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Terminale: chapitre sur le bonheur

Publié le 25/11/2022

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« 1 LE BONHEUR INTRO: Qu’est-ce que le bonheur ? Bonheur = état de plénitude durable / joie = furtive et peut-être indépendante du bonheur / plaisir = ce qui plaît aux 5 sens ou est agréable à la sensation.

Contribue ou peut entrer en contradiction avec le bonheur KANT: Éthique à Nicomaque: bonheur = Souverain Bien, finalité de notre existence.

On le cherche pour lui-même et pas pour accéder à autre chose.

= eudémonisme Bien= ques° morale, à partir du bien Richesse, gloire= choses qu’on cherche en vue d’atteindre le bonheur, donc X des fins parfaites. I.Les obstacles au bonheur 1. Le bonheur est incertain. Bonheur = bonum augurium → bon augure avec “heur” = fortune (bonne ou bad) donc étymologiquement parlant: bonheur dépend de la fortune, donc des dieux, d’où son incertitude. KANT: Fondements de la métaphysique des mœurs: Bonheur = concept qu’on ne peut pas déterminer à priori, càd avant de l’expérimenter.

À moins d’être omniscient, on ne peut pas déterminer ce qui va nous rendre heureux.

→ aucun H ne peut savoir ce qui mène au bonheur 2. L’insatiabilité du désir sens commun: être heureux = être comblé, ainsi bonheur = plaisir total.

On va alors se heurter à un autre obstacle: l’insatiabilité du désir. SCHOPENHAUER: Le Monde comme volonté et comme représentation: désir = caractéristique de la nature H qui nous asservi car: il emplit constamment notre conscience et que celle-ci est toujours tiraillée entre assouvissement/non-assouvissement du désir.

Il est insatiable: - on ne peut X tous les assouvir est + long et + intense que la satisfaction quand on en assouvit 1, un autre émerge. On n’est alors jamais en repos, càd satisfaction durable, car on ne peut X s’empêcher de désirer.

Or sans ce repos, X de bonheur. On a 1 pendule: souffrance (manque causant le désir)→ désir → assouvissement → ennui (car assouvissement est court → nouveau désir Ainsi: l’H n’est X fait pour être heureux.

Il est incapable de ressentir le bonheur au présent parce qu'à ce moment-là, il ressent le manque. 3. La finitude de l’Homme L’humanité est caractérisée par la conscience de sa mortalité: l’H existe dans le temps, à conscience du temps qui passe, de l’approche de sa mort, et cette conscience le rend malheureux.

Pascal appelle l’Homme un roseau pensant (roseau = petitesse + fragilité de l’Homme dans l’Univers et pensant = conscience de sa situation). PASCAL: Pensées: L’H est incapable de rester avec lui-même parce qu'il redoute le repos, l’ennui qui lui fait se souvenir de sa finitude.

Il va alors avoir recours au divertissement, parfois même un divertissement néfaste (ex: guerre) pour se détourner de sa situation. Pour éviter de penser à sa mortalité, l’H va ne pas vivre dans le présent, mais soit se projeter dans le futur pour se détourner de son présent malheureux, soit va regretter son présent heureux par peur qu’il s’échappe et va ainsi vivre dans le passé.

Le présent est vu comme un moyen. Hypothèse: rapprochement SCHOPENHAUER/PASCAL: Le désir peut être considéré comme un des divertissements nous permettant d’éviter de penser à notre finitude. CCL I: 3 obstacles: incertitude du bonheur, insatiabilité du désir et conscience de la finitude H II.L’Homme peut accéder au bonheur grâce à un travail sur lui-même 2 courants de pensée pendant l’Antiquité: stoïcisme et épicurisme stoïcisme: Zénon de Kition (créateur) en 301 av JC + Épictète et Sénèque = auteurs emblématiques 1 2 1. Il faut se libérer de tout ce qui ne dépend pas de nous Contexte stoïcisme: Le bonheur dépend du “coup du sort”, du destin = est déterminé par les dieux, donc: bonheur ≠ liberté, car on vit ce qu’une divinité a décidé pour nous et donc parce que notre bonheur ne dépend pas de nous.

Notre vie est déjà toute tracée. Stoïcisme: Le monde s’appose à nous comme déterminé par les dieux.

Nous devons l’accepter et nous devons distinguer: choses dépendant de nous (relevant de notre intérieur)/extérieures COMMENT ATTEINDRE LE BONHEUR: en effectuant un travail sur soi en 2 étapes: - phase d’ascèse: suppression de ses désirs - apprendre à désirer ce qui dépend de nous: notre volonté devient libre de ne pas chercher à avoir les choses extérieures (ex: richesse, santé, gloire) car nous ne désirons que ce qui dépend de nous. Cela évite le tourment et le malheur puisqu’on veut des choses à notre portée. BONHEUR: plénitude venant de la satisfaction des désirs dépendant de nous Conséquence de cette pensée: fatalisme: attitude de résignation, d’acceptation face à ce qui nous arrive. C’est une vision courante à l’époque stoïcienne.

(Il ne sert à rien de chercher l’accès au bonheur si notre vie est prédéterminée ni même d’être vertueux.) → inaction collective + déresponsabilisation de la société. Diff stoïcisme/fatalisme: l’un dit qu’on peut quand même aspirer au bonheur et qu’il dépend malgré tout de nous. ÉPICTÈTE: Manuel: ce qui dépend de nous = désirs+jugements+sentiments →relatif à notre intérieur (tout ce qui nous est extérieur, notre corps, la richesse) = ce que nous ne pouvons pas changer et espérer avoir un impact sur ces choses = vivre dans un monde injuste + malheur. Liberté: réside dans les choses que nous pouvons changer, car notre volonté n’est plus asservie par le désir de choses extérieures. 2. Ne pas renoncer à tous ses désirs, mais trier nos désirs Épicurisme: courant hédoniste, càd qu’il considère que le plaisir est la finalité de notre existence.

Donc, on accède au bonheur par le plaisir.

ATTENTION: hédonisme (le plaisir = Souverain bien) ≠ épicurisme (cer tains plaisirs ≠ SB) Épicurisme: Tous les désirs ne mènent pas au bonheur, mais on ne doit pas renoncer à tous nos désirs (diff stoïcisme).

On va avoir un tri des désirs en 3 catégories: Désirs naturels et nécessaires: (manger, boire quand nécessaire) Cette catégorie se confond avec les besoins. Désirs naturels et non-nécessaires: (festin, sexe) On les consomme avec modération, car.... »

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