93 résultats pour "sort"
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KANT: sortir de l'état anarchique de sauvagerie
Le problème de l'établissement d'une constitution civile parfaite est lié au problème de l'établissement de relations régulières entre les États, et ne peut être résolu indépendamment de ce dernier. - A quoi bon travailler à une constitution civile régulière, c'est-à-dire à l'établissement d'une communauté entre individus isolés ? La même insociabilité qui contraignait les hommes à s'unir est à son tour la cause d'où il résulte que chaque communauté dans les relations extérieures, c'est-à-dire d...
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KANT: Comment sortir de l'état de minorité ?
Il est donc difficile pour chaque individu séparément de sortir de la minorité qui est presque devenue pour lui, nature. Il s'y est si bien complu, et il est pour le moment réellement incapable de se servir de son propre entendement, parce qu'on ne l'a jamais laissé en faire l'essai. Institutions (préceptes) et formules, ces instruments mécaniques de l'usage de la parole ou plutôt d'un mauvais usage des dons naturels, (d'un mauvais usage raisonnable) voilà les grelots que l'on a attachés au pied...
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Peut-on sortir du monde ?
« Peut-on être hors du monde » Travailler plus le sujet. La question, comme dans de nombreuse situation implique déjà l’unité du monde, il y’aurait donc qu’un seul et unique monde dans le quelle nous vivons actuellement. Essayons de définir ce therme complexe qu’est le monde, le monde peut être qualifié comme étant un ensemble de chose, qui engloberait en réalité toute chose. Un ensemble dit cohérant, un monde est cohérant est constituer de certaines règles dans son édifice. Certaine...
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La conscience peut-elle sortir d'elle-même ?
Définitions: La conscience vient du latin conscientia, qui signifie « accompagné » (cum) de « savoir » (scire). Être conscient signifie donc que lorsque l'on sent, pense, agit, on sait que l'on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être consci...
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L'État est-il la sortie de la violence ?
L’État est-il la sortie d’un état de violence ? (NON) Il était une fois un état de nature. Sans lois ni justice, un état de guerre de chacun contre tous. Seuls les rapports de pouvoir gouvernaient. Les êtres humains, dans l’objectif de sortir de cet état de violence soit l’usage illimité de la force afin de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose, auraient alors trouver la solution miracle : l’État. Voici le mythe servi par les plus feignants d’esprit qui ne savaient même pas à quo...
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Y a-t-il plusieurs sortes de langage ?
Introduction Ce qu'on désigne par langage est à la fois une faculté et un système : c'est la faculté que possèdent les hommes d'exprimer leur pensée et de communiquer entre eux au moyen d'une langue, c'est-à-dire d'un système de signes conventionnels. Mais c'est à la fois le résultat de cette faculté, c'est-à-dire l'ensemble de symboles et de règles qui permettent de combiner ces symboles. Qu'il y ait une diversité de langues, nul n'en doute, mais cela veut-il dire pour autant qu'il y ait plusie...
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La conscience peut-elle sortir d'elle-même ?
Définitions: La conscience vient du latin conscientia, qui signifie « accompagné » (cum) de « savoir » (scire). Être conscient signifie donc que lorsque l'on sent, pense, agit, on sait que l'on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être consci...
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MACHIAVEL: COMBIEN PEUT LA FORTUNE DANS LES CHOSES HUMAINES ET COMME ON Y PEUT FAIRE TÊTE.
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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Locke: Être libre consiste-t-il à
s'affranchir des déterminismes ?
Si notre idée de la liberté signifie « faire ce que l'on veut », il n'est pas possible d'être complètement libre dans le sens d'une liberté parfaite et totale. En effet, il existe bon nombre de facteurs limitatifs, qui sont autant de déterminismes nous empêchant de faire ce que nous voulons. De surcroît, nos choix personnels sont motivés par divers critères qui peuvent s'opposer entre eux, par exemple le plaisir et la raison. La liberté de choix s'exprime peut-être avant tout par le fait de déci...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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Platon
PRESENTATION DU "MENON" DE PLATON Le dialogue du Ménon met en scène Socrate, Ménon, qui se réclame du Sophiste Gorgias, un esclave et Anytos, qui, historiquement, fut l'un de ceux qui condamna Socrate à mort. On a ainsi un affrontement entre la philosophie, la sophistique vénale et versatile, et la puissance politique autour de la question centrale : la vertu s'enseigne-t-elle ? L'aporie du dialogue tendrait à montrer l'impuissance de la philosophie face aux arrogances du pouvoir. Mais la figure...
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La vérité sort de la bouche des enfants. ?
PREMIER CORRIGE Définition et problématique : La vérité désigne selon la logique ce qui est vrai en tant qu'il exprime l'accord de la pensée avec elle-même. Elle signifie aussi l'adéquation de la pensée et de son objet, de la connaissance et du réel. L'expression « la vérité sort de la bouche des enfants » lie la vérité à l'innocence, comme si en vieillissant, et donc aussi en apprenant, l'homme était paradoxalement moins susceptible d'exprimer la vérité. La vérité dépend-elle de la connaissance...
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Blaise PASCAL
" L'homme [... ] n'est produit que pour l'infinité. Il est dans l'ignorance au premier âge de sa vie ; mais il s'instruit sans cesse dans son progrès : car il tire avantage non seulement de sa propre expérience, mais encore de celle de ses prédécesseurs, parce qu'il garde toujours dans sa mémoire les connaissances qu'il s'est une fois acquises, et que celles des anciens lui sont toujours présentes dans les livres qu'ils en ont laissés. Et comme il conserve ces connaissances, il peut aussi les au...
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LEIBNIZ et l'ars combinatoria
Je voulais montrer qu'à côté des catégories qui font référence à des classes de concepts simples, il doit y avoir une nouvelle sorte de catégorie qui embrasse les propositions elles-mêmes ou les termes complexes dans leur ordre naturel. A cette époque-là je n'avais aucune idée des méthodes de preuve, et je ne savais pas que ce que j'étais en train de proposer était déjà fait par les géomètres quand ils arrangent leurs propositions dans un ordre consécutif de telle façon que dans une preuve u...
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LEIBNIZ: catégories et concepts
Je voulais montrer qu'à côté des catégories qui font référence à des classes de concepts simples, il doit y avoir une nouvelle sorte de catégorie qui embrasse les propositions elles-mêmes ou les termes complexes dans leur ordre naturel. A cette époque-là je n'avais aucune idée des méthodes de preuve, et je ne savais pas que ce que j'étais en train de proposer était déjà fait par les géomètres quand ils arrangent leurs propositions dans un ordre consécutif de telle façon que dans une preuve une p...
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Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Mari
Récrivez la scène décrite par Marivaux sous la forme d'un récit évoquant l'accident arrivé à Marianne. Ce récit sera fait par un narrateur qui a été témoin de la scène qui s'est déroulée. Il devra comprendre au moins une description et un dialogue. (Marivaux, La Vie de Marianne, IIe partie (1731-1742) « J'étais si rêveuse, que je n'entendis pas le bruit d'un carrosse qui venait derrière moi, et qui allait me renverser, et dont le cocher s'enrouait à me crier : Gare ! Son dernier cri me tira de m...
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Aristote et la technique
(...) Les animaux autres que l'homme (...) produisent sans technique, et sans recherche ni délibération : ce qui pose la question de savoir si c'est par la pensée ou quelque autre faculté analogue que travaillent les araignées, les fourmis et les autres animaux du même ordre. Mais si l'on va un peu plus loin dans ce sens, on verra apparaître dans les plantes elles-mêmes des moyens utiles à la fin, par exemple des feuilles qui ont pour but d'abriter le fruit. De sorte que si c'est indissolublemen...
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Aristote
PRESENTATION DE L' "ETHIQUE A NICOMAQUE" DE ARISTOTE Au regard de la tripartition du savoir classique dans l'Antiquité (logique, physique et éthique), l'Éthique à Nicomaque constitue l'oeuvre la plus aboutie de la partie éthique. En délimitant le champ des affaires humaines par exclusion de la nature et du divin, elle constitue le premier effort pour penser l'action humaine de manière immanente et autonome et lui reconnaître ainsi une positivité ontologique. Aristote (384-322 av. J.-C.) y opère...
