54 résultats pour "capable"
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L'opinion est-elle capable de vérité ?
Habituellement, les termes « opinion » et « vérité » nous apparaissent comme contradictoires, mais le sujet « l'opinion est-elle capable de vérité ? » nous invite à nous interroger sur le fait qu'il y a peut-être une relation possible entre ces deux mots. Quelles relations l'opinion et la vérité entretiennent-elles ? La vérité est-elle une fin de l'opinion ? Le mot capable pose une ambigüité : l'opinion veut-elle atteindre la vérité ? Mais surtout peut-elle ? Quels sont les éléments qui perme...
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MALEBRANCHE: tous les hommes sont capables de connaître la vérité
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "DE LA RECHERCHE DE LA VERITE" DE MALEBRANCHE Cette première oeuvre de Malebranche (1638-1715), imposante, et qu'il ne cessera de compléter et de parfaire au point qu'on ne puisse la lire sans ses nombreux Éclaircissements, est de dix années postérieure à son ordination et à sa découverte simultanée et enflammée de la philosophie de Descartes. Sa vocation uniment religieuse et philosophique va consister à compléter et à corriger l'un par l'autre Saint Augustin et l'...
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Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de li
Demande d'échange de corrigé de Zhang William (williamzhang3@yahoo.fr). Sujet déposé : Selon Soljenitsyne, « une littérature [...] qui n'ose communiquer à la société ses propres souffrances et ses propres aspirations, qui n'est pas capable d'apercevoir à temps les dangers sociaux et moraux qui la concernent, ne mérite même pas le nom de littérature. » Pensez-vous, comme Soljenitsyne, qu'une oeuvre littéraire doive assumer une telle responsabilité dans la société de son temps ? Vous fonderez votr...
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Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre h
Un contemporain présente les livres comme de : « curieux parallélépipèdes de papier imprimé qui, pourtant, sont capables de nous donner les plus grandes joies, les émotions les plus fortes, ou aussi bien, de susciter notre colère ou notre mépris, notre haine même ». Retrouvez-vous votre expérience de lecteur dans ces réactions ? En évitant toute énumération, vous appuierez votre réflexion sur des arguments et des exemples précis. Plan adopté dans le devoir I. Le rapport à l'objet a) La bibliophi...
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L'état de nature, cette guerre de tous contre tous, a pour conséquence que rien ne peut être injuste... qu'il est capable de le garder. HOBBES
L'état de nature, cette guerre de tous contre tous, a pour conséquence que rien ne peut être injuste... qu'il est capable de le garder. [Introduction] De nombreux théoriciens ont admis l'existence d'un « droit naturel », ou celle de droits déjà inscrits dans la nature initiale de l'homme. Hobbes les contredit ici, puisqu'il considère que dans l'état originel de nature, il ne peut exister aucun droit, ce qui a pour conséquence immédiate que toutes les notions relatives aux valeurs juridi...
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STRAUSS: «...il y a dans l'homme quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par conséquent [...] nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comme de tout a
Le droit ne peut pas faire abstraction de la notion de justice. «Mais le simple fait que nous puissions nous demander ce que vaut l'idéal de notre société montre qu'il y a dans l'homme quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comme de tout autre.» Léo Strauss, Droit naturel et histoire (1953). • Pour Léo Strauss, qui réagit contre le p...
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Peut-on tout dire ?
Demande d'échange de corrigé de Verstraeten Jennifer (miss-jenn-5701@hotmail.fr). Sujet déposé :Peut-on tout dire ? Peut-on tout dire ? Pour répondre a cette question nous étudierons dans un premier temps si le langage est capable de tout dire, et dans un second temps s'il est permis de tout dire Le langage est capable de dire ce qui existe et ce qui n'existe pas. Il peut aussi bien décrire un Evénement qui s'est réellement produit, qu'un événement imaginaire, comme le font les écrivains et...
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De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
I - LES TERMES DU SUJET L'opinion se définit comme une croyance, un préjugé, un savoir mal assuré. Au contraire, la vérité est un savoir qui peut rendre raison de lui-même. On pourrait distinguer deux types de vérités : la vérité logique ou formelle qui caractérise la validité du raisonnement ou d'une démonstration et la vérité matérielle qui est l'adéquation de la chose et de l'esprit. L'expression "être capable" est ici synonyme de "avoir les moyens de, avoir le pouvoir de". II - L'ANALYSE DU...
