TRAVAIL DE SESSION: LA VIOLENCE CONJUGALE
Publié le 11/05/2023
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TRAVAIL DE SESSION:
LA VIOLENCE CONJUGALE
par
MYRIAM SANGIORGI
présenté à
ANNE-SOPHIE TURCOTTE
Cégep de Thetford
Philosophie et rationalité
340-101-MQ, groupe 40001
20 avril 2023
1
Table des matières
Introduction...................................................................................................................................p.3
Mise en contexte........................................................................................................................p.3-4
Problématisation........................................................................................................................p.4-5
Rédaction..................................................................................................................................p.
5-6
Réflexion personnelle................................................................................................................p.6-7
Conclusion.................................................................................................................................p.6-7
2
Au 21ème siècle, il y a un sujet qui prend beaucoup d’ampleur sous le radar, car il est considéré
comme un sujet tabou.
Sur le site de l'institut national de la santé publique du Québec, il est
démontré, qu’en 2019 que seulement 19 % des Québécois et Québécoises ont déclaré leur
situation à la police.
Pour 19 % de cas signalés, 90 % de cas l’ont fait pour se sortir de cette
situation afin de se protéger.
Cette situation est la violence conjugale.
Les raisons qui expliquent
le peu de témoignages sont la honte ou la peur des répercussions sur le court, et le long terme.
Les victimes sont convaincues que si elles en parlent cela aggraverait énormément leur
problème.
Ce sujet est la violence conjugale.
On peut donc se poser la question à savoir si la
philosophie peut-elle nous aider à sortir de la violence conjugale? La réponse est oui.
Premièrement, on verra, qu’est-que la violence conjugale et en quoi ça consiste.
Deuxièmement,
quel est le problème lié à la violence conjugale et pourquoi cela devient-il alarmant?
Troisièmement, quels sont les concepts qui peuvent être utilisés pour comprendre le problème de
façon philosophique?
De nos jours, la violence conjugale que l'on appelle aussi violence domestique est très présente
dans les relations.
Les faits peuvent être commis autant par l'homme envers la femme que la
femme envers l'homme.
La différence entre les deux situations est que les femmes vont être plus
portées à faire des dépositions à la police pour violence conjugale que les hommes.
Lors d'une
enquête qui a été publiée sur le site de « Statistique Canada », on peut observer que les nombres
ne sont pas très grands en rapport aux gens qui viennent soit 19 % des victimes, autant d'hommes
que de femmes.
Par contre, le ratio de cas non déclaré à la police est beaucoup plus grand et va
jusqu'à 80 % et plusieurs autres statistiques démontrent qu'il y a encore plus de violence
conjugale qui ne sont pas annoncés à la police, car les victimes souhaitent que cela soit réglé à
l'intérieur de la relation.
Cela montre que les victimes ont peur des répercussions en rapport avec
leur situation et préfèrent ne pas s'afficher.
La violence conjugale concerne les violences
physiques (coups et blessures), psychologiques (harcèlement, menaces, insultes) ou sexuelles
(viols, attouchements) commises sur la femme ou l'homme, au sein d'un couple marié, pacsé ou
vivant en concubinage.
Elles englobent également les violences économiques comme la privation
de ressources financières, maintenant ainsi la victime dans un état de dépendance économique.
Aussi, comme ils vivent à proximité l'un de l'autre, il est très difficile pour la victime de ne pas
avoir de rapport violent avec son agresseur.
Dans une relation de domination, l'agresseur établit
et maintient son emprise sur sa victime.
Une relation de pouvoir est entre deux personnes.
Les
personnes se battent, mais l'une est victime et l'autre est l’agresseur.
Cela peut aller jusqu'à une
succession de stratégies utilisée par l'agresseur pour dominer sa victime.
Ceci s'explique par le
fait que l'agresseur souhaite à tout prix avoir le contrôle maximum sur sa victime.
De temps en
temps, la même chose se produit de l'autre côté.
Parce que la victime veut essayer par tous les
moyens de s'en sortir en évitant à tout prix de mêler des personnes extérieures.
La victime va
chercher des raisons qui vont expliquer la mauvaise conduite de son partenaire et l'agresseur va
trouver des raisons pour expliquer que ce qu'il fait subir à l'autre personne est pour son bien.
Tout
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le monde va être gagnant.
La relation de pouvoir pourrait rendre la victime impuissante.
Selon
les données de l'Enquête sociale générale de 2019 sur la sécurité des Canadiens qui sont victimes
d'agression, 3,5 % des Canadiens ayant un époux ou un ancien conjoint ou conjoint de fait ont
été victimes de violence conjugale autodéclarée au cours des cinq années précédant l'enquête.