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Blaise PASCAL
"Toutes les fois que, pour trouver la cause de plusieurs phénomènes connus, on pose une hypothèse, cette hypothèse peut être de trois sortes. Car quelquefois on conclut un absurde manifeste de sa négation, et alors l'hypothèse est véritable et constante ; ou bien on conclut un absurde manifeste de son affirmation, et alors l'hypothèse est tenue pour fausse ; et lorsqu'on n'a pu encore tirer d'absurde, ni de sa négation, ni de son affirmation, l'hypothèse demeure douteuse ; de sorte que, pour fai...
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MACHIAVEL: la fortune et Dieu
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : déd...
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Bergson
On a rappelé que l'homme avait toujours inventé des machines, que l'Antiquité en avait connu de remarquables, que des dispositifs ingénieux furent imaginés bien avant l'éclosion de la science moderne et ensuite, très souvent, indépendamment d'elle : aujourd'hui encore de simples ouvriers, sans culture scientifique, trouvent des perfectionnements auxquels de savants ingénieurs n'avaient pas pensé. L'invention mécanique est un don naturel. Sans doute elle a été limitée dans ses effets tant qu'elle...
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Résumé du Tartuffe de Molière ?
Résumé de Tartuffe, Molière Cette comédie en cinq actes et en vers de Molière a été créée au théâtre du Palais Royal à Paris le 5 février 1669 et a été publiée la même année chez Pierre Ribou. Acte I Acte I : La vieille et atrabilaire Madame Pernelle, rangée du côté de son fils Orgon, reproche à son entourage , ses petits enfants Damis et Marianne , sa bru Elmire et le frère de celle-ci, Cléante, ainsi qu 'à Dorine, la suivante , une attitude trop mondaine , en totale contradiction avec le...
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Sujet : « C'est plus fort que moi... » Que signifie cette formule ?
Sujet : « C'est plus fort que moi… » Que signifie cette formule ? Qui n'a jamais dit « je n'ai pas fait exprès, c'était plus fort que moi ! » ? L'expression retentit comme une formule récurrente, une excuse. Peut-être voulons nous nous cacher derrière une sorte de d'excuse pour braver la honte du geste. Mais peut-être est-ce seulement « plus fort que moi ». En effet, « plus fort » signifie déjà une sorte de limite indépassable, une puissance trop immense pour être surpassée et contrôlée. Notre d...
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Bergson: Intelligence et finalité vitale
Spiritualiste non dogmatique, Bergson, dans l'Evolution créatrice, tente d'expliquer la signification de la vie. 1. Vie et esprit Bergson admet que la vie n'est pas, dans son essence, étrangère à l'esprit (ou Dieu), mais qu'elle n'est au fond rien d'autre qu'une sorte d'élan de l'esprit à travers la matière : l'élan vital. L'Esprit originel n'a pu se concrétiser qu'en se « dilatant», en quelque sorte, dans l'espace, en affrontant la matière qu'il laisse, comme un dépôt, le long de sa course...
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COURNOT ET LA RELIGION DU PROGRES
"Aucune idée, parmi celles qui se réfèrent à l'ordre des faits naturels, ne tient de plus près à la famille des idées religieuses... aussi la religion du progrès." COURNOT DIRECTION DE RECHERCHE • Qu'est-ce qui est, selon Cournot "au fond l'idée du divin" ? - l'idée de progrès ? - l'idée de progrès indéfini ? • Qu'est-ce qui permet à Cournot de dire "c'est donc au fond l'idée du divin" ? - Que pensez-vous de son argumentation ? - Que pensez-vous de sa thèse ? • Y a-t-il lieu d'opérer une distinc...
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Commenter : « Agis toujours de telle sorte que la maxime de ta volonté,
c'est-à-dire la règle à laquelle tu obéis, puisse revêtir la forme d'un principe de législation universelle » ?
Observation. — On reconnaît ici le premier principe de la Raison pratique dans la Morale de Kant. Mais le texte est quelque peu altéré. Le texte authentique est le suivant : « Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir qu'elle devienne une loi universelle. » Un peu plus bas, Kant donne- cette autre version de la formule : « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle de la nature » (Fondement de la Métaphysique des Moeurs, 2e sec...
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Cicéron et les devoirs
Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici d'un extrait d'un texte de Cicéron dans lequel l'auteur mène à la fois une analyse morale et politique du comportement de comportement de l'homme juste envers autrui. - Problème (ce qui fait question) : Cicéron pose la question de savoir si le fait de se comporter conformément à des principes universels suffit à être juste, ou si au contraire, il ne faut pas en plus s'occuper d'autrui, surtout si il est en position de faiblesse. -...
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les contes de Perrault
Les contes de Perrault : Auteur : Charles Perrault Année de publication : 1697 I. La Belle au bois dormant : Un jour, une reine tombe enceinte après beaucoup d’essais. Le roi et la reine donnent à leur enfant 7 marraines fées qui apportent à l’enfant toutes les perfections imaginables. Au cours du repas, une vieille fée arrive, mécontente de ne pas avoir été conviée. Au moment de donner les dons, cette vieille fée s’approche et dit que la princesse mourra en se perçant la main à u...
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LEIBNIZ: «Démontrer n'est pas autre
chose que résoudre les termes d'une proposition et substituer au terme
défini sa définition ou une de ses parties pour dégager une sorte
d'équation.»
Thème 394 LEIBNIZ: «Démontrer n'est pas autre chose que résoudre les termes d'une proposition et substituer au terme défini sa définition ou une de ses parties pour dégager une sorte d'équation.» L'essentiel, dans une démonstration, n'est pas l'évidence de son fondement mais sa cohérence formelle. «Démontrer n'est pas autre chose que résoudre les termes d'une proposition et substituer au terme défini sa définition ou une de ses parties pour dégager une sorte d'équation.» Leibniz, De la liberté...
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Nietzsche
« Tu vois maintenant une erreur dans cette chose que tu aimas autrefois comme vraie ou comme probable : tu la rejettes loin de toi et tu te figures que ta raison vient de remporter une victoire. Mais peut-être cette erreur, jadis, alors que tu étais un autre –on ne cesse jamais d’être un autre- t’était-elle aussi nécessaire que tes « vérités » d’aujourd’hui ; c’était une sorte de peau qui te cachait, te voilait bien des choses que tu n’avais pas encore le droit de voir- c’est ta nouvelle vie, ce...
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« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté ». Que pensez-vous de cette affirmation?
DIRECTIONS DE RECHERCHE • Position de Spinoza. — Lettre 58 à Schuller : « J'appelle libre une chose qui est agie par la seule nécessité de sa nature, contrainte celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir. » — « Éthique » I. Selon Spinoza tous les modes, tous les accidents sont reliés à la substance par une nécessité rationnelle; tout ce qui est possible est. L'homme, mode fini parmi les autres, n'a de sens que par cette totalité; l'idée qu'il s'en fait à l'occasion de ses sensati...
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Gaston Bachelard: savoir et interroger
"Dans le détail même de la recherche scientifique, devant une expérience bien déterminée qui pourrait être enregistrée comme telle, comme vraiment une et complète, l'esprit scientifique n'est jamais à court pour en varier les conditions, bref pour sortir de la contemplation du même et chercher l'autre pour dialectiser l'expérience. C'est ainsi que la chimie multiplie et complète ses séries homologues, jusqu'à sortir de la Nature pour matérialiser les corps plus ou moins hypothétiques suggé...
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KANT
« Le problème de la formation de l'État, si dur que ce soit à entendre, n'est pourtant pas insoluble, même s'il s'agissait d'un peuple de démons (pourvu qu'ils aient quelque intelligence) ; il se formule de la façon suivante : "Ordonner une foule d'êtres raisonnables qui réclament tous d'un commun accord des lois générales en vue de leur conservation, chacun d'eux d'ailleurs ayant une tendance secrète à s'en excepter; et organiser leur constitution de telle sorte que ces gens qui, par leurs sent...
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Gaston Bachelard: La science, dans son besoin d'achèvement
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses...
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Aristote: une communauté d'intérêts
« Ce n'est pas entre deux médecins que naît une communauté d'intérêts, mais entre un médecin par exemple et un cultivateur, et d'une manière générale entre des contractants différents et inégaux qu'il faut pourtant égaliser. C'est pourquoi toutes les choses faisant objet de transaction doivent être d'une façon quelconque commensurables entre elles. C'est à cette fin que la monnaie a été introduite, devenant une sorte de moyen terme, car elle mesure toutes choses et par suite l'excès et le défaut...