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De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
Dans le langage courant, le terme "opinion" est bien souvent utilisé pour désigner l'avis personnel d'une personne, qui ne vaut pas pour tout le monde. Ce mot est la plupart du temps d'ailleurs connoté négativement. En effet, il découle du grec doxa qui renvoie à l'idée d'apparence. L'opinion dès lors est une croyance, un assentiment qui n'est pas fondé rationnellement et qui est toujours subjectif. Ce qui semble donc s'opposer à la vérité qui désigne le caractère d'un jugement qui ne peut que s...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Aristote: La main est-elle un outil ?
Ce n'est pas parce qu'il a des mains que l'homme est le plus intelligent des êtres, mais c'est parce qu'il est le plus intelligent qu'il a des mains. En effet, l'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble bien être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil...
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Platon vs Calliclès: Qu'est-ce qu'une vie bonne ?
Comment un homme pourrait-il être heureux, s'il est esclave de quelqu'un ? Voici ce qui est beau et juste suivant la nature [...]. Pour bien vivre, il faut laisser prendre à ses passions tout l'accroissement possible, au lieu de les réprimer et, quand elles ont atteint toute leur force, être capable de leur donner satisfaction par son courage et son intelligence et de remplir tous les désirs à mesure qu'ils éclosent. Mais cela n'est pas à la portée du vulgaire. De là vient qu'il décrie les gens...
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Aristote: Ce n'est pas parce qu'il a des mains
L'être le plus intelligent est celui qui est capable de bien utiliser le plus grand nombre d'outils : or, la main semble être non pas un outil, mais plusieurs. Car elle est pour ainsi dire un outil qui tient lieu des autres. C'est donc à l'être capable d'acquérir le plus grand nombre de techniques que la nature a donné l'outil de loin le plus utile, la main. Aussi, ceux qui disent que l'homme n'est pas bien constitué et qu'il est le moins bien pourvu des animaux (parce que, dit-on, il est...
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La notion d'inconscient contredit-elle l'exigence morale ?
On suppose ordinairement que seule une conscience, en tant que faculté de représentation est susceptible de donner un sens à un acte humain. Cependant, l'hypothèse d'un inconscient pose que toute action a un sens, y compris celles qui sont mises habituellement au compte du corps seul (ainsi le symptôme hystérique, le rêve, le lapsus...). Certes, c'est bien un corps qui, comme le pense Alain me dit ma peur et mon angoisse (les"jambes en carton, l'estomac noué..."). En cela, le corps émet des s...
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DESCARTES: l'exemple du morceau de cire
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il été recueilli ; sa figure, sa couleur, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent faire distinctement connaître un corps se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, pendant que je parle, on l'a...
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DESCARTES
Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il été recueilli ; sa figure, sa couleur, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est froid, on le touche, et si vous le frappez, il rendra quelque son. Enfin toutes les choses qui peuvent faire distinctement connaître un corps se rencontrent en celui-ci. Mais voici que, pendant que je parle, on l'a...
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DESCARTES: le morceau de cire et la connaissance
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
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DESCARTES: Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche
Le doute a montré que j'existe comme chose pensante, que l'âme est en conséquence plus aisée à connaître que le corps. Pour lever les objections qui pourraient encore surgir, Descartes montre que, même un objet matériel simple, un morceau de cire, est connu par l'esprit et non par les sens. « Prenons pour exemple ce morceau de cire qui vient d'être tiré de la ruche : il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur des fleurs dont il ét...
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Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne « Homme es-tu capable d’être juste ? »
Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne « Homme es-tu capable d’être juste ? » Autrice : Olympe de Gouges 1748-03/11/1793 guillotinée Femmes de lettres Pionnière emblématique de la lutte pour es droits des femmes 1784 « L’heureux naufrage » critique du code noir/esclavage Autres : Contexte : La Révolution Française est en cours mais n’a apporté que peu de progrès notamment pour les femmes. -DDFC calquée sur la DDHC proclamée le 26 août 1789. Mouvement : Si...
