755 résultats pour "bien"
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Tout plaisir est-il un bien?
Remarques sur l'intitulé du sujet · Le sujet est de la forme « Tout X est-il Y ? ». « Tout » = « n'importe quel ». Donc on veillera à ne pas dire d'emblée que le plaisir n'est jamais un bien. présupposé : le plaisir est en général un bien mais il faut savoir si un plaisir, quel qu'il soit, peut être considéré comme un bien. Pourquoi ? · Car le terme « bien » renvoie à la morale, à une norme, et non simplement à ce qui fait du bien, ce qui est bon au titre d'agréable. En distinguant le bien du b...
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Le devoir est-il coextensif au bien ?
A. — Montrer, par des exemples, que, pratiquement, tout bien n'est pas obligatoire. La conscience a toujours distingué entre ce qui est de précepte et ce qui est de simple conseil; entre le devoir strict et le bien de surérogation. S'il en était autrement, il faudrait conclure que l'héroïsme, par exemple, est obligatoire pour tous et même d'autant plus obligatoire que l'action est plus héroïque. On objecte cependant, — et c'est ce que nous avons d'ailleurs établi, — que l'idée du bien implique l...
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Que pensez-vous de cette affirmation placée par Edmond Rostand dans la bouche de Cyrano de Bergerac : « Oui! mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Vous ne vous placerez pas, pour discuter cette question, sur le seul plan littéraire, mais vou
Que pensez-vous de cette affirmation placée par Edmond Rostand dans la bouche de Cyrano de Bergerac : « Oui! mais c'est bien plus beau lorsque c'est inutile. » Vous ne vous placerez pas, pour discuter cette question, sur le seul plan littéraire, mais vous envisagerez le problème dans son ensemble. Cyrano de Bergerac, au moment où la mort le menace, la brave une dernière fois et, à quelqu'un qui lui fait remarquer combien son geste de bravade est absurde, il répond : « Oui! mais c'est bien plus...
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Parlant de l'émancipation des femmes, Freud écrit en 1883 : « Mais je crois que toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant que l'être humain soit en âge d'accéder à une position dans la société, la Nature a déterminé à l'avan
Sujet : Parlant de l'émancipation des femmes, Freud écrit en 1883 : « Mais je crois que toute réforme légale ou administrative avortera du fait que, bien avant que l'être humain soit en âge d'accéder à une position dans la société, la Nature a déterminé à l'avance la destinée de la femme en termes de beauté, de charme et de douceur. » Qu'en pensez-vous ? Introduction La femme s'est vu longtemps dans notre société refuser le statut d'être humain à part entière. Elle n'avait pas les mêmes droits...
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Le bien est-il aimable ?
Le bien est-il aimable? Si oui, la morale ne se réduit-elle pas à la psychologie de l'inclination et du désir? Si non, la morale n'est-elle pas en contradiction avec la psychologie? INTRODUCTION. — Suivant leur tempérament ou suivant les rencontres, les moralistes prennent des visages bien divers. Parfois, on les voit, le regard illuminé et souriant, dire le bonheur que l'on éprouve à faire le bien. Mais il arrive aussi de les trouver sombres et durs, prêchant la nécessité du sacrifice pour quic...
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Peut-on être sur de bien agir ?
Le problème de l'action juste ou bonne se pose en philosophie depuis Socrate: qu'est-ce que bien agir? Comment savoir si mon choix est le bon? Comment l'accompagner de la certitude — sans doute rassurante — que j'agis bien? La réponse proposée par Kant est extraordinairement simple: au lieu de me demander si je dois agir pour trouver le bonheur ou pour développer les plaisirs (eudémonisme ou hédonisme? c'est à cette alternance que paraît à ses yeux se résumer le travail des moralistes qui l'ont...
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Qu'est-ce bien parler ?
