Aide en Philo

synthèse du texte de Nietzsche « Humain, trop humain »: le jugement moral

Publié le 26/11/2022

Extrait du document

« Philosophie : Nietzsche, « Humain, trop humain.

» Ce texte est un extrait de l'ouvrage de Nietzsche, « Humain, trop humain » paru en 1878.

Ce texte porte principalement sur la morale à travers les exemples choisis sur la politique (la société, l'Etat, la justice et le droit).

C'est un texte polémique, qui remet en question la philosophie morale classique.

La question qui traverse le texte peut se formuler ainsi : la condamnation morale d'une action humaine a-t-elle un sens ? De quel droit juge-t-on une personne en lui disant que ce qu’il a fait est mal et qu’il doit le savoir ? L'enjeu du texte est d'invalider le principe même d'une morale universelle (il n'y a pas de bien en soi, ni de mal en soi.) fi fi fi Nietzsche prouve dans ce texte que cette condamnation morale n'a aucun sens, il veut montrer son accord avec Socrate et Platon, à savoir que les hommes agissent nécessairement en fonction de ce qui leur paraît bien, autrement dit, ils ne font pas le mal volontairement.

Ainsi, il oppose l'hypothèse du libre.

La morale classique af rme la possibilité de déterminer universellement le bien et le mal, et la faculté chez l'homme de choisir librement.

Il voit dans cette morale classique un effet de pouvoir et une illusion.

Les hommes ne font qu'agir selon la nécessité de leur nature, et il n'y a pas de bien ou de mal universel.

Contrairement à la morale de Kant, morale de la liberté, de la responsabilité, et de l'intention bonne.

Pour Nietzsche, il n'y a donc que des volontés faibles ou des volontés fortes, ces dernières étant pour ainsi dire entravées par les morales collectives.

Quoique l'homme fasse, il fait toujours le bien", pourvu que l'on comprenne "son bien à soi", comme "sa propre conservation".

Chacun cherche nécessairement ce qui est bon pour lui ou, en termes nietzschéens, ce qui développe sa volonté de puissance.

La condamnation morale ne peut donc provenir que de l’interdiction des valeurs de bien et de mal par un pouvoir, en vue d'imposer une morale collective, peut-être pour le plus grand "bien" de la société, mais au détriment des meilleurs.

Il veut mettre en lumière que la morale individuelle et sociale admet qu'on agit mal intentionnellement pour nalement montrer que la représentation du bien suf t à rendre compte des actions humaines. Nietzsche commence par énoncer un exemple qui permet de questionner une distinction que les hommes font habituellement, à savoir que lorsqu'un orage se déclenche et que nous sommes trempés, (ce qui est désagréable pour nous et notre santé car il y’a un risque de tombé malade) nous ne jugeons pas que la nature a agi immoralement, que celle ci a fait le mal avec l'intention de le faire et particulièrement en décidant de le faire.

Par contre, lorsqu'il s'agit d'un homme qui commet une action que nous jugeons mauvaise pour nous, nous jugeons qu'il a agi immoralement. Alors, nous distinguons les effets de la nature des actions humaines. Nietzsche explique alors les principes de cette distinction, il dit que cette opposition repose sur la distinction entre l'homme et la nature.

Pour l'homme, nous lui attribuons une liberté capable de décider par son libre arbitre, c'est-à-dire sans règles ou sans lois, de faire le bien ou de faire le mal.

Autrement dit, l'accusation d'immoralité en ce qui concerne l'homme repose sur l'idée que celui qui a fait le mal fi fi fi fi fi aurait pu ne pas le faire, que son action est contingente, qu'elle aurait pu ne pas se produire. Mais Nietzsche n'explique pas réellement pourquoi il y aurait comme une erreur dans l'opposition entre l'homme et la nature, entre la liberté et la nécessité.

Il ajoute un nouvel argument selon lequel nous n'appelons pas immorale toute action intentionnellement nuisible.

Cela revient à dire que le fait qu'une action soit intentionnellement nuisible ne suf t pas pour dé nir l'immoralité,.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles