240 résultats pour "connaître"
-
Connaître et savoir
L'une des tâches propres à la philosophie consiste à établir des distinctions conceptuelles précises là où l'habitude jette ses confusions. La philosophie ne pense pas que deux termes différents puissent être réellement synonymes : deux mots différents ne coïncident jamais totalement. L'usage confond connaître et savoir. Avec raison semble-t-il : si je connais la physique des particules, je sais qu'un atome est composé d'un noyau et d'électrons. Inversement, si je sais que Canberra est la capita...
-
Comment peut-on arriver a se connaître soi-même ?
CONSEILS La question posée évoque naturellement celle de l'introspection en psychologie. Elle en est pourtant distincte. Car il s'agit de savoir, non si l'observation subjective permet d'établir des lois en psychologie, mais comment je connais cet être singulier, qui est moi-même. Du reste, il n'est pas évident qu'un regard direct sur sa vie intérieure soit le meilleur moyen de se connaître. Introduction. Nul homme ne paraît être plus proche de moi que moi-même ; et nul n'est plus intéressé à se...
-
Avoir conscience de soi, est-ce se connaître?
Introduction « Je sais que je sais ; je sais que je désire ; je sais que je veux », décrit Alain dans Vigiles de l'esprit à propos de la conscience. On peut distinguer trois types de conscience : la conscience spontanée, réfléchie et morale. La conscience de soi semble correspondre le mieux à la conscience réfléchie qui implique un retour sur soi. En ce sens, être conscient de soi, c'est être conscient d'être conscient, savoir qu'on est conscient. On voit bien dans cette formule, de même que dan...
-
La philosophie peut-elle connaître ce qui est ?
Analyse du sujet : Philosophie : Vient du grec philos qui veut dire ami, et sophia, qui signifie sagesse. La philosophie est donc la discipline de celui qui est « ami de la sagesse », mais la notion antique de « sagesse » est ambiguë. Elle renvoie à la fois à une connaissance de la vérité ainsi qu'à l'idée d'une pratique morale. Il en découle deux interprétations qui peuvent être concurrentes ou bien se retrouver : la première considère que la philosophie est la science suprême qui doit couronne...
-
Peut-on connaitre l'inconscient?
• La psychanalyse freudienne accorde une grande importance à l'étude des rêves, des lapsus et des actes manqués, qu'elle considère comme des manifestations travesties de l'inconscient. • Certains philosophes nient l'existence de l'inconscient. Alain, par exemple, y voit une dangereuse valorisation de nos pulsions et de nos instincts, tandis que Sartre lui substitue la notion de mauvaise foi. Situé hors du champ de la conscience, l'inconscient échappe à toute pensée consciente. Comment donc ce qu...
-
Interpréter est-ce connaitre?
On a tendance, naïvement, à opposer connaissance et interprétation. En effet, que serait l'interprétation si ce n'est ce qui nous masque les choses et en biaise le sens. Connaître serait alors atteindre les choses dans leur réalité même, de manière objective. Toutefois, une telle idée présuppose un certain type de connaissance, fondée sur le rapport neutre entre l'objet et la conscience qui l'appréhende, comme si ce dernier n'était justement pas connu par une conscience. Ainsi, est-il possible d...
-
Pourquoi est-il si difficile de se connaitre soi-même ?
Observation. — Les raisons de la difficulté qu'il y a à se connaître soi-même peuvent être multiples. Essayer de classer ces raisons. Position de la question. La plupart des moralistes ont insisté à la fois sur l'importance de la connaissance de soi et sur ses difficultés. Mais la psychologie moderne semble avoir fait apparaître encore des difficultés nouvelles. — Et pourtant, la constatation de ces difficultés a quelque chose de paradoxal. Avant Freud, on pouvait encore écrire que « nous sommes...
-
connaître est-ce seulement s'informer ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Connaître = Il s'agit ici de prendre le terme au sens fort de véritable savoir du vrai, de science. La connaissance repose donc sur notre faculté de connaître, c'est-à-dire intelligence ou raison, et non sur notre imagination. On l'opposera donc ici au simple préjugé ou opinion (dont la marque n'est pas le vrai, mais simplement le probable). La connaissance est certaine, elle marque la nécessité et l'universalité d'une vérité, quand l'opinion n'en ma...
