162 résultats pour "jamais"
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KANT
"N'a-t-on pas un mot qui désignerait, non une jouissance comme le mot bonheur, mais qui cependant indiquerait une satisfaction liée à notre existence, un analogue du bonheur qui doit nécessairement accompagner la conscience de la vertu ? Si ! Ce mot existe, c'est contentement de soi-même, qui au sens propre ne désigne jamais qu'une satisfaction négative liée à l'existence, par laquelle on a conscience de n'avoir besoin de rien. La liberté et la conscience de la liberté, comme conscience d'un pou...
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David HUME
« Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir ; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, à l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte à rien de plus qu'à la faculté de composer, de transposer, d'accroître ou de...
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Alain
Le droit n'est pas le fait - ALAIN Nul ne peut légiférer seul sans tenir compte de la présence d'autrui. Le droit se distingue ainsi du fait par cette dimension de reconnaissance publique qui joue un rôle d'arbitrage. "Le droit est ce qui est reconnu comme droit. Reconnu, c'est-à-dire approuvé ou prononcé par un pouvoir arbitral, et toutes portes ouvertes. Faute de quoi il n'y a jamais qu'un état de fait, devant lequel le droit reste suspendu. Posséder une montre, l'avoir dans sa poche, y trouve...
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Expliquer la formule de Kant : « Agis toujours en prenant la personne humaine, en toi et dans les autres, comme fin, jamais comme moyen. »
« Les êtres dont l'existence dépend, à vrai dire, non pas de notre volonté, mais de la nature, n'ont cependant, quand ce sont des êtres dépourvus de raison, qu'une valeur relative, celle de moyens, et voilà pourquoi on les nomme des choses ; au contraire, les êtres raisonnables sont appelés des personnes, parce que leur nature les désigne déjà comme des fins en soi, c'est-à-dire comme quelque chose qui ne peut pas être employé simplement comme moyen, quelque chose qui par suite limite d'autant t...
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Que pensez-vous de cette affirmation de Nietzsche : « On n'aime jamais en définitive que ses penchants, et non ce vers quoi l'on penche. » ?
Que pensez-vous de cette affirmation de Nietzsche : « On n'aime jamais en définitive que ses penchants, et non ce vers quoi l'on penche. »? INTRODUCTION. — Si l'amour fournit le thème essentiel de la plupart des productions du théâtre, du cinéma et de la littérature romanesque, il occupe beaucoup moins les psychologues et les philosophes. C'est que la vie affective est d'une complexité extrême jusqu'à paraître contradictoire. Ainsi le sens commun admet qu'aimer c'est vouloir pour soi l'objet de...
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Que pensez-vous du mot de Russell sur les mathématiques: "Les mathématiques sont une science où l'on ne sait jamais de quoi l'on parle ni ce que l'on dit est vrai" ?
Que pensez-vous du mot de Russell sur les Mathématiques : « Les Mathématiques sont une science où l'on ne sait jamais de quoi l'on parle ni si ce que l'on dit est vrai » ? INTRODUCTION. — Pour le vulgaire, le mot de savant évoque le physicien ou le naturaliste grâce auxquels progresse la connaissance du monde dans lequel nous vivons et notre maîtrise sur lui. Les philosophes, au contraire, considèrent la physique, la biologie et en général toutes les recherches fondées sur la méthode expérimenta...
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Alain
"Un sage, qui cultive son jardin et ne parle guère, se vante d'avoir fait tenir toute la doctrine de l'action en deux chapitres dont chacun n'a qu'un mot. Premier chapitre, continuer, deuxième chapitre, commencer. L'ordre, qui étonne, fait presque toute l'idée [...]. Continuer, c'est le seul moyen de changer. Quand l'idée vous vient de changer, c'est signe que le métier commence à entrer et à piquer, au lieu de caresser. C'est le moment rugueux; c'est l'épreuve de l'homme. Un métier qui n'est pa...
