96 résultats pour "contraire"
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Sujet de Dissertation : Le travail doit-il être considéré comme un facteur contributif de la souffrance de l’Homme ou, au contraire, un moyen de s’affirmer mentalement et socialement?
Sujet de Dissertation : Le travail doit-il être considéré comme un facteur contributif de la souffrance de l’Homme ou, au contraire, un moyen de s’affirmer mentalement et socialement? On serait tenté, notamment au vu de la thèse du texte, de faire du travail une source d'épanouissement, le moyen de s'affirmer et de se développer personnellement. Le travail désigne en effet une activité consciente et volontaire, d'utilité commune. Il a, comme telle, une valeur à la fois sociale et morale...
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La croyance en Dieu exclut-elle le raisonnement ?
La croyance en Dieu exclut-elle le raisonnement ? Croire et savoir Avoir la foi, c'est croire sans preuve. Acte de confiance, la foi n'a pas à s'appuyer sur la raison. Au contraire, croire d'après des preuves, ce serait savoir, et cela rendrait inutile la foi. Ceux qui demandent qu'on leur démontre Dieu pour y croire ne voient pas que la foi nous demande au contraire de croire pour savoir. La foi entend faire de la croyance une voie d'accès à la vérité : « Crois et tu comprendras. » La raison co...
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Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétati
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant ». Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? INTRODUCTION REDIGEE C'est traditionnellement à l'auteur...
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Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétatio
Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétation des éléments qui lui sont offerts, nullement dans la copie littérale de tel ou tel détail indifférent ou repoussant. » Quel est de ces points de vue celui qui vous paraît le plus juste ? C'est traditionnellement à l'auteur de la Poétique et de...
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Pensez-vous comme André Malraux que la vie privée des grands créateurs n'est qu'un « misérable tas de petits secrets » dont le lecteur n'a guère besoin, ou croyez-vous au contraire qu'une telle connaissance contribue précieusement à la bonne intelligence
La plupart des bonnes maisons d'édition, lorsqu'elles publient l'oeuvre intégrale d'un artiste, y adjoignent une biographie détaillée de l'auteur. Des gens intelligents, critiques et universitaires, travaillent thèses et mémoires. Or, notoirement, la majorité du public ne consulte que très peu ces pages. Et André Malraux le justifie en écrivant : « La vie privée des grands créateurs n'est qu'un misérable tas de petits secrets », dont le lecteur n'aurait que faire, tant il est vrai qu'un artiste...
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La fonction de l'Etat est d'assurer la liberté (SPINOZA)
Ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre, que l'État est institué ; au contraire, c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contrai...
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La décentralisation est-elle contraire aux principes de l’Etat unitaire ?
La décentralisation est-elle contraire aux principes de l’Etat unitaire ? Pierre Mauroy, Premier ministre en 1981, dans un discours prononcé le 2 mars 1982 devant l’Assemblée nationale, pour présenter la loi de décentralisation a affirmé : « Il faut enraciner l'unité de la République dans la diversité et l'autonomie de ses collectivités. ». Il présente ainsi l'unité comme un fondement de l'Etat qu'il faut perpétuer tout en renforçant l’autonomie des collectivités locales. La notion d’Etat...
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Baruch SPINOZA
La fin dernière de l'État n'est pas la domination ; ce n'est pas pour tenir l'homme par la crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à cel...
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KANT: les 3 ignorances
"L'ignorance peut être ou bien savante, scientifique, ou bien vulgaire. Celui qui voit distinctement les limites de la connaissance, par conséquent le champ de l'ignorance, à partir d'où il commence à s'étendre, par exemple le philosophe qui aperçoit et montre à quoi se limite notre capacité de savoir relatif à la structure de l'or, faute de données requises à cet effet, est ignorant de façon technique ou savante. Au contraire, celui qui est ignorant sans apercevoir les raisons des limites de...
