80 résultats pour "apparemment"
-
L'ART ET L'ILLUSION CHEZ PLATON
L'ART ET L'ILLUSION "Quel but se propose la peinture relativement à chaque objet Est-ce de représenter ce qui est tel qu'il est, ou ce qu'il paraît tel qu'il paraît ; est-ce l'imitation de l'apparence ou de la réalité ?" Platon, La République, 389-369. Pour Platon, l'art représente l'apparence. L'art ne nous dit donc rien sur la réalité. L'artiste est un illusionniste qui sait parfaitement reproduire n'importe quelle apparence. Il ne trompe que les ignorants. La connaissance ou la réflexio...
-
Nietzsche
La question de savoir si la vérité est nécessaire doit, non seulement avoir reçu d'avance une réponse affirmative, mais l'affirmation doit en être faite de façon à ce que le principe, la foi, la conviction y soient exprimés, que « rien n'est plus nécessaire que la vérité, et, par rapport à elle, tout le reste n'a qu'une valeur de second ordre ». Cette absolue volonté de vérité, qu'est-elle ? Est-ce la volonté de ne pas se laisser tromper ? Est-ce la volonté de ne point tromper soi-même ? Car la...
-
Faut-il accorder de l'importance à l'apparence physique ?
Le caractère modèle le corps Un front tourmenté trahit un caractère anxieux. Des lèvres charnues, une large bouche expriment la sensualité. Qui marche à petits pas, le dos voûté, confesse sa timidité... Balzac croyait en la physiognomonie. Elle avait, à ses yeux, valeur de «science exacte des âmes». D'où, dans ses romans, de longues et minutieuses descriptions de la morphologie des personnages. Un type physique détermine un type psychologique Le psychologue allemand Ernst Kretschmer (1888-1964)...
-
L'art est-il le miroir de l'homme ?
Selon la mythologie grecque, l'homme, le plus démuni des animaux, a reçu de Prométhée le feu de la civilisation; depuis, l'homo faber transforme la nature par une activité utile ou gratuite, par la technique ou l'esthétique. L'art est la production artificielle d'un objet à partir de la matière: l'art est imitation de la nature par le mortel, intermédiaire entre les bêtes et les Dieux. L'art est une ruse, un trompe-l'œil de Zeuxis, un reflet du créateur, un miroir de l'homme, une réflexion du mo...
-
Gaston Bachelard
Les philosophes aiment à donner comme exemple de loi physique la loi universelle de la chute des corps. Mais ils explicitent rarement la contradiction qui donne vie à la loi. Oui, tous les corps tombent, même ceux qui ne tombent pas. Le vol est une chute niée. La feuille morte qui descend en une capricieuse spirale vers le sol tombe verticalement. Si les souffles de l'air d'automne troublent apparemment la verticalité de la chute, ils sont comptés pour accidents par la pensée rationnelle qui a d...
-
Qu'est-ce que le platonisme ?
I. LES IDÉES ET LES OMBRES — A — De la sensation à l'Idée. Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connaissance sensible (C f. le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des Idées. Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens. Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que Ton ne peut saisir qu'avec l'intelligence seule. « Nous avons co...
-
Grand oral hlp PROBLéMATIQUE HLP : DANS UN MONDE FONDé SUR LES APPARENCES, EST-IL POSSIBLE DE RéELEMENT SE CONNAITRE ?
PROBLéMATIQUE HLP : DANS UN MONDE FONDé SUR LES APPARENCES, EST-IL POSSIBLE DE RéELEMENT SE CONNAITRE ? PLAN : 1) Sommes-nous réellement ce que nous paraissons être aux yeux des autres ? (Sommes-nous vraiment ce que les autres pensent que nous sommes ?) 2) L’apparence n’est-elle qu’une tromperie ? 1) comment les apparences reflètent notre identité. Référence : Philo : -la sympathie -moi superficiel/moi profond -pascal masques sociaux -platon : « NOUS VIVONS DANS UN MONDE D’APPARENC...
