geopolitique de l'AM du Sud
Publié le 18/10/2023
Extrait du document
«
Géopolitique de l’Amérique sud
II.
L’Amérique latine ne souhaite pas se cantonne au statut subalterne
d’arrière-cour des EU.
A- poly
B- La mondialisation contemporaine offre l’opportunité de s’émanciper de la tutelle
des EU.
Le Brésil est la 11eme puissance économique mondiale avec une population de
215millions d’hab (BM).
Les pays latino-américains on connus dans les années 2000
une croissance forte grâce au super cycle des matières premières (40% des
exportations des pays latino-américains sont des comodities).
Les résultats
économique on eu une résonance géopolitique (G20, argentine, Brésil, Mexique).
2015: Forum chine-CELAC / Xi avait promis d’inscrire les pays latino-américains dans
le projet des routes de la soie.
La mondialisation est importante puisque l’Amérique du Sud est touché par le
phénomène d’émergence.
Le Brésil est considéré comme un BRICS.
Et il est
impossible d’ignorer le brésil, il est le 6ème pays le plus peuplé du monde (215millions),
il est le 11ème puissance mondiale (Le Mexique est à la 14ème place).
Les pays latino-américains ont connu une décennie 2000 particulièrement faste
grâce au « super cycle des matières premières ».
Entre 2003 et 2013, il y a
environ 4% de croissance par an.
40% des exportations latino-américains sont des
commodities.
En 1990, 50% de la populations vie en dessous du seuil de pauvreté.
Alors que en
2010, il n’y a que 22%.
Ces résultats ont eu des répercussions géopolitiques.
Ils ont d’avantage eu la
possibilité d’affirmer leur voix lors du G20 de 2009.
Le Brésil se permet avec la Turquie en 2010, d’apporter sa contribution sur la question
du nucléaire iranien.
Le sommet des BRICS de 2014 à lieu au Brésil, et donne
naissance à la Banque des BRICS.
L’ombre de la Chine plane sur l’Amérique latine.
Si il y a un super cycle c’est aussi
parce que la Chine importe énormément.
En 2019, les exportations vers la Chine du
Chili représenter 10% du PIB.
Cette « dépendance » explique pourquoi les pays
latino-américains ne sont pas tellement touché par la crise des subprimes.
Ils sont
aidé par le plan de relance chinois.
Depuis 2009, le Brésil a pour premier
partenaire commerciale la Chine.
La chine a profité du désintérêt relatif des US pour cette région.
Il s’agit d’une réponse
aussi à la stratégie du pivot de 2011.
Il y a un renforcement des liens et surtout une
institutionnalisation des liens, avec depuis 2015 des forums Chine-CELAC,
avec tout les pays latino-américains plus les caraïbes.
Xi Jinping a promis de les
intégrer dans les prochaines routes de la soies.
Pour les pays latino-américains il s’agit
de promesse d’investissement.
L’Argentine et le Brésil ont bénéficier de la guerre commerciale de Trump, puisque la
Chine importait ainsi des produits brésiliens au lieu d’américain.
Entre 2017 et 2021, 5 pays américains cesse de reconnaitre Taiwan pour affirmer leur
relation avec la Chine.
L’Amérique latine se rapproche de l’Europe à travers d’échanges commerciaux.
Renouveler l’ALENA en 2018, en USMCA.
Durant la campagne de Trump, il cible la
Chine et le Mexique rendu coupable de la désindustrialisation à cause d’une ALENA
trop laxiste.
Ainsi l’USMCA force le Mexique à corriger ce problème, notamment celui
des salaires bas.
Accord UE-Mexique de 1997.
Il y a eu aussi des accords avec le Chili, la Colombie, qui
prévoient la libéralisation des services.
L’Europe cherche à faire valoir sa puissance
normative.
En 2012, l’UE signe un accord avec la CAFTA.
Les US peuvent se sentir défier dans leur zone d’influence.
c) Les US ont du partir à la reconquête de l’Amérique Latine
L’Amérique latine était devenu un angle mort de leur politique extérieur dans le cadre
de leur « war on Terror ».
Il y a évidemment un avant et un après les attentas du
11/09.
Il y a eu à la fin des années 2000, la crise des subprimes qui les affaibli.
La
priorité va à la sécurité des affaires intérieur, il y a le « Nation Building at
Home » de Obama.
La décennie 2000 à permis à ces pays latino-américain d’affirmer leur émancipation.
Il y a le virage a gauche notamment, mais en 2019, les conservateurs ont repris le
pouvoir, puis 2023 la gauche revient.
Ce contexte politique se traduit par des
alliances tel que l’ALBA (2004) mais aussi en 2005 le sommet des Amériques
en Argentine qui se solde par le rejet de la ZLEA.
En 2008, le projet UNASUR (qui
existe tjrs) est créé par le Brésil.
Il conforte le statut du Brésil en tant que puissance
émergente, à l’échelle mondiale, avant même que soit constitué le groupe des BRICS.