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David HUME
Commentaire de texte Ce qu'on n'a jamais vu, ce dont on n'a jamais entendu parler, on peut pourtant le concevoir ; et il n'y a rien au-dessus du pouvoir de la pensée, sauf ce qui implique une absolue contradiction. Mais, bien que notre pensée semble posséder cette liberté illimitée, nous trouverons, a l'examiner de plus près, qu'elle est réellement resserrée en de très étroites limites et que tout ce pouvoir créateur de l'esprit ne monte a rien de plus qu'a la faculté de composer, de transposer,...
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Nietzsche
"Que des martyrs prouvent quelque chose quant à la vérité d'une cause, cela est si peu vrai que je veux montrer qu'aucun martyr n'eut jamais le moindre rapport avec la vérité. Dans la façon qu'a un martyr de jeter sa certitude à la face de l'univers s'exprime un si bas degré d'honnêteté intellectuelle, une telle fermeture d'esprit devant la question de la vérité, que cela ne vaut jamais la peine qu'on le réfute. La vérité n'est pas une chose que l'un posséderait et l'autre non (…). Plus on s'ava...
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Dans tout amour, n'aime-t-on jamais que soi-même ?
L'amour est ce sentiment dans lequel je me sens comme dépossédé de moi-même en raison du fait que toute mes pensées sont tournées vers l'aimé(e). Aimer un être c'est lui vouloir du bien, et en ce sens l'amant est près à tout et parfois même au pire pour réaliser cette exigence. Dans cette perspective, l'amour apparaît fondamentalement comme étant un sentiment désintéressé. Il s'apparente alors à la dévotion puisque je considère l'autre comme étant infiniment supérieur à moi. Mais l'amour est-il...
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Dans tout amour, n'aime-t-on jamais que soi?
L'amour est ce sentiment dans lequel je me sens comme dépossédé de moi-même en raison du fait que toute mes pensées sont tournées vers l'aimé(e). Aimer un être c'est lui vouloir du bien, et en ce sens l'amant est près à tout et parfois même au pire pour réaliser cette exigence. Dans cette perspective, l'amour apparaît fondamentalement comme étant un sentiment désintéressé. Il s'apparente alors à la dévotion puisque je considère l'autre comme étant infiniment supérieur à moi. Mais l'amour est-il...
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KANT: «Agis de telle sorte que tu
traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de
tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement
comme un moyen.»
Thème 387 KANT: «Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen.» PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pra...
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Hegel: Y a-t-il des leçons de
l'histoire ?
"L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer. Chaque époque, chaque peuple se trouve dans des conditions si particulières, forme une situation si particulière, que c'est seulement en fonction de cette situation unique qu'il doit se décider : les grands caractères sont précisément ceux qui, chaque fois, ont trouvé la solution appropriée. Dans le tumulte des évén...
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Hegel: Y a-t-il des leçons de l'histoire ?
"L'expérience et l'histoire nous enseignent que peuples et gouvernements n'ont jamais rien appris de l'histoire, qu'ils n'ont jamais agi suivant les maximes qu'on aurait pu en tirer. Chaque époque, chaque peuple se trouve dans des conditions si particulières, forme une situation si particulière, que c'est seulement en fonction de cette situation unique qu'il doit se décider : les grands caractères sont précisément ceux qui, chaque fois, ont trouvé la solution appropriée. Dans le tumulte des évén...
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David HUME
«Qu'on présente un objet à un homme dont la raison et les aptitudes soient, par nature, aussi fortes que possibles ; si cet objet lui est entièrement nouveau, il sera incapable, à examiner avec la plus grande précision ses qualités sensibles, de découvrir l'une de ses causes ou l'un de ses effets. Adam, bien qu'on admette l'entière perfection de ses facultés rationnelles dès son tout premier moment, n'aurait pu inférer de la fluidité et de la transparence de l'eau que celle-ci le suffoquerait, o...
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« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de ?
« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître ». Mes Pensées, 1127 Montesquieu, Charles de Secondat, baron de Introduction : L'argent est le moyen ou l'instrument permettant d'acquérir des biens. Caligula était un empereur romain qui, atteint d'une grave maladie, tomba dans le despotisme et la mégalomanie. Quel peut être alors le rapport que dresse Montesquieu entre l'argent et Caligula ? A n'en pas douter, il s'agit d'un...
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- « Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. [...] Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre ; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. » Pascal,
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KANT: loi morale et injustice
"Un homme peut travailler avec autant d'art qu'il le veut à se représenter une action contraire à la loi qu'il se souvient avoir commise, comme une erreur faite sans intention, comme une simple imprévoyance qu'on ne peut jamais entièrement éviter, par conséquent comme quelque chose où il a été entraîné par le torrent de la nécessité naturelle, et à se déclarer ainsi innocent, il trouve cependant que l'avocat qui parle en sa faveur ne peut réduire au silence l'accusateur qui est en lui s'il...
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Jean-Paul SARTRE
Quand nous parlons d'une toile de Picasso, nous ne disons jamais qu'elle est gratuite ; nous comprenons très bien qu'il s'est construit tel qu'il est en même temps qu'il peignait, que l'ensemble de son oeuvre s'incorpore à sa vie. Il en est de même sur le plan moral. Ce qu'il y a de commun entre l'art et la morale, c'est que, dans les deux cas, nous avons création et invention. Nous ne pouvons décider a priori de ce qu'il y a à faire. Je crois vous l'avoir assez montré en vous parlant du cas de...
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LEIBNIZ: il y a une Lumière née avec nous
Cette considération fait encore connaître qu'il y a une Lumière née avec nous. Car puisque les sens et les inductions' ne nous sauraient jamais apprendre des vérités tout à fait universelles, ni ce qui est absolument nécessaire, mais seulement ce qui est, et ce qui se trouve dans des exemples particuliers, et puisque nous connaissons cependant des vérités nécessaires et universelles des sciences, en quoi nous sommes privilégiés au-dessus des bêtes : il s'ensuit que nous avons tiré ces vérité...
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David HUME
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal au carré des deux côtés, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trente exprime une relation entre c...
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KANT
"J'avoue ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté; les serfs d'un propriétaire terrien ne sont pas encore mûrs pour la liberté; et, de même aussi les hommes ne sont pas encore mûrs pour la liberté de conscience. Dans une hypothèse de ce genre, la liberté ne se produira jamais; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n'a pas été mis au préalable en liberté...
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David HUME
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés de l'angle droit, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trent...
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Lucrèce et le finalisme divin
"Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles ; qu'en conséquence leur admirable ouvrage mérite toutes nos louanges ; qu'il faut le croire éternel et voué à l'immortalité ; que cet édifice bâti par l'antique sagesse des dieux à l'intention du genre humain et fondé sur l'éternité, il est sacrilège de l'ébranler sur les bases par aucune attaque, de le malmener dans ses discours, et de vouloir le renverser de fond en comble ; tous ces propos, e...
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L'égalité ? Foutaises. Cent concierges ne vaudront jamais un Shakespeare
Analyse. · · · · · · Le sujet que nous avons ici nous mais face à une question plus triviale que philosophique. En effet, nous n'avons aucune question de posée ici, mais une simple affirmation, un jugement porté sur la valeur de personnes données, qui semble démontrer l'impossibilité de l'existence de l'égalité. Aussi, la notion d'égalité est-elle abordée ici de manière commune : ce n'est pas la philosophie qui permet de la traiter, mais le sens commun. Pour nous, il s'agira donc d'opposer deu...
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Machiavel, Le Prince, Chap. VII, rédigé en 1513, publié en 1532, trad. J. Anglade, Livre de poche, pp. 37-38
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C 'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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Encyclopedia of Philosophy: Bentham and James Mill
Bentham and James Mill Jeremy Bentham was born in 1748 in London; his prosperous father, a lawyer who became wealthy from property rather than the law, planned out for his son a brilliant legal career. After an early education at Westminster and Oxford he was called to the Bar in 1769. However, instead of mastering the complexities, technicalities, precedents and mysteries of the law in order to carve out a successful career, Bentham's response to such chaos and absurdity was to challenge the wh...
