Sujet philosophie 'Sommes-nous esclaves de nos affects'

« Intro : Tout le monde a des émotions, même si certains pourraient dire que leur raison les contrôle, tout le monde a un cœur qui laisse parfois les émotions s’exprimer.

Chaque jour, ce que nous ressentons joue sur notre façon d’être et notre façon d’interagir avec les autres au quotidien.

Nous pourrions a priori penser que nous contrôlons ce qu’on ressent, néanmoins on s’emporte sans laisser de place à la raison.

De ce fait, sommes-nous esclaves de nos affects ? Les affects sont les états de l’âme, c’est ce que l’on ressent.

Pour cela nous verrons, dans une première partie, qu’a priori notre raison maîtrise les passions, par la suite nous nous rendrons compte que la plupart du temps il est difficile de les maîtriser puis dans une dernière partie nous tenterons de trouver des solutions afin d’être maître de ses passions. I- (A priori) La raison maîtrise les passions Dans un premier temps, nous allons voir qu’au premier abord nous ne sommes pas esclaves de nos affects car notre liberté ne peut être égalée. A) Prétention de l’homme à la liberté En effet, tout se passe comme si l’homme était le seul être vivant doté de liberté (def) → liberté de choisir. Homme libre de choisir ≠ animal contraint d’obéir à la nature → Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Les animaux seraient esclaves de leurs affects (instinct), mais pas l’homme. B) Nécessité de la liberté pour penser la moralité Il est nécessaire de penser que l’homme est libre pour qu’il puisse agir moralement. Esclave → éloigne de notre devoir. Kant, Fondation de la métaphysique des mœurs, morale>affects Nous ne pouvons aider les autres si nous sommes submerger par nos émotions. → besoin de liberté pour autrui. Trans : Nous avons vu que les affects ne sont pas maître de notre personne, néanmoins, la plupart du temps nos passions prennent le dessus sur la raison, ce qui nous rend esclaves de nos affects. II- (Néanmoins) Les passions prennent le dessus sur la raison donc nous sommes esclaves de nos affects En effet, les.... »