71 résultats pour "puissants"
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Alain: Faut-il distinguer artiste et artisan ?
Lorsqu'il s'agit du beau et de l'art, l'opinion oscille souvent entre deux attitudes contradictoires. Tantôt on souligne la relativité des jugements qui s'y rapportent, celle des « goûts et des couleurs ", en s'en remettant à la subjectivité de chacun. Tantôt, au contraire, on se rapporte à un étalon ou à une mesure objective, qui se trouverait dans la connaissance des experts ou des artistes officiels, pour décider de ce qui est beau ou non, artistique ou pas. Cette hésitation fait ressortir le...
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KANT: la bonne volonté est seule bonne
« De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une BONNE VOLONTÉ. L'intelligence, le don de saisir les ressemblances des choses, la faculté de discerner le particulier pour en juger, et les autres talents de l'esprit, de quelque nom qu'on les désigne, ou bien le courage, la décision, la persévérance dans les desseins, comme qualités du tempérament, sont sans do...
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KANT
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcul de...
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Lucrèce: la pensée de la mort
PRESENTATION DE L'OEUVRE "DE LA NATURE DES CHOSES" DE LUCRECE De la nature des choses est l'unique oeuvre de Lucrèce (vers 98-55 av. J.-C.), auteur latin du 1er siècle avant J.-C. Écrit dans des temps très troublés, propices à la superstition, ce vaste poème philosophique entend guérir les hommes de leurs peurs et de leurs illusions en suivant la voie ouverte par Épicure : fonder la possibilité de la vie heureuse sur une connaissance rationnelle de la nature. Mais Lucrèce ne se contente pas...
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David HUME
Un pyrrhonien ne peut s'attendre à ce que sa philosophie ait une influence constante sur l'esprit ; ou, si elle en a, que son influence soit bienfaisante pour la société. Au contraire, il lui faut reconnaître, s'il veut reconnaître quelque chose, qu'il faut que périsse toute vie humaine si ses principes prévalaient universellement et constamment. Toute conversation et toute action cesseraient immédiatement, et les hommes resteraient dans une léthargie totale jusqu'au moment où l'inassouvissement...
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KANT: Le concept du bonheur est un concept indéterminé
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le cal...
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Alain
"Aucune conception n'est oeuvre. Et c'est l'occasion d'avertir tout artiste qu'il perd son temps à chercher parmi les simples possibles quel serait le plus beau; car aucun possible n'est beau; le réel seul est beau. Faites donc et jugez ensuite. Telle est la première condition en tout art, comme la parenté des mots artiste et artisan le fait bien entendre; mais une réflexion suivie sur la nature de l'imagination conduit bien plus sûrement à cette importante idée, d'après laquelle toute méditatio...
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Aristote: Bonheur et Amusement
Si tous les hommes recherchent le bonheur, ils ne l'entendent pas pour autant de la même manière. Il semble donc qu'il n'y a pas un Souverain Bien mais plusieurs (plaisir, honneur, richesse, vertu). Aristote en déduit que le Bien n'est pas universel et qu'on ne peut donc pas en faire la science. Le Bien ne transcende pas le monde humain comme s'il siégeait "au delà de l'être". Il va s'agir alors de définir un Bien "praticable" proprement humain. Le bonheur ne consiste pas dans l'amusement...
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Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier to
Au terme de l'Avant-propos placé en tête de son livre Matière et Lumière, Louis de Broglie écrit : « On peut légitimement aimer la science pour ses applications, pour les soulagements et les commodités qu'elle a apportés à la vie humaine, sans oublier toutefois que la vie humaine restera toujours, de par sa nature même, précaire et misérable. Mais on peut, pensons-nous, trouver une autre raison d'aimer l'effort scientifique, en appréciant la valeur de ce qu'il représente. En effet, comme toutes...
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Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...
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Alain: De la distinction entre l'artiste et l'artisan
"Aucune conception n'est oeuvre. Et c'est l'occasion d'avertir tout artiste qu'il perd son temps à chercher parmi les simples possibles quel serait le plus beau; car aucun possible n'est beau; le réel seul est beau. Faites donc et jugez ensuite. Telle est la première condition en tout art, comme la parenté des mots artiste et artisan le fait bien entendre; mais une réflexion suivie sur la nature de l'imagination conduit bien plus sûrement à cette importante idée, d'après laquelle toute médit...
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Alain: Faut-il distinguer artiste et artisan ?