Il s’agit d’une organisation intergouvernementale, avec 12 pays d’Amérique du sud,
avec une volonté commune de contourner l’OEA (organisation des états américains),
pour traiter les sujets sud-américains entre sud-américains.
En 2010, l’UNASUR intervient avec succès pour apaiser les tensions récurrente entre
le Venezuela et la Colombie, alors qu’ils sont au bord de la guerre.
La Colombie accuse
le Venezuela d’apporter son aide au FARC (force armé révolutionnaire colombienne).
Le modèle de l’UNASUR, c’est l’UE.
Ce qui est prévu est une monnaie commune.
Le
premier secrétaire de l’UNASUR sera N.
Kirchner, l’argentin.
2011, est également une année importante.
En 2011, c’est la CELAC qui voit le jour.
Il
s’agit de l’UNASUR + les pays des Caraïbes.
Il apparait comme une autre alternative à
l’OEA.
Il y a donc toujours le même soucis, se débarrasser de l’influence des USA.
La
CELAC regroupe 33 Etats donc Cuba exclu de l’OEA.
O.
Dabène, spécialiste de l’intégration régionale en Amérique latine, il dit parle de la
CELAC comme un régionalisme post-hégémonique.
Ce post-hégémonique est visé à
l’encontre des USA qui ont perdu leur statut d’hyperpuissance.
Au sein de la CELAC, il y a aussi des tensions interne.
Le Mexique proche des USA, et
la peur d’être trop sous influence brésilienne.
Ces régionalismes sont géopolitique mais pas économiques.
Les mandats de Obama (2008-2016), ont été marqué par un intérêt renouvelé pour
l’Amérique Latine, qui est sous une influence croissante de la Chine.
Obama doit tenir
compte d’un rapport de force qui est défavorable aux USA.
Les USA sont en difficulté
en Irak, et la récession de 2009, fait que l’Amérique latine n’a d’yeux que pour la
Chine.
Obama mise donc sur une stratégie de « bon voisinage », stratégie qui avait
était celle de Roosevelt dans les années 30.
Alors que les US avait déjà était affaibli
par la Grande Dépression.
Le « good neighborhood » avait été marqué par le RTAA de
1934.
Kennedy après l’élection de Castro, utilise aussi ce principe avec l’Alliance pour
le Progrès, qui à pour objectif d’aider le développement des pays latino-américains.
Cette logique, s’exprime sous Barack Obama, lors du sommet des Amériques de 2009,
Obama propose un « reset », un nouveau chapitre des relations entre USA et latinoaméricains.
En 2009, alors que la récession frappe et un an après l’UNASUR.
Ce
nouveau chapitre, Obama l’ouvre de manière spectaculaire avec en 2014, en
rétablissant les relations diplomatiques avec Cuba, alors que ces relations étaient
rompu depuis 1961, et surtout les ambassades qui sont réouverte en 2015.
Lors de la
rencontre en Obama, et le frère de Fidel Castro Obama aura la formule « somos todos
americanos »
En 2016, Obama se rends à cuba pour un voyage officiel.
Pour Obama, un
rapprochement avec Cuba est nécessaire pour que les US reprennent pieds en
Amérique latine.
Et le bannissement de Cuba de l’OEA est condamné par la plupart
des pays latino-américain.
Il y a aussi un embargo économique des USA sur Cuba
depuis 1962.
En 1996, la loi « Helms Burton » durcie les dimensions extraterritoriale,
elle sanctionne toute entreprises qui investirait à Cuba.
Obama a considérablement le
régime des sanctions, sans le dissoudre, alors que Obama n’hésite pas au même
moment à durcir les discussions avec l’Iran.
Intégrer les membres de l’Alliance du Pacifique (2012) dans le TPP.
L’Alliance du
Pacifique a une vocation commerciale.
Elle regroupe la Colombie, le Pérou, le Mexique,
le Chili qui signe un accord de libre-échange.
En les intégrant dans le TPP, il espère les
intégré dans l’endiguement de la Chine.
Il y a une force volonté de concurrencer le
MERCOSUR dans l’alliance du pacifique.
Pour Barack Obama miser sur l’alliance du pacifique c’est essayer de court-circuiter le
Mercosur.
Obama a pu profiter des mises en difficulté des pays hostiles aux
américains.
Au Venezuela, mort de Chavez en 2013, Nicolas Maduro prends le
flambeau, même anti-américanisme.
La mort de Chavez va de pair avec une baisse
des court de pétrole.
Cela va limiter les marges de manœuvre de Nicolas Maduro sur
la scène latino-américaine.
En effet le Venezuela comptait sur les cours du pétrole
haut pour mettre en œuvre le « petrocaraibe ».
L’ALBA perd en consistance, le
Honduras le quitte en 2010, suite à un coup d’Etat qui renverse le président en place
qui était soutenu par le Venezuela.
En 2018, l’Equateur quitte également l’ALBA en
raison de la crise vénézuélienne, qui cause des flux migratoires dont le Venezuela est
accusé de maintenir.
Et momentanément la Bolivie se retire....
»
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