Analyse du sujet : Il faut commencer dans un tel sujet par réfléchir sur le but de la parole. La parole permet aux hommes de communiquer, de faire comprendre à l'autre ce q u e l'on a dans l'esprit. Ainsi, bien parler serait parler de manière à bien s e faire comprendre de son interlocuteur, cela implique d'être clair, plus ou moins précis, et que les deux interlocuteurs parlent le même langage. Mais l'expression « bien parler » peut avoir un tout autre sens, un sens plus esthétique. Celui qui p...
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La vérité est elle un bien ?
1 : Interroger les concepts -« vérité » : 1. renvoie au champ de l'épistémologie (théorie de la connaissance), il s'agit des propositions qui ont valeur de vérité. (La vérité est à distinguer de la réalité, elle est un discours sur la réalité) 2. renvoie au champ moral de la sincérité, par opposition au mensonge -« bien » : 1. ‘« un » bien', c'est d'abord une possession, un objet disponible qui répond à une attente 2. un bien c'est aussi quelque chose qui est bon, dans un sens moral large, c'est...
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Que devons-nous faire pour bien faire ?
Définition des termes du sujet: BIEN: Ce qui est avantageux ou utile à une fin donnée. Ce qui possède une valeur morale, ce qui est juste, honnête, louable. Souverain Bien : norme suprême de l'ordre éthique, que l'homme poursuit en vue de lui-même, et non en vue d'obtenir un autre bien. En économie, toute chose qui possède une valeur d'échange et qui est susceptible d'appropriation (exemple : biens de consommation). Nous avons une bonne volonté naturelle (que nous pouvons hélas dénaturer et perv...
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Qu'est ce que bien agir ?
INTRODUCTION Conscient de soi, l'être humain est mis en demeure de se construire. Et, au fil de cette construction, une question de peut manquer de surgir, comme déjà constaté avec Descartes, Sartre ou Freud : qu'est-ce que bien agir ? Le sens et la valeur de notre existence dépendent de la réponse qu'on apporte à cette question. Distinction morale/éthique - Se demander ce qui rend une action bonne est du ressort de la réflexion et se distingue du simple fait d'agir selon des règles qui indiquen...
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N'échange-t-on que des biens ?
[Introduction] La notion d'échange est le plus fréquemment prise dans un sens strictement économique : elle désigne alors un échange de biens. Mais ne peut-on échanger autre chose que des biens ? [I. Les trois formes de l'échange] - Les anthropologues (Lévi-Strauss) affirment que l'échange caractérise l'existence humaine, et ils en distinguent, dès les débuts de l'humanité, lusieurs formes complémentaires : * échange des messages ; * échange des épouses (règles d'exogamie, complémentaires de la...
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Platon
SOCRATE. – En effet, c'est en vue des biens qu'il faut tout faire – c'était notre opinion, à Polos et a moi-même, te rappelles-tu? Es-tu d'accord, toi aussi, pour dire avec nous que le bien est la fin de toute action, et que c'est en vue du bien que tout le reste doit être fait, au lieu de faire le bien en vue du reste. Donne ton suffrage, comme cela tu seras le troisième à être d'accord! CALLICLÈS. – Oui, je suis d'accord. SOCRATE. – Tout le reste, les choses agréables surtout, est donc à faire...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Malebranche: passions et amitié
Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les grands...
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MALEBRANCHE: Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable...
« Lorsqu'on est riche et puissant, on n'en est pas plus aimable, si pour cela on n'en devient pas meilleur à l'égard des autres par ses libéralités, et par la protection dont on les couvre. Car rien n'est bon, rien n'est aimé comme tel, que ce qui fait du bien, que ce qui rend heureux. Encore ne sais-je si on aime véritablement les riches libéraux, et les puissants protecteurs. Car enfin ce n'est point ordinairement aux riches qu'on fait la cour, c'est à leurs richesses. Ce n'est point les gr...