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Kant: On ne flétrira pas leurs erreurs
Texte : « On ne flétrira pas leurs erreurs sous le nom d'absurdités, de jugements ineptes, etc., mais on supposera plutôt qu'il doit y avoir dans leurs opinions quelque chose de vrai, et on l'y cherchera ; en même temps aussi, on s'appliquera à découvrir l'apparence qui les trompe (le principe subjectif des raisons déterminantes de leurs jugements, qu'ils prennent par mégarde pour quelque chose d'objectif) et, en expliquant ainsi la possibilité de leurs erreurs, on saura garder encore un certain...
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KANT: Etat et Liberté
"J'avoue ne pas pouvoir me faire très bien à cette expression dont usent aussi des hommes sensés : un certain peuple (en train d'élaborer sa liberté légale) n'est pas mûr pour la liberté; les serfs d'un propriétaire terrien ne sont pas encore mûrs pour la liberté; et, de même aussi les hommes ne sont pas encore mûrs pour la liberté de conscience. Dans une hypothèse de ce genre, la liberté ne se produira jamais; car on ne peut mûrir pour la liberté, si l'on n'a pas été mis au préalable en liberté...
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David HUME: Relation d'idées et relation de faits.
Tous les objets de la raison humaine ou de nos recherches peuvent se diviser en deux genres, à savoir les relations d'idées et les faits. Du premier genre sont les sciences de la géométrie, de l'algèbre et de l'arithmétique et, en bref, toute affirmation qui est intuitivement ou démonstrativement certaine. Le carré de l'hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux côtés de l'angle droit, cette proposition exprime une relation entre ces figures. Trois fois cinq est égal à la moitié de trent...
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Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quar
Sujet : Expliquez, et s'il y a lieu discutez, cette pensée de Jean Guéhenno : «On ne juge jamais mieux qu'à vingt ans l'univers : on l'aime tel qu'il devrait être. Toute la sagesse, après, est à maintenir vivant en soi un tel amour. » (Journal d'un homme de quarante ans.) A notre époque la société est régie par les adultes. Les lois sont constituées, votées par eux ; les pays gouvernés par eux. Tout est dirigé par ce que l'on appelle « l'expérience et la sagesse ». Mais peut-on être sûr que la v...
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
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Jean-Jacques Rousseau: Y a-t-il un droit du plus fort ? ?
La force ne peut fonder le droit Le contrat social est une réflexion sur les fondements du droit : d'où vient l'autorité d'une règle de droit ? La force ne peut fonder le droit. D'abord parce que, par nature instable, elle ne peut fixer que des relations précaires entre les hommes. Mais surtout, force et droit renvoient à des réalités hétérogènes. Si le droit a besoin de la force pour se maintenir (dans son application), il ne peut y avoir recours pour se fonder (dans son principe). Cette...
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Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de fa
Discuter ce jugement de G. Lanson : « Le reproche qu'on pourrait faire à Corneille, ce serait plutôt, tout au contraire de ce qu'on a dit, d'avoir trop exclusivement tiré l'action des caractères : à tel point que sa tragédie a parfois quelque chose de factice, l'air d'un jeu concerté, d'une partie liée et soumise à des conventions préalables. Les personnages ne comptent pas assez avec le hasard et les circonstances... Rien n'intervient qui dérange leur action; et le miracle, précisément, c'est q...
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Platon
"Quand on dit de chaque être vivant qu'il vit et qu'il reste le même - par exemple, on dit qu'il reste le même de l'enfance à la vieillesse -, cet être en vérité n'a jamais en lui les mêmes choses. Même si l'on dit qu'il reste le même, il ne cesse pourtant, tout en subissant certaines pertes, de devenir nouveau, par ses cheveux, par sa chair, par ses os, par son sang, c'est-à-dire par tout son corps. Et cela est vrai non seulement de son corps, mais aussi de son âme. Dispositions, caractères, op...
