et la puissance exécutive qui constituent la souveraineté n'en sont pas distinctes. Le Peuple Souverain veut par luimême, et par lui-même il fait ce qu'il veut. Bientôt l'incommodité de ce concours de tous à toute chose force le Peuple Souverain de charger quelques-uns de ses membres d'exécuter ses volontés. Ces Officiers, après avoir rempli leur commission, en rendent compte, et rentrent dans la commune égalité. Peu à peu ces commissions deviennent fréquent...
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Rousseau: La nature comme maître
Les enfants, grands imitateurs, essayent de tout dessiner : je voudrais que le mien cultivât cet art, non précisément pour l'art même, mais pour se rendre l'œil juste et la main flexible ; et, en général, il importe fort peu qu'il sache tel ou tel exercice, pourvu qu'il acquière la perspicacité du sens et la bonne habitude du corps qu'on gagne par cet exercice. Je me garderai donc bien de lui donner un maître à dessiner, qui ne lui donnerait à imiter que des imitations, et ne le ferait dessiner...
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Rousseau: La nature est-elle
égalitaire ?
" [...] il est aisé de voir qu'entre les différences qui distinguent les hommes, plusieurs passent pour naturelles qui sont uniquement l'ouvrage de l'habitude et des divers genres de vie que les hommes adoptent dans la société. Ainsi un tempérament robuste ou délicat, la force ou la faiblesse qui en dépend, viennent souvent plus de la manière dure ou efféminée dont on a été élevé, que de la constitution primitive des corps. Il en est de même des forces de l'esprit, et non seulement l'éducation m...
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Rousseau: Du contrat social
1. L'acte de contracter L'union des hommes pour former des sociétés est un fait qu'on ne doit pas confondre avec le principe propre à associer les hommes en un peuple d'individus libres et égaux. Ce principe, pour Rousseau, est le contrat social : chaque associé aliène tous ses droits à la communauté, si bien que « chacun se donnant à tous ne se donne à personne « (Du contrat social). 2. « Moi » commun et volonté générale En ce sens, Rousseau distingue volonté de tous et volonté générale : la pr...
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Rousseau: La force ne fait pas le droit
Le problème à résoudre est le suivant : "le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir". Existe-t-il réellement un droit du plus fort, et la force est-elle un principe suffisant pour fonder le droit ? S'il est vrai que dans la nature règne la force, il n'est pas vrai que le plus fort reste longtemps le maître : les forces y sont perpétuellement en conflit, et l'issue est incertaine. De plus, la puissance physique...
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Rousseau: La force ne fait pas le droit
Le problème à résoudre est le suivant : "le plus fort n'est jamais assez fort pour être toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et l'obéissance en devoir". Existe-t-il réellement un droit du plus fort, et la force est-elle un principe suffisant pour fonder le droit ? S'il est vrai que dans la nature règne la force, il n'est pas vrai que le plus fort reste longtemps le maître : les forces y sont perpétuellement en conflit, et l'issue est incertaine. De plus, la puissance physique...
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Rousseau: De l'état de nature à l'état civil
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Rousseau moraliste
Du contrat social affirme l'importance essentielle des moeurs dans la réussite des institutions politiques ; mais comment réformer les moeurs ? Émile expose le projet d'une éducation morale de l'homme qui parte de l'homme naturel : " Il faut étudier la société par les hommes et les hommes par la société : ceux qui voudront traiter séparément la politique et la morale n'entendront jamais rien à aucune des deux. » 1. L'éducation morale de l'individu A. L'amour de soi et les passions humaines La pa...
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Rousseau: Morale et politique
C'est la faiblesse de l'homme qui le rend sociable : ce sont nos misères communes qui portent nos coeurs à l'humanité, nous ne lui devrions rien si nous n'étions pas hommes. Tout attachement est un signe d'insuffisance : si chacun de nous n'avait nul besoin des autres, il ne songerait guère à s'unir à eux. Ainsi de notre infirmité même naît notre frêle bonheur. Un être vraiment heureux est un être solitaire : Dieu seul jouit d'un bonheur absolu ; mais qui de nous en a l'idée ? Si quelque être im...