-
-
Puis-je connaître autrui ?
Remarques d'introduction : « Puis-je » renvoie à la question du possible ; or est possible 1) ce qui est réalisable c'est-à-dire ce que j'ai les moyens ou la capacité de faire 2) ce qui est permis, c'est-à-dire ce que j'ai le droit de faire. Ici la question du droit ne semble d'abord pas problématique : moralement, connaître autrui semble un devoir et non un interdit ; en effet, je ne saurais raisonnablement vivre entouré de personne que j'ignore, soit parce qu'elles me sont inconnues ou étrangè...
-
Le pari de Pascal.
Que l'on demande à la raison une preuve ou que l'on cherche dans une expérience privilégiée une révélation de Dieu, dans un cas comme dans l'autre, on veut d'abord savoir que Dieu existe afin de se fixer ensuite une conduite. Une autre attitude est possible, dont Pascal nous offre un exemple typique. Examinons donc la théorie pascalienne du pari, au prix d'un retour en arrière dans le cours de l'histoire. a) D'une chose quelconque on peut envisager soit l'existence, soit la nature ; avant mê...
-
Peut on se connaitre soi même en ignorant autrui ?
Peut-on se connaître soi-même en ignorant autrui ? INTRODUCTION Le monde dont j'ai conscience, le monde où je vis, est un monde où je ne suis pas seul. Si d'ailleurs je suis un homme, c'est parce que j'ai grandi parmi les hommes. Par exemple, je ne parle que parce qu'on m'a parlé. Cependant, si l'homme est un animal politique, un animal sociable qui se caractérise par le fait qu'il vit en société, cela veut-il dire que pour me connaître moi-même, pour connaître ce que je suis, j'ai besoin d'autr...
-
Est-il bien utile de se connaître soi-même ?
Concernant la connaissance de soi, les avis divergent chez les grands philosophes et écrivains, comme le montrent ces deux citations : Anatole France, écrivain français de la fin du XIXe siècle dit : « Je tiens la connaissance de soi comme une source de soucis, d'inquiétudes et de tourments. Je me suis fréquenté le moins possible. ». Tandis que Pascal, philosophe français du XVIIe siècle en fait une priorité : « Il faut se connaître soi-même ; quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela...
-
Avoir connaissance de ses désirs est-ce connaître soi-même ?
Analyse. · Le problème que l'on rencontre ici tiens dans la double utilisation des termes connaissance et désir. Pourquoi ? Un petit rappel de notions va nous aider à mieux comprendre. o Désirer, c'est tendre consciemment vers un objet connu ou imaginé. On désir donc de façon consciente. Et toujours vers du connu. Dans le désir, il y a donc un objet qui influence l'être. Par le désir, nous tendons vers. o Connaitre, c'est à proprement parler avoir présent à l'esprit un objet, quelque qu'il s...
-
Que peut connaître la raison du vivant?
L'intitulé du sujet pose problème. En effet, il met en rapport la raison, unique moyen rationnel de penser, de réfléchir, et de comprendre ce qui nous entoure, avec le vivant qui en réalité est un domaine regroupant le multiple. Il n'existe pas un type de vivant mais plusieurs. Être vivant, c'est être doué de vie. Ainsi le domaine du vivant s'étend de la plus simple et petite molécule, jusqu'à l'organisme le plus complexe. Mais alors, est-ce que tout vivant possède une raison ? Un vivant est-il...
-
Peut-on connaître ce dont on n'a pas fait l'expérience ?
Peut-on connaître ce dont on n'a pas fait l'expérience ? Analyse du sujet : « Connaître » : La première manière de connaître quelque chose c'est de le percevoir ou de l'expérimenter : cette connaissance est une connaissance sensible. La seconde manière de connaître c'est la connaissance par opinion, qui tient pour vrai du non démontré, selon l'affection que l'on porte à celui qui nous l'a dit par exemple. La troisième manière de connaître c'est la connaissance par idée : la connaissance claire...
-
Pourquoi avons-nous du mal à connaître la vérité ?
