SUJET I : Quelles réflexions vous suggère cette affirmation de Jean ROSTAND : « il suffit de quelques savants pour doter le monde d’un monstrueux pouvoir ? »
Publié le 23/02/2023
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«
SUJET I :
Quelles réflexions vous suggère cette affirmation de Jean ROSTAND : « il suffit de
quelques savants pour doter le monde d’un monstrueux pouvoir ? »
INTRODUCTION
:
« La science est la bienfaitrice de l’humanité », déclare BERTHELOT.
En effet, par ces
propos, l’auteur souligne que la science est une merveille pour l’humanité.
Cependant, un
regard dans l’histoire de la pensée philosophique nous présente des auteurs qui critiquent cette
thèse en affirmant que la science est un danger pour l’homme.
C’est dans ce sens que Rostand
écrit : « il suffit de quelques savants pour doter le monde d’un monstrueux pouvoir ».
Face à
cette contradiction, il se pose le problème de la valeur où la finalité de la science pour
l’humanité : dans quelle mesure la pratique scientifique est-elle un danger pour la vie humaine
? Autrement dit, l’activité scientifique est-elle réellement un obstacle pour l’humanité comme
l’affirme Rostand ? Au fond, quelle est la véritable valeur ou la finalité de la science ?
PLAN DÉTAILLÉ :
I.- THÈSE : La science est un danger pour l’homme (la valeur négative de la science).
Arg.
1.- L’explication de la pensée de ROSTAND :
Au sujet de la science, ROSTAND affirme : « il suffit de quelques savants pour
doter le monde d’un monstrueux pouvoir ».
En effet, par ces termes, cet auteur affirme que
la science peut nuire à l’homme…
Exemple : Cela peut s’illustrer à travers les conséquences de la bombe atomique à
Hiroshima et à Nagasaki.
En fait, après le bombardement de ces deux villes, on assiste à la
stérilité du sol, la naissance des enfants avec les malformations congénitales…
Citation : C’est dans ce sens que ROSTAND déclare : « la science a fait de nous des dieux
avant que nous ne fussions des hommes ».
CP : Dans ces conditions, nous pouvons dire que la science est un danger pour l’homme.
Arg.
2.- Bien plus, la science est une source d’aliénation de l’homme.
En effet, (insister
sur les méfaits de la science).
Exemple : C’est le cas du COVID-19.
En fait, après une mauvaise manipulation ou
production d’un laboratoire chinois, la science sert à l’humanité cette pandémie qui tue les
hommes par milliers.
Citation : C’est dans le même ordre d’idées que BERGSON écrit : « la société gémit à
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demi-écrasée sous le poids des progrès scientifiques qu’elle a faits ».
CP : Eu égard à ce qui précède, nous sommes en droit d’affirmer que la science est un mal
pour l’homme.
GT : Cela dit, l’activité scientifique est-elle réellement un obstacle pour l’humanité ?
II.- ANTITHÈSE : La science n’est pas toujours un danger pour l’homme (la positivité
de la science).
Arg.
1.- Le sens culturel du mot science la définit comme facteur de transformation utile
et positive de la nature.
En effet…
Exemple : Cela peut se matérialiser à travers les progrès scientifiques et techniques.
En fait,
les P.S.T.
montrent…
Citation : C’est dans la même lancée que Descartes souligne : « [la science] rend l’homme
maître et possesseur de la nature ».
CP : Fort de cette analyse, il est possible de dire que la science n’est pas toujours un danger
pour l’homme.
PT : Cela étant, ce point de vue est aussi partagé par la science comme source de la
libération de l’homme.
Arg.
2.- De plus, la science est aussi source de la libération de l’homme.
En effet, (insister
sur les bienfaits de la science).
Exemple : C’est par exemple la fabrication du moteur DIESEL par DIESEL lui-même.
(L’affirmation du Docteur RAOUL sur la chloroquine qui traite la COVID-19).
1
Citation : Ainsi souligne BACON à ce propos : « le savoir est un pouvoir ».
CP : Dans cette perspective, nous pouvons affirmer que la science est un bien.
GT : Ceci étant, nous avons affirmé que la science est un danger d’une part.
D’autre part,
nous avons critiqué cette thèse.
Et maintenant, nous voulons soutenir la nécessité de la
moralisation ou la conscientisation de la science.
III.- SYNTHÈSE : La nécessité de la moralisation de la science.
N.B.
: Valoriser d’abord l’auteur + la solution proposée.
En dernière analyse, ROSTAND a le mérite d’avoir questionné, discuté, interrogé
la question de la valeur de la science.
Retenons ici la nécessité de la moralisation
ou de la conscientisation de la science.
Exemple : C’est le cas de l’apport d’une conscience dans la pratique scientifique.