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Aristote: La morale et le sujet
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Platon
Sujet 2108 L'homme est-il la mesure de toute vérité ? "Protagoras: — Car j'affirme moi, que la vérité est telle que je l'ai définie, que chacun de nous est la mesure de ce qui est et de ce qui n'est pas, mais qu'un homme diffère infiniment d'un autre précisément en ce que les choses sont et paraissent autres à celui-ci et autres à celui-là. Quant à la sagesse et à l'homme sage, je suis bien loin d'en nier l'existence; mais par homme sage j'entends précisément celui qui changeant la face des obj...
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L'expérience de l'histoire nous instruit-elle ?
Le mot « Histoire » désigne toute connaissance basée sur l'observation, la description de faits advenus dans le passé. Il y a lieu de distinguer entre l'histoire, récit véridique du passé, et l'Histoire, comme réalité historique, totalité de ce qui a eu lieu et de ce qui aura lieu dans l'avenir. Lorsque nous parlons avec davantage de spécificité de « l'expérience de l'histoire » nous considérons le profit en termes de savoir que nous retirons de la considération du passé des hommes. Le verbe « i...
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Jean-Paul SARTRE
PRESENTATION DE "L'EXISTENTIALISME EST UN HUMANISME" DE SARTRE Marqué comme oeuvre de circonstance et de vulgarisation, le texte est tiré d'une conférence donnée à Paris en Octobre 1945, qui devait donner l'occasion à Sartre (1905-1980) de répondre à une série d'objections. Il montre que les accusations d'anti-humanisme sont infondées, car sa philosophie ne conduit en rien au mépris de la réalité humaine et de sa valeur. La définition annoncée par le titre est donc en réalité la défense d'une ph...
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Jean-Paul SARTRE et la signification du passé
La signification du passé est étroitement dépendante de mon projet présent. Cela ne signifie nullement que je puis faire varier au gré de mes caprices le sens de mes actes antérieurs; mais, bien au contraire, que le projet fondamental que je suis décide absolument de la signification que peut avoir pour moi et pour les autres le passé que j’ai à être. Moi seul en effet peux décider à chaque moment de la portée du passé: non pas en discutant, en délibérant et en appréciant en chaque cas l’i...
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Heidegger: oui et non à la technique.
HEIDEGGER : DIRE "OUI" ET "NON" À LA TECHNIQUE Le développement accéléré et envahissant de la technique dans le monde moderne oblige à repenser les rapports que l'homme entretient avec elle : primitivement instrument de l'homme, la technique semble en effet en passe de faire de l'homme son instrument. Aussi est-ce au moyen de se libérer de la technique tout en l'utilisant que nous invite à réfléchir Heidegger. « Nous pouvons utiliser les objets techniques et nous en servir normalement,...
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Jean-Paul SARTRE
« Par le je pense, contrairement à la philosophie de Descartes, contrairement à la philosophie de Kant, nous nous atteignons nousmêmes en face de l'autre, et l'autre est aussi certain pour nous que nousmêmes. Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence. Il se rend compte qu'il ne peut rien être (au sens où on dit qu'on est spirituel ou qu'on est méchant, ou qu'on est jaloux) sauf si les autres le reco...
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Blaise PASCAL
" Il y a dans le monde deux sortes de grandeurs ; car il y a des grandeurs d'établissement et des grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent de la volonté des hommes, qui ont cru avec raison devoir honorer certains états et y attacher certains respects. Les dignités et la noblesse sont de ce genre. En un pays on honore les nobles, en l'autre les roturiers ; en celui-ci les aînés, en cet autre les cadets. Pourquoi cela ? Parce qu'il a plu aux hommes. La chose était indifférente...
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L'information est une maladie moderne qui provient évidemment de la rapidité des moyens de transmission. On sait que les agences de presse du monde se battent pour transmettre une nouvelle trente ou quarante seconde avant leurs concurrentes. On juge d'un
Sujet : L'information est une maladie moderne qui provient évidemment de la rapidité des moyens de transmission. On sait que les agences de presse du monde se battent pour transmettre une nouvelle trente ou quarante seconde avant leurs concurrentes. On juge d'un bon ou d'un mauvais correspondant sur les différences d'une minute. Dans les faits un tel esprit de compétition se conçoit. En valeur absolue cela paraît d'une absurdité complète : c'est le jeu de cache-tampon, il faut trouver le premier...
