Vivre sagement est ce refuser de prendre des risques ?

« Analyse. · Nous avons, dans ce sujet, à définir ce que signifie vivre sagement.

Pour commencer, nous tenterons donc de définir la sagesse. o · · · La sagesse se définit en premier lieu comme une connaissance juste des choses.

C'est aussi un comportement vertueux et juste, raisonnable en somme .La modération est souvent l'un attribut majeur du sage.

Le sage est en accord avec lui-même et les autres. Pour correspondre à cette définition, le sage doit donc faire preuve de calme et de tempérance, il ne peut rentrer en conflit avec les autres.

On sent donc, par cette définition, une tendance à éviter toute prise de risque, puisque une situation non assurée ne correspond plus à ce que doit être la sagesse. Pour autant, nous devrons tout de même prendre garde à ce que peux signifier une prise de risque. o Il peut s'agir, dans un premier temps, de mettre sa vie en danger.

La prise de risque est alors physique, on s'engage dans une voie au bout de laquelle on ne sait si nous pourrons sortir vivant. o Mais il peut aussi s'agir, dans un second temps, d'une prise de risque en conscience.

Autrement dit, une mise ne danger de ses acquis, de ses certitudes.

On peut prendre des risques à exposer sa pensée aux autres par exemple.

Ou à douter. L'enjeu est donc ici de définir si le sage risque ou non quelque chose, en étant ce qu'il est.

Le problème tiens à son devenir : comment devient-on sage, si ce n'est en expérimentant, en touchant de près ou de loin l'inconnu ? En prenant des risques donc. Problématisation. La sagesse est, dans notre monde, un model de vertu et de tempérance.

Le sage est celui qui, à nos yeux, parviens à ne jamais entrer en conflit avec ses contemporains, tout en parvenant à leur donner un exemple de vie. D'ailleurs, el sage est souvent âgé, rarement menacé par la violence.

Cela signifie-t-il qu'il refuse de prendre des risques ? Vivre sagement, est-ce refuser de prendre des risques ? La sagesse n'est-elle pas l'absence de conflits, voir leur refus ? Mais comment devient-on sage, si ce n'est en mettant en danger ses convictions, en prenant des risques ? Que fait alors réellement le sage ?. »