121 résultats pour "considérer"
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Toute connaissance autre que scientifique doit-elle être considérée comme une illusion ?
Définition des termes du sujet Une connaissance, c'est un savoir sur un sujet, qui permet de parler et d'user de ce sujet d'une manière fondée et non hasardeuse. La connaissance scientifique se définit comme une connaissance purement rationnelle, utilisant des méthodes précises, et prétendant à un grand degré d'exactitude justement grâce à la rigueur de ces méthodes. Une illusion, enfin, est toute chose que l'on tient pour vraie ou réelle alors qu'elle ne l'est pas en réalité ; c'est donc une er...
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Faut-il considérer le corps comme le malheur de la conscience ?
PROBLEMATIQUE DE L'ELEVE: Le sujet vous interroge ici sur une définition du corps dans ses rapports à la conscience. Votre travail de réflexion va donc consister à vous interroger sur la légitimité de cette définition. Considérer que le corps est le malheur de la conscience, c'est penser le corps comme le lieu de la chute et de la perdition de l'esprit. Vous pouvez, dans cette perspective, penser à ce jugement de Platon qui identifie le corps à un tombeau lorsqu'il dit que le corps est le tombea...
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KANT
"Le dernier progrès que fit la raison, achevant d'élever l'homme tout à fait au-dessus de la société animale, ce fut qu'il comprit (obscurément encore) qu'il était proprement la fin de la nature 1 et que rien de ce qui vit sur terre ne pouvait lui disputer ce droit. La première fois qu'il dit au mouton : « la peau que tu portes, ce n'est pas pour toi, mais pour moi que la nature te l'a donnée », qu'il lui retira et s'en revêtit, il découvrit un privilège, qu'il avait, en raison de sa nature, sur...
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Jean-Paul SARTRE: Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage
"Les poètes sont des hommes qui refusent d'utiliser le langage. Or, comme c'est dans et par le langage conçu comme une certaine espèce d'instrument que s'opère la recherche de la vérité, il ne faut pas s'imaginer qu'ils visent le vrai ni à l'exposer. Ils ne songent pas non plus à nommer le monde et, par le fait, ils ne nomment rien du tout, car la nomination implique un perpétuel sacrifice du nom à l'objet nommé ou, pour parler comme Hegel, le nom s'y révèle l'inessentiel, en face de la cho...
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Un monde libre est-il un monde juste ?
La justice désigne ce qui est conforme au droit. Or le droit peut s'entendre de deux façon 1) le droit naturel, qui renvoie à des lois inscrites dans la nature même des choses 2) le droit positif, qui renvoie aux lois qui ont été instituées dans une société particulière. Dans les deux cas la loi désigne une obligation, mais une obligation à laquelle l'homme a le pouvoir de se soustraire (on peut choisir de voler alors que la loi morale ou celle d'un pays donné l'interdisent). Dans cette persp...
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Dans la Grèce antique, le théâtre était considéré à la fois comme un divertissement et un moyen d'éducation des citoyens. Vous vous demanderez si les oeuvres de théâtre que vous connaissez remplissent cette double fonction et si elles ont d'autres rôles
Dans la Grèce antique, le théâtre était considéré à la fois comme un divertissement et un moyen d'éducation des citoyens. Vous vous demanderez si les oeuvres de théâtre que vous connaissez remplissent cette double fonction et si elles ont d'autres rôles à jouer pour le spectateur ? Définition des termes du sujet Le sujet porte sur la question de la fonction du théâtre, c'est-à-dire sur le rapport que le genre théâtral entretient avec ses récepteurs et la société et sur l'efficace de ce rapport,...
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Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ?
Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? La place de l'art ne se mesure aujourd'hui presque plus que dans sa dimension sociétale. Mais encore faut-il pouvoir définir ce qu'est l'art. En effet, il est bien difficile de le mettre dans une catégorie spécifique tout en considérant les nouvelles moeurs sociales, les nouvelles techniques utilisées, par rapport au classicisme. On peut s'interroger sur l'essence de l'oeuvre d'art pour ces raisons. Peut-on trouver des caractéristiques en commun à une toile, un fi...
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DESCARTES: Intérêt général et intérêt particulier
Il y a une vérité dont la connaissance me semble fort utile : qui est que, bien que chacun de nous soit une personne séparée des autres, et dont, par conséquent, les intérêts sont en quelque façon distincts de ceux du reste du monde, on doit toutefois penser qu'on ne saurait subsister seul, et qu'on est, en effet, l'une des parties de l'univers, et plus particulièrement encore l'une des parties de cette terre, l'une des parties d e cet État, de cette société, d e cette famille, à laquelle on est...