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Jean-Jacques Rousseau: La raison
peut-elle vaincre les passions ?
"Comment réprimer la passion même la plus faible, quand elle est sans contrepoids? Voilà l'inconvénient des caractères froids et tranquilles: tout va bien tant que leur froideur les garantit des tentations ; mais s'il en survient une qui les atteigne, ils sont aussitôt vaincus qu'attaqués; et la raison, qui gouverne tandis qu'elle est seule, n'a jamais de force pour résister au moindre effort. Je n'ai été tenté qu'une fois et j'ai succombé. Si l'ivresse de quelque autre passion m'eût fait vacill...
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KANT et le respect de la personne humaine
"Le respect s'applique toujours uniquement aux personnes, jamais aux choses. Les choses peuvent exciter en nous de l'inclination et même de l'amour; si ce sont des animaux (par exemple des chevaux, des chiens, etc.), ou aussi de la crainte, comme la mer, un volcan, une bête féroce, mais jamais de respect. Une chose qui se rapproche beaucoup de ce sentiment., c'est l'admiration et l'admiration comme affection, c'est-à-dire l'étonnement, peut aussi s' appliquer aux choses, aux montagnes qui...
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DESCARTES: Les hommes sont les proies d'une si aveugle curiosité
Les hommes sont les proies d'une si aveugle curiosité qu'ils conduisent souvent leur esprit par des chemins inconnus, et sans aucune raison d'espérer, mais seulement pour courir leur chance d'y trouver par hasard ce qu'ils cherchent ; comme quelqu'un qui brûlerait d'un désir si brutal de découvrir un trésor, qu'il ne cesserait de courir les rues ça et là, cherchant si par hasard il n'en trouverait pas un qu'un voyageur aurait perdu. C'est ainsi que travaillent presque tous les chimistes, l...
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Rousseau: L'État est-il l'ennemi
de la liberté ?
Il est possible de préserver sa liberté intérieure, sa liberté de penser, même sous la contrainte. Le courage et la volonté sont indispensables à une telle liberté. Ils permettent d'être libre même si on ne fait pas ce que l'on veut. De ce fait, il semble que l'obéissance à un individu ou à des lois n'interdise pas la liberté. La liberté individuelle et la liberté collective peuvent toutefois s'opposer. Mais la liberté ne peut faire l'économie d'une forme ou d'une autre de nécessité. La question...
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« Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Gir
« Combien elles [Clytemnestre et Électre] se ressemblent ! Toutes deux viriles et toutes deux privées d'amour. À maints égards, sous sa froideur, Clytemnestre apparaît aussi blessée, aussi pathétique qu'Électre », estime Charles Mauron (Le Théâtre de Giraudoux, 1971). Cette affirmation vous paraît-elle fondée ? L'affirmation est pour le moins étonnante, tant les deux femmes se détestent et tant Électre répète à l'envi qu'elle ne « ressemble en rien » (II, 5) à sa mère. Leurs ressemblances sont p...
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Bachelard: L'obstacle épistémologique
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses pr...
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Leibniz: La raison provient-elle de l'expérience sensible ?
On peut identifier deux sources de la connaissance : les sens et la raison. Elles semblent à la fois distinctes et inséparables. Distinctes car elles sont contraires par un aspect essentiel : les sens saisissent immédiatement leur objet, alors que la raison ne peut saisir un objet qu'à travers des médiations, de façon indirecte. Mais en même temps inséparables, car il est tout aussi difficile de comprendre ce que serait une raison pure – un raisonnement sans objet donné – que de comprendre ce qu...
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Alain: La raison modifie-t-elle la perception sensorielle ?
Les données sensibles, plus immédiates et passives, permettent d'appliquer des raisonnements par induction dont la pertinence logique est tout aussi incertaine que ceux de la déduction. Ce qui nous fait soupçonner que les erreurs des sens pourraient parfois être des illusions de la raison elle-même. Cette dernière n'est-elle qu'un artifice ? Passer de l'idée d'avoir raison à la raison met en lumière l'importance de l'activité proprement argumentative de la raison. On peut en gros distinguer troi...