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De quelle vérité l'opinion est-elle capable ?
Dans le langage courant, le terme "opinion" est bien souvent utilisé pour désigner l'avis personnel d'une personne, qui ne vaut pas pour tout le monde. Ce mot est la plupart du temps d'ailleurs connoté négativement. En effet, il découle du grec doxa qui renvoie à l'idée d'apparence. L'opinion dès lors est une croyance, un assentiment qui n'est pas fondé rationnellement et qui est toujours subjectif. Ce qui semble donc s'opposer à la vérité qui désigne le caractère d'un jugement qui ne peut que s...
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De quelle vérité l’opinion est-elle capable ?
Dans le langage courant, le terme "opinion" est bien souvent utilisé pour désigner l'avis personnel d'une personne, qui ne vaut pas pour tout le monde. Ce mot est la plupart du temps d'ailleurs connoté négativement. En effet, il découle du grec doxa qui renvoie à l'idée d'apparence. L'opinion dès lors est une croyance, un assentiment qui n'est pas fondé rationnellement et qui est toujours subjectif. Ce qui semble donc s'opposer à la vérité qui désigne le caractère d'un jugement qui ne peut que s...
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De quelle vérité l’opinion est-elle capable ?
Dans le langage courant, le terme "opinion" est bien souvent utilisé pour désigner l'avis personnel d'une personne, qui ne vaut pas pour tout le monde. Ce mot est la plupart du temps d'ailleurs connoté négativement. En effet, il découle du grec doxa qui renvoie à l'idée d'apparence. L'opinion dès lors est une croyance, un assentiment qui n'est pas fondé rationnellement et qui est toujours subjectif. Ce qui semble donc s'opposer à la vérité qui désigne le caractère d'un jugement qui ne peut que s...
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David HUME
«Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les sciences proprement dites. Toute proposition qui n'est pas vraie y est confuse et inintelligible. La racine cubique de 6...
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Peut-on être conscient de tout ?
Introduction : Bien définir les termes du sujet : - « Peut-on » : désigne la possibilité et la légitimité de faire, d'accomplir, de penser, de tourner son action vers quelque chose. - « Etre conscient » : c'est avoir une aperception plus ou moins immédiate pour le sujet de ce qui se passe en dehors de lui ou en lui. Cela désigne la conscience psychologique qui se présente comme une forme particulière de savoir, un savoir immédiat. C'est la relation qu'un sujet entretient avec une réalité interne...
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Quels intérêts la littérature peut-elle trouver à représenter la violence dont les hommes sont capables
Sujet : Quels intérêts la littérature peut-elle trouver à représenter la violence dont les hommes sont capables ? Dans l'histoire de l'humanité, la violence est omniprésente. Dès que des peuples ont été formées, des conflits ont éclaté entre les hommes. Nous avons diverses traces de ces violences, comme des peintures, dessins ou gravures. Puis, les hommes ont appris à écrire et surtout à écrire la violence. La littérature raconte la vie des hommes de manière générale donc la violence fait...
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David HUME
Hume Enquête sur l’entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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« Je suis moi-même la matière de mon livre », a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des « Essais », non seulement d'après ses confidences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité orig
« Je suis moi-même la matière de mon livre », a dit Montaigne. Quelle idée vous faites-vous de la personnalité de l'auteur des « Essais », non seulement d'après ses confidences directes, mais encore d'après la composition de son oeuvre et la qualité originale de son style ? INTRODUCTION « Les Essais, écrivait Gustave Lanson, c'est Montaigne », et de fait peu d'oeuvres littéraires nous entretiennent aussi complaisamment de leur auteur. Il ne nous laisse autant dire rien ignorer de son aspect phys...
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En quoi peut-on dire que parler est le propre de l'homme ?
introduction Critiquant les vues de Montaigne et de Charron qui avançaient « qu'il y a plus de différences d'homme à homme, que d'homme à bête », Descartes observait : « il est fort remarquable que la parole ne convient qu'à l'homme seul » (Lettre au marquis de Newcastle, Lettres, P.U.F., p. 161). Le langage serait le propre de l'homme et un critère objectif de différenciation de ce dernier d'avec l'animal. Mais ne constatons-nous pas que les animaux eux aussi communiquent entre eux, qu'ils...