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DESCARTES: la différence qui est entre l'imagination et la pure intellection ou conception
Et pour rendre cela très manifeste, je remarque premièrement la différence qui est entre l'imagination et la pure intellection ou conception. Par exemple, lorsque j'imagine un triangle, je ne le conçois pas seulement comme une figure composée et comprise de trois lignes, mais outre cela je considère ces trois lignes comme présentes par la force et l'application intérieure de mon esprit ; et c'est proprement ce que j 'appelle imaginer. Que si je veux penser à un chiliogone, je conçois bien à...
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TEXTE Claude BERNARD, Introduction à l'étude de la Médecine expérimentales
Claude BERNARD, Introduction à l'étude de la Médecine expérimentale. S'il fallait définir la vie d'un seul mot, qui, en exprimant bien ma pensée, mit en relief le seul caractère qui, suivant moi, distingue nettement la science biologique, je dirais: la vie, c'est la création. En effet, l'organisme créé est une machine qui fonctionne nécessairement en vertu des propriétés physico-chimiques de ses éléments constituants. Nous distinguons aujourd'hui trois ordres de propriétés manifestées dans les p...
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L'artiste est-il un créateur ou un imitateur ?
Dans le langage courant, la notion de création est communément associée à l'art par la formule « création artistique ». Cette formulation que nous utilisons fréquemment implique le point de vue qui considère l'artiste en tant que créateur. En ce sens,nous prenons donc inconsciemment parti sur ce qui mériterai pourtant réflexion, tel que le concept de création. Nous pouvons en effet nous demander si ce dernier est applicable au résultat du travail de l'artiste qu'est l'oeuvre d'art. Si l'on remet...
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Peut-on considérer Tartuffe comme une pièce plus tragique que comique?
Dissertation Sujet: Peut-on considérer Tartuffe comme une pièce plus tragique que comique? Le comique et le tragique sont deux registres littéraires très fréquents au 17ème siècle. Ils sont particulièrement présents au théâtre. D’un côté, le registre comique qui provoque le rire ou le sourire chez le spectateur ou le lecteur cause d’une contradiction, d’un écart entre ce qui est attendu et ce qui est réalisé. De l’autre, le tragique qui symbolise l’amour impossible, la fatalité où l’homme...
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Toute connaissance autre que scientifique doit elle etre considérée comme une illusion ?
PREMIERE CORRECTION Définition des termes du sujet Une connaissance, c'est un savoir sur un sujet, qui permet de parler et d'user de ce sujet d'une manière fondée et non hasardeuse. La connaissance scientifique se définit comme une connaissance purement rationnelle, utilisant des méthodes précises, et prétendant à un grand degré d'exactitude justement grâce à la rigueur de ces méthodes. Une illusion, enfin, est toute chose que l'on tient pour vraie ou réelle alors qu'elle ne l'est pas en réalité...
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Peut-on considérer l'être humain comme un animal créateur d'oeuvre d'art ?
Aristote dans le Politique considère l'homme comme un animal politique. En somme, c'est ce qui fait la spécificité de l'être humain par rapport aux autres animaux, ce qui en donne une meilleure définition. Aussi, il s'agit de se demander, si l'art peut être considéré comme une spécificité humaine essentielle pour le définir en tant que tel. Ou en d'autres termes, si on peut concevoir l'homme sans l'art. Il faudra percevoir la nécessité que peut avoir l'homme de produire des œuvres d'art, quelle...
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Peut-on considérer la mathématique comme un jeu ?
QUELQUES DIRECTIONS DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui peut amener à se poser une telle question ? Si l'on admet qu'est « jeu » toute activité dépensée sans but extérieur à elle-même (les fins « utiles » ne venant que s'y ajouter mais n'en constituant jamais la motivation essentielle). — Si « un jeu » est conçu comme un système de règles coordonnées mais arbitraires, qu'est-ce qui dans l'activité mathématique et les Mathématiques elles-mêmes peut lui être comparé ? • Quelle conception des Mathématique...
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Puis-je considérer que le moi est haïssable ?