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Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes
Occurrence du mot "abstenir" dans l'oeuvre de Descartes MEDITATIONS METAPHYSIQUES, Méditation Quatrième. d'où il suit que je suis entièrement indifférent à le nier, ou à l'assurer, ou bien même à m'abstenir d'en donner aucun jugement. MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L'AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L'AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS. Et quoique le fer et le feu ne se manient jamais sans péril par des enfants ou par des imprudents, néanmoin...
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Aristote
Aristote Platon l'appelait : le liseur, et bien qu'il eût le sens de l'humour, il était fort studieux. De fait, de la logique à la science des moeurs, il a inventé, nommé et systématisé toutes les sciences que nous connaissons, plus une, dont nous ne savons toujours pas ce qu'elle est, et qui est la métaphysique : c'est-à-dire qu'il a trouvé le tourment de toutes les sciences, plus celle qu'un dieu seul peut inventer pour nous. C'est la métaphysique en effet qu'Aristote disait " science divine "...
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KANT
Tous les impératifs ordonnent ou hypothétiquement ou catégoriquement. Les impératifs hypothétiques représentent la nécessité pratique d'une action possible comme moyen pour quelque chose d'autre qu'on désire (ou du moins qu'il est possible qu'on désire) obtenir. L'impératif catégorique serait celui qui représenterait une action comme étant par elle-même, et indépendamment de tout autre but, objectivement nécessaire. (...) Il y a un impératif qui nous ordonne immédiatement une certaine conduite,...
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Nietzsche: Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu"
Notre sérénité. — Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le Dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité — commence déjà à jeter ses premières ombres sur l'Europe. Peu de gens, il est vrai, ont la vue assez bonne, la suspicion assez avertie pour percevoir un tel spectacle; du moins semble-t-il à ceux-ci qu'un Soleil vient de se coucher, qu'une ancienne et profonde confiance est devenue doute : notre vieux monde leur paraît fat...
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Sénèque, De la brièveté de la vie
(1) « Quand tous les génies qui ont jamais brillé se réuniraient pour méditer sur cet objet, ils ne pourraient s'étonner assez de cet aveuglement de l'esprit humain. Aucun homme ne souffre qu'on s'empare de ses propriétés; et, pour le plus léger différend sur les limites, on a recours aux pierres et aux armes. Et pourtant la plupart permettent qu'on empiète sur leur vie; on les voit même en livrer d'avance à d'autres la possession pleine et entière. On ne trouve personne qui veuille partager son...
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Michelet écrit en 1855: "Nous avons évoqué l'histoire, et la voici partout; nous en sommes assiégés, étouffés, écrasés; nous marchons tout courbés sous ce bagage, nous ne respirons plus, n'inventons plus. Le passé tue l'avenir. D'où vient que l'art est m
Le XIXe siècle est certainement le premier où la dimension historique envahit la conscience des écrivains et des artistes. Ce serait une grave erreur de croire que c'est le XXIXe siècle qui a inventé le genre historique sérieux. D'énormes travaux avaient dès le XVIIIe siècle mis fin à l'histoire rhétorique et ornementale (celle où, par exemple, une harangue plus ou moins imaginaire d'un général à ses troupes comptait plus qu'une étude économique des ressources d'un pays): les recherches des Béné...
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Alain: De la distinction entre l'artiste et l'artisan
"Aucune conception n'est oeuvre. Et c'est l'occasion d'avertir tout artiste qu'il perd son temps à chercher parmi les simples possibles quel serait le plus beau; car aucun possible n'est beau; le réel seul est beau. Faites donc et jugez ensuite. Telle est la première condition en tout art, comme la parenté des mots artiste et artisan le fait bien entendre; mais une réflexion suivie sur la nature de l'imagination conduit bien plus sûrement à cette importante idée, d'après laquelle toute médit...