-
« Apparemment jailli de la nécessité, le travail réalise, en fait, l’œuvre de la liberté et affirme notre puissance »
Dissertation brouillonne « Apparemment jailli de la nécessité, le travail réalise, en fait, l’œuvre de la liberté et affirme notre puissance » Depuis des siècles, le travail est une activité centrale de nos vies, qui occupe une grande partie de notre temps et de notre énergie mais Confucius dit : « Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie », en effet cela peut paraitre véridique et de la même manière, dans son œuvre L’Etre et le tra...
-
-
Nietzsche: la "vérité à tout prix"
Nous savons désormais trop bien certaines choses, nous autres hommes conscients : ô comme nous apprenons désormais à bien oublier, à bien ne-pas-savoir, en tant qu'artistes. [...] C e mauvais goût, cette volonté de vérité, de la "vérité à tout prix", ce délire juvénile dans l'amour de la vérité nous l'avons désormais en exécration : nous sommes trop aguerris, trop graves, trop joyeux, trop éprouvés par le feu, trop profonds pour cela... Nous ne croyons plus que la vérité soit encore la vérité...
-
Nietzsche: être superficiel par profondeur...
Nous savons désormais trop bien certaines choses, nous autres hommes conscients : ô comme nous apprenons désormais à bien oublier, à bien ne-pas-savoir, en tant qu'artistes. [...] C e mauvais goût, cette volonté de vérité, de la "vérité à tout prix", ce délire juvénile dans l'amour de la vérité nous l'avons désormais en exécration : nous sommes trop aguerris, trop graves, trop joyeux, trop éprouvés par le feu, trop profonds pour cela... Nous ne croyons plus que la vérité soit encore la vérité dè...
-
La réalité : qu'entendons-nous par là ?
THÈMES DE RÉFLEXION • Indications lorsqu'on tente de définir la notion de « réalité ». Le terme réalité se dédouble de la façon la plus simple en « réalité sensible » (matrice de l'apparence, du fictif, de l'imaginaire) et en « réalité intelligible » (lieu de la « vraie » réalité, de la certitude). Que l'homme se débarrasse du négatif de l'erreur qui le séduit ou par lequel il se séduit lui-même, qu'il renonce à ce qui lui semble son intérêt, mais qui n'est que le désir de la partie non raisonna...
-
Est-on fondé à dire que la science ne pénètre pas au delà des apparences ?
I. — Kant, et après lui Auguste Comte, o délimité avec précision le domaine de la science. Il n'y a d science que des phénomènes, a dit Kant ; on pourrait dire aussi bien : il n'y a de science que des apparences, puisque est le sens étymologique du mot phénomène. Auguste Comte dira à son tour : Il n'y a de science que du relatif, ce qui e une formule analogue. L'étude des phénomènes et de leurs relations, tel est l'objet que se propose la science moderne. Le savant est satisfait quand il a ratta...
-
Berkeley, 3e dialogue entre Hylas et Philonous, Oeuvres, Aubier, t. II, traduction Leroy
Hylas. — Ne peut-il y avoir rien de plus clair que vous voulez changer toutes les choses en idées ? Vous, dis-je, qui ne rougissez pas de m'accuser de scepticisme! C'est si clair qu'on ne peut le nier. Philonous. — Vous vous trompez. Je ne veux pas transformer les choses en idées, je veux plutôt transformer les idées en choses ; car les objets immédiats de la perception qui, d'après vous sont seulement les apparences des choses, je les tiens pour les choses réelles elles-mêmes. Hylas. — Des...
-
Platon: L'allégorie de la caverne
Dans la célèbre allégorie de la caverne (République, VII), Platon présente dans un schéma simplifié le statut de l'homme dans le monde : la duperie du nigaud qui prend des vessies pour des lanternes. Il faut imaginer une caverne profonde dans laquelle les hommes sont enchaînés face à la paroi du fond. Ne pouvant tourner la tête, la réalité est pour eux ce mur sur lequel se déploient des jeux d'ombres. A l'entrée de la caverne brûle un feu qui dispense une lumière suffisante pour découper s...