Lorsqu'il s'agit du beau et de l'art, l'opinion oscille souvent entre deux attitudes contradictoires. Tantôt on souligne la relativité des jugements qui s'y rapportent, celle des « goûts et des couleurs ", en s'en remettant à la subjectivité de chacun. Tantôt, au contraire, on se rapporte à un étalon ou à une mesure objective, qui se trouverait dans la connaissance des experts ou des artistes officiels, pour décider de ce qui est beau ou non, artistique ou pas. Cette hésitation fait ressorti...
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Y a-t-il quelque chose qui puisse valoir qu'on lui sacrifie sa vie ?
[Introduction] La vie humaine, du point de vue des principes moraux, est la valeur suprême. Elle est la source de toutes les autres valeurs. A-t-on le droit d'admettre des exceptions qui légitiment le don volontaire de sa vie ? Quel idéal peut mériter qu'on lui offre sa vie ? Y-a-t-il un usage légitime de la violence qui va jusqu'au sacrifice suprême ? [I - L'homme en tant que valeur absolue peut-il devenir un moyen au service d'une fin ?] La guerre : y-a-t-il des guerres justes ? – Cf. Machiave...
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Que permet l'art au point que l'humanité ne puisse s'en passer ?
Analyse du sujet : Permettre : donner le moyen, l'occasion de, rendre possible. Permettre quelque chose c'est donner le pouvoir et la liberté de faire quelque chose. C'est une voie d'accès qui rend l'existence possible. Art : en latin, le terme ars traduit le mot grec technê. L'art est avant tout une aptitude à faire quelque chose. Il désigne aussi bien la technique, le savoir-faire que la création artistique. Ainsi, il désigne autant l'œuvre de l'artisan qui maîtrise un art, que l'œuvre de l'ar...
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« La seule raison légitime que puisse avoir une société pour user de la force contre un de ses membres est de l'empêcher de nuire aux autres»
«La seule raison légitime que puisse avoir une société pour user de la force contre un de ses membres est de l'empêcher de nuire aux autres» G Pour le philosophe britannique John Stuart Mill••, l'homme De la liberté (1859) est et doit être libre de faire ce qu'il veut tant qu'il ne nuit pas aux autres. Dans ce cas seulement, l'État et la société ont le droit d'agir par la force contre lui. Cette maxime définit le harm principle ou principe de «non-nuisance », au fondement de la réflexi...
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« Savoir vraiment, c'est savoir par les causes. » pensez-vous que la science puisse aujourd'hui souscrire à cet aphorisme de Bacon ?
INTRODUCTION Le savant, c'est celui qui sait; mais ¡I y a diverses manières, plus ou moins savantes, de savoir, depuis la simple description de l'objet naturel, comme cela se voit dans les commencements de la science, jusqu'à ce savoir hautement mathématisé que l'on rencontre, par exemple, en optique géométrique ou dans certaines branches les plus évoluées de la mécanique. « Savoir vraiment, nous dit Bacon, c'est savoir par les causes »; sans doute, encore convient-il de préciser le sens de...
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- Jean-Paul SARTRE
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« L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.). Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la c
« L'école classique qui ne mêlait pas la vie des auteurs à leurs ouvrages se privait d'un puissant moyen d'appréciation. » (Chateaubriand, le Génie du Christianisme.) Expliquez cette opinion et appréciez-la en indiquant comment elle a pu renouveler la critique littéraire au XIXe siècle. PLAN Début. — Chateaubriand pose les principes d'une critique nouvelle, pour soutenir sa thèse fondamentale dans le Génie du C hristianisme. 1. La critique classique ne jugeait que d'après des règles générales sa...
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KANT et la loi universelle de la morale
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calc...
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HOBBES: Avant l'établissement de la société civile
Termes du sujet: TRAVAIL: Du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux » destinée à immobiliser les chevaux pour les ferrer, d'où « instrument de torture ». Toute activité visant à la production d'une oeuvre utile. Spécialement, ensemble des activités accomplies par l'homme pour produire des biens et des services en contrepartie desquels il est rémunéré. • Le travail est souvent associe a la peine et a la souffrance. Dans la Bible d'ailleurs, Dieu punit le premier péché en chassant Adam...
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alain et l'astronomie
« J\'ai vu la lune dans des lunettes; et ce n\'était pas désagréable. Pourtant la vue de ces montagnes éclairées par le soleil ne m\'a pas instruit. Car il y a un ordre à suivre et je n\'en étais point là, mais plutôt à suivre la vagabonde d\'étoile en étoile, et à bien marquer son chemin. Et, malgré tant d\'observations, qui me rendaient peu à peu vraiment attentif à ce qui importe, la chose ne m\'est pas encore familière. Autant à dire du soleil, des étoiles, des planètes; je les veux loin. La...