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Pascal: La raison peut-elle faire l'économie de la croyance ?
Le plus souvent, avoir raison, c'est s'imaginer que l'on dispose d'une opinion certaine ou que l'on peut l'imposer par la persuasion ou la force : " avoir le dernier mot ". Mais une telle conviction apparaît vite comme peu solide et nous conduit au relativisme : chacun a raison s'il croit avoir raison. D'où la tentation de chercher dans la sensation un critère plus fiable de la vérité. Hélas la sensibilité ne nous permet pas davantage d'échapper au relativisme. En tout ceci, la raison risque de...
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DESCARTES: Troisième maxime
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DISCOURS DE LA METHODE DE DESCARTES Premier texte philosophique paru en langue française, préfaçant les Essais scientifiques, le Discours de la méthode retrace le parcours intellectuel de son auteur, depuis l'incertitude de l'école et de ses livres jusqu'à la fondation inébranlable du cogito et des fruits qui en découlent. Descartes (1596-1650) prend ses distances avec le long héritage aristotélicien véhiculé par la philosophie scolastique : cela se lit aussi bien dans...
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Descartes: L'argument d'autorité est-il conforme à la raison ?
On doit lire les livres des Anciens, du moment qu'il est fort avantageux pour nous de pouvoir profiter des travaux d'un si grand nombre d'hommes, soit pour connaître les inventions déjà faites autrefois avec succès, soit aussi pour être informés de ce qu'il reste encore à trouver dans toutes les disciplines. Cependant, il y a péril extrême de contracter peut-être quelques souillures d'erreur en lisant ces livres trop attentivement, souillures qui s'attacheraient à nous, quelles que soient nos ré...
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Jean-Paul SARTRE: Cette crise mystique de ma quinzième année
Cette crise mystique de ma quinzième année, qui décidera si elle « a été » pur accident de puberté ou au contraire premier signe d'une conversion future ? Moi, selon que je déciderai — à vingt ans, à trente ans — de me convertir. Le projet de conversion confère d'un seul coup à une crise d'adolescence la valeur d'une prémonition que je n'avais pas prise au sérieux. Qui décidera si le séjour en prison que j'ai fait, après un vol, a été fructueux ou déplorable ? Moi, selon que je renonce à v...
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Sartre: La conscience est-elle d'abord conscience de soi ?
VOCABULAIRE SARTRIEN: Essence : au sens traditionnel : ce qu'est une chose, sans quoi elle ne serait pas ce qu'elle est. Est conçue dans les philosophies essentialistes comme préalable à l'existence effective. Dans l'existentialisme, l'essence de l'homme est toujours rejetée au-delà de tous ses projets. Cogito, conscience : pour Sartre, aucune philosophie ne peut éviter de partir du cogito (« Je pense, donc je suis », Descartes, Méditations métaphysiques, II). Mais Sartre sous-tend le cogito réf...
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Platon
A u commencement de ce mythe, nous avons, dans chaque âme, distingué trois éléments : deux qui ont la forme d'un cheval, et un troisième qui a l'as pect d'un cocher. Gardons en tête cette image. V oici donc que, de ces chevaux, l'un, disons -nous, es t bon, et l'autre, non. M ais nous n'avons pas expliqué en quoi consiste l'excellence du bon ou le vice du mauvais : c'est ce qu'il faut dire à présent. Eh bien, le premier des deux, c elui qui tient la meilleure place, a le port droit, il est bien...
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Emmanuel KANT: Principe universel du droit
PRESENTATION DE "FONDEMENTS DE LA METAPHYSIQUE DES MOEURS" DE KANT Dans ce premier grand ouvrage consacré à la morale, Kant (1724-1804) se donne pour tâche « la recherche et l'établissement du principe suprême de la moralité » (Préface). Son objectif n'est pas seulement spéculatif mais surtout pratique : il est nécessaire de trouver le critère permettant à chacun d'apprécier clairement la valeur morale de ses actions, car la moralité est sujette à corruption, souvent confondue avec le calcu...