La haine comme passion, désir ou encore volonté de nuire, est une structure de la conscience. Si la haine est une passion alors elle rend inopérante la conscience réfléchie. Le moi c'est la conscience, c'est donc ce qui s'apparaît à soi-même et au monde. Comment la conscience pourrait-elle alors vouloir se haïr ? De plus, si l'on considère que haïr, c'est toujours haïr un objet autre que soi, le sujet qui se haïrait serait alors l'objet qu'il ne voudrait plus être. On parlerait alors davantage d...
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De quelles vérités l'histoire est-elle porteuse ?
Introduction : ‡ Bien définir les termes du sujet : - « Vérités » : la vérité est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Mais ici, le terme est au pluriel, ce qui signifie qu'il ne s'agit pas de la vérité en général, mais d'une idée ou d'une proposition vraie, qui...
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Peut-on considérer le travail comme un droit ?
VOCABULAIRE: DROIT: a° Un droit: liberté d'accomplir une action (droit de vote); possibilité d'y prétendre ou de l'exiger (droit au travail, droit de grève). b° Le droit: ce qui est légitime ou légal, ce qui devrait être, opposé au fait, ce qui est. c° Ce qui est permis par des règles non écrites (droit naturel) ou par des règles dûment codifiées (droit positif). Le droit positif est l'ensemble des règles qui régissent les rapports entre les hommes dans une société donnée. Le droit naturel est l...
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Si le désir est inconscient, à quoi bon vouloir le maîtriser ?
Le désir a été considéré comme inhérent à la nature humaine. Certains philosophes tels Schopenhauer ou Spinoza ont même vu en lui l'essence de l'homme. Qu'est-ce que cela signifie ? Le sujet présuppose ici que le désir est involontaire. Ce terme désigne un mouvement ou une activité qui n'est pas choisie par la volonté et donc par le sujet. Nous exécutons un geste involontaire quand nous ne sommes pas la cause véritable de nos actions. Or, le fait de pouvoir être la cause de ses actions, de pouvo...
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Art et Engagement.
Une idée répandue veut que l'art soit producteur d'une satisfaction désintéressée. Un palais n'a pas besoin d'être une œuvre d'art, mais le plaisir de son possesseur trouve à s'alimenter dans la beauté des lieux, au-delà de leur aspect fonctionnel. Au XIXe siècle, cette idée a conduit certains artistes à élaborer une doctrine de l'inutilité absolue de l'art, qui ne chercherait à susciter chez le spectateur que le goût de la beauté : l'Art pour l'Art. Au travers des formulations diverses qu'elle...
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Suffit-il de vouloir pour pouvoir ?
Vouloir : La volonté se définit comme la faculté de choix : pouvoir de se déterminer librement à agir ou à s'abstenir d'agir, en vertu de motifs. La volonté implique une délibération consciente : par ce trait, l'acte volontaire s'oppose à l'acte qui procède de l'instinct, de l'impulsion, d'un réflexe ou d'une habitude. Vouloir, c'est donc poursuivre une fin déterminée et conscient. On peut déjà noter que la volonté inclue également une faculté de représentation. Pouvoir : Etre en capacité de fai...
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DESCARTES: ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne
Je sais bien que ce serait être imprudent que de vouloir persuader la joie à une personne, à qui la fortune envoie tous les jours de nouveaux sujets de déplaisir, et je ne suis point de ces philosophes cruels, qui veulent que leur sage soit insensible. Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste, principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses,...
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Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ?
Faut-il renoncer à l'idée que l'histoire possède un sens ? L'histoire désigne l'ensemble des événements constitutifs du passé de l'humanité. Même si parfois le passé montre une régression morale de l'humanité, il reste cependant toujours notre passé, un passé que l'on ne peut pas nier. L'histoire, fessant partit des sciences humaines, s'interroge ainsi sur l'homme et plus particulièrement sur ses valeurs et ses conduites. La réflexion philosophique nous conduit à nous demander si l'histoire a un...
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Texte Bergson: un Supplément d'âme
Demande d'échange de corrigé de Gonthier Blaise ([email protected]). Sujet déposé : Texte Bergson: un Supplément d'âme Comment le mysticisme se propagerait-il [...]dans une humanité absorbée par la crainte de ne pas manger à sa faim ? L'homme ne se soulèvera au-dessus de la terre que si un outillage puissant lui fournit le point d'appui. Il devra peser sur la matière s'il veut se détacher d'elle. En d'autres termes, la mystique appelle la mécanique. On ne l'a pas assez remarqué, parce que...