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Rousseau: liberté et droit
Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme, et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté. Enfin c'est une convention vaine et contradictoire de stipuler (*) d'une part une autorité absolue et de l'autre une obéissance sans bornes. N'est-il pas clair qu'on n'est engagé...
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Rousseau: L'État est-il l'ennemi
de la liberté ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
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Rousseau: Du passage de l'état de nature à l'état social
Thème 101 Rousseau: Du passage de l'état de nature à l'état social La société civile se fonde sur la propriété privée, et sur la reconnaissance et le respect de celle-ci par tous. Ardent défenseur de l'état naturel, Rousseau déplore que le contrat civil ne soit pas basé sur le principe que la terre n'est à personne et que ses produits sont à tous. Cependant, le passage de l'état de nature à l'état social engendre un progrès moral : le sens de la justice se substitue à l'instinct. Droits et devo...
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Rousseau: Du passage de l'état de nature à l'état social
Thème 101 Rousseau: Du passage de l'état de nature à l'état social La société civile se fonde sur la propriété privée, et sur la reconnaissance et le respect de celle-ci par tous. Ardent défenseur de l'état naturel, Rousseau déplore que le contrat civil ne soit pas basé sur le principe que la terre n'est à personne et que ses produits sont à tous. Cependant, le passage de l'état de nature à l'état social engendre un progrès moral : le sens de la justice se substitue à l'instinct. Droits et devo...
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Le régime idéal est démocratique
(Rousseau)
Thème 517 Le régime idéal est démocratique (Rousseau) Le régime idéal est donc démocratique, mais Rousseau est conscient des difficultés d'un tel régime. En premier lieu dans les grands États, le peuple ne peut légiférer directement : il doit donc choisir des représentants et le risque est grand de voir ces représentants détourner à leur profit le mandat du peuple. D'autre part, il faut un organisme capable de faire appliquer les lois : c'est là le rôle du gouvernement. Or un gouvernement même r...
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Rousseau: liberté et nature
Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu'ils ne s'appliquèrent qu'à des ouvrages qu'un seul pouvait faire, et qu'à des...
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Analyse 5eme Promenade de Rousseau
TEXTE 14 Jean Jacques Rousseau, Rêveries du promeneur solitaire (cinquième promenade), 1782. Roman du XVIII ème siècle Problématique : En quoi la contemplation de la nature et la description de la vie quotidienne sur l’île, permettent-elles à Rousseau d’exprimer sa conception du bonheur et de l’existence. Plan : - Promenade de rêveries et plaisirs (1er paragraphe) - Un moment de convivialité et d’unité ( 2e paragraphe) - Les aspects éphémères de la vie ( 3e et 4e paragraphe) I. Prome...
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ROUSSEAU : Du contrat social (1762) INTRODUCTION
2) ROUSSEAU : Du contrat social (1762) INTRODUCTION Au 18e siècle, siècle des Lumières, la littérature de ROUSSEAU ne fait pas l’unanimité et fait le sujet de nombreuses critiques, à tel point que ses écrits sont brûlés sur la place publique de Genève, obligeant l’écrivain à s’exiler en France. Pourtant l’œuvre de ROUSSEAU demeure extrêmement riche. A travers celle-ci, il se demande quelles sont les conditions à réunir pour qu’une autorité politique soit légitime. Ainsi au 18e siècle, où...
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RoussEAu: «Malheur à qui n'a plus
rien à désirer.»
Le désir est une force positive «Malheur à qui n'a plus rien à désirer.» Rousseau, La Nouvelle Héloïse (1761). • Contre l'ascétisme des philosophies rationalistes, Rousseau fait dire à Julie (le personnage de son roman) la beauté et la force du désir amoureux: le désir est paradoxal, car d'un côté il consiste à tendre vers un but, mais de l'autre, il se suffit à lui-même. En effet, celui qui accomplit son désir connaît en même temps que la satisfaction une sorte de déception. • L'affirmation de...
