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Publié le 29/03/2022

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« 04/03/2022 TD Méthodologie – Dissertation Croire et Savoir « Si on soumet tout à la raison notre religion n’aura rien de mystérieux et de surnaturel.

Si on choque les principes de la raison notre religion sera absurde et ridicule » (Pascal, Pensée 273).

Par deux énoncés raisonnant par l’absurde, Pascal indique deux excès à ne point dépasser, et dénonce ainsi le rationalisme immodéré et la superstition.

Si cela implique une distance nécessaire à prendre du trop croyant et du trop savant, on peut aussi apercevoir un lien entre les deux notions, et si les extrêmes sont à éviter des rencontres quant à elles semblent pensables.

Un réel questionnement philosophique interroge ces relations entre savoir et croyance, qui à première vue paraissent absolument opposés. La croyance est couramment entendue comme une déclaration, certaine, personnelle, subjective et qui fournit un sentiment de certitude profond sans être fondé sur une preuve objective, rationnelle.

L’opinion, proche de la croyance mais elle incertaine, provient de la doxa, un terme donné chez les Grecs à l’opinion commune et majoritaire qui, bien qu’elle soit partagée par beaucoup, n’en est pas vraie pour autant, il s’agit d’une vérité valable pour soi.

Ainsi croire c’est avoir confiance en un énoncé sans demander de démonstration logique.

La croyance s’illustre entre autres dans la religion et s’attache à des questions dont la portée tient souvent à la métaphysique. C’est ainsi le contraire même du savoir, qui lui passe par la raison et attend une preuve avant de juger vraie la connaissance prochainement acquise.

Le savoir est compris comme une science, une étude et une recherche qui implique une vérité absolue, objective et universelle.

On trouve dans cette notion un aspect autre qu’intellectuel, c’est un terme qui entend aussi une maitrise, un savoir-faire, un savoir-être et qui concerne un tout autre domaine que le savoir théorique, il y a donc une dimension technique au savoir et qui l’éloigne de la notion de croyance, qui elle ne concerne que la théorie.

Les opinions ou croyances peuvent s’avérer vraies ou fausses, c’està-dire conforme à la réalité, tandis que les savoirs disposent déjà d’une présomption de véracité.

On peut en effet se faire affronter deux opinions opposées et débattre de leur valeur mais les connaissances ne peuvent-elles rivaliser ensemble en ce que si l’une est vraie, l’autre se doit d’être fausse, puisque la vérité universelle est une.. »

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