Analyse du sujet : Du point de vue conceptuel : Connaître : La première manière de connaître quelque chose c'est de le percevoir : cette connaissance est une connaissance sensible. La seconde manière de connaître c'est la connaissance par opinion, qui tient pour vrai du non-démontré, selon l'affection que l'on porte à celui qui nous l'a dit par exemple. La troisième manière de connaître c'est la connaissance par idée : la connaissance claire est distincte d'un objet qui le représente à l'esprit....
-
-
Puis-je me connaître sans agir ?
QUELQUES DIRECTIONS DE RECHERCHE • Remarquer que l'énoncé ne postule nullement que l'on ne peut se connaître qu'en agissant. Autrement dit le problème n'est pas de savoir s'il s'agit d'une condition suffisante mais d'une condition nécessaire. • Qu'est-ce qui peut amener à se poser cette question ? (Imaginer les résultats possibles d'une connaissance de soi qui n'impliquerait pas nécessairement ce qui est en jeu ici.) • Sur quelle (s) conception (s) de la connaissance et de l'être humain peut rep...
-
Puis-je connaître autrui ?
La connaissance d'autrui par analogie? Je perçois mes états internes et les réactions corporelles qui y sont associées. Partant de cette connaissance de mon moi, je pourrais, en observant les comportements d'autrui, en déduire sa vie psychique. C'est oublier qu'un même comportement corporel peut exprimer des états de conscience différents, qu'autrui peut simuler ou dissimuler ses sentiments, ses pensées. En outre, la connaissance d'autrui par analogie repose sur le postulat implicite d'une natur...
-
La conscience permet-elle de se connaître?
Analyse du sujet : Le sujet pose une question à laquelle nous sommes invités à répondre par « oui », « non », ou de manière nuancée, ceci à chaque fois avec les références qui s'imposent et de manière argumentée. La conscience peut être entendue dans un double sens : elle est premièrement un caractère de l'homme. Qu'un homme soit conscient signifie qu'il est présent à lui-même, à l'inverse de celui qui a perdu conscience. Mais la conscience peut encore s'opposer à l'inconscience. Dans ce sens, e...
-
Peut-on connaître ce dont on n'a pas l'expérience ?
VOCABULAIRE: EXPÉRIENCE: a) Sens courant (expérience vécue): instruction acquise par une longue pratique des choses (l'expérience de la vie). b) Connaissance acquise par les données ou impressions des sens. c) En science, observation méthodique et réfléchie de certains phénomènes, en vue de vérifier une hypothèse (synonyme d'expérimentation). CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de...
-
Faut-il chercher a se connaitre soi-même ?
Définition et problématique : Nous vivons continuellement en nous référant à des objets extérieurs. Nous apprenons aussi beaucoup mais souvent sur ce qui nous entoure plus que sur nous-même. Est-ce que nous n'avons pas besoin de nous connaître nous-même ? Ou est-ce dû au fait que se connaître soi-même est un exercice trop difficile ? I – Se connaître soi-même, une nécessité pour progresser dans la connaissance 1) Se connaître, premier pas vers la sagesse Se connaître soi-même est la première des...
-
Suis-je le mieux placé pour me connaître ?
VOCABULAIRE: CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. — Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte. APPROCHES PROBLEMATIQUES: • Je ne suis...
-
Suis-je le mieux placé pour me connaître ?
APPROCHES PROBLEMATIQUES: Je ne suis pas le mieux placé, autrui ne l'est pas davantage. En tant qu'être conscient, j'ai le sentiment de savoir qui je suis, ce qui je suis. Toutefois, ma subjectivité n'est-elle pas un obstacle à une connaissance objective de moi-même ? quand je prétends me connaître, ne suis-je pas, au fond, de mauvaise foi ? Et s'il m'arrive de reconnaître tel ou tel défaut que j'ai, n'est-ce pas par complaisance ou pour le nier par cet acte même de sincérité ? autrui est-il, po...
-
Suis-je le mieux placé pour me connaître?
Au premier abord, il me semble que je suis le mieux placé pour me connaître. En tant qu'être conscient, j'ai le sentiment de savoir qui je suis, ce que je suis. En revanche, il m'arrive souvent de penser que les autres ne me comprennent pas, qu'ils ne peuvent avoir accès à mon intimité, et donc qu'ils ne me connaissent pas. Toutefois, ma subjectivité n'est-elle pas un obstacle à une connaissance objective de moi-même ? Quand je prétends me connaître, ne suis-je pas, au fond, de mauvaise foi ? Et...