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Rousseau: La nature est-elle une
entrave à la liberté humaine ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Rousseau: perfectibilité et amour de soi (passage de la nature à la culture)
Rousseau expliqué. Pour Rousseau, l’homme est un animal perfectible. Ce qui veut dire qu’il n’est pas figé dans une identité comme le serait un sanglier par exemple, mais qu’il possède en lui les potentialités pour devenir autre (meilleur ou moins bon). Ce qui définit l’humain, c’est la plasticité de son être. Pour expliquer sa théorie, Rousseau imagine un homme premier, dans un état de nature. Qu’est-ce que voudrait dire un homme dans un état de nature ? Pour Rousseau il s’agît d’un état...
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Les hommes peuvent ils être à la fois libres, égaux et différents ?
Un article célèbre de la déclaration universelle des droits de l'homme stipule que les hommes naissent libres et égaux en droit. Une telle proposition exprime davantage une pensée politique qu'un fait réel, l'optimisme qui s'en dégage a souvent été pris pour de la naïveté y compris par des philosophes. Nous nous demanderons si, au-delà de leur naissance, les hommes peuvent effectivement être libre, égaux mais également différents. L'intégration de ce dernier critère répond à une volonté de confr...
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Jean-Jacques Rousseau: La raison
peut-elle vaincre les passions ?
"Comment réprimer la passion même la plus faible, quand elle est sans contrepoids? Voilà l'inconvénient des caractères froids et tranquilles: tout va bien tant que leur froideur les garantit des tentations ; mais s'il en survient une qui les atteigne, ils sont aussitôt vaincus qu'attaqués; et la raison, qui gouverne tandis qu'elle est seule, n'a jamais de force pour résister au moindre effort. Je n'ai été tenté qu'une fois et j'ai succombé. Si l'ivresse de quelque autre passion m'eût fait vacill...
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Jean-Jacques Rousseau, Lettres écrites de la montagne
"On a beau vouloir confondre l'indépendance et la liberté, ces deux choses sont si différentes que même elles s'excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu'il lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît à d'autres et cela ne s'appelle pas un état libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'a n'être pas soumis à celle d'autrui ; elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à la nôtre. [...] Je ne connais de volonté vraiment libre que celle à laquelle nul n'a droit d'opp...
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Rousseau: liberté, société et droit
"Le seul qui fait sa volonté est celui qui n'a pas besoin pour la faire de mettre les bras d'un autre au bout des siens(1) : d'où il suit que le premier de tous les biens n'est pas l'autorité mais la liberté. L'homme vraiment libre ne veut que ce qu'il peut et fait ce qu'il lui plaît. (...) La société a fait l'homme plus faible, non seulement en lui ôtant le droit qu'il avait sur ses propres forces, mais surtout en les lui rendant insuffisantes. Voilà pourquoi ses désirs se multiplient avec sa f...
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définitions selon Rousseau
problèmes soulevés : - Est ce que les hommes sont de nature inégaux ? non, car pas d’inégalités naturelles mais que des différences qui ne confèrent pas d’avantages ou d’inconvénients. Les inégalités sont instituées lors du regroupement en société, en conférant aux différences entre les hommes certains avantages ou dans le sens inverse des inconvénients, qui mènent à des inégalités. amour propre : sentiment égoïste qui se substitue à l’amour de soi. Il naît de la comparaison avec les autr...
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[Pourquoi des chefs ?] - Rousseau
[Pourquoi des chefs?] 1 «II ne serait pas raisonnable de croire que les peuples se sont d'abord jetés entre les bras d'un maître absolu sans conditions et sans retour, et que le premier moyen de pourvoir à la sûreté commune qu'aient imaginé des hommes fiers et indomptés a été de se précipiter dans l'esclavage. En effet, pourquoi se sont ils donné des supérieurs, si ce n'est pour les défendre contre l'oppression et protéger leurs biens, leurs libertés et leurs vies, qui sont, pour a...
