Sciences naturelles et sciences de l'homme ?
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Sujet déposé :
sciences naturelles et sciences de l\'homme
I.
Introduction
Le pluriel du concept de science et diversité des domaines
Le pluriel du mot « sciences » est ici important, puisque la science se divise en plusieurs domaines scientifiques,
comme les sciences de la nature et de l'homme.
- les sciences de la nature regroupent : physique, chimie, biologie, anatomie, génétique, généalogie et l'étude du
corps et des mécanismes de la vie.
- Les sciences de l'homme : c'est tout ce qui se rapporte à la conduite et à l'esprit humain dans la société culturelle
dans laquelle il évolue : économie, sociologie, anthropologie, psychologie, philosophie, linguiste, et l'histoire.
II.
Problème et enjeux philosophiques
Dans les sciences, d'un côté il y a la nature et l'homme en tant qu'être naturel (ex.
médecine) ; de l'autre, il y a
l'homme en tant qu'être culturel et ouvrant une dimension économique, politique et historique.
Mais est-ce de la
même façon scientifique que l'on aborde les sciences naturelles ou de l'homme ?
Quel que soit l'objet que l'on étudie, il y a toujours un moyen scientifique pour le connaître.
Dans ce cas, on a
souvent recours à une science générale et descriptive.
Mais il est vrai que l'on ne prendra pas la même science
suivant le sujet concerné.
(Archéologie mésopotamienne ou chimie nucléaire).
Le 1er critère que nous pouvons alors dégager pour définir la science, c'est qu'elle s'appuie toujours sur une base de
mathématisation plus ou moins rigoureuse et sur une méthode de vérification approuvée.
De ce fait, il y a une
distinction entre les sciences naturelles, pouvant être expérimentées et prouvées et les sciences de l'homme, plus
ambigües, moins catégoriques et déterminées.
- Sciences « dures » : sciences qui reposent sur un savoir mathématisables, et vérifiables.
Utilisant des langues
formalisées, voir cartésiennes, telles que les maths et la logique en vu d'une exigence de scientificité et de véracité.
- Sciences « molles » : sciences qui ne seraient des sciences que par abus de langage, puisque pas entièrement
mathématisable.
Utilisant une langue naturelle, pouvant jouer sur l'ambigüité, les sous-entendus, les non-dits.
Sciences ayant l'esprit « ouvert ».
Mais nouveau problème : En effet, même si la philo n'est pas reconnue comme une « vrai science, ou science molle
», elle suit pourtant une logique des sciences « dures »/ L'économie s'appuie, elle, sur des notions formelles, donc «
dures », « équilibre, physique, statistique »/ et L'histoire à une base de vérité et de véracité prouvée et établit « on
nous fait apprendre dans nos livres d'histoire des faits vrais et exactes, Normalement ! »
Donc, au départ, qu'est ce que la science ?
III.
Une démarche scientifique
Parmi tous les savoirs, seuls certains d'entre eux peuvent faire l'objet d'une connaissance scientifique.
Pour commencer, seules des propositions vraies, générales et universelles (la terre est ronde, le stresse augmente le
taux des suicides, et je n'ai plus 20 ans depuis 6 mois et 3 jours.) peuvent prétendre à la scientificité.
Mais cela
n'est pas suffisant.
En effet, qu'il s'agisse des sciences de la nature ou de l'homme, il faut pour qu'une connaissance soit jugée «
connaissance scientifique » qu'elle puisse être démontrée, et ce, avec méthode.
Cette méthode doit se baser sur une démarche hypothético-déductive, énoncé dans un langage mathématique, mis
à l'épreuve du réel, testé, validé et surtout expérimenté.
Critique des sciences de l'homme
Nouveau problème alors : On voit mal, à présent, en quoi les sciences humaines sont concernées par ces
procédures expérimentales et mathématiques, comme l'histoire par exemple.
En fait, à leur sujet, il serait plus juste de souligner la valeur métaphorique, que véridique du mot « sciences ».
En
effet, les actions humaines, quelles qu'elles soient, ne peuvent pas être expérimentées et refaites à l'identique.
Tout le problème réside dans le fait que les sciences humaines, se basent sur l'individuel, et ne peuvent être.
»
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