Le bruit au lycée

« Silence… Je travaille ! Enseignement Scientifique 1 Sommaire : Introduction I. La présence constante du bruit dans le lycée. a) Les causes du bruit au lycée b) Le bruit en pratique II. Les risques du bruit sur un lycéen. a) Les conséquences sur l’audition b) Les autres conséquences sur la santé III.

Agir pour prévenir le bruit au lycée. a) Proposer des pistes d’amélioration du cadre de vie b) Proposer des actions réalisables Conclusion 2 Introduction : Son et bruit… quelles différences ? Ce dossier vise à se rendre compte de l’importance du bruit que subissent les lycéens au quotidien. Démontrer également que le bruit à des impacts sur les lycéens mais qu’il est possible d’agir afin de le prévenir. Il est important de définir les termes.

Le son et le bruit peuvent paraitre similaire mais ils sont différents.

En effet un son est une vibration mécanique d'un fluide, qui se propage sous forme d'ondes longitudinales grâce à la déformation élastique de ce fluide.

Les êtres humains, comme beaucoup d'animaux, ressentent cette vibration grâce au sens de l'ouïe.

Tandis qu’un bruit est un son produit par des vibrations et perçu par l’oreille comme désagréable.

Nous allons ainsi se poser la question suivante : Comment réduire le bruit au lycée pour améliorer le bien-être de tous dans notre établissement et pour mieux apprendre ? Nous allons donc étudier la présence constante du bruit dans le lycée, puis exposer les risques du bruit sur un lycéen, et enfin nous verrons comment agir pour prévenir le bruit au lycée. 3 I. La présence constante du bruit dans le lycée La présence du bruit dans le lycée est constante, c’est pourquoi nous allons tout d’abord voir les causes du bruit au lycée puis le bruit en pratique. a) Les causes du bruit au lycée Afin de savoir si la présence du bruit est trop important vis-à-vis des élèves, nous avons réalisé un sondage.

En effet, nous leur avons posé la question suivante : « Est-ce que vous pensez qu’il y a trop de bruit au sein du lycée (couloirs, salles de classe, hall d’entrée) ? » Et voici les résultats ci-dessous. 402 403 404 Pourcentage (%) Oui 24/28 25/27 23/27 88% Non 4/28 2/27 4/27 12% Nous pouvons donc souligner une très grande majorité pour le Oui avec 88%. Une multitude de facteurs peuvent être à l’origine du bruit. Elles peuvent provenir dans un premier temps de sources extérieures au lycée par exemple l’implantation du lycée peut être propice à des nuisances liées au trafic routier ou aérien, les travaux, le bruit de voisinage etc. Ensuite on retrouve les sources extérieures et intérieures au lycée.

C’est à dire les sonneries, les déplacements dans les couloirs, récréations, activités dans les locaux.

Ces bruits s’expliquent entre autre par la mauvaise isolation entre les locaux, les cloisons trop fines ou du simple vitrage.

S’agissant des sources intérieures au lycée, on fait référence aux bruits générés par les élèves, enseignants, discussions, jeux, cris mais aussi les bruits générés par le matériel tels que les ventilateurs des ordinateurs, les chaises etc… Enfin, on observe que les lycées sont parfois des bâtiments qui n’étaient pas prévus comme telles comme le nôtre par exemple ou alors des bâtiments qui ne sont pas conçues pour un si grand nombre d’élèves. Par conséquent, nous sommes souvent confrontés à une mauvaise acoustique liée à des phénomènes de résonance et d’écho.

A noter que l’acoustique liée à la structure du bâtiment est un point sur lequel il est le plus difficile d’agir.

Cela nécessite des travaux conséquents qui doivent passer par des professionnels qualifiés. b) Le bruit en pratique Afin, de se rendre compte du bruit, nous avons trouvé intéressant de mesurer le nombre de décibel dans différents lieux du lycée grâce à un sonomètre. 4 Plus précisément, on mesure physiquement le niveau du bruit en décibels. Pour prendre en compte le niveau réellement perçu par l'oreille, on utilise le décibel pondéré A, dont l'abréviation est dB(A). Pour se faire une idée : ● ● ● ● 0 dB(A) = bruit le plus faible qu'une oreille (humaine) peut percevoir 50 dB(A) = niveau habituel de conversation 80 dB(A) = seuil de nocivité (pour une exposition de 8h/j) 120 dB(A) = bruit provoquant une sensation douloureuse Voici une échelle des décibels (dB) avec différents exemples pour se faire une autre idée. Revenons à notre expérience, qui était je le rappelle de mesurer le nombre de décibels dans différents lieux du lycée grâce à un sonomètre sur plusieurs jours.

Nous avons ainsi disposé les résultats sous forme d’un tableur Excel. On peut donc noter que l’endroit le plus calme au lycée est dans ma chambre et le plus bruyant en salle de permanence.

En revanche, il faut prendre ces résultats avec pincettes car il y a plusieurs facteurs à prendre en compte comme par exemple le nombre de personnes dans le 5 lieu en question.

Ici dans notre expérience, dans ma chambre sur les 3 jours nous étions 2 ; et en salle de permanence pour le jour 1 et 2, il y avait 4 classes, et le jour 3, 3 classes. Enfin, voici les preuves des prises de mesure à l’aide du sonomètre. Prise de mesure en dB(A) dans ma chambre. Prise de mesure en dB(A) au CDI. Prise de mesure en dB(A) en salle de permanence. Prise de mesure en dB(A) à la cantine. 6 II.

Les risques du bruit sur un lycéen Il existe plusieurs risques, toutefois nous avons fait le choix de s’intéresser à l’impact du bruit sur le stress et la fatigue des lycéens ainsi que le risque de surdité. a) Les conséquences sur l’audition L’excès de bruit affecte l’audition en fonction de l’exposition.

On remarque 3 stades d’altération du sens de l’ouïe due au bruit : - - - La fatigue auditive : elle n’apparait qu’à partir d’un certain.... »