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Kant: l'espace comme forme a priori de la sensibilité
VOCABULAIRE: A priori: Ce qui précède l'expérience, et n'est tiré que de l'esprit ou de la raison. Chez Kant, les formes a priori de la sensibilité (l'espace et le temps) et de l'entendement (les catégories) rendent possible l'expérience (l'a priori est ici transcendantal). Les marques de l'a priori sont l'universalité et la nécessité. L'expérience, quant à elle, n'offre que des généralisations et du contingent. Fidèle à l'idéalisme cartésien, Kant ne tient pas l'espace pour un concept tiré de l...
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Le sentiment de l'honneur - La dignité personnelle ?
LE SENTIMENT DE LA VALEUR DE LA PERSONNE Si la valeur de la personne contient la règle de la moralité et si cette règle est une forme qui ne peut, pour des raisons empiriques, être toujours actuellement dans la conscience, il doit exister une vertu qui en médiatise l'exercice, un sentiment qui la contienne. LE SENTIMENT DE L'HONNEUR Ce sentiment ne peut pas être l'honneur. Quoi qu'en ait pensé VIGNY qui aurait voulu fonder une éthique sur l'honneur, l'honneur est un sentiment immoral. Être honor...
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Peut-on parler d'un pouvoir des faibles ?
La quête du pouvoir... Une finalité bien peu noble pour les philosophes de tout temps. Pourtant, lorsque nous ne cherchons pas à acquérir un pouvoir supérieur, nous voulons appuyer le pouvoir que nous avons — ou croyons avoir — déjà. Car, comme le soulignait déjà Kierkegaard en 1846 dans Post-Scriptum, "Nous pouvons tous quelque chose, et le roi sourit du pouvoir du ministre, et le ministre, du pouvoir du journaliste, et le journaliste, du pouvoir de l'agent, et celui-ci, du pouvoir de la domest...
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DESCARTES
Mais il me semble que la différence qui est entre les plus grandes âmes et celles qui sont basses et vulgaires, consiste, principalement, en ce que les âmes vulgaires se laissent aller à leurs passions, et ne sont heureuses ou malheureuses, que selon que les choses qui leur surviennent sont agréables ou déplaisantes ; au lieu que les autres ont des raisonnements si forts et si puissants que, bien qu'elles aient aussi des passions, et même souvent de plus violentes que celles du commun, leur rais...
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LEIBNIZ et l'espace
On admet généralement et à juste titre que Kant a renouvelé les conceptions de l'espace et du temps. Mais il ne faut pas méconnaître l'importance fondamentale des analyses de Leibniz qui lui a préparé la voie en ramenant l'espace à l'ordre des coexistences et le temps à l'ordre des successions. C'est la polémique engagée par Leibniz avec C larke, disciple zélé de Newton, qui l'a amené à prendre position avec la plus grande netteté contre cette idée que l'espace et le temps seraient des réalit...
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KANT: la bonne volonté est seule bonne
« De tout ce qu'il est possible de concevoir dans le monde, et même en général hors du monde, il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une BONNE VOLONTÉ. L'intelligence, le don de saisir les ressemblances des choses, la faculté de discerner le particulier pour en juger, et les autres talents de l'esprit, de quelque nom qu'on les désigne, ou bien le courage, la décision, la persévérance dans les desseins, comme qualités du tempérament, sont sans do...
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DESCARTES: libre arbitre et volonté
Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague et si étendue, qu'elle n'est renfermée dans aucunes bornes. Et ce qui me semble bien remarquable en cet endroit, est que de toutes les autres choses qui sont en moi, il n'y en a aucune si parfaite et si étendue, que je ne reconnaisse bien qu'elle pourrait être encore plus parfaite. Car, par exemple, si je considère la faculté de con...
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DESCARTES: Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre
« L'indifférence est le plus bas degré de la liberté » Le « je pense, puis la parole m'ont manifesté la liberté : je ne suis pas déterminé par un enchaînement causal, à la différence des animaux ou les êtres matériels en général. Mais la liberté se définit-elle seulement de façon négative, comme le fait de ne pas être déterminé ? « Je ne puis pas aussi me plaindre que Dieu ne m'a pas donné un libre arbitre, ou une volonté assez ample et parfaite ; puisqu'en effet je l'expérimente si vague...
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Le temps porte-t-il atteinte à la vérité ?