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Spinoza, Traité théologico-politique: l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni
Philosophie – Séries techniques – Corrigé Explication de texte Expliquez le texte suivant : 1 5 10 On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir. Cela cependant n'est pas absolument vrai, car en réalité être captif[1] de son plaisir et incapable de rien voir ni faire qui nous soit vraiment utile, c'est le pire esclavage, et la liberté n'est qu'à celui qui de son entier consentement vit sous la seule conduite de la Raison. Qu...
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Lagneau: Peut-on connaître sans juger ?
Pour que la philosophie commence, il faut que l'opinion devienne une question pour elle-même. Elle doit s'interroger, s'expliquer, devenir consciente de son propre contenu. Ceci ne peut s'effectuer sans désagrément, sans douleur, puisque cela signifie que l'opinion cesse d'être elle-même, qu'elle accepte de s'effacer. Sans quoi elle reste ignorante de ce qui la constitue, de ses origines, de son fondement. Doit alors se poser à l'opinion la question de la vérité, question qui, au lieu d'un vain...
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Nietzsche: Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu"
Notre sérénité. — Le plus grand des événements récents — la "mort de Dieu", le fait, autrement dit, que la foi dans le Dieu chrétien a été dépouillée de sa plausibilité — commence déjà à jeter ses premières ombres sur l'Europe. Peu de gens, il est vrai, ont la vue assez bonne, la suspicion assez avertie pour percevoir un tel spectacle; du moins semble-t-il à ceux-ci qu'un Soleil vient de se coucher, qu'une ancienne et profonde confiance est devenue doute : notre vieux monde leur paraît fat...
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Alquié et les passions
« Peut-on dire [...] que la passion nous permette d'aimer un être autre que nous ? Il n'en est rien et, en aimant le passé, nous n'aimons que notre propre passé, seul objet de nos souvenirs. On ne saurait aimer le passé d'autrui ; par contre, l'amour peut se porter vers son avenir, et il le doit, car, aimer vraiment, c'est vouloir le bien de l'être qu'on aime, et l'on ne peut vouloir ce bien que dans le futur. Tout amour passion, tout amour du passé, est donc illusion d'amour et, en fait, amour...
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NIETZSCHE: S'abstenir réciproquement d'offense
Texte : S'abstenir réciproquement de s'offenser, d'user de violence, de s'exploiter, considérer la volonté d'autrui comme l'égale de la sienne : cela peut, en un sens grossier, devenir entre individus une règle de bonne conduite quand les conditions nécessaires se trouvent réunies (c'est-à-dire quand leurs forces et leurs critères sont effectivement analogues, et qu'ils sont apparentés à l'intérieur d'un même corps social). Mais si l'on voulait étendre ce principe et aller jusqu'à en faire le pr...
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FREUD et l'agressivité humaine
"L'homme n'est point cet être débonnaire, au coeur assoiffé d'amour, dont on dit qu'il se défend quand on l'attaque, mais un être, au contraire, qui doit porter au compte de ses données instinctives une bonne somme d'agressivité. Pour lui, par conséquent, le prochain n'est pas seulement un auxiliaire et un objet sexuel possibles, mais aussi un objet de tentation. L'homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d'agression aux dépens de son prochain, d'exploiter son travail sans dédom...
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Alain: Faut-il distinguer artiste et artisan ?
Lorsqu'il s'agit du beau et de l'art, l'opinion oscille souvent entre deux attitudes contradictoires. Tantôt on souligne la relativité des jugements qui s'y rapportent, celle des « goûts et des couleurs ", en s'en remettant à la subjectivité de chacun. Tantôt, au contraire, on se rapporte à un étalon ou à une mesure objective, qui se trouverait dans la connaissance des experts ou des artistes officiels, pour décider de ce qui est beau ou non, artistique ou pas. Cette hésitation fait ressorti...
