Chapitre 5 : Deux siècles d'énergie électrique
Publié le 02/01/2023
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Chapitre 5 : Deux siècles d'énergie électrique
Ce n’est qu’au XIXe siècle que les scientifiques ont commencé à apprivoiser l’énergie électrique.
D’abord réservée à un petit nombre d’usagers, cette énergie est devenue omniprésente au XXIe siècle
et est désormais indispensable au fonctionnement et au développement économique de nos sociétés.
Les chercheurs et les industriels ont développé différentes technologies pour répondre à la demande
toujours croissante en énergie, tout en cherchant à réduire leurs impacts sur l’environnement.
De l’alternateur au panneau photovoltaïque, les progrès de la recherche fondamentale et l’innovation
technologique permettent d’envisager la fabrication de générateurs d’énergie électrique de plus en
plus performants.
I – Le phénomène d'induction électromagnétique
En 1820, H.C Oersted, scientifique danois, montre que de l'électricité dans un fil
conducteur dévie une boussole, et a donc un effet magnétique.
C'est Michael
Faraday, scientifique britannique, qui découvre le phénomène d'induction
électromagnétique en 1831.
Il montre que le mouvement d'un aimant à proximité
d'une bobine de fil conducteur provoque l'apparition d'un courant électrique
dans ce fil.
James Clerk Maxwell, physicien écossais, établira en 1856 les
équations modélisant ce phénomène, à l'origine de l'invention de l'alternateur.
II – L'alternateur électrique
1) Alternateur et induction électrique
Un alternateur électrique est constitué d'une partie mobile, le rotor, et d'une partie fixe, le stator.
Le
rotor est constitué d'un aimant.
Son mouvement de rotation, à l'origine du phénomène d'induction
électromagnétique, provoque l'apparition d'un courant induit dans la bobine fixe, le stator.
Parfois la
bobine est le rotor et l'aimant le stator, mais le principe reste le même.
C'est un convertisseur d'énergie mécanique en
énergie électrique.
2) Tension aux bornes d'un alternateur
La tension délivrée par un alternateur est alternative et périodique.
Sa valeur
maximale croît en fonction de la vitesse du rotor.
Le courant alternatif
généré est plus facile à transporter de la centrale électrique vers le
consommateur, et il y a moins de pertes par effet Joule.
3) Rendement d'un alternateur
Le rendement h d'un alternateur (exprimé sans unité) est une indication de
l'efficacité de conversion de l'énergie mécanique en énergie électrique.
Plus sa valeur est proche de 1,
meilleure est la conversion.
Les pertes sont dues aux frottements ou encore à l'effet Joule.
On le calcule par la relation suivante :
La valeur du rendement est d'autant plus élevée que la taille et la puissance de l'alternateur ont des
valeurs élevées.
Dans une centrale électrique, sa valeur est proche de 1.
III – Niveaux d'énergie et bandes d'énergies
1) Comportement quantique de la matière
Au début du XXe siècle, la physique a connu une révolution conceptuelle à travers la vision quantique
qui introduit un comportement probabiliste de la nature.
La matière peut émettre ou absorber des
photons, chacun d'eux portant une quantité d'énergie bien définie, appelée quantum d'énergie.
2) Caractère discret des spectres de raies d'émission
L'énergie d'un atome de gaz ne peut prendre que des valeurs bien
déterminées, dites discrètes.
L'énergie d'un photon "émis" par un
atome de gaz est égale à la différence d'énergie qui existe entre deux
niveaux possibles pour l'atome.
Chaque raie d'émission correspond au
passage de l'atome d'un état d'énergie à un état....
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