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Sciences & Techniques: Horloge biologique : la science défie la vieillesse

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Le projet français Chronos s'intéresse aux gènes pour mieux combattre les effets du vieillissement. La connaissance des mécanismes de celle-ci progresse, des voies de traitement s'ébauchent... La science renoue avec sa part de rêve en nous proposant de vivre mieux tout en restant jeune... Vivre le plus longtemps possible tout en restant jeune, beau et en bonne santé : tel est le programme des chercheurs pour les années futures. Les recherches concernent surtout les plus de 70 ans, car c'est à cet âge que commencent à apparaître les maladies invalidantes, comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires, le diabète gras non insulinodépendant, la cataracte, la surdité, la perte des dents, etc. C'est également l'âge auquel se manifeste une plus grande susceptibilité aux microbes, du fait de l'affaiblissement progressif du système immunitaire.

« Sciences & Techniques: Horloge biologique : la science défie la vieillesse Le projet français Chronos s'intéresse aux gènes pour mieux combattre les effets du vieillissement.

La connaissance des mécanismes de celle-ci progresse, des voies de traitement s'ébauchent...

La science renoue avec sa part de rêve en nous proposant de vivre mieux tout en restant jeune... Vivre le plus longtemps possible tout en restant jeune, beau et en bonne santé : tel est le programme des chercheurs pour les années futures.

Les recherches concernent surtout les plus de 70 ans, car c'est à cet âge que commencent à apparaître les maladies invalidantes, comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète gras non insulinodépendant, la cataracte, la surdité, la perte des dents, etc.

C'est également l'âge auquel se manifeste une plus grande susceptibilité aux microbes, du fait de l'affaiblissement progressif du système immunitaire. C'est aussi le moment où s'intensifient les processus conduisant à la destruction progressive de l'organisme, et dont les signes extérieurs sont les rides du visage, les taches brunes sur les mains, les fesses molles, les cheveux blancs...

Phénomènes comparables - qu'on nous passe l'image - à ceux qu'on observe dans le moteur d'une voiture avec l'usure des pistons et du joint de culasse... Or, si l'on parvenait à éliminer les maladies de la vieillesse, l'espérance de vie des Françaises et celle des Français ne seraient plus respectivement de 83 ans et de 75 ans, comme c'est le cas actuellement.

Elles pourraient atteindre 95 et 87 ans.

Et, si l'on réussissait à remettre à neuf le " moteur " de la vie et à améliorer son rendement, on pourrait aller bien au-delà de ces chiffres...

Le record de longévité humaine, détenu par la Française Jeanne Calment, qui a fêté ses 120 ans, serait pulvérisé.

Les moins optimistes des gérontologues parlent de 150 ans.

Les plus optimistes ne donnent pas de chiffre... A défaut de pouvoir appréhender le vieillissement dans son ensemble, il faut descendre au niveau de la cellule, et, plus loin encore, au niveau moléculaire, pour en comprendre les mécanismes.

Dans les années soixante, un chercheur américain, Leonard Hayflick, montra que des cellules humaines en culture (en l'occurrence, des fibroblastes de poumon) se divisaient en moyenne une soixantaine de fois.

Ce qui suggérait que les cellules sont programmées pour vivre pendant une durée déterminée, au terme de laquelle elles cessent de se diviser et meurent. De leur côté, Daniel Cohen, François Schächter et Laurence Faure-Delanef, du Centre d'étude du polymorphisme humain (CEPH), ont montré que certaines cellules prélevées chez des centenaires, des lymphocytes T, se divisent au moins une centaine de fois, et qu'elles survivent après qu'elles ont cessé de se diviser.

Les cellules des centenaires semblent donc échapper à la règle de Hayflick. Mais, quoi qu'il en soit, la question demeure : pourquoi les cellules vieillissent-elles ? Deux théories tentent d'y répondre.

La première, celle de l'Américain Leslie Orgel, suppose que c'est la mécanique cellulaire qui s'use avec le temps, ce qui a pour conséquence d'entraîner des erreurs au niveau de la synthèse des protéines, qui ne remplissent plus leur fonction.

Contre cette usure, il n'y aurait rien à faire. La seconde théorie, défendue par l'Australien MacFarlane Burnet, l'un des pères de l'immunologie moderne, prétend qu'avec le temps l'ADN subit des altérations ponctuelles (comme, par exemple, le remplacement d'une base nucléique par une autre).

Le sens du message génétique en est modifié, ce qui se traduit par des anomalies dans la synthèse des protéines.

Cependant, ces altérations de l'ADN ne seraient pas irréversibles : la cellule serait parfois capable d'y remédier grâce au système de réparation dont elle dispose.

Mais ce système n'est pas toujours infaillible.... »

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