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David HUME: La racine cubique de 64 est égale à la moitié de 10 !
Hume Enquête sur l'entendement humain Section 12 : De la philosophie académique ou sceptique (3ème partie) Texte : Tout ce qui est peut ne pas être. Il n'y a pas de fait dont la négation implique contradiction. L'inexistence d'un être, sans exception, est une idée aussi claire et aussi distincte que son existence. La proposition, qui affirme qu'il n'existe pas, même si elle est fausse, ne se conçoit et ne s'entend pas moins que celle qui affirme qu'il existe. Le cas est différent pour les scien...
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L'animal est-il capable d'expérience et de progrès ?
L'animal est-il capable d'expérience et de progrès ? A. — Nous avons vu que la théorie fixiste présente l'instinct comme inné, immédiatement parfait, et ne comportant aucun apprentissage (ex. : l'instinct de téter). Nous avons convenu d'ailleurs que les instincts sont susceptibles d'une certaine variabilité et d'un certain progrès résultant de l'adaptation au milieu et du dressage. Mais il faut bien remarquer que l'animal n'agit pas toujours et uniquement par instinct ; il est facile de constate...
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Le droit (cours complet)
1/28 Le droit I. Notions: A) Distinction entre droit et fait Le droit s’oppose d’abord au fait. Un fait, c’est un événement, qui obéit aux lois de la nature, qui se produit ici et maintenant. Ce fait peut être révoltant : tel individu se fait dépouiller de son maigre bien par une crapule, tel individu se voit assassiné « sous prétexte qu’il est né » (c’est ainsi qu’est défini le crime contre l’humanité), tel peuple se voit colonisé, maltraité, exploité. « Le fait est (que) », comme on...
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Texte 1 : « Homme est tu capable d’être juste ? »
Texte 1 : « Homme est tu capable d’être juste ? » Introduction : « On ne nait pas femme, on le devient » comme l'a écrit Simone de Beauvoir dans son essai « le deuxième sexe ». Cette inégalité dont il est question dans l'œuvre de Olympe de Gouge intitulé la « DDFC » parut en 1791. Le passage que je vais vous expliquer s'intitule « l'adresse aux hommes » et se situe après la dédicace à la reine ; il fait donc partie de l'avant texte. Dans cet extrait OG adopte un ton véhément et accuse sa...
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RoussEAu: «Si la loi naturelle
n'était écrite que dans la raison humaine, elle serait peu capable de
diriger la plupart de nos actions, mais elle est encore gravée dans le
coeur de l'homme en caractères ineffaçables...»
Thème 418 RoussEAu: «Si la loi naturelle n'était écrite que dans la raison humaine, elle serait peu capable de diriger la plupart de nos actions, mais elle est encore gravée dans le coeur de l'homme en caractères ineffaçables...» La conscience morale est un instinct, un sentiment. «Si la loi naturelle n'était écrite que dans la raison humaine, elle serait peu capable de diriger la plupart de nos actions, mais elle est encore gravée dans le coeur de l'homme en caractères ineffaçables et c'est là...
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Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquen
Expliquez et discutez l'une des trois assertions suivantes : 1° la perception est une hallucination vraie (TAINE); 2° les enfants, n'étant pas capables de jugement, n'ont pas de véritable mémoire (ROUSSEAU); 3° en réalité, la conscience est une conséquence de la personnalité et nullement son constitutif (DALBIEZ). Cette unique question englobant les trois sujets entre lesquels les candidats avaient à choisir nous invite à proposer un exercice de réflexion sur le travail si important du choix pré...
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Heidegger: parole et langage
Texte de Martin Heidegger (1889-1976) Martin Heidegger est un philosophe allemand contemporain adepte d’un « retour aux choses mêmes »[1]. Auteur d’un mode de questionnement nouveau, il propose une lecture de la tradition philosophique à partir de la question, longtemps oubliée, du sens de l’Être. Il s’interroge entre autres sur ce qui fait l’être de l’homme, sur sa nature, sur ce qui fait que l’homme est homme et non autre chose. Pour ce faire, il veut retourner « à la chose même » de l...