-
HEGEL: le réel et la raison
En effet, le rationnel qui est synonyme de l'idée, en entrant avec sa réalité dans l'existence extérieure, acquiert ainsi une richesse infinie de formes, d'apparences et de manifestations, il s'enveloppe comme un noyau d'une écorce dans laquelle la conscience se loge d'abord mais que le concept pénètre enfin pour découvrir la pulsation intérieure et la sentir battre même sous l'apparence extérieure. [...] Concevoir ce qui est, c'est la tâche de la philosophie, car ce qui est, c'est la raison...
-
Est-il suffisant de suivre la morale établie pour être moral ?
Introduction : ● Bien définir les termes du sujet : - « Suffisant » : est suffisant ce qui suffit, ce qui n'a pas besoin d'autre chose que de lui-même. Ici, il s'agit d'une condition suffisante – suivre la morale – c'est ce qui se suffit à lui-même pour entraîner une conséquence. - « Morale établie » : contrairement à l'éthique, les principes devant régir l'action ne sont pas déterminés par le sujet individuellement, mais par un groupe qui les pose comme un ensemble de règles à suivre. Autrement...
-
-
Bachelard et l'observation scientifique
Déjà l'observation a besoin d'un corps de précautions qui conduisent à réfléchir avant de regarder, qui réforment du moins la première vision, de sorte que ce n'est jamais la première observation qui est la bonne. L'observation scientifique est toujours une observation polémique : elle confirme ou infirme une thèse antérieure, un schéma préalable, un plan d'observation ; elle montre en démontrant ; elle hiérarchise les apparences ; elle transcende l'immédiat ; elle reconstruit le réel après avoi...
-
DESCARTES et le morceau de cire
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : [...] sa couleur, sa figure, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid [...]. Mais voici que, cependant que je parle, on l'approche du feu ; ce qui y restait de saveur s'exhale, l'odeur s'évanouit, sa couleur se change, sa figure se perd, sa grandeur augmente, il devient liquide, il s'échauffe [...]. La même cire demeuret-elle après ce changement ? Il faut avouer qu'elle demeure, et personne ne le peut...
-
La science pénétre-t-elle au-delà des apparences ?
A. — Kant, et, après lui, A. Comte, ont délimité avec précision le domaine de la science. Il n'y a de science que des phénomènes, a dit Kant; on pourrait dire aussi bien : il n'y a de science que des « apparences », puisque c'est le sens étymologique du mot « phénomène ». Kant: La révolution copernicienne Dans la Critique de la Raison Pure, Kant compare sa méthode à celle de Copernic. Le savant polonais mit enfin l'astronomie sur la voie de la science moderne lorsqu'il plaça le soleil au centre...
-
« Prenons-y garde, écrit le critique L. Moland. Dans le « Dom Juan » de Molière, il ne reste pas grand-chose des éléments mélodramatiques si complaisamment développés par ses devanciers. En dépit de certaines apparences, il s'est plu à y peindre son époq
« Prenons-y garde, écrit le critique L. Moland. Dans le « Dom Juan » de Molière, il ne reste pas grandchose des éléments mélodramatiques si complaisamment développés par ses devanciers. En dépit de certaines apparences, il s'est plu à y peindre son époque, à nuancer et à approfondir les caractères. » Développez ce jugement. INTRODUCTION Comme il sied à un auteur classique, Molière ne se fait pas scrupule d'emprunter à d'autres écrivains la matière de ses pièces et, selon son propre aveu, il pren...
-
Alain: La raison modifie-t-elle la perception sensorielle ?
Les données sensibles, plus immédiates et passives, permettent d'appliquer des raisonnements par induction dont la pertinence logique est tout aussi incertaine que ceux de la déduction. Ce qui nous fait soupçonner que les erreurs des sens pourraient parfois être des illusions de la raison elle-même. Cette dernière n'est-elle qu'un artifice ? Passer de l'idée d'avoir raison à la raison met en lumière l'importance de l'activité proprement argumentative de la raison. On peut en gros distinguer troi...
-
Engels: L'État est-il un mal nécessaire ?
L'État n'est pas du tout un pouvoir imposé du dehors de la société ; il n'est pas davantage « la réalisation effective de l'idée morale », « l'image et la réalisation de la raison », comme le prétend Hegel. Non, il est un produit de la société parvenue à un degré de développement déterminé ; il est l'aveu que cette société s'embarrasse dans une insoluble contradiction avec soi-même, s'étant scindée en antagonismes irréconciliables qu'elle est impuissante à conjurer. Mais afin que les classes ant...