On associe couramment le concept de vérité à quelque chose qui serait unique et universel et donc, par conséquent intemporel. Cependant ce qui est vrai ne peut pas l'être de tous temps et en tous lieux, ce qui reviendrait à adopter une position dogmatique. Par ailleurs, penser que les façons de voir et d'expliquer la réalité peuvent évoluer au cours du temps peut conduire au relativisme sceptique. Alors, si la vérité est soumise au temps, cette temporalité porte-t-elle atteinte à la véracité ? C...
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Peut-on considérer les beaux-arts comme un langage ?
Termes du sujet: LANGAGE : 1) Faculté de parler ou d'utiliser une langue. 2) Tout système de signes, tout système signifiant, toute communication par signes (verbaux ou non verbaux). Le langage désigne aussi la totalité des langues humaines. Beaux-arts Arts qui ont pour objet de représenter le beau : ce sont essentiellement la peinture, la sculpture, l'architecture, la musique, la danse et la poésie. Art: 1) Au sens ancien, tout savoir-faire humain, toute pratique produisant un résultat non natu...
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Y a-t-il un plaisir du repos ?
Introduction. — Aristote, suivi par la plupart des psychologues, jugeait que le plaisir était dans l'action. Gomment se fait-il donc que l'on prenne du plaisir dans le repos et même que le repos soit considéré comme le suprême bonheur ? I. C'est que le repos n'est pas une inaction quelconque. Il est une inaction venant à la suite d'une activité qui laisse après elle un reliquat de fatigue à éliminer et son but est de refaire l'organisme pour une nouvelle période d'activité. Par suite, il y a dan...
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Peut-on considérer les droits de l'homme indépendamment de ceux du citoyen ?
[Les droits de l'homme sont des libertés. Les droits du citoyen sont des pouvoirs. La conception de droits de l'homme ne peut pas être réduite à celle des droits que donne la citoyenneté.] L'homme n'est pas qu'un citoyen L'homme, dans l'expression «droits de l'homme», ce n'est pas seulement un «animal politique». C'est aussi et surtout la plus haute idée que l'on peut se faire de l'être humain accompli. Les exigences qui sont des droits de l'homme sont définies à partir d'un tel idéal. Les droit...
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La conquête de la liberté peut-elle être considérée comme une raison de
vivre ?
La conquête de la liberté peut-elle être considérée comme une raison de vivre? Discussion : Kant, Critique de la raison pratique : "La liberté est sans doute la raison d'être, la condition de la loi morale... la loi morale est ce qui nous fait connaître la liberté." I. Première partie : le cas de l'esclave. Si pour certains individus la conquête de la liberté n'est pas une raison de vivre, c'est avant tout parce que ces individus sont déjà libres. La problématique prend plus de sens lorsque...
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La sympathie doit-elle être considérée comme un mode de connaissance d'autrui ?
INTRODUCTION. Toute connaissance, disait Paul Claudel, est une co-naissance. Depuis Pascal, on a accoutumé de dire que parmi les trois modes de connaissance possible : le savoir le plus élémentaire, issu de la perception, ou du sens commun, le savoir rationnel, dû à l'entendement, et la connaissance par l'amour, dans l'ordre de la charité, seul le troisième ordre était valable. C'est pourquoi la méthode compréhensive s'est développée de plus en plus dans la perspective d'une sorte de transcendan...
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En quoi l'art peut-il être considéré comme une chose sérieuse ?
VOCABULAIRE: Art: 1) A u sens ancien, tout savoir-faire humain, toute pratique produisant un résultat non naturel (artificiel). 2) Au sens esthétique moderne, production ou création d'oeuvres destinées à plaire (beaux-arts), c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciation esthétique positive. Oeuvre d'art : ensemble organisé de signes et de matériaux manifestant un idéal de beauté. En quoi l'art peut-il être considéré comme une affaire sérieuse ? Art: 1) Au sens ancien, tout savoir-fa...
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Notes de cours: L'EXISTENCE ?
1 approche générale : essence et existence • L'existence est le fait d'être. L'existence d'un être se distingue de son essence, qui désigne ce que cet être est indépendamment du fait même qu'il soit. • Ainsi peut-on définir l'essence, mais seulement constater ou éprouver l'existence. • Le problème philosophique traditionnel est de savoir quel rapport entretiennent l'essence et l'existence. Faut-il poser le primat de l'essence ou celui de l'existence ? — La philosophie classique, se mouvant...
