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enseignement scientifique thème 3: l'histoire du vivant

Publié le 10/01/2024

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« enseignement scientifique thème 3: l’’histoire du vivant Chapitre 1: La biodiversité et son évolution Il existe sur Terre un grand nombre d'espèces dont seule une faible proportion est connue.

Il est difficile de tous les recenser.

La biodiversité peut être mesuré par plusieurs méthodes: I) l'échantillonnage échantillonnage: l'échantillonnage étudie une surface aussi restreinte que possible.Le but est d’estimer la richesse spécifique et/ou l’abondance relative de chaque espèce, groupe famille peuplant un milieu étudié. richesse spécifique: nombre d'espèces qui peuplent un milieu.Elle est d’autant plus importante que le nombre d'espèces est grand. L'abondance est le nombre d’individus composant une espèce.

L’abondance relative est le pourcentage d’une espèce par rapport à l’ensemble des espèces du milieu étudié. Plusieurs méthodes pour estimer un effectif à partir d’un échantillon: 1.

la méthode de capture- marquage- recapture: consiste à prélever un échantillon de la population étudiée, de marquer ses individus puis de les relâcher dans le milieu étudié afin qu’ils se mélangent aux autres individus.Quelques temps après, on prélève un nouvel échantillon à partir duquel on compte le nombre d’individus marqués ainsi que le total d’individus prélevés.Ce rapport permet d’estimer l’abondance de la population dans le milieu étudié. 2) intervalle de confiance L’intervalle de confiance qualifie la précision de l’estimation.

Il dépend de la taille de l’échantillon. Cette estimation est toujours assortie d’un niveau de confiance strictement inférieur à 100%. II.L’évolution génétique d’une population. Au cours de l’évolution génétique, la composition génétique d’une espèce change de génération en génération.

Cependant le modèle de Hardy- Weinberg prévoit que la structure génétique d’une population reste stable d’une génération à l’autre dans certaines conditions.( absence de migration, de mutation et de sélection)Cette stabilité théorique est connue sous le nom d’équilibre de HardyWeinberg.

la loi de Hardy-Weinberg se définit ainsi: Dans une population les fréquences alléliques restent stables d’une génération à l’autre dans les conditions suivantes : Condition n°1 : les unions se font au hasard (PANMIXIE) Condition n°2 : l’effectif est infini (Loi des grands nombres) Condition n°3 : le taux de mutations est de zéro Condition n°4 : il n’y a pas de sélection gamétique, c'est-à-dire que pour un gène existant sous la forme de 2 allèles, il y a autant de gamètes de chaque sorte (PANGAMIE) Condition n°5 : il n’y a pas de sélection zygotique, tous les génotypes sont censés avoir la même espérance de vie pour le gène considéré Condition n°6 : les individus sont pareillement viables et fertiles, c'est-à-dire que la population est isolée, il n’y a ni migration, ni sélection contre un phénotype particulier, ni introduction d’individus extérieurs. Conditions n°7 : les générations ne se chevauchent pas. C’est un modèle car les conditions requises pour atteindre cet équilibre ne sont jamais atteintes dans la nature. Dans une population on se limite au cas de deux types d'allèles, notés A et a, d’un même gène.Un organisme reçoit deux allèles.Ces deux allèles constituent son génotype qui peut alors être AA,Aa ou aa. e paragraphe Les forces évolutives (mutation, sélection, dérive..) expliquent les écarts entre les fréquences des allèles observées sur une population naturelle et les résultats du modèle. Les activités humaines (pollution, destructions des écosystèmes, surexploitation d'espèces) ont des conséquences sur la biodiversité et ses composants et conduisent à l’extinction des espèces. Les actions humaines peuvent fragmenter un écosystème: séparer une population en plusieurs échantillons de plus faible effectif.

Ce phénomène peut provoquer une dérive génétique qui a son tour diminue la diversité génétique des populations et les rend plus vulnérables. La connaissance et la gestion d’un écosystème permettent d’y préserver la biodiversité. Chapitre 2: L’évolution, une grille de lecture du monde. I) les structures anatomiques témoins de l’évolution des espèces. Les structures anatomiques de l’homme sont étonnantes: parfois très complexes ou sans fonction.Elles témoignent de l’évolution des espèces dont la nôtre et certaines structures peuvent être le résultat d’une sélection naturelle.

Certaines structures anatomiques chez l’homme, tel que l'œil sont le fruit d’une évolution liés à des mutations successives.

Ces mutations conférant un avantage dans le milieu de vie ont été conservées et transmises au cours des générations par sélections naturelles. Les.... »

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