La conquête de nouveaux espaces: rivalités et recomposition des puissances depuis les années 1950
Publié le 03/11/2022
Extrait du document
«
La conquête de nouveaux espaces:
rivalités et recomposition des puissances
depuis les années 1950
La conquête de nouveaux espaces comme les espaces maritimes et
extraterrestres est un point clé pour les puissances depuis les
années 1950.
Cette domination a des concurrences et conflits ainsi qu'une
réorganisation des États ayant la capacité d'influencer au niveau
mondiale.
Cette conquête a commencé dès les débuts de la guerre froide
amenant au fil des décennies, d'autres puissances à s'approprier les
espaces.
Nous allons voir quelles puissances se sont annexées à cette course
aux nouveaux espaces et pourquoi la conquête de l'espace et des
océans est elle source de rivalités? Pourquoi entraîne-elle une
réorganisation des puissances ?
La conquête des nouveaux espaces est un enjeu de la puissance
et source de rivalités
Nous avons toujours eu cette sensation de pouvoir se projeter en
mer et avons longtemps rêvé de pouvoir voyager dans les airs et
au-delà.
On peut donc dire que d’une certaine façon cette conquête des
nouveaux espaces a commencé simplement par le rêve de l’homme.
Depuis le début de l’histoire, les espaces maritimes ont toujours
étaient des lieux mystérieux, utilisés pour la pêche.
Ses lieux se sont transformés en moyen de déplacement convoités
pour les ressources fossiles comme les hydrocarbures.
Des lieux où
la circulation de matières premières et de produits manufacturés est
intense.
L' espace extra-atmosphérique est également un rêve pour l’homme
et rempli de mystère.
un rêve considéré autrefois comme
inatteignable.
Ses espaces sont devenus accessibles aux hommes
dans la seconde moitié du XXe siècle.
L’espace est maintenant rempli
de satellites ( plus de 1000 ) en orbite autour de la terre afin de
servir les besoins de l’homme (géolocalisation, base de données,hyper
connexion, télécommunication).
A.
la course à l'espace au cœur de l’affrontement
americap-sovietque.
La guerre froide est le passage à la conquête de nouveaux espaces.
Voyager dans l’espace étant le rêve de tout homme, la conquête
spatiale est la vitrine par excellence de la puissance.
Il y a toujours eu cette thématique de qui a la plus grosse entre ces
deux puissances donnant un large écho médiatique.
l’ URSS fut les
premiers à établir des exploits dans cette compétition.
Le lancement de Spoutnik 1 en 1957 et le 1er homme envoyé dans
l’espace, Youri Gagarine en 1961 fut une douche froide pour les
Etats-unis, les scientifiques américains ne comprenant pas comme les
scientifiques russes puisse avoir une telle avance.
Toutefois les Etats-unis ont pu réaliser un exploit encore plus
impressionnant grâce au groupe Apollo et à l'arrivée de la NASA
(National Aeronautics and Space Administration), l'agence fédérale
responsable de la majeure partie du programme spatial civil des
États-Unis.
En 1969 le 1er homme sur la Lune, Neil Armstrong.
Cela restera à tout jamais une référence et un moyen de soft power
pour les américains d'affirmer leurs puissances dans le monde entier
même à l’heure actuelle.
On assiste donc à une course contre la montre mettant la conquête
spatiale au cœur de l'affrontement de l’americo-sovietique et de, par
ailleurs, la guerre froide.
B.
Des espaces maritimes stratégiques.
Le développement de nouveaux moyens de déplacement maritimes et
le déploiement sur les océans est une manifestation et un instrument
de la puissance d’un Etat.
La terre étant composée à 70% d’eau, il paraît logique pour l’homme
d’utiliser cette capacité afin de trouver des espaces maritimes
stratégiques comme des nouvelles routes maritimes pour la
circulation de marchandise, l'exploitation de ressources ou encore la
projection de puissance.
Les économies sont de plus en plus dépendantes des
approvisionnements maritimes:
- 90% des fluxs intercontinentaux de marchandises sont
transportées par mer
-
99 % des flux d'information mondiaux (internet, téléphone)
sont transmis par câbles sous-marins.
On comprend bien pourquoi la dominance de routes maritimes est
indispensable pour ses grandes puissances et puissances émergentes.
La convoitise des ressources océanique et leur exploitation est un
point clé pour l’affirmation d’une puissance.
On constate tous que les
richesses terrestres se raréfient au fil du temps ainsi que la
surpêche augmentant la valeur de ces derniers.
Il en est de même pour les hydrocarbures, indispensables pour le
fonctionnement de tout appareil mécanique et électronique ainsi que
le plastique.
Avec le réchauffement climatique et la montée des
eaux, les océans sont les derniers espaces d’exploration de la planète
pour accéder à de nouveaux gisements.
On peut citer l'océan glacial Arctique suscitent l'intérêt de
nombreux Etats pour l’ouverture de nouvelles routes maritimes et
des nouveaux accès à des gisements de ressource.
Il y a maintenant la possibilité d'exploiter les nodules
polymétalliques océaniques.
Le coût du métal ayant augmenté et
devenant intéressant pour les économies.
la conquête des nouveaux espaces se traduit par une
recomposition des équilibres géopolitiques
A.
L'affirmation de la toute-puissance américaine.
supériorité militaire
Les Etats-unis sont considérés comme la plus grosse puissance au
monde.
N’ayant pas une capacité de projection sur tous les océans
comme la France, elle n'est reste pas moins redoutable.
En effet, les Etats-unis a la plus grosse force navale mondiale avec
une énorme supériorité militaire :
- 14 SNLE
- 58 SNA
- 11 porte-avions
- 11 porte-hélicoptères
- 22 destroyers
- 90 frégates
De quoi se défendre et se projeter de sur 95% des espaces
terrestres et océaniques et grâce à ses groupes aéronavals (....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- À LA RECHERCHE D·UN NOUVEL ORDRE MONDIAL DEPUIS LES ANNÉES 1970
- CHAPITRE III : DEUX PUISSANCES REGIONALES AFRICAINES: l'Afrique du Sud
- Thème 2 - La multiplication des acteurs internationaux dans un monde bipolaire (de 1945 au début des années 1970)
- Conquête et colonisation européennes au XVIe siècle
- Baudelaire affirmait en 1859 : « Je crois que l'art est et ne peut être que la reproduction exacte de la nature ». Au contraire, un critique de la Revue des Deux Mondes déclarait, quelques années plus tard : « L'art est dans le choix, dans l'interprétati