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Aristote: Nous concevons d'abord le sage comme possédant la connaissance de toutes les choses
Nous concevons d'abord le sage comme possédant la connaissance de toutes les choses, dans la mesure où cela est possible, c'est-à-dire sans avoir la science de chacune d'elles en particulier. Ensuite, celui qui est capable de connaître les choses difficiles et malaisément accessibles à la connaissance humaine, on admet que celui-là est un sage (car la connaissance sensible étant commune à tous les hommes, est facile, et n'a rien à voir avec la Sagesse). En outre, celui qui connaît les caus...
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Hume et la connaissance
A la lumière de son analyse de la causalité, Hume montre que notre connaissance, quand elle porte sur les relations entre les faits (science expérimentale), n'a pas de fondement objectif et ne saurait être certaine. Si l'expérience nous montre certaines régularités dans le cours de la nature, rien ne nous permet d'affirmer qu'il existe des lois déterminant l'enchaînement nécessaire des causes et des effets. Contre les illusions de la métaphysique, qui prétend atteindre l'essence de la réalité gr...
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Platon
"Critias :J'aurais presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'inscription de Delphes. Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple, si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage! » Certes, il s'exprime en termes quelque peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l'inscription et se...
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Platon et Critias
"CRITIAS: J'aurais même presque envie de dire que se connaître soi-même, c'est cela la sagesse, et je suis d'accord avec l'auteur de l'inscription de Delphes. (...) Voilà en quels termes, différents de ceux des hommes, le dieu s'adresse à ceux qui entrent dans son temple si je comprends bien l'intention de l'auteur de l'inscription. A chaque visiteur, il ne dit rien d'autre, en vérité, que : « Sois sage ! » Certes, il s'exprime en termes un peu énigmatiques, en sa qualité de devin. Donc, selon l...
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En quel sens peut-on dire que les droits de l'homme sont universels" ?
La question de l'homme et ses droits vis-à-vis de lui-même, d'autrui ou de la société ont toujours été un sujet de discussion, parfois de discordes, et même encore aujourd'hui. Chaque homme a besoin de savoir ce qu'il a le droit de faire ou de na ne pas faire. Dès la civilisation antique, puis plus tard dans les pays arabes, en Angleterre et en France, les droits de l'homme ont existé. Mais la vision de ces droits diffère selon les cultures, les origines, les systèmes politiques. Chacun a sa pro...
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Platon
"La loi est faite pour les faibles et pour le grand nombre. C'est donc par rapport à eux-mêmes et en vue de leur intérêt personnel qu'ils font la loi et qu'ils décident de l'éloge et du blâme. Pour effrayer les plus forts, les plus capables de l'emporter sur eux, et pour les empêcher de l'emporter en effet, ils racontent que toute supériorité est laide et injuste, et que l'injustice consiste essentiellement à vouloir s'élever au-dessus des autres : quant à eux, il leur suffit, j'imagine, d'être...
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Heidegger: Dasein et langage
Texte de Martin Heidegger (1889-1976) Martin Heidegger est un philosophe allemand contemporain adepte d'un « retour aux choses mêmes »[1]. Auteur d'un mode de questionnement nouveau, il propose une lecture de la tradition philosophique à partir de la question, longtemps oubliée, du sens de l'Être. Il s'interroge entre autres sur ce qui fait l'être de l'homme, sur sa nature, sur ce qui fait que l'homme est homme et non autre chose. Pour ce faire, il veut retourner « à la chose même » de l'humain...
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Hume: La société améliore-t-elle l'être humain ?
ume: C'est par la société seule qu'il [l'homme] est capable de suppléer à ses déficiences, de s'élever à l'égalité avec ses compagnons de création et même d'acquérir sur eux la supériorité. La société compense toutes ses infirmités ; bien que, dans ce nouvel état, ses besoins se multiplient à tout moment, ses capacités sont pourtant encore augmentées et le laissent, à tous égards, plus satisfait et plus heureux qu'il lui serait jamais possible de le devenir dans son état de sauvagerie et de soli...
