Un homme libre est-il nécessairement heureux ?

« Parties du programme abordées : - La liberté. - Le bonheur. Analyse du sujet : Un sujet portant sur les relations entre liberté et bonheur, c'est-à-dire l'état de satisfaction complète et de plénitude.

Dans la perspective de la philosophie antique (stoïcisme, etc.), un homme libre (maître de ses opinions) expérimente paix de l'âme et bonheur. Conseils pratiques : Ce sujet suppose une culture philosophique réelle, une connaissance des grandes doctrines morales.

Ne le traitez pas de manière vague. Bibliographie : Les Stoïciens, Textes choisis, PUF. Difficulté du sujet : ** Nature du sujet : Pointu. [On peut, au nom du bonheur, refuser d'être libre. La liberté est un état, non une vertu.

Ce n'est pas elle qui conduit au bonheur.

Qu'on en soit ou non prive, seule la vertu nous rend heureux.] Les hommes n'aspirent pas tous à la liberté Nombre d'études, dont celle de Georges Friedmann (Le Travail en miettes), ont mis en évidence ce fait apparemment paradoxal: très souvent, les employés d'une entreprise refusent, ou acceptent difficilement, certaines reformes visant à améliorer leurs conditions de travail.

Changer d'habitudes coute plus que d'apprendre faire usage d'un nouvel espace de liberté. Liberté et malheur Rousseau, dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, compare la liberté a ces «aliments solides et succulents» qui réussissent aux natures fortes, mais ruinent la sante des natures faibles et délicates.

L'enfant livré à lui-même est malheureux.

Ce constat vaut également pour bon nombre d'adultes. La liberté comme fardeau La liberté est un poids.

Beaucoup d'hommes préfèrent même un bonheur à une liberté pleine et entière.

Que l'on songe à la médiocrité de certains couples qui, par peur de la solitude ou au nom du confort conjugal, restent ensemble.

Sartre développera ce thème.. »