En fait, il s’agit d’apporter la dimension humaine, morale, « un supplément
d’âme » dans la production des œuvres et inventions scientifiques.
Autrement dit,
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une véritable création d’une œuvre scientifique est celle qui protège l’homme.
Citation : Ainsi soutient RABELAIS à cet effet : « science sans conscience n’est
qu’une ruine de l’âme ».
CONCLUSION :
En somme, il était question pour nous dans ce devoir de traiter de la valeur ou de
la finalité de la science.
En effet, notre analyse a essayé de montrer que la science est un
danger pour l’homme en nous appuyant sur l’explication de la pensée de l’auteur et sur la
science comme source d’aliénation de l’homme d’une part.
D’autre part, nous avons critiqué
cette thèse en nous référent au sens culturel du mot science et à la science comme source de
libération de l’homme.
Ceci dit, l’essentiel est de retenir la nécessité de la moralisation ou la
conscientisation de la science pour le bonheur de l’homme.
Autres sujets similaires : La science contribue-t-elle au salue de l’humanité ?
Quelles réflexions vous suggère cette affirmation de François RABELAIS : « science
sans conscience n’est que ruine de l’âme » ?
SUJET II :
Peut-on cautionner la violence ?
INTRODUCTION :
« La violence est un instrument de barbarie » déclare Éric WEIL.
En effet, par ces propos, cet
auteur soutient la négativité, la dangerosité de la violence.
Cependant, un regard dans
l’histoire de la pensée philosophique nous présente des auteurs qui critiquent cette thèse en
affirmant la positivité, l’apologie de la violence.
C’est dans ce sens que ARON écrit : « la
violence est un moyen parfois nécessaire d’une politique rationnelle ».
Face à cette
contradiction, il se pose le problème de la valeur ou de la légitimé de la violence : dans quelle
mesure est-il possible d’admettre la méthode violente ? Autrement dit, la pratique violente
est-elle réellement cautionnable ? Au fond, quelle est la véritable valeur de la violence ?
PLAN DÉTAILLÉ :
I.- THÈSE : On peut cautionner la violence.
Arg.
1.- La violence politique est la violence dont se sert l’Etat dans la gestion de la
cité…
Exemple : C’est le cas des Appareils Répressifs d’État (A.R.E.) et les Appareils
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Idéologiques d’État (A.I.E.).
Citation : c’est dans ce sens que MERLEAU PONTY écrit : « la violence est la situation de
départ commune à tous les régimes politiques ».
CP : Dans ces conditions, nous pouvons dire qu’on peut cautionner la violence.
PT : Ceci dit, cette thèse est aussi défendue par la violence révolutionnaire.
Arg.
2.- De plus, la violence révolutionnaire défend la positivité de la violence.
En effet, il
s’agit d’une violence qui permet le passage d’une situation négative inférieure vers
une situation positive supérieure… 2
Exemple : Cela peut se matérialiser à travers le printemps arabe.
En fait, il s’agit d’un
mouvement révolutionnaire qui a eu lieu dans les pays arabes consistant à chasser les
dictatures pour les démocraties (le cas de l’Égypte et de la Tunisie…).
Citation : Ainsi, soutient NIETZECHE à ce propos : « tout progrès passe par la violence ».
CP : Fort de cette analyse, nous pouvons affirmer que la violence est cautionnable.
GT : Cela dit, la pratique violente est-elle réellement cautionnable ?
II.- ANTITHÈSE : On ne peut pas toujours cautionner la violence.
Arg.
1.- La dictature est un régime politique dans lequel tous les pouvoirs sont
concentrés entre les mains d’une seule personne nommée le dictateur.
En effet, celui-ci
gouverne par des méthodes fortes, violentes et négatives pour le citoyen…
Exemple : Cela peut s’illustrer à travers l’ex-Zaïre de Mobutu.
En fait, ce dernier buvait du
sang humain, confisquait les libertés de ses citoyens, tuait ses adversaires politiques (le cas
de Patrice Lumumba).
Citation : C’est dans le même ordre d’idées que BAKOUNINE déclare : « l’État est un
immense cimetière où viennent s’enterrer toutes les manifestations de la vie individuelle ».
CP : Dans cette perspective, il est possible de dire qu’on ne peut pas toujours cautionner la
violence.
PT : Ceci étant, ce point de vue est aussi partagé par la violence comme phénomène
immoral.
Arg.
2.- Bien plus, la violence comme phénomène immoral met en relief la négativité de
la violence.
En effet, cette forme de violence s’exprime à travers les querelles, les
conflits, les guerres entre les hommes.
Elle installe la terreur, la peur dans la cité.
De
ce point de vue elle effraye et....
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