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DESCARTES: la machinerie du corps
Enfin il n'y a aucune de nos actions extérieures, qui puisse assurer ceux qui les examinent, que notre corps n'est pas seulement une machine qui se remue de soi-même, mais qu'il y a aussi en lui une âme qui a des pensées, excepté les paroles, ou autres signes faits à propos des sujets qui se présentent, sans se rapporter à aucune passion. Je dis les paroles ou autres signes, parce que les muets se servent de signes en même façon que nous de la voix ; et que ces signes soient à propos, pour e...
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PASCAL: «D'où il paraît que les
hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter
quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il
ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre.
Car
PASCAL: «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonner toute sorte d'ordre. Car il y en a un et ll y a des limites au modèle géométrique. «D'où il paraît que les hommes sont dans une impuissance naturelle et immuable de traiter quelque science que ce soit dans un ordre absolument accompli. Mais il ne s'ensuit pas de là qu'on doive abandonn...
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Commenter les réflexions suivantes de Schopenhauer, et en définir la portée : « Les animaux vivent uniquement dans le présent. L'homme vit de plus, et en même temps, dans l'avenir et le passé... Leur sort, à eux, c'est d'être entièrement sous l'impressio
Commenter les réflexions suivantes de Schopenhauer, et en définir la portée : « Les animaux vivent uniquement dans le présent. L'homme vit de plus, et en même temps, dans l'avenir et le passé... Leur sort, à eux, c'est d'être entièrement sous l'impression de l'instant, et sous l'action du motif directement perçu; lui, se détermine par des concepts abstraits, indépendamment du présent. » (Le Monde comme Volonté et représentation, livre 1 paragraphe 8). Schopenhauer, contrairement à l'esprit de la...
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Faut-il avoir confiance dans le progrès technique ?
« Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d'une nouvelle difficulté. » déclarait LeviStrauss au XXème siècle dans Le cru et le cuit. La technique, après avoir longtemps contribué à la survie de l'humanité, est en train de devenir l'une de ses préoccupations majeures. Celle-ci est ambivalente : elle apparaît aussi bien aliénante que dangereuse, elle a servi la condition humaine et l'a également desservi. De ce fait, le progrès technique peut faire naître, chez l'homme, de l'...
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Arthur SCHOPENHAUER (1788-1860)
« La philosophie en tant que science n'a absolument rien à faire avec ce qui doit ou peut être cru ; mais seulement avec ce qu'on peut savoir. Si maintenant ce savoir devait être également tout autre chose que ce que l'on doit croire, ce ne serait pas un inconvénient pour la foi elle-même : elle est foi parce qu'elle enseigne ce qu'on ne peut savoir. Si l'on pouvait le savoir, la foi s'en trouverait inutile et ridicule, comme si en quelque sorte une doctrine de la foi était établie dans le domai...
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Bachelard: L'opinion constitue-t-
elle un obstacle à la connaissance ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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Aristote
"L'homme qui vit selon ses passions ne peut guère écouter ni comprendre les raisonnements qui cherchent à l'en détourner. Comment serait-il possible de changer les dispositions d'un homme de cette sorte : Somme toute, le sentiment ne cède pas, semble-t-il, à la raison, mais à la contrainte. Il faut donc disposer d'abord d'un caractère propre en quelque sorte à la vertu, aimant ce qui est beau, haïssant ce qui est honteux; aussi est-il difficile de recevoir, dès la jeunesse, une saine éducation i...
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Aristote et la quiddité de la maison
"Puisqu'on doit connaître l'existence de la chose comme quelque chose de donné, il est évident que ce qu'on cherche, c'est pourquoi la matière est telle chose. Par exemple : ces matériaux sont une maison, pourquoi ? Parce que à ces matériaux appartient la quiddité de la maison. On dira de même que cette chose-ci est un homme, ou plutôt ce corps possédant telle forme est un homme. De sorte que ce que nous recherchons, c'est la cause (c'est-à-dire la forme), en raison de laquelle la matière...
