Savoir est-ce cesser de croire ?

« Savoir est-ce cesser de croire ? I/ Introduction 1) amorce On oppose ordinairement celui qui sait (le savant à celui qui croit, au sens où le 1er aurait accès à ce vers quoi le 2nd tendrait sans l’atteindre : la vérité. Le sujet nous invite à nous interroger cette évidence apparente ; savoir est-ce cesser de croire. 2) Définition des termes du sujet Le savant, on l’a dit est celui qui connait la vérité.

La connaissance du savant est vraie dans la mesure où elle est nécessaire : ce qu’il connait ne peut pas ne pas être universelle (il ne connait pas seulement des choses singulières) et absolue (sa connaissance n’est pas simplement relative).

La vérité ainsi caractérisée est connue par une faculté particulière (la raison/ l’intellect) (ex : 2+2=4 : vérité absolue, universelle et nécessaire). La croyance peut désigner d’un côté des idées qui ne respectent pas les trois critères évoqués : on nomme alors ces croyances des opinions.

L’opinion est par définition incertain contrairement au savoir, la plupart du temps, elle ne respecte pas les critères de l’absoluité.

Elle est simplement personnelle.

On peut toutefois entendre en un autre sens le terme de croyance : non plus comme une opinion ou préjugé, mais comme conviction.

La croyance désigne alors une connaissance intériorisée ancrée dans le sujet.

La conviction possède en effet, une dimension affective.

L’exemple paradigmatique de cette forme de croyance est donnée pour la religion : la foi. Le terme cesser exprime l’idée de disparition au sens où le savant serait celui qui a cru dans premier temps, mais ne croit plus.

On pourra toutefois, interpréter de différentes. »