Science et religions sont-elles compatibles ?
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Demande d'échange de corrigé de robin robin ([email protected]).
Sujet déposé :
science et religions sont-elles compatibles?
Parler de religion n'est pas chose facile.
Cela revient à toucher des convictions profondes où
l'esprit d'analyse n'est généralement pas le bienvenu.
Non pas que l'homme refuse toujours,
systématiquement et malhonnêtement, de rechercher la vérité, mais plutôt que l'il craint de
remettre en question des valeurs auxquelles il est attaché.
Cette attitude de fuite peut rendre
aveugle et entraîner à suivre un mode de raisonnement tout tracé, basé sur des a priori établis
de longue date par notre culture.
En fait, toucher à des convictions, qu'elles soient religieuses
ou non, c'est, dans une certaine mesure, s'attaquer aux fondations de la nature humaine.
L'homme
n est donc pas enclin à accepter facilement de telles discussions.
Il est d'ailleurs étrange que, dans ce monde matérialiste, où l'esprit scientifique prône comme
fondement de toute connaissance exacte le principe de causalité, c'est-à-dire que tout effet a
une cause qui le précède et jamais l'inverse, la pensée et l'activité humaines soient basées sur
un tout autre principe: celui de la finalité.
Pour les êtres humains, ce sont les résultats qui motivent nos actions et dans ce cas, les effets
qu'ils cherchent a en obtenir sont des causes.
Ce principe est inconcevable dans le domaine de la
physique où tout élément de l univers est l'effet d une cause et la cause d un effet successif
mais fondamental dans le domaine des croyances qui veut que ce qui existe ait été voulu selon les
desseins d un être supérieur.
Le principe de causalité, comme expliqué plus haut, rejette la finalité en soi, c est à dire
qu'il écarte comme théorie recevable toute explication basée sur une raison de finalité comme le
font les religions.
L'esprit scientifique est formellement opposé au fait que l être humain, tel
qu il est aujourd'hui, soit le fruit d'une finalité recherchée par un être supérieur.
Selon l
esprit scientifique l homme et le monde qui l entoure n ont pas été voulus.
Ils sont le produit
d'innombrables rapports de cause à effets successifs sans finalité préalable.
En accord avec cet
esprit, le monde tel que nous le concevons aujourd'hui est un pur produit du hasard.
Pour un tel esprit, affirmer que les organes qui font partie de notre corps remplissent un rôle
essentiel à notre existence est incorrecte.
Ceci est assimilé au principe de finalité qui se
heurte à celui de causalité, base de l esprit scientifique.
Un scientifique reconnaît que des poumons respirent, qu'un ½il voit et qu une jambe marche.
Selon
un tel principe, un organe n'est composé que de nombreux tissus, nerfs et capteurs composés de
cellules organiques elles mêmes ne représentant qu'un assemblement aléatoire de molécules.
Cet
assemblement ordonné et extrêmement complexe serait donc le résultat de millions de mutations
aléatoires sans finalité propre.
Cette approche que représente le raisonnement scientifique est certes difficile à croire mais
sans faille.
Il n y a présence d aucune finalité dans les phénomènes décris si dessus.
Ce raisonnement fait la part belle au hasard car il y est tout aussi présent qu un dieu dans la
religion.
Il explique ce que la science et les théorèmes ne peuvent expliquer.
Le hasard fait ici
office de joker pour ne pas remettre en cause un univers que le système de cause à effet ne peut
expliquer.
Mais tout n'est pas dit.
Ce même esprit scientifique, dans sa vie de tous les jours, prend le
contre-pied de cette approche car ses actes sont motivés par la finalité.
Même dans sa recherche,
un scientifique a un objectif, il a une finalité : celle de trouver la vérité.
Dans cet univers sans finalité, seuls nos actes réfléchis auraient un sens.
Car c''est bien de
cela dont il est question : le monde physique tel que la science le conçoit aujourd'hui,
contrairement à nos actes, n''a pas des sens.
Ce raisonnement est très réducteur.
Car, s'il en est ainsi, nous ne sommes que des automates
jouissant d'une liberté apparente.
Non seulement nous vivrions dans un monde sans finalité, sans.
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