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Toute connaissance commence-t-elle par une sensation ?

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« L'enfant qui apprend progressivement, fait l'expérience des obstacles qu'il a devant lui, il apprend la distance, il apprend à les contourner et cela de manière sensible, la sensation étant pour lui certainement motif de connaissance, mais la connaissance que l'enfant a acquise correspond-elle à toute connaissance ? Toute connaissance commence-t-elle avec la sensation ? La sensation est une donnée presque impossible à saisir dans sa pureté mais dont on s'approche comme d'une limite, ce serait l'état brut et immédiat conditionné par une excitation physiologique susceptible de produire une modification consciente en d'autre terme, ce qui resterait d'une perception si on en retirait tout ce qui s'y ajoute la mémoire, l'habitude, l'intelligence, l'entendement, la raison, et si l'on rétablissait tout ce que l'abstraction en écarte, notamment le ton affectif , l'aspect dynamogénique ou inhibitoire qu'elle présente. Le premier problème est que nous savons qu'il faut se méfier des sensations, du fait même qu'elles sont remplies de subjectivité et qu'elles ne nous donnent pas l'universalité des principes de la raison, car elles sont souvent du domaine de l'individuel et du singulier.

Le sujet est d'autant plus difficile qu'il parle d'une sensation, et non de la sensation, mais justement de quelle sensation s'agit-il au juste ? Nous allons entreprendre dans un premier temps l'examen des diverses connaissances afin de comprendre ce qu'elles tiennent d'une sensation, ensuite nous nous demanderons si une sensation est à l'origine ou le fondement de la connaissance pour voir ensuite que ce n'est que la collaboration de la raison et de la sensation qui nous offre les meilleures garanties pour obtenir une connaissance. I L'examen des diverses connaissances -1 La connaissance scientifique.

Analyser les diverses types de connaissance scientifique en vue d'en déduire ce qu'elles tiennent de la sensation. Les mathématiques La logique La physique La géométrie La biologie -2 La connaissance religieuse - le rapport avec une entité supérieure Dieu, comment ce rapport tient-il de la sensation, y a-t-il une connaissance religieuse ? Ce qui ne sent pas, ne se voit pas, est-il propice à être une connaissance.

Pourtant comment qualifier le dogme si ce n'est l'idée d'une connaissance ? Jésus , Mahomet doivent-ils être des êtres sensibles pour pouvoir leur attribuer une existence digne de fonder une connaissance ? Réfléchir sur la révélation, la foi, les mystères et les miracles. -3 La connaissance historique .Le témoignage des sens semble important, pensez aux fouilles archéologiques, pourtant il s'agit d'une discipline générale qui enquête sur un passé révolu.

Ce qui ont senti l'histoire sont-ils à même capable de la restituer objectivement ? -4 La connaissance morale.

Elle ne semble rien devoir à l'expérience, pensez à Kant qui justement entend faire dériver la morale de concept a priori, et non de l'expérience, voir le problème que peut être celui de faire consister la morale comme quelque chose qui se sent, le problème de la subjectivité. -5 La connaissance artistique.

: que doit l'art à la sensation ? Peut-on faire de l'art issu de la sensation une connaissance ? Toute production artistique obéit-il à une référence absolue à la sensation ? Pensez à l'esthétique qui fait appel à la sensation pour juger des œuvres d'art.

Suffit-il à fonder une connaissance.

Voir Kant et la question du beau et de l'agréable II Est-ce la sensation qui est au fondement de toute connaissance. 1 Définition de la sensation : La sensation est une donnée presque impossible à saisir dans sa pureté mais dont on s'approche comme d'une limite, ce serait l'état brut et immédiat conditionné par une excitation physiologique susceptible de produire une modification consciente en d'autre terme, ce qui resterait d'une perception si on en retirait tout ce qui s'y ajoute la mémoire, l'habitude, l'intelligence, l'entendement, la raison, et si l'on rétablissait tout ce que l'abstraction en écarte , notamment le ton affectif , l'aspect dynamogénique ou inhibitoire qu'elle présente.

Ils estiment ainsi que les choses existent parce qu'ils les perçoit, existent tels que nous les percevons.

L'habitude lui étant pour ainsi dire d'un grand secours, car elle ne fait que justifier la présence effective des choses.

Pour être plus précis l'habitude est une un comportement stable et acquis par répétition engendrant un mécanisme global d'action enchaînées vers une certaine fin et tendant à se reproduire automatiquement c'est-à-dire avec un minimun de régulation de l'attention et libérant progressivement la conscience d'un effort d'adaptation.

Le vulgaire résume ainsi la connaissance des choses, à un fait, et non pas à un problème.

Il détient une certaine certitude de l'existence des choses. »

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