-
-
Connaître, est-ce expérimenter ?
VOCABULAIRE: EXPERIMENTATION : Observation provoquée, afin de soumettre une théorie à l'épreuve des faits. Raison: Si ses déterminations exactes varient d'un philosophe à l'autre, tous reconnaissent la raison comme le propre de l'homme, et comme la faculté qui commande le langage, la pensée, la connaissance et la moralité. Descartes l'assimile au « bon sens », c'est-à-dire à la faculté de juger. Kant distingue le versant théorique de la raison, qui a trait à la volonté de connaître, et le versan...
-
Percevoir est-ce connaître ?
VOCABULAIRE: CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. — Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte. Le fait de pouvoir percevoir le monde e...
-
Connaitre et aimer
Ce sujet, qui coordonne deux termes, porte tout entier sur une relation entre deux activités ou deux modalités de l'esprit, pris au sens le plus général. Définitions préliminaires Aimer : avoir une forte affection pour, une inclination passionnelle envers quelqu'un ou quelque chose. s'efforcer, pour l'objet aimé, de le conserver à tout prix : « L'amour n'est autre chose qu'une joie qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure [...]. Celui qui aime, s'efforce nécessairement d'avoir présente et de...
-
Que peut-on connaître du vivant ?
L'être vivant est un organisme. Il n'est pas constitué d'une juxtaposition de parties ajoutées les unes aux autres. Ces parties forment un tout car elles sont interdépendantes (le fonctionnement d'une partie est tributaire de celui des autres) et paraissent toutes participer à une fin commune : le maintien de l'être vivant en vie. Parce qu'il est un organisme, l'être vivant est un organisme. Tout être vivant est un individu au sens où il forme une unité distincte, ne ressemblant exactement à auc...
-
Ai-je besoin d'autrui pour me connaître ?
Analyse du sujet : Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » en conclusion, au terme d'une argumentation documentée. Le sujet nous place d'emblée dans une situation précise caractérisée par les deux points suivants : C'est la situation du rapport de moi à moi-même : je suis, sous ce rapport, à la fois sujet et objet. Il s'agit donc d'un rapport réflexif (penser à la métaphore du miroir) Mon attention, sous ce rapport, se porte sur moi...
-
Ai-je besoin d'autrui pour me connaître moi-même ?
Analyse du sujet : Le sujet prend la forme d'une question fermée, à laquelle il s'agira de répondre par « oui » ou « non » en conclusion, au terme d'une argumentation documentée. Le sujet nous place d'emblée dans une situation précise caractérisée par les deux points suivants : C'est la situation du rapport de moi à moi-même : je suis, sous ce rapport, à la fois sujet et objet. Il s'agit donc d'un rapport réflexif (penser à la métaphore du miroir) Mon attention, sous ce rapport, se porte sur moi...
-
Pourquoi est-il si important et si difficile de se connaître soi-même ?
Problématique envoyée par l'élève: O n présente généralement la connaissance de soi c omme un idéal. Ici, vous pouvez penser à la célèbre formule de Socrate « C onnais-toi toi-même » qui était inscrite au fronton du temple de Delphes. La connaissanc e de soi est alors présentée comme la connaissance la plus essentielle. Se connaître soi-même c'est alors savoir qu'on est un être de désirs, de passions, d'envies. M a i s d'une manière très générale nous considérons également que la connaiss ance d...
-
Est-ce un devoir de se connaître ?
IV) ART ET BEAUTÉ : La question de l’esthétique. Pourquoi parler ici d’ « esthétique » ? Le mot vient du grec « aisthèsis » signifiant sensation, appréhension sensible, par les sens. Or, précisément la beauté est affaire de sensibilité, d’émotions, de goût. L’esthétique concerne donc la façon dont la sensibilité humaine est affectée par des objets, fussent-ils naturels (un coucher de soleil) ou crées (une oeuvre). Elle ne considère pas l’objet dans sa réalité objective (rationnelle), mais la su...
-
-
Philosopher est-ce apprendre à se connaître ?