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Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison ? Les vérités de raison ne sont-elles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre
Y a-t-il lieu de distinguer des vérités d'expérience et des vérités de raison? Les vérités de raison ne sontelles elles-mêmes que d'anciennes acquisitions de l'expérience? Ou bien faut-il penser qu'elles sont déjà nécessaires à l'homme pour comprendre les enseignements de l'expérience ? Voilà un sujet on ne peut plus classique, mais posé sous une forme nouvelle et en même temps parfaitement claire. Tout candidat qui connaît l'essentiel du problème de la raison a les éléments nécessaires et suffi...
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En quoi toute forme d'esclavage est-elle contraire au droit ?
Introduction Lorsque Platon, dans son dialogue du Gorgias, met en opposition Socrate et Calliclès sur la question de la justice, ce dernier affirme un droit de nature. Ce droit est en fait celui du plus fort sur le plus faible, droit de domination naturel de l'un sur l'autre. Calliclès reproche à Socrate d'apporter la confusion entre loi des hommes et lois naturelles, selon qu'il en appelle de l'un et de l'autre dans son discours. Cette opposition entre droit naturel et droit constitutionnel res...
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Mesures prises en Turquie, contraires aux valeurs démocratiques
Mesures prises depuis lors, contraires aux valeurs démocratiques La Turquie, aujourd’hui, n’est plus considérée comme une démocratie. Le pays a dépassé de nombreux cas bien connus d'effondrement démocratique survenus au cours des deux dernières décennies. La démocratie turque est « morte » lentement à cause de le renforcement de l'exécutif mené par le Parti de la justice et du développement (AKP). Il a établi sa domination sur la politique turque par des victoires électorales successive...
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Peut-on démontrer tout et son contraire ?
Dès que l'homme a commencé à développer les sciences, il a voulu comprendre ce qui l'entourait, sans recourir à l'explication d'une entité supérieure. C omprendre le fonctionnement, le mécanisme de la nature est une chose, mais une fois trouvé, il fallait au scientifique une preuve admise par tous. Il a donc, pour prouver la véracité d e s e s affirmations, pour enlever le doute qui voilait l'esprit du monde, en utilisant sa logique, cherché à démontrer rationnellement s e s découvertes. V isant...
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l'idée de bonheur personnel suffit-elle à fonder la morale Doit-elle, au contraire, en être rigoureusement exclue
INTRODUCTION. Les philosophes rejettent généralement la morale du plaisir comme étrangère à l'ordre moral, la moralité consistant dans la recherche d'un bien connu comme tel par la raison; mais ils restent divisés relativement à la morale du bonheur ARISTOTE la fait sienne; KANT, au contraire, la réprouve. Quelle position convient-il de prendre en cette question délicate ? A. L'idée de bonheur personnel ne suffit pas à fonder la morale. — La morale, en effet, peut être définie La science du bien...
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NIETZSCHE: «Les profondes lois de la
conservation et de la croissance exigent le contraire: que chacun
s'invente sa vertu, son impératif catégorique.»
L'idée d'un devoir impersonnel est hostile à la vie. «Les profondes lois de la conservation et de la croissance exigent le contraire: que chacun s'invente sa vertu, son impératif catégorique.» Nietzsche, L'Antéchrist (1888). • Nietzsche critique à la fois le devoir chrétien et le devoir kantien. Car l'un comme l'autre, dit-il, sont impersonnels: ils demandent à l'individu de se nier lui-même au profit de la communauté humaine. Ce sont donc des devoirs qui vont contre les forces de vie à l'oeuvre...
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SPINOZA: «Cette méthode pour
interpréter sûrement la Bible, loin d'être différente de la méthode
qui sert à interpréter la nature, lui est au contraire parfaitement
conforme.»
PRESENTATION DU "TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE" DE SPINOZA Dans la deuxième moitié du xviie siècle, le durcissement des sectes religieuses fait planer l'ombre de l'intolérance sur la ville d'Amsterdam, jusqu'alors réputée pour sa libéralité. La situation réveille les consciences philosophiques : Spinoza (1632-1677) abandonne provisoirement l'Éthique pour défendre la liberté de pensée. Il montre que foi et raison sont dissociées, « l'une et l'autre ont leur royaume propre » (XV). Pour examiner les...
