Transfert d'énergie thermique entre systèmes
Publié le 07/04/2025
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«
Transfert d'énergie thermique
entre systèmes
I.
Modèle du gaz parfait
1.1.
Notion de gaz parfait
Définition :
Un gaz est dit parfait si la taille de ses entités est négligeable devant la distance qui
les séparent et si les interactions entre elles sont négligeables.
Remarque :
A basse pression, tous les gaz peuvent être assimilés à des gaz parfaits.
1.2.
Loi des gaz parfaits
Le comportement macroscopique d'un gaz parfait peut se traduire grâce à l'équation
suivante, dite équation d'état des gaz parfaits.
Définition :
Le comportement macroscopique d'un gaz parfait peut se traduire grâce à l'équation
suivante, dite équation d'état des gaz parfaits.
P.V = n.R.T
Avec : P la pression en Pa
V le volume en m3
n la quantité de matière en mol
R la constante des gaz parfaits en
T la température en Kelvin
Animation :
https://phet.colorado.edu/sims/html/gas-properties/latest/gas-properties_fr.html
1.3.
Applications
En utilisant l'équation d'état des gaz parfait on peut montrer que :
Démonstration :
La masse volumique d'un gaz parfait s'exprime sous la forme
MP
ρ=
RT
Démonstration :
Le volume molaire d'un gaz parfait s'exprime sous la forme :
RT
V m=
P
A savoir expliquer :
La loi de Boyle Mariotte est un cas particulier de l'équation d'état des gaz parfaits.
Remarque : Les lois de Boyle Mariotte et d'Avogadro Ampère sont antérieures à
l'équation d'état des gaz parfait.
1.4.
Limites du modèle
Comme tout modèle, celui du gaz parfait a des limites.
Lorsqu'on s’intéresse à des
cas pour lesquels les paramètres s'éloignent des hypothèses, le modèle s'écarte
des mesures réalisées expérimentalement.
Dans notre cas, les entités qui constituent le gaz ne sont pas ponctuelles (elles ont
un certain volume) et interagissent entre elles, notamment grâce à des interactions
de type Van der Waals, d’où la nécessité de développer de nouveaux modèles
capables de prendre en compte ces paramètres.
Cependant, le modèle du gaz parfait reste un très bon modèle dans de nombreux
cas, lorsqu’on étudie des gaz à haute température, à basse pression et constitués
d’entités qui interagissent peu entre elles .
II.
Énergie interne d'un système
2.1.
Notion d'énergie interne
Définition :
On appelle énergie interne la somme des énergies cinétiques microscopiques et
des énergies potentielles microscopiques des constituants du système.
Ces
énergies résultent généralement de la constitution du système et de son état
d'excitation.
Elle se note U et s'exprime en J.
2.2.
Aspect microscopique
Définition :
L'énergie thermique d'un système dépend de l'agitation de ses entités moléculaires.
Plus un système est porté à haute température, plus son énergie thermique sera
importante.
Elle correspond à l'énergie cinétique microscopique.
Définition :
L'énergie de cohésion, ou énergie potentielle microscopique
d'interaction est une énergie qui dépend des forces qui assurent
la cohésion du système.
2.3.
Variation d'énergie interne
La variation d'énergie interne d'un système résulte des variations de ses
composantes, l'énergie de cohésion et l'énergie thermique.
Un système
peut voir son énergie interne varier en cas de changement de sa
température ou en cas d'applications de forces ou de phénomènes visant
à modifier sa structure.
Par convention, toute énergie reçue par le système est comptée positive et toute
énergie cédée est comptée négative.
2.4.
Transfert thermique entre deux corps
T1 > Tf > T2
Définition :
On dit qu'un système est adiabatique lorsqu'il n'échange aucune énergie thermique
avec l'extérieur.
Son énergie interne peut alors être constante.
Exemple :
Système = Ensemble des deux liquides
Pas d'échange de chaleur avec l'extérieur → U = cte
ΔU = 0 = ΔU1 +ΔU2 = m1.c1.
(Tf – T1) + m2.c2.
(Tf – T2)
Tf = ?
2.5.
Contribution de l'énergie thermique
Définition :
La variation d'énergie interne d'un système incompressible est proportionnelle à
la variation de température entre l'état initial et l'état final.
On note alors :
ΔU = m.c.ΔT
Avec :
ΔU la variation d'énergie interne en J
m la masse du système en kg
c la capacité thermique massique en J.kg-1.K-1
T la température en K
2.6.
Premier principe de la thermodynamique
Définition :
Premier principe de la thermodynamique : Un système macroscopique au repos dans
le référentiel d'étude et qui n'échange pas de matière avec l'extérieur voit son énergie
interne varier de façon égale à la somme des énergies reçues par travail et par
échange thermique.
ΔU = W + Q
Avec :
W l'énergie reçue par la système sous forme de travail des forces
Q l'énergie reçue par le système sous forme d'échanges thermiques
2.7.
Bilan énergétique
Lorsqu'on étudie un système, on peut prendre en compte les énergies extérieures et
internes pour déterminer la variation d'énergie totale.
ΔEtot = ΔEm + ΔU
Avec Em l'énergie mécanique du système dans le référentiel d'étude.
III.
Transferts thermiques
Définition :
On appelle transfert thermique tout transfert d'énergie microscopique désordonné
entre un système et l'extérieur causé par une différence de température.
3.1.
Modes de transfert
Convection
Définition :
On parle de transfert par conduction
lorsque l'énergie thermique se propage
de proche en proche, par contact
direct entre particules.
Conduction
Définition :
On parle de transfert par convection
quand l'énergie thermique se propage
grâce au mouvement d'un fluide.
Rayonnement
Définition :
On parle de transfert par rayonnement
lorsque l'énergie thermique se propage
grâce à une onde électromagnétique
émise par l'objet chaud.
3.2.
Flux thermique
Définition :
On appelle flux thermique la quantité
d'énergie thermique échangée à travers
une paroi par unité de temps.
On le note
Φ et il s'exprime en Watts W.
On le calcule grâce à la relation suivante :
Où Q correspond à l'énergie thermique
échangée en J
Et Δt la durée de cet échange en s.
Il peut aussi se calculer grâce à la relation suivante :
S
Φ=λ .
.(T A−T B )
e
Avec
λ la conductivité thermique en
S la surface de la paroi en m²
e l'épaisseur de la paroi en m
TA et TB les températures en K
3.3.
Résistance thermique
Rappel : résistance électrique
U différence de potentiel en V
I intensité du courant en A
I correspond à un flux d'électrons
Par analogie on obtient :
(T B−T A )
Φ=
Rth
e
Rth =
λ.
S
U = R.I
Exemple d'isolation thermique en série
Démonstration :
Montrer que la résistance thermique
de l'ensemble des 3 couches
d'isolant est égale à la somme des
résistances thermique....
»
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