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Paix au Moyen Orient

Publié le 02/02/2025

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« Moyen-Orient : une paix impossible? 🕒 2 heures ⌨ 10 points Intérêt du sujet • En vous appuyant sur vos connaissances du cours et votre réflexion personnelle, vous pourrez mettre en valeur vos qualités d'analyse et de synthèse pour expliquer le fait que la paix au Moyen-Orient semble impossible. ▶ Moyen-Orient : une paix impossible ? LES CLÉS DU SUJET Analyser le sujet Dégager la problématique ■ Depuis 1945, le Moyen-Orient est le théâtre de guerres à répétition.

Seuls deux traités de paix y ont été signés. ■ On peut donc se demander pour quelles raisons cette région est conflictuelle de façon chronique.

Le sujet étant déjà problématisé, vous pouvez en reprendre la formulation en guise de problématique. Construire le plan Pour étudier les raisons de la conflictualité quasi-permanente de cette région, un plan thématique est le plus adapté. Les titres et les indications entre crochets ne doivent pas figurer sur la copie. Introduction [Accroche] En 2019, dans la revue Questions internationales, le géopoliticien Jean-Paul Chagnollaud constate : « Depuis des décennies, des conflits de toutes sortes ne cessent de défigurer le Moyen-Orient.

Aucun n'a été réglé même s'il ne faut pas oublier l'importance des traités de paix signés entre Israël et deux États arabes.

» [Présentation du sujet] En effet, depuis 1945, le Moyen-Orient est le théâtre de guerres interétatiques et de guerres civiles amplifiées par des interventions extérieures : la région est ainsi devenue l'épicentre de l'« arc de crises ».

[Problématique] Dans cette perspective, nous nous attacherons à répondre à la question suivante : pourquoi la paix au Moyen-Orient semble-t-elle impossible ? [Annonce du plan] Pour ce faire, nous soulignerons d'abord les profondes faiblesses des États de la région [I] puis les effets sur leur stabilité des ingérences extérieures [II]. I.

Les faiblesses des États du Moyen-Orient 1.

L'absence de cohésion nationale ■ Mis à part l'Arabie saoudite et les pays du Golfe, les États du Moyen-Orient, dont les frontières ont été tracées par la France et le Royaume-Uni en 1920 , ont une faible cohésion nationale. Différentes communautés culturelles et religieuses coexistent sur des territoires créés de toutes pièces. À NOTER Par le traité de Sèvres (1920), la France et le Royaume-Uni se voient confier l'administration des provinces arabes issues du démantèlement de l'Empire ottoman. ■ Dans ces États, la logique communautaire l'emporte bien souvent sur la logique de l'Étatnation.

Ainsi, le système politique libanais repose sur le confessionnalisme, c'est-à-dire une répartition du pouvoir proportionnelle au poids de chaque communauté religieuse (chrétiens maronites, musulmans chiites ou sunnites, druzes).

La guerre civile qui a ensanglanté le pays de 1975 à 1990 a opposé ces communautés. ■ Dans d'autres États, une communauté minoritaire impose son pouvoir au reste de la population.

C'est le cas de la Syrie, à majorité sunnite, dirigée par la minorité alaouite (chiite) du clan El-Assad.

Depuis 2011, cette minorité réprime férocement un soulèvement populaire. ■ Enfin, certains États fondés sur des idéologies nationalistes comme Ia Turquie et Israël refusent de reconnaître les droits de leurs minorités (Kurdes pour la première, Palestiniens pour le second). 2.

L'autorité bafouée des États ■ Dans les États touchés par une guerre civile, on assiste à une « privatisation de la violence » (Jean-Pierre Chagnollaud).

En effet, lorsqu'un État, qui a le monopole de la violence (arbitraire) s'effondre, d'autres acteurs non étatiques l'exercent à sa place.

C'est le cas au Liban, en Syrie et en Irak. LE SECRET DE FABRICATION Vous pouvez commencer une sous-partie en développant une notion générale, ici la privatisation de la violence.

Rappelez-en l'auteur pour justifier votre propos.

Cela vous permet par la suite de présenter des exemples. ■ Ainsi, des milices armées, souvent liées à des communautés religieuses et culturelles, imposent leur loi.

On peut citer le Hezbollah chiite au Liban, devenu un véritable « État dans l'État ». ■ Des mouvements nationalistes participent également à cette privatisation de la violence.

Les Kurdes combattent ainsi en Irak, en Syrie et en Turquie pour défendre leur.... »

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