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En vous appuyant sur votre expérience personnelle, vous commenterez ce propos par lequel Romain Rolland définit le lien entre la lecture et la connaissance de soi : « On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit
En vous appuyant sur votre expérience personnelle, vous commenterez ce propos par lequel Romain Rolland définit le lien entre la lecture et la connaissance de soi : « On ne lit jamais un livre. On se lit à travers les livres, soit pour se découvrir, soit pour se contrôler ». « Ce vice impuni : la lecture » déclarait Valéry Larbaud. Les lecteurs ne sont pas des fumeurs d'opium : mais il y a bien une sorte de « toxicomanie » dans cette habitude dont on ne se débarrasse presque jamais. A quoi tient...
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LOCKE: lois et bien général des hommes
Une loi, suivant sa véritable notion, n'est pas tant faite pour limiter, que pour faire agir un agent intelligent et libre conformément à ses propres intérêts : elle ne prescrit rien que par rapport au bien général de ceux qui y sont soumis. Peuvent-ils être plus heureux sans cette loi-là ? Dès lors cette sorte de loi s'évanouit d'elle-même, comme une chose inutile ; et ce qui nous conduit dans des précipices et dans des abîmes, mérite sans doute d'être rejeté. Quoi qu'il en soit, il est cert...
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Blaise PASCAL
" Il y a dans le monde deux sortes de grandeurs ; car il y a des grandeurs d'établissement et des grandeurs naturelles. Les grandeurs d'établissement dépendent de la volonté des hommes, qui ont cru avec raison devoir honorer certains états et y attacher certains respects. Les dignités et la noblesse sont de ce genre. En un pays on honore les nobles, en l'autre les roturiers ; en celui-ci les aînés, en cet autre les cadets. Pourquoi cela ? Parce qu'il a plu aux hommes. La chose était indifférente...
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DESCARTES: DESCARTES : LE BEAU EST SUBJECTIF ET RELATIF
DESCARTES : LE BEAU EST SUBJECTIF ET RELATIF On peut faire de la beauté une réalité en soi, voire transcendante et absolue. Ainsi pour la tradition platonicienne, le beau est-il un aspect du Bien : son éclat, sa splendeur. Mais on peut également nier, comme ici Descartes, que la beauté soit une qualité objective et la réduire à une simple qualité subjective. « Pour votre question, savoir si on peut établir la raison du beau, c'est tout de même que ce que vous demandiez auparavant, pourquoi...
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Bachelard: L'opinion constitue-t-elle un obstacle à la connaissance ?
PRESENTATION DE "LA FORMATION DE L'ESPRIT SCIENTIFIQUE" DE BACHELARD Gaston Bachelard (1884-1962), de formation scientifique et philosophique, a profondément renouvelé l'approche de l'histoire des sciences. La révolution introduite en physique par la théorie de la relativité l'a conduit à critiquer la conception linéaire du progrès scientifique : celui-ci suppose au contraire des ruptures épistémologiques (changement de méthode et de concepts), résultant d'une victoire de l'esprit sur ses propre...
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En prenant des exemples précis, vous commenterez et discuterez cette remarque d'un auteur dramatique : « Les créatures du théâtre, comme celles de la vie, doivent garder une part d'ambiguïté et d'indétermination. Elles doivent rester pour nous des sujets
En prenant des exemples précis, vous commenterez et discuterez cette remorque d'un auteur dramatique : « Les créatures du théâtre, comme celles de la vie, doivent garder une part d'ambiguïté et d'indétermination. Elles doivent rester pour nous des sujets d'interrogation... » Les vrais dramaturges n'ont jamais précisé les jeux de scène ou le décor de leurs pièces. Il y a dans Shakespeare, dans Molière, dans Musset, des formules aussi surprenantes que celle-ci : « La scène est n'importe où. » Les...
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« L'humanisme... tend à comprendre et à absorber toutes formes rie vie, à s'expliquer sinon à s'assimiler toutes croyances, même celles qui le repoussent, même celles qui le nient. » D'après ces suggestions d'André Gide (Journal, 14 juin 1926. Pléiade, p
Intro: On est en droit de s'étonner en constatant que la notion d'humanisme ne fut jamais autant repensée aux époques des humanités triomphantes qu'elle l'est depuis qu'il n'y a plus de véritables et complète culture humaniste. Peutêtre est-ce précisément le besoin de retrouver l'homme et les fins humaines qui pousse les écrivains de la fin du XIXe siècle et du début du XXe à méditer sur ce concept, au sortir d'une longue période d'enthousiasme scientifique où la primauté de l'homme avait été sé...