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Platon vs Glaucon: De l'origine de la justice
« Il vaut mieux subir l'injustice que de la commettre » Le tyran est non seulement impuissant, mais c'est aussi le plus malheureux des hommes. Contre l'opinion commune, pour qui l'homme qui fait tout ce qu'il désire ne peut être qu'heureux, Socrate va soutenir que commettre l'injustice, ce n'est pas seulement nuire à autrui, c'est se nuire à soi-même. Car il n'y a pas de pire mal que celui qu'on fait à son âme. Voilà pourquoi Socrate peut soutenir le paradoxe selon lequel « il vaut mieux subir l...
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DESCARTES: Les animaux sont comme des machines.
Je sais bien que les bêtes font beaucoup de choses mieux que nous, mais je ne m'en étonne pas ; car cela même sert à prouver qu'elles agissent naturellement et par ressorts, ainsi qu'une horloge, laquelle montre bien mieux l'heure qu'il est que notre jugement ne nous l'enseigne. Et sans doute que, lorsque les hirondelles viennent au printemps, elles agissent en cela comme des horloges. Tout ce que font les mouches à miel est de même nature et l'ordre que tiennent les grues en volant, et cel...
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Aristote et l'amitié
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y op...
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PLATON: De la nécessaire obéissance aux lois
Texte Les hommes doivent nécessairement établir des lois et vivre selon des lois, sous peine de ne différer en aucun point des bêtes les plus totalement sauvages. La raison en est qu'aucune nature d'homme ne naît assez douée pour à la fois savoir ce qui est le plus profitable à la vie humaine en cité et, le sachant, pouvoir toujours et vouloir toujours faire ce qui est le meilleur.// La première vérité difficile à connaître est, en effet, que l'art politique véritable ne doit pas se soucier du b...
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DESCARTES: Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père
Pour le libre arbitre, je suis entièrement d'accord avec ce qui a été écrit par le Révérend Père'. Et pour expliquer plus nettement mon opinion, je désire que l'on remarque sur ce point que l'indifférence me semble signifier proprement cet état dans lequel la volonté se trouve, lorsqu'elle n'est point portée, par la connaissance du vrai ou du bien, à suivre un parti plutôt qu'un autre; et c'est en ce sens que je l'ai prise, quand j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté consistait à no...
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Platon: le désir insatiable de la démocratie
« N'est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ? — Quel bien veux-tu dire ? — La liberté, répondis-je. En effet, dans une cité démocratique tu entendras dire que c'est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saura habiter ailleurs que dans cette cité (...). Or (...) n'est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l'indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l'obligat...
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Platon et la démocratie
"N'est-ce pas le désir insatiable de ce que la démocratie regarde comme son bien suprême qui perd cette dernière ? Quel bien veux-tu dire ? La liberté, répondis-je. En effet, dans une cité démocratique tu entendras dire que c'est le plus beau de tous les biens, ce pourquoi un homme né libre ne saura habiter ailleurs que dans cette cité (...). Or (...) n'est-ce pas le désir insatiable de ce bien, et l'indifférence pour tout le reste, qui change ce gouvernement et le met dans l'obligation de recou...
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Aristote: le bonheur est le souverain
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y op...
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Le mal est-il « un certain bien » ?
Analyse du sujet : q Le sujet posé suscite à première lecture une vive réaction. Comment le mal pourrait-il être un bien ? q De façon plus précise, le sujet suggère qu'il pourrait être un sorte de bien qu'il faudrait différencier des autres biens. q Il faut également constater qu'il ne s'agit pas d'écrire qu'un mal peut être un bien mais de savoir si le mal, c'est-à-dire non pas un mal particulier, mais le mal en général, pourrait être un bien. q Un bien peut être bien en vertu non pas de ce qu'...