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Platon: L'État doit-il se conformer au droit ?
D'un côté, la société semble subie : les règles et coutumes sont léguées par la tradition, les sociétés antérieures, que nous n'avons pas choisies. D'un autre côté, elle résulte de l'action humaine, elle est instituée : les lois qui organisent les affaires humaines proviennent de la décision des hommes, ce qui implique qu'ils agissent librement dans la société. Bien entendu, ce second caractère sera d'autant plus effectif que le citoyen possède la possibilité de participer au processus de décisi...
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Locke: La connaissance implique-t-elle nécessairement la conscience ?
PRESENTATION DE L'OUVRAGE "ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN" DE LOCKE Avec l'Essai, John Locke (1632-1704) s'impose comme une figure majeure de l'empirisme anglo-saxon. Loin de se réduire à la doctrine de la « table rase », cette oeuvre inaugure surtout ce que Kant appellera plus tard le projet critique : réfléchir sur notre pouvoir de connaître et ses limites pour fixer les conditions de son bon usage. Car la cible de Locke est moins le rationalisme que le dogmatisme sous toutes ses formes. L'Ess...
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MACHIAVEL: COMBIEN PEUT LA FORTUNE DANS LES CHOSES HUMAINES ET COMME ON Y PEUT FAIRE TÊTE.
PRESENTATION DU "PRINCE" DE MACHIAVEL Machiavel (1469-1527) est conseillé politique de la ville de Florence, à une époque où elle est menacée par des crises intérieures, mais aussi par les royaumes voisins. Ces derniers n'hésitent pas à s'allier à la France et à l'Espagne pour affronter Florence, se pliant ainsi à la convoitise des deux grandes puissances étrangères. C'est pour éviter ce genre de crise et d'assujettissement que Machiavel écrit Le Prince qui soulève quelques paradoxes : dédicacé...
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La science est-elle capable de donner une réponse au problème de la destinée ou finalité ?
Tandis que la science encore au berceau prétendait édifier une représentation du monde en raisonnant à partir d'observations élémentaires, c'est par des observations précises et par des expériences méthodiques que la science parvenue à l'âge adulte cherche à connaître le réel : de déductive, elle est devenue inductive ; de rationnelle, positive. Ce souci de positivité ne s'est pas cantonné dans l'étude de la matière brute : il a envahi les recherches consacrées à l'homme et la psychologie s'est...
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La science est-elle capable de donner une réponse valable au problème de la destinée humaine ?
Tandis que la science encore au berceau prétendait édifier une représentation du monde en raisonnant à partir d'observations élémentaires, c'est par des observations précises et par des expériences méthodiques que la science parvenue à l'âge adulte cherche à connaître le réel : de déductive, elle est devenue inductive ; de rationnelle, positive. Ce souci de positivité ne s'est pas cantonné dans l'étude de la matière brute : il a envahi les recherches consacrées à l'homme et la psychologie s'est...
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La science positive est-elle capable de donner une réponse valable au problème de la destinée humaine
Tandis que la science encore au berceau prétendait édifier une représentation du monde en raisonnant à partir d'observations élémentaires, c'est par des observations précises et par des expériences méthodiques que la science parvenue à l'âge adulte cherche à connaître le réel : de déductive, elle est devenue inductive ; de rationnelle, positive. Ce souci de positivité ne s'est pas cantonné dans l'étude de la matière brute : il a envahi les recherches consacrées à l'homme et la psychologie s'est...
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STRAUSS: «...il y a dans l'homme
quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par
conséquent [...] nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher
un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comm
Le droit ne peut pas faire abstraction de la notion de justice. «Mais le simple fait que nous puissions nous demander ce que vaut l'idéal de notre société montre qu'il y a dans l'homme quelque chose qui n'est point totalement asservi à sa société et par conséquent que nous sommes capables, et par là obligés, de rechercher un étalon qui nous permette de juger de l'idéal de notre société comme de tout autre.» Léo Strauss, Droit naturel et histoire (1953). • Pour Léo Strauss, qui réagit contre le p...