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Jean-Paul SARTRE et le "je pense" de Descartes et de Kant
Introduction : Dans le texte suivant Sartre expose sa théorie existentialiste s’opposant radicalement à celle de ses prédécesseurs Descartes et Kant. Ce que souligne Sartre c’est l’importance de l’autre dans la connaissance de soi-même, c’est en ce point que le cogito n’est pas subjectif mais intersubjectif. Explication de texte : Selon les matérialistes, l’existence humaine serait déterminée, et les comportements et les pensées des hommes seraient le produit de relations causales sur le m...
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Pensez-vous comme André Malraux que la vie privée des grands créateurs n'est qu'un « misérable tas de petits secrets » dont le lecteur n'a guère besoin, ou croyez-vous au contraire qu'une telle connaissance contribue précieusement à la bonne intelligence
Sujet : Pensez-vous comme André Malraux que la vie privée des grands créateurs n'est qu'un « misérable tas de petits secrets » dont le lecteur n'a guère besoin, ou croyez-vous au contraire qu'une telle connaissance contribue précieusement à la bonne intelligence d'une oeuvre ? Vous illustrerez votre argumentation d'exemples précis, soigneusement analysés. Les biographies, d'une utilité longtemps irréfutable, se sont vues quelque peu dépréciées depuis peu, notamment par les adeptes de la « nouve...
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David HUME
Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt. Dans le Traité de la nature humaine (1737), Hume (1711-1776) écrit cette phrase apparemment scandaleuse : «Il n'est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde à une égratignure de mon doigt. » Hume, contemporain de Rousseau, veut montrer par cette formule que l'opposition traditionnelle entre raison et passion est un préjugé. La raison est totalement extérieure aux motifs de...
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L'art transforme-t-il notre vision du réel ?
Notre conscience du réel : accès, rapport, au réel; quand on met cette expression en rapport avec le terme de "transformer", on se rend compte que notre conscience du réel peut désigner : notre conscience habituelle du réel, notre rapport habituel au réel. L'art pourrait la transformer au sens où elle le troublerait, le déséquilibrerait; mais aussi et surtout au sens ou au contraire elle le rééquilibrerait : grâce à l'art la conscience aurait enfin accès au réel, car il nous fait prendre du recu...
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Le travail est-il la seul forme d'intelligence ?
Introduction: - On appelle travail l'activité qui consiste, pour un sujet, à fournir un effort répété en vue de la production ou de la modification d'un objet. L'intelligence, quant à elle, est un mode de rapport au monde dont la spécificité est la conscience et la réflexion. En ce sens, elle s'oppose à d'autres rapport au monde comme par exemple l'instinct qui, lui, est immédiat et irréfléchi. - Le propre de l'intelligence est de rompre l'immanence du sujet au monde. En effet, pour l'être intel...
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Hegel: Dialectique du maître et de l'esclave
Hegel, dans la phénoménologie de l'Esprit, développe un système philosophique qui fonde toute sa pensée : la dialectique. Cette dialectique hégélienne désigne l'accès à la vérité et à l'idéalisme absolu via des idées contradictoires. C'est de la confrontation des contraires et de leur dépassement dans la synthèse des deux que la pensée se construit pour le philosophe. Ainsi, la négation n'est jamais pensée comme un échec chez Hegel, mais plutôt comme une étape nécessaire et constructive ve...
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Baruch SPINOZA: La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée
Thème 3081 Baruch SPINOZA ... La puissance de l'homme est extrêmement limitée et infiniment surpassée par celle des causes extérieures; nous n'avons donc pas un pouvoir absolu d'adapter à notre usage les choses extérieures. Nous supporterons, toutefois, d'une âme égale les événements contraires à ce qu'exige la considération de notre intérêt, si nous avons conscience de nous être acquittés de notre office, savons que notre puissance n'allait pas jusqu'à nous permettre de les éviter, et av...