-
Qu'est-ce que les lumières ?
Demande d'échange de corrigé de vincent david ([email protected]). Sujet déposé : Q u'est-ce que les lumières ? A quelques années de la Révolution française, E. Kant publie l'article Réponse à la question : Qu'est-ce que les lumières ? dans lequel il réaffirme l'esprit des philosophes des Lumières tout en y ajoutant certains de ses principes. En effet, l'auteur définit dans le texte des concepts essentiels portant principalement sur la liberté et sur l'entendement, sur la propre utilisation d...
-
Kant: On ne flétrira pas leurs erreurs
Texte : « On ne flétrira pas leurs erreurs sous le nom d'absurdités, de jugements ineptes, etc., mais on supposera plutôt qu'il doit y avoir dans leurs opinions quelque chose de vrai, et on l'y cherchera ; en même temps aussi, on s'appliquera à découvrir l'apparence qui les trompe (le principe subjectif des raisons déterminantes de leurs jugements, qu'ils prennent par mégarde pour quelque chose d'objectif) et, en expliquant ainsi la possibilité de leurs erreurs, on saura garder encore un certain...
-
-
Sartre: Perception et concept d'objet.
Dans la perception j'observe les objets. Il faut entendre par-là que l'objet, quoiqu'il entre tout entier dans ma perception, ne m'est jamais donné que d'un côté à la fois. On connaît l'exemple du cube : je ne puis savoir que c'est un cube tant que je n'ai pas appréhendé ses six faces ; je puis à la rigueur en voir trois à la fois, mais jamais plus. Il faut donc que je les appréhende successivement. Et lorsque je passe, par exemple de l'appréhension des faces A BC à celle des faces BCD, il reste...
-
Quel est le rôle du mythe en politique ?
Il n'y a apparemment aucun rapport entre les mythes, récits fictionnels qui décrivent l'origine d'un état de chose, comme le mythe de la Genèse par exemple qui raconte l'origine du monde, et la politique, activité consistant à gouverner une communauté humaine. En effet, la politique porte sur le réel, non sur le fictionnel, et c'est une technique qui semble demander un certain nombre de connaissances sur le peuple à gouverner et les manières d'y arriver et non des discours métaphoriques comme le...
-
Un critique contemporain définit l'esprit du XVIIIe siècle en ces termes: "Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme." Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié
Introduction Quand on considère l'œuvre du XVIIIe siècle dans son ensemble, elle apparaît comme diverse, contradictoire, voire chaotique. Il semble presque impossible de lui trouver une unité, autrement dit de définir l'esprit du « siècle philosophique ». N'y aurait-il pas moyen, en se plaçant à la source créatrice de ses exigences intellectuelles, de saisir cette unité, cet esprit dans une volonté de reconstruire les valeurs humaines, sans jamais les rattacher à quelque chose qui les dépasserai...
-
Les passions: entre vices et vertus ?
Si toute la philosophie, qui est une méditation de la vie, se propose de distinguer ce que l'homme doit poursuivre et ce qu'il doit craindre, donc de reconnaître les biens et les maux, on ne peut guère concevoir une analyse des passions à part d'une théorie des vertus. Il n'y a pas de psychologie sans quelque idée de l'homme et de ses fins; c'est sa manière d'être positive. La passion, tout simplement, c'est Phèdre. Si la littérature ne s'y est pas trompée, les philosophes n'ont pas été aussi un...
- Nietzsche: La vérité peut-elle ignorer le réel ?
-
Nietzsche et la création des concepts
Il ne faut pas interpréter cette nécessité où nous nous sommes de créer des concepts, des espèces, des formes, des fins, des loin (un monde de cas identiques) comme si elle devait nous mettre en mesure de fixer ce qu'est le monde vrai; il faut y voir la nécessité de nous accommoder un monde qui nous rende l'existence possible; nous créons par là un monde qui nous paraît prévisible, simplifié, intelligible, etc. Cette même nécessité existe dans l'activité des sens, soutenue par l'entendement, qui...