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Les philosophes classiques pensaient que la connaissance de soi-même conduirait à la libération de la personne ; or, les progrès de la psychologie ont souvent pour conséquence pratique le conditionnement de l'homme par l'homme. Une telle évolution est-el
Les philosophes classiques pensaient que la connaissance de soi-même conduirait à la libération de la personne ; or, les progrès de la psychologie ont souvent pour conséquence pratique le conditionnement de l'homme par l'homme. Une telle évolution est-elle inéluctable ? introduction. — En attendant le train, nous avons souvent lu en haut de la bascule établie sur le quai ou dans la salle d'attente cette invitation à se peser : « Qui souvent se pèse bien se connaît ; qui bien se connaît bien se p...
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DESCARTES: L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté...
« L'indifférence me semble signifier proprement l'état dans lequel se trouve la volonté lorsqu'elle n'est pas poussée d'un côté plutôt que de l'autre par la perception du vrai ou du bien ; et c'est en ce sens que je l'ai prise lorsque j'ai écrit que le plus bas degré de la liberté est celui ou nous nous déterminons aux choses pour lesquelles nous sommes indifférents./ Mais peut-être d'autres entendent-ils par indifférence la faculté positive de se déterminer pour l'un ou l'autre de deux contr...
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Alain: Ces temps de destruction mécanique
Ces temps de destruction mécanique ont offert des exemples tragiques de cette détermination par les causes sur lesquels des millions d'hommes ont réfléchi inévitablement. Un peu moins de poudre dans la charge, l'obus allait moins loin, j'étais mort. L'accident le plus ordinaire donne lieu à des remarques du même genre ; si ce passant avait trébuché, cette ardoise ne l'aurait point tué. Ainsi se forme l'idée déterministe populaire, moins rigoureuse que la scientifique, mais tout aussi raisonnable...
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Le bonheur est-il le bien suprême ?
INTRODUCTION Tout homme recherche son propre bien. Le bonheur, compris comme état de plénitude, peut être identifié au bien suprême s'il est la première finalité poursuivie par l'individu, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui est la plus importante. Le qualificatif suprême suppose qu'il n'y a rien au-dessus. Mais si être heureux constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? La recherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'o...
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Le bonheur est-il le bien suprême ?
INTRODUCTION Tout homme recherche son propre bien. Le bonheur, compris comme état de plénitude, peut être identifié au bien suprême s'il est la première finalité poursuivie par l'individu, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui est la plus importante. Le qualificatif suprême suppose qu'il n'y a rien au-dessus. Mais si être heureux constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? La recherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'o...
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Le bonheur est-il le bien suprême ?
INTRODUCTION Tout homme recherche son propre bien. Le bonheur, compris comme état de plénitude, peut être identifié au bien suprême s'il est la première finalité poursuivie par l'individu, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui est la plus importante. Le qualificatif suprême suppose qu'il n'y a rien au-dessus. Mais si être heureux constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? La recherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'o...
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Alain et la politique
Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...
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Peut-on être sûr de bien agir ?
Le problème de l'action juste ou bonne se pose en philosophie depuis Socrate: qu'est-ce que bien agir? Comment savoir si mon choix est le bon? Comment l'accompagner de la certitude — sans doute rassurante — que j'agis bien? La réponse proposée par Kant est extraordinairement simple: au lieu de me demander si je dois agir pour trouver le bonheur ou pour développer les plaisirs (eudémonisme ou hédonisme? c'est à cette alternance que paraît à ses yeux se résumer le travail des moralistes qui l'ont...
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PEUT-ON ÊTRE SÛR DE BIEN AGIR ?
Le problème de l'action juste ou bonne se pose en philosophie depuis Socrate: qu'est-ce que bien agir? Comment savoir si mon choix est le bon? Comment l'accompagner de la certitude — sans doute rassurante — que j'agis bien ? La réponse proposée par Kant est extraordinairement simple : au lieu de me demander si je dois agir pour trouver le bonheur ou pour développer les plaisirs (eudémonisme ou hédonisme? c'est à cette alternance que paraît à ses yeux se résumer le travail des moralistes qui l'o...