La philosophie est enseignée depuis des siècles. Elle est le domaine de la culture constitué par un ensemble d'interrogations, de réflexions et de recherches à caractère rationnel menées depuis l'Antiquité grecque sur l'être, les causes, les valeurs, … et mettant en jeu, dans la diversité des voies empruntées et des réponses retenue, le rapport de l'homme au monde et à son propre savoir ; c'est-àdire la sagesse du savoir. Mais en l'étudiant, ou en philosophant de manière inconsciente permet-elle...
-
Comment pouvons-nous connaître autrui ?
Puis-je connaître autrui ? Par quels procédés? Jusqu'à quel point? Comment pouvons-nous connaître autrui? Observation. — Ces trois sujets sont pratiquement équivalents. Il sera bon d'accorder toute sa valeur au mot connaissance. Position de la question. La psychologie classique partait d'une conception de la conscience close, fermée sur elle-même, d'où il résultait que nous ne pouvions connaître autrui que de l'extérieur et par analogie avec nous-même. Autrui était alors considéré comme un « éje...
-
la conscience me fait'elle connaitre que je suis libre?
Introduction Le fait est que notre conscience, telle qu'elle se manifeste naturellement, nous donne régulièrement une sens ation de liberté. Nous avons le s entiment de penser et de faire ce que nous voulons librement. Si cet état de fait ne peut être c ontesté, on peut se demander si un tel sentiment, qui n'est pas de l'ordre de la raison, saurait fonder une connaissanc e de notre liberté. Et si non, s'il n'est pas possible que la conscience nous fasse c onnaître autre chose que notre liberté....
-
Pouvons-nous connaître sans raisonner ?
Analyse du sujet: La raison est une faculté cognitive propre à l'homme qui lui permet d'avoir une relation particulière vis à vis de son environnement. Raisonner, c'est établir des liens, des relations entre les termes du raisonnement selon des principes logiques; raisonner connote une activité de l'esprit qui prend un certain temps. Il faut pour comprendre le sujet définir également ce qu'est "connaître" et s'il existe une seule façon de connaître. La connaissance du monde par la raison, c'est-...
-
Aristote et le sujet
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
-
Suffit-il de connaître le Bien pour le faire ?
Introduction Si l'homme condamne naturellement le pire en vue du meilleur, comment comprendre qu'en voyant le meilleur, il pourrait ne pas le faire alors même qu'il l'approuve ? Ce serait faire du "je" le siège d'un conflit, d'une contradiction entre ce qu'il connaît et ce qu'il fait. Pour déterminer les raisons qui pourraient expliquer cette non-coordination du connaître et du faire, il nous faudra identifier ce « Je » qui connaît, puis qui juge et enfin qui agit. Ne pas pouvoir faire le meille...
-
Penser, connaître, croire
Définition des termes du sujet: PENSÉE: Faculté de connaître, de comprendre, de juger, de raisonner, qui est censée caractériser l'homme, par opposition à l'animal. Synonyme d'entendement, de raison. PENSER: Exercer une activité proprement intellectuelle ou rationnelle; juger; exercer son esprit sur la matière de la connaissance; unir des représentations dans une conscience. CROIRE / CROYANCE: 1) Attitude de l'esprit qui affirme quelque chose sans pouvoir en donner une preuve (Synonyme d'opinion...
-
Peut-on aimer la vérité sans la connaître ?
Analyse du sujet · Eléments de définition ® Vérité = Du latin veritas qui signifie vérité, réalité. 1- Caractère des jugements (et des propositions qui les expriment) capables de fonder un accorde universel entre les esprits. Opposé à opinion, erreur et synonyme d'objectivité. Adéquation de la connaissance avec son objet. Par extension, la vérité désigne ce qui est vrai, soit une proposition, soit un fait (dans le cas, elle est synonyme de réalité) - Saint Thomas d'Aquin, L'être et l'esprit. -...
-
-
Suffit-il d'être conscient de soi pour se connaître ?