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Rousseau et l'idéal démocratique
Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à son humanité. Un État despotique ne règne pas sur des hommes, mais sur des esclaves, c'est-à-dire des êtres qui n'ont aucun droit et partant, aucune moralité. Une volonté qui n'est pas libre ne pourra jamais être morale : en toutes ses actions, elle sera déterminée à obéir. L'État ne peut être despotique, ni le pouvoir appartenir au tyran. Il ne peut y avoir de convention entre d'une part, une autorité absolue, et d'autre part, une obéissance sans bornes....
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Jean-Jacques Rousseau: Y a-t-il un droit du plus fort ? ?
La force ne peut fonder le droit Le contrat social est une réflexion sur les fondements du droit : d'où vient l'autorité d'une règle de droit ? La force ne peut fonder le droit. D'abord parce que, par nature instable, elle ne peut fixer que des relations précaires entre les hommes. Mais surtout, force et droit renvoient à des réalités hétérogènes. Si le droit a besoin de la force pour se maintenir (dans son application), il ne peut y avoir recours pour se fonder (dans son principe). Cette...
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explication de texte Profession de foi du vicaire savoyard Rousseau
Explication de texte de philosophie Ce texte traite de la relation entre l’Homme et le divin et des causes de sa dégradation.Dans ce texte,Rousseau analyse la détérioration de cette relation, due à une incompréhension des attentes divines et à une déformation de l’objectif réel de la religion par la création de dogmes religieux qui corrompus par la nature humaine s’éloignent de l’objectif initial de la religion qui est la religion du coeur et de l’esprit et donc la “religion naturelle” prô...
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Le contrat social de Rousseau extrait 7: la volonté générale
Philosophie Explication de l'extrait n°7 Du contrat social de Rousseau Introduction : Tout au long de notre exposé nous expliquerons un passage du chapitre III du livre II issu du Contrat social de Rousseau, situé aux pages 64-65 lecture du passage ( ne pas lire trop vite ). Après avoir lu l'extrait nous pouvons constater que le thème de celui-ci est relatif à la volonté générale notamment à la politique et au bonheur. Plus spécifiquement il s'agit de faire valoir que l'accès au bien po...
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Etre libre, est-ce pouvoir faire ce que l'on veut ?
Introduction "Quand chacun fait ce qu'il lui plait, on fait souvent ce qui déplait à d'autres" (Rousseau, Lettres écrites de la montagne). Cette formule montre qu'il est naïf et dangereux d'identifier la liberté a une indépendance totale. "pouvoir faire ce que l'on veut" = aspect réducteur de la liberté. Etre libre n'est-il pas plus exigeant qu'on ne le croit? Problématique: Pour que la liberté existe vraiment, ne doit-elle pas plutôt concerner également chacun, c qui implique qu'elle soit limi...
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Pourquoi Rousseau peut-il affirmer: "l'homme qui médite est un animal dépravé". ?
INTRODUCTION Définition des termes et problématisation : Cette citation provient du Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes et plus précisément de la première partie où Rousseau dresse le portrait de l'homme civilisé et de l'homme sauvage. Loin d'être la source de la corruption humaine la faculté de pensée se révèle plutôt être ce qui différencie l'homme de l'animal et lui confère une nature supérieure. Parler de dépravation ou de corruption à l'endroit de cette...
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Commentaire littéraire Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation (1762).
Commentaire littéraire Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation (1762). La philosophie de Jean-Jacques Rousseau naît d’une conviction : l’homme est né bon, et c’est la société qui le corrompt. L’éducation tient donc une part importante dans sa pensée, puisque c’est par elle que l’on peut préserver les qualités naturelles de l’enfant. Pour lui, l’étude fondée sur les livres et les leçons déforme l’esprit des élèves ; au contraire, l’apprentissage au contact de la nature perme...
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Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau Dans ce texte extrait du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes publié en 1755, énoncé par Jean-Jacques Rousseau, célèbre philosophe du siècle des lumières, il nous est expliqué dans un premier temps ce qu’est la pitié, puis, que cette dernière est le fondement de la morale. En effet contrairement à plusieurs de ses compères, la morale pour Rousseau ne trouve son origine n...
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La conscience peut-elle être appelée, comme le dit Rousseau, un juge infaillible du bien et du mal ?