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PEUT-ON ÊTRE SÛR DE BIEN AGIR ?
Le problème de l'action juste ou bonne se pose en philosophie depuis Socrate: qu'est-ce que bien agir? Comment savoir si mon choix est le bon? Comment l'accompagner de la certitude — sans doute rassurante — que j'agis bien? La réponse proposée par Kant est extraordinairement simple: au lieu de me demander si je dois agir pour trouver le bonheur ou pour développer les plaisirs (eudémonisme ou hédonisme? c'est à cette alternance que paraît à ses yeux se résumer le travail des moralistes qui l'ont...
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Le bonheur est-il le souverain bien ?
INTRODUCTION Tout homme recherche son propre bien. Le bonheur, compris comme état de plénitude, peut être identifié au bien suprême s'il est la première finalité poursuivie par l'individu, celle qui surpasse toutes les autres, celle qui est la plus importante. Le qualificatif suprême suppose qu'il n'y a rien au-dessus. Mais si être heureux constitue le bien suprême qu'en est-il des moyens ? Tous les moyens sont-ils bons pour être heureux ? La recherche du bonheur et celle de la vertu peuvent s'o...
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Sachant ce qu'est le bien, peut-on faire le mal?
Remarques sur l'intitulé : · Le sujet peut être rapporté à l'adage latin : « meliora proboque deteriora sequor » : je vois le bien et je l'approuve mais je fais le pire (Ovide, Les métamorphoses). Il s'agit donc d'un problème classique auquel de nombreux philosophes ont tenté de répondre : en effet il s'agit de comprendre ce qui peut pousser certains hommes à mal faire, et donc, de donner sens au mal moral (le mal commis par l'homme par opposition au mal métaphysique ou physique, c'est-à-dire la...
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Aristote
Puisque toute connaissance, tout choix délibéré aspire à quelque bien, les hommes, et il ne faut pas s'en étonner, paraissent concevoir le bien et le bonheur d'après la vie qu'ils mènent. La foule et les gens les plus grossiers disent que c'est le plaisir : c'est la raison pour laquelle ils ont une préférence pour la vie de jouissance. C'est qu'en effet les principaux types de vie sont au nombre de trois : celle dont nous venons de parler, la vie politique, et en troisième lieu la vie contemplat...
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Le mieux est-il l'ennemi du bien ?
Introduction : La société de consommation dans laquelle nous vivons aujourd'hui nous invite à vouloir toujours plus, à désirer toujours mieux, et, le marché créant sans cesse de nouveaux besoins à des fins commerciales, ils semble que nous soyons en permanence insatisfaits et obsédé par la recherche du « mieux ». A peine la dernière génération de téléphone mobile est-elle créée qu'elle est déjà dépassée par un appareil toujours « mieux », c'est-à-dire, plus performant, plus beau, plus pratiques,...
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Pourquoi distinguons nous le bien du mal ?
La distinction entre le bien et le mal apparaît comme le fondement de la morale, et donc de l'orientation de nos actions et du jugement que nous portons sur elles. S'interroger sur le pourquoi de cette distinction peut apparaître comme un double questionnement. D'une part, il s'agit de se demander ce qui explique une telle démarcation: sur quoi celle ci est elle fondée ? Qu'est-ce qui motive l'homme à l'opérer? S'agit-il de mettre à jour une distinction qui possèderait une existence objective da...
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Platon
"Or, que ceux-là même qui pratiquent la justice par impuissance de commettre l'injustice la pratiquent contre leur gré, c'est ce que nous comprendrions au mieux si nous imaginions le cas suivant : ayant donné également au juste et à l'injuste la liberté pour chacun des deux de faire ce qui pourrait leur plaire, nous les suivrions ensuite en observant où le désir mènerait chacun d'eux. Nous prendrions alors sur le fait le juste marchant vers le même but que l'injuste, poussé par la cupidité insat...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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La nature fait-elle bien les choses ?