PREMIERE CORRECTION Introduction « Je sais que je sais ; je sais que je désire ; je sais que je veux », décrit Alain dans Vigiles de l'esprit à propos de la conscience. On peut distinguer trois types de conscience : la conscience spontanée, réfléchie et morale. La conscience de soi semble correspondre le mieux à la conscience réfléchie qui implique un retour sur soi. En ce sens, être conscient de soi, c'est être conscient d'être conscient, savoir qu'on est conscient. On voit bien dans cette form...
-
Connaitre implique t'il de douter?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une...
-
Est-il nécessaire de douter pour connaître ?
Termes du sujet: DOUTE: État de l'esprit quand nous nous demandons si un fait est réel ou non, si une proposition est vraie ou non. Douter n'est pas nier : la négation est une certitude, le doute revient à admettre qu'on ne sait pas. CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. — Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. — Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. — Posséder une représentation de quelque chose, en part. une...
-
Connaître le monde viking
Dossier 1. Connaître le monde viking Vikings et Normands du milieu du IXè siècle à 1066 (évolution politique et sociale, culture et religion, expansion) Il faut comprendre le monde viking, il faut comprendre le monde dans lequel les vikings vont se manifester. Les Normands ? => rôle de pirates à colons. Introduction - Question des origines du phénomène viking Pour connaitre le monde viking, se pose la question des origines du phénomène viking. On s’interroge sur les sources, sur les ex...
-
Autrui m'aide-t-il à me connaître ou m'en empêche-t-il ?
Sujet : Autrui m'aide-t-il à me connaître ou m'en empêche-t-il ? Analyse du sujet : l Au premier abord, il peut sembler étrange de supposer que je ne me connais pas parfaitement, puisque je suis moi. Plus encore, il paraît dénué de sens de se demander si je me connais ou non, ou si je peux mieux me connaître. Se demander si je me connais, c'est supposer que je puisse ne pas me connaître. Mais n'est-ce pas me détacher de moi-même ? l Que signifie alors cette phrase : « Connais-toi toi même », ins...
-
Puis-je réellement connaître autrui ?
Remarques d'introduction : « Puis-je » renvoie à la question du possible ; or est possible 1) ce qui est réalisable c'est-à-dire ce que j'ai les moyens ou la capacité de faire 2) ce qui est permis, c'est-à-dire ce que j'ai le droit de faire. Ici la question du droit ne semble d'abord pas problématique : moralement, connaître autrui semble un devoir et non un interdit ; en effet, je ne saurais raisonnablement vivre entouré de personne que j'ignore, soit parce qu'elles me sont inconnues ou étrangè...
-
Suffit-il de s'observer pour se connaitre?
Souvent l'acquisition d'une connaissance commence par une observation, ou en nécessite au cours de sa formation. La connaissance des astronomes conjugue l'observation des corps célestes aux calculs complexes de leurs trajectoires, la connaissance géométrique peut nécessiter l'appui de figures, comme le montre le cas de l'esclave dans le Ménon. Mais qu'en est-il pour la connaissance de soi ? Quelle est la part de l'auto-observation dans la connaissance que j'ai de moi-même ? Il semble douteux que...
-
Faut-il se connaître soi-même pour bien agir ?
Lorsque l'on s'interroge sur ce que signifie « bien agir », il faut immédiatement distinguer « bien agir » de « l'action bonne ». L'action bonne se comprend relativement à sa fin, car c'est l'action qui poursuit une fin bonne, et a donc par la même une dimension morale. « Bien agir » renvoie à une action moins déterminée, car on peut entendre par là ou bien l'action qui poursuit une fin bonne, ou bien l'action qui réalise parfaitement la fin qu'elle vise, qu'elle que soit cette fin. Ainsi dans l...
-
-
Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN" DE LOCKE Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon. Loin de se réduire à la doctrine de la « table rase », cette oeuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage. Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes. L'Ess...
-
Faut-il renoncer à connaître ce qui est changeant ?
Si notre intelligence, essentiellement rationnelle et discursive, ne combine que des idées générales, elle est réduite à ignorer le singulier et, comme nous venons de le voir, le changement. Dans ces conditions, la connaissance humaine est soit condamnée à demeurer imparfaite, incapable d'atteindre la vérité dynamique et mouvante des choses singulières, soit forcée à se tourner vers une autre faculté que l'intelligence pour parvenir à la connaissance vraie. Quelle pourrait être cette autre facul...