La conscience peut-elle être appelée, comme le dit Rousseau, un juge infaillible du bien et du mal ? Introduction. — Les philosophes se sont souvent demandé quelle méthode il convient d'appliquer à la morale. Les partisans d'une morale intuitive font appel à la conscience. C'est le cas de J.-J. Rousseau, dont l'optimisme se révèle en cette affirmation, que la conscience est un Juge infaillible du bien et du mal. 1e partie. — Le texte de Rousseau Rousseau: "Conscience ! Conscience ! Juge infaill...
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L'homme est bon par nature, c'est
la société qui le corrompt (Rousseau)
Thème 515 L'homme est bon par nature, c'est la société qui le corrompt (Rousseau) Cette idée maîtresse recouvre bien des ambiguïtés. On peut l'interpréter comme une condamnation radicale de toute société qui dépravant l'homme le rendrait malheureux. Et ce sera la postérité romantique de Rousseau qui exaltera l'individu incompris. Le Werther de Goethe appartient à cette lignée. Mais pour Rousseau, il ne faut pas l'entendre dans un sens aussi radical. La Société n'est pas corruptrice par essence,...
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Jean-Jacques Rousseau: Le progrès
technique est-il cause de décadence morale ?
PRESENTATION DU "DISCOURS SUR L'ORIGINE ET LES FONDEMENTS DE L'INEGALITE PARMI LES HOMMES" DE ROUSSEAU Ce texte constitue la réponse de Rousseau (1712-1778) à une question proposée par l'Académie de Dijon sur la source des inégalités. Rousseau y avance une critique radicale de tous les théoriciens du Droit Naturel et du Contrat en montrant que ces concepts ont été utilisés pour fonder en raison une imposture et un asservissement. La philosophie politique a, selon lui, toujours été de connivence...
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Compte-Rendu de la Seconde Partie Discours sur l'Origine et les Fondements de l'Inégalité, Rousseau
Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les Hommes est un ouvrage de Rousseau, publié en 1755. Cet essai philosophique est écrit en réponse à un sujet de l’Académie de Dijon intitulé : “Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et si elle est autorisée par la loi naturelle ?”. Son ouvrage fut très mal reçu lors de sa parution, notamment par l’Eglise, qui lui reprochait de nier le péché originel. Nous allons ici dresser un compte-rendu de lecture de la secon...
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Le contrat Social, Rousseau Livre I : La base de la théorie du Contrat Social
Le contrat Social, Rousseau Livre I : La base de la théorie du Contrat Social Objectif : « Je veux chercher si dans l’ordre civil il peut y avoir quelque règle d’administration légitime et sure (…) Je tâcherai d’allier toujours dans cette recherche ce que le droit permet avec ce que l’intérêt prescrit » Le Livre I de "Du Contrat Social" de Rousseau établit les fondements de sa philosophie politique, en explorant la transition de l'état de nature à la société à travers le contrat social,...
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Explication de texte rousseau - Discours sur les origines et les fondements de l’inégalité parmi les hommes
INTRODUCTION Dans cet extrait du Discours sur les origines et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Rousseau élabore tout d’abord une définition de l’animal au moyen d’une comparaison avec la machine puis, sur cette base, il procède à une nouvelle comparaison qui lui permet de définir l’homme par sa qualité d’agent libre. Grace à cela, il conclue sur l’observation des conséquences négative de la liberté humaine. Quelle est donc la faculté qui distingue l’homme de l’animal ? Rouss...
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explication de texte philo, rousseau livre 1 chapitre 8 Du Contrat social
Rousseau livre 1 chapitre 8, du contrat social. Il semblerait que l'adhésion à un contrat social soit un ennemi de la liberté. Les lois d’un État contraignent ses habitants à les suivre malgré leur volonté personnelle, sous risque de sanction. Néanmoins les lois permettent une coexistence , une harmonie entre les différents individus, dans l’optique d’un bien commun à tous, en maximisant la liberté individuelle de chacun de manière égalitaire; afin que la liberté de l’un ne limite pas celle...