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Publié le 13/05/2023

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« Terminale Spécialité Comment déterminer la masse du Soleil à partir d’observations ? Compétences Établir et exploiter la troisième loi de Kepler dans le cas du mouvement circulaire. Capacité numérique : Exploiter, à l’aide d’un langage de programmation, des données astronomiques ou satellitaires pour tester les deuxième et troisième lois de Kepler Document 1: En 1543, Nicolaus Copernicus suppose que les planètes tournent sur des orbites circulaires autour du Soleil.

Tycho Brahé observe soigneusement l’emplacement des planètes et de 777 étoiles pendant 20 ans en utilisant un sextant et un compas.

Ces observations sont utilisées par Johannes Kepler pour déduire de manière empirique trois lois mathématiques gouvernant l’orbite d’un objet par rapport à un autre. Document 2: Les lois de Kepler Les mesures très précises de Mars faites par l’astronome danois Tycho Brahe (1546-1601), convainquent son élève Johannes Kepler (1571-1630), astronome allemand, que l’orbite de la planète rouge ne peut pas être décrite ni par un cercle, ni par une combinaison de cercles, mais qu’elle est elliptique, le Soleil occupant l’un des foyers.

Il publie ce résultat en 1609, dans son Astronomia nova. Première loi de Kepler : Les corps du système solaire décrivent des trajectoires elliptiques dont le Soleil occupe l'un des foyers. Puis, il généralise cette loi à d’autres planètes dans ses Epitome astronomiae copernicanae (entre 1618-1621) où apparait la première description correcte du système solaire et du mouvement de planètes.

Il énonce en particulier la seconde loi, appelée loi des aires. Seconde loi de Kepler : Les corps balaient des aires égales en des temps égaux. Enfin, en 1619, dans Harmonice mundi, il établit la relation entre la période de révolution des planètes et leur distance au Soleil. Troisième loi de Kepler : Pour toutes les orbites, le rapport du carré de période de révolution (T) au cube du demi-grand-axe (a) de l'orbite est égal à une constante : 𝑇2 𝑎3 = constante Pendant ce temps, en 1610, le savant Galilée (1564-1642) découvre que quatre petits satellites (appelées lunes galiléennes) gravitent autour de Jupiter.

Cette observation des premiers corps tournant autour d’un autre corps que la Terre est pour lui une preuve irréfutable de la validité de la théorie héliocentrique, et donc de la véracité des trois lois de Kepler. Document 3: Les ellipses Une ellipse est une courbe plane, définie comme l’ensemble des points M dont la somme des distances à deux points fixes F et F’, appelés foyers de l’ellipse, est constante : FM + F’M = d + d’ = 2a = constante [AP] est le grand axe de l’ellipse et mesure 2a. [BB’] est son petit axe. → Ces deux axes sont des axes de symétrie de l’ellipse. [OF] correspond à la distance entre le centre de l’ellipse et un des foyers et mesure c. L’excentricité de l’ellipse, notée e, mesure l’écart de forme entre l’orbite et le cercle parfait dont l’excentricité est nulle.

e = c / a Quelques valeurs d’excentricité : Terre : e = 0.0167 ; Mercure : e = 0.2056 ; Vénus : e = 0.0067 ; Mars : e = 0.093 ; Lune : e = 0.0549 ; ISS : e = 0 ; Comète de Halley : e = 0.967 Première loi de Kepler On étudie la trajectoire de Mercure dans le référentiel héliocentrique.

Le soleil S est placé au centre d’un repère (S, x, y), plan contenant la trajectoire de Mercure M.

La position de Mercure est définie par la donnée d’un couple (r, ) où r = SM et  est l’angle entre l’axe (Sx) et (SM)..... »

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