Dissertation : La Nature fait elle bien les choses ? Selon George Sand : « La nature est éternellement jeune belle et généreuse. Elle verse la poésie et la beauté a tous les êtres, a toutes les plantes qu’on laisse s’y développer ». Selon cette citation, la nature est une puissance supérieur bienfaisante. En outre, elle serait parmi nous pour faire le bien et ne ferait rien pour nuire à qui ou quoi que ce soit. Par définition, la nature est un ensemble de forces ou de principes supérieur, c...
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Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la mo
Commentez cette opinion d'André GIDE: "Il me semble que les qualités que nous nous plaisons à appeler classiques sont surtout des qualités morales et volontiers je considère le classicisme comme un harmonieux faisceau de vertus dont la première est la modestie." Introduction Alors que le mot « classique » implique de façon usuelle une certaine froideur, bien éloignée de l'élan qui nous semble propre à la quête d'une morale, on a voulu voir parfois dans l'attitude du créateur classique, plus qu'u...
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Que valent le bien et le mal ?
Le problème qui se pose à nous comporte un paradoxe évident ; exposons-le afin de clarifier notre analyse. Le sujet « Que valent le bien et le mal ? » relève de la morale. En effet, le bien et le mal sont les deux valeurs essentielles de la morale. Ainsi, afin de juger une action, nous disons qu'elle est bonne ou mauvaise. C'est en ce sens que bien et mal sont des valeurs, c'est-à-dire des mesures pour nos actions. Nous comparons alors nos actions au bien et au mal. Cependant, notre sujet nous d...
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Epictète: Ce voleur, cet adultère
Quoi ! Ce voleur, cet adultère ne devraient pas être mis à mort ! — Ne parle pas ainsi, dis plutôt : "Cet homme qui est dans l'erreur et qui se trompe sur les sujets les plus importants, qui a perdu la vue, non point la vue capable de distinguer le blanc et le noir, mais la pensée qui distingue le bien du mal, ne devrait-il pas périr ?" Et si tu parles ainsi, tu verras combien tes paroles sont inhumaines ; c'est comme si tu disais : "Cet aveugle, ce sourd ne doit-il pas périr ?" S'il n'y a p...
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Un mal peut-il être la condition d'un bien ?
INTRODUCTION Le mal et le bien étant l'opposé l'un de l'autre, il semble contradictoire de vouloir faire du premier la cause du second. Cependant quand nous parlons au sujet d'une guerre d'un mal nécessaire nous entendons par là que la paix elle-même peut avoir pour moyen la guerre, son contraire. L'apparente exclusion entre ces deux termes est remise en cause. Mais le problème reste posé de savoir si le fait de concéder au mal la possibilité d'être la source du bien n'ouvre pas la porte à des e...
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Comment bien gouverner en politique?
Analyse du sujet: Il faut commencer par comprendre ce que signifie ici « gouverner » et dans un premier temps le distinguer de « régenter ». Gouverner en politique, ce n'est pas donner des ordres, mais amener les individus à se comporter d'une certaine manière, ce qui nécessite une certaine habileté de la part du gouvernant. Cela implique qu'il y ait des gens qui gouvernent et des gens qui sont gouvernés, et que ce rapport est tout à fait différent de celui qui pouvait être pensé entre le seigne...
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Alain
"Voter, ce n'est pas précisément un des droits de l'homme ; on vivrait très bien sans voter, si l'on avait la sûreté, l'égalité, la liberté. Le vote n'est qu'un moyen de conserver tous ces biens. L'expérience a fait voir cent fois qu'une élite gouvernante, qu'elle gouverne d'après l'hérédité, ou par la science acquise, arrive très vite à priver les citoyens de toute liberté, si le peuple n'exerce pas un pouvoir de contrôle, de blâme et enfin de renvoi. Quand je vote, je n'exerce pas un droit, je...