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Hume: conscience et morale
La morale ne se fonde pas sur la raison La morale, qui guide notre conduite par la distinction du bien et du mal, ne repose pas sur l'exercice de la raison, mais sur un sens moral'. En effet, l'argumentation rationnelle ne peut décider de la valeur d'un acte ni motiver notre comportement : ce sont les sentiments de plaisir ou de douleur qui suscitent l'approbation de la vertu ou la condamnation du vice et qui constituent le ressort de nos actions. La morale s'enracine donc dans l'affectivité, el...
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KANT: religion et moralité de l'homme
« La religion, qui est fondée simplement sur la théologie, ne saurait contenir quelque chose de moral. On n’y aura d’autres sentiments que celui de la crainte, d’une part, et l’espoir de la récompense de l’autre, ce qui ne produira qu’un culte superstitieux. Il faut donc que la moralité précède et que la théologie la suive, et c’est là ce qui s’appelle la religion. La loi considérée en nous s’appelle la conscience. La conscience est proprement l’application de nos actions à cette loi. Les...
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La raison peut-elle éliminer l'irrationnel ?
Introduction Depuis les Egyptiens qui vénérait le Nil pour ses crues la connaissance a indéniablement progressé et avec elle la raison. Nous sommes parvenu à rendre raison de ces crues et de nombreux autres phénomènes. Devant la progression des connaissances et l'élimination d'un tas de phénomènes qui semblaient magiques ou mystérieux on est en droit de se poser une question, pourquoi ne parviendrions nous pas à rendre raison de tout ? En d'autres termes, la raison ne peut-elle éliminer l'i...
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DESCARTES: s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont
Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux,...
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Les sciences humaines sont-elles de véritables sciences ?
Les sciences humaines sont-elles de véritables sciences ? Compréhension du sujet A. Sens des mots de l'énoncé : — Lorsqu'on parle de sciences, on pense le plus souvent aux sciences exactes telles que les mathématiques, ou aux sciences de la nature, c'est-à-dire à toutes les disciplines ayant pour objet l'étude rigoureuse de la matière brute (la physique, la chimie, l'astronomie, etc.) et de la matière vivante (l'anatomie, la physiologie, la biologie). — Les sciences humaines, ayant pour objet d'...
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HOBBES: Comme l'expérience est la base de toute connaissance
« Comme l'expérience est la base de toute connaissance, de nouvelles expériences sont la source de nouvelles sciences, et les expériences accumulées doivent contribuer à les augmenter. Cela posé, tout ce qui arrive de neuf à un homme lui donne lieu d'espérer qu'il saura quelque chose qu'il ignorait auparavant. Cette espérance et cette attente d'une connaissance future que nous pouvons acquérir par tout ce qui nous arrive de nouveau et d'étrange est la passion que nous désignons sous le no...
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Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément
Commenter et discuter cette idée de Kant : « Assurer son propre bonheur est un devoir (au moins indirect); car le fait de ne pas être content de son état, de vivre pressé de nombreux soucis et au milieu de besoins non satisfaits pourrait devenir aisément une grande tentation d'enfreindre ses devoirs. » (Fondements de la Métaphysique des Moeurs). Le texte proposé ne répond pas au problème classique : le bonheur est-il la fin générale de la conduite (problème résolu affirmativement par les eudémon...
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Disons-nous la vérité par respect de la vérité ?
Introduction : Ë Bien définir les termes du sujet : - « la vérité » : c'est le caractère des jugements auxquels on peut accorder son assentiment, c'est-à-dire qui s'imposent à l'esprit, et qui est le fondement de l'accord universel entre tous les esprits. Ce sont des propositions dont est absente toute contradiction, quelle soit logique ou réelle. Il ne faut pas la confondre avec la réalité car contrairement à cette dernière, la vérité est de l'ordre du discours. - « Par respect » : c'est le fai...
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KANT
« Devoir! toi nom grand et sublime, qui ne contiens rien en toi d'aimable qui enferme en soi insinuation, mais qui exige soumission, qui pourtant ne menaces non plus de rien qui éveille dans l'âme une aversion naturelle et effraye afin de mouvoir la volonté, mais poses simplement une loi qui d'elle-même trouve accès dans l'âme, et qui pourtant s'attire elle-même contre notre gré vénération (sinon toujours pour autant obéissance), loi devant laquelle toutes les inclinations se taisent, bien qu'el...
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A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujo
A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, (1948), René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité », note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujours seul devant soi ? Qu'il quête ou non l'applaudissement, il cherche d'abord sa propre approbation. Se distinguer des autres, c'est se donner du prix à soi et pour soi : le juge suprême, c'est toujours soi. La préciosité est une « danse...