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HGGSP: Étude Critique de Documents - l’histoire et les mémoires du génocide

Publié le 21/03/2022

Extrait du document

« HGGSP: Étude Critique de Documents Cette étude critique de documents porte sur l’histoire et les mémoires du génocide. L’histoire est l’étude et l’écriture des faits du passé, son but est d’expliquer le passé et de produire un récit objectif en confrontant les sources.

La mémoire est quant à elle le souvenir d’un événement du passé, son but est de faire revivre le passé, en produisant un récit subjectif qui rassemble en ayant une approche affective.

L’étude critique est composée de deux documents portant sur un même sujet: le génocide des Juifs et des Tsiganes. Le premier document est la célèbre photographie prise le 7 décembre 1970, au mémorial des combattants du ghetto de Varsovie.

On y voit le chef de gouvernement allemand, Willy Brandt, agenouillé, qui est le premier chef allemand à rendre hommage aux victimes juives de la Shoah, en Pologne.

Cette photographie historique est porteuse d’espoir. Le second document, est un texte extrait d’un article publié dans le journal français « Le Monde » paru le 7 décembre 2019, soit quarante neuf ans après l’hommage du chancelier aux victimes du génocide.

Ces deux documents sont reliés, deux chefs de gouvernement allemands rendent hommage et reconnaissent les crimes infligés aux Juifs et Tsiganes.

Angela Merkel, chancelière allemande (2005-2021) rend elle aussi un hommage en se rendant à un site historique et mémoriel, Auschwitz-Birkenau en Pologne. Quels rôles historiques et mémoriels l’entretien de la mémoire du génocide des Juifs et des Tsiganes réponds-ils aujourd’hui? Après avoir étudié, la mémoire officielle et la reconnaissance des crimes de la Seconde Guerre mondiale, il convient de voir, les limites de cette politique mémorielle, en Allemagne. Après la Seconde Guerre mondiale, la reconstruction des pays et le changement des dirigeants est nécessaire pour les populations.

Pour cela, des procès s’ouvrent contre les hauts dignitaires nazis.

Le plus connus est le procès de Nuremberg qui se tient de 1945 à 1946 dans la ville de Nuremberg.

À cette occasion de nouvelles notions juridiques sont créés pour pouvoir juger des crimes d’une nouvelle ampleur : le « génocide » (notion créée en 1944 par le juriste polonais Raphaël Lemkin, puis reconnu comme un crime par l’ONU en 1948) et le « crime contre l’humanité » (notion créé en 1945).

Le génocide est définie comme la destruction méthodique d’un groupe humain pour le faire disparaître totalement.

Tandis que, le crime contre l’humanité correspond à l’origine aux seuls exactions commises à l’encontre des populations civiles en temps de guerre.

Ils sont imprescriptibles, ils désignent l’absence de limite dans la durée pour une action en justice.

Si le crime de génocide est abordé lors de ses procès, il est diluée dans la masse des crimes nazis.

D’autant que, la destruction par les nazis de nombreuses preuves matérielles rend le travail des enquêteurs difficile.

Dans les années 1960-1970, la mémoire juive s’affirme davantage.

Plusieurs procès se sont organisés dans les années 60 (tels que: le procès d’Adolf Eichmann, le procès d’Auschwitz ) et ils font émerger la figure de la victime juive, qui s’imposent au cœur de la mémoire collective.

Les témoignages d’anciens déportés Juifs permet de ne plus occulter. »

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