Chez les femmes, la violence domestique était beaucoup plus fréquente que chez les hommes
avec 432 000 femmes et 279 000 hommes subissant ce type de violence.
Une diminution de la
violence entre hommes et femmes s'est produite dans les provinces.
En 2019, les femmes étaient
plus susceptibles d'avoir été agressées sexuellement, étouffées, poussées, attrapées ou bousculées
par leur conjoint.
Alors que les hommes sont plus susceptibles d'avoir reçu un objet lancé sur eux
qui pourrait les blesser.
Une branche de la violence conjugale qui serait couverte par l'ESG serait
celle de la menace d'utiliser une arme à feu ou un couteau et l'agression sexuelle contre l'autre
personne.
La violence faite à partir des armes permet à l'agresseur d'avoir un contrôle absolu sur
la victime, car cette dernière a peur de ce que l'autre personne pourrait lui faire subir avec les
armes et rester muette sur sa situation.
La violence entre partenaires est un type de violence qui se produit entre deux personnes dans
une relation intime, qu'elle soit vécue dans le cadre d'un mariage, d'une cohabitation, d'une
relation amoureuse ou d'un mariage.
La violence domestique peut prendre de nombreuses
formes, notamment physiques, verbales, psychologiques, sexuelles ou financières.
Au cours de la
dernière décennie, la généralisation des nouvelles technologies a modifié certains symptômes de
la violence conjugale.
Par exemple, pensez au harcèlement par les réseaux sociaux ou les
appareils mobiles.
La violence domestique est toujours intentionnelle.
C'est-à-dire dominer et
revendiquer consciemment le pouvoir sur la victime, plutôt que de perdre le contrôle de
l'agresseur.
Elle peut affecter n'importe qui, indépendamment du sexe, de l'identité de genre, de
l'âge, du statut socio-économique, du statut social, des pratiques culturelles, sociales ou
religieuses.
Elle peut survenir entre partenaires de même sexe ainsi qu'entre partenaires
hétérosexuels, affectant à la fois les hommes et les femmes.
Mais dans la plupart des cas, la
violence est perpétrée par des hommes contre des femmes.
Les personnes dont l'identité est
caractérisée par de multiples facteurs d'exclusion et de discrimination, tels que la pauvreté, la
race et la couleur, l'identité et l'expression de genre, l'orientation sexuelle et le handicap, sont
confrontées à une série d'obstacles à surmonter.
Ces personnes vivent dans des situations plus
vulnérables et subissent souvent une violence accrue d'une personne.
Par conséquent, il est
important de se rappeler que les expériences de violence sont diverses.
Les victimes ont des
besoins différents et nos actions syndicales doivent tenir compte de la diversité des parcours de
vie.
La violence domestique est un terme plus large qui inclut tous les actes de violence perpétrés
par des membres de la famille sur d'autres personnes.
Cela comprend la maltraitance des
personnes âgées dans la famille, la violence parentale contre les enfants, la violence entre frères
et sœurs, etc.
La violence domestique peut prendre de nombreuses formes, y compris les abus
physiques, émotionnels, sexuels, la négligence et l'exploitation financière.
Non seulement cela
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peut affecter la victime, mais cela peut également affecter l'ensemble du réseau de la victime
(famille, amis, co-travailleurs, etc.).
Les impacts sur le lieu de travail peuvent toucher à la fois
les employés et les employeurs.
Une enquête du CTC a révélé que 37,1 % des victimes pensent
que la violence domestique affecte également leurs collègues.
Cet impact est particulièrement
visible lorsque des attaquants se présentent sur leur lieu de travail, ce qui peut avoir un impact
sur le climat et la productivité de l'équipe.
De plus, compte tenu des circonstances dans
lesquelles les contrevenants apparaissent sur le lieu de travail, les risques pour la sécurité des
employés sont clairs.
Dans 3,4 % des cas, un collègue a été blessé ou menacé au travail.
Cependant, l'autre impact que ces personnes peuvent subir ne doit pas être sous-estimé.
Soit
parce qu'ils sont des témoins directs ou indirects du problème, soit parce que le climat et la
charge de travail changent.
Parfois, l'impact peut aussi faire en sorte que les personnes que la
victime et l'agresseur côtoient ne veulent plus avoir affaire à eux et donc s'éloignent de ces
derniers.
Donc, cela pourrait être un autre potentiel problème qui pourrait aggraver le cas de la
victime.
Parce que l'agresseur pourrait blâmer l'autre personne sur le fait que c'est sa faute et être
plus violent pour lui faire « payer » le fait que les collègues ne veulent plus lui parler ou avoir à
faire avec lui.
Ainsi, il déversait sa haine sur la victime.
L’agresseur n’utilise pas les trois passoires pour ne pas que les autres personnes soient au